• La fin de l'été

    Que les éléagnus fleurissent c'est une chose. Que les cyclamens sauvages, délicates petites fleurs mauves ou blanches des sous-bois, aussi, en est une autre. J'ai l'impression que l'automne arrive plus tôt cette année, nonobstant les températures qui restent élevées. Nous ne sommes que mi-septembre et la lumière a déjà bien décliné.

    Le soleil et les températures - du moins dans la journée - étant toutefois encore élevées, je suis allée à la piscine ce matin, j'y suis d'ailleurs allée en vélo, ce qui était bien agréable. Je pensais qu'il y aurait peu de monde, le marché dominical étant installé sur le parking, mais que nenni, tout le monde semble profiter des beaux jours et j'avais rarement vu autant de monde dans la ligne de nage. J'ai fini par me rabattre sur le bassin intérieur où j'ai pu profiter d'une ligne d'eau presque déserte. Parce que je suis définitivement associale, et la piscine c'est de préférence seule. Ce fut le cas d'ailleurs la semaine dernière en Catalogne, j'ai profité d'une après-midi sans randonnée pour profiter de la piscine de l'hôtel, immense, désertée par les touristes partis… faire du tourisme, et j'ai nagé toute l'après-midi en compagnie des hirondelles voletant autour de moi - il y a des moments où le Paradis fait une incursion sur Terre.

    Le beau temps aidant, j'ai garé ma voiture jeudi soir, et ne la reprendrai que demain. Ce week-end, j'ai tout fait à pied ou à vélo. Le médecin - j'avais besoin d'une ordonnance pour une analyse de sang - j'y suis allée à pied, la médiathèque, à vélo, le yoga, encore à vélo, le ciné hier après-midi, à pied, la piscine ce matin, toujours à vélo. Rien que pour ça, ce fut un bon week-end. Le film hier après-midi ? Un très joli film, encore que bourré de clichés agaçants, sur le monde du travail, les psys. Deux moi, de Klapisch, une comédie douce-amère sur la solitude des grandes villes, de très belles images, une musique un peu triste qui collait bien au propos, et une happy-end qui m'a réjouie.

    Le moral ? Une vague tristesse en fond. Les vacances terminées, la reprise du boulot, l'été qui finit. Je suis une fille du printemps moi, j'aime quand les jours rallongent, que le froid piquant laisse présager le soleil à venir, et la perspective de la pause estivale. Et puis la fatigue qui traine, c'est pénible. 11/7 de tension vendredi midi chez le médecin, c'est pas bien élevé. "Je suis fatiguée" lui ais-je dit, il n'a même pas relevé. Du reste, je me demande si cette fatigue n'est pas, en partie, morale, j'ai mal vécu le début d'année où j'ai dû vider l'appartement de mes parents, et les visites à l'ehpad ensuite.

    Voilà que le week-end se termine, il est 21 heures et il fait déjà nuit, mais il fait encore très bon et j'écris confortablement installée dans le fauteuil sur mon balcon, c'est bien agréable. 


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