• Au théatre avant-hier soir....

    L'affiche était collée sur la porte de la cafétéria, au boulot, et je suis restée en arrêt devant, en disant : "cette affiche est très belle !".

    l amant
     
    Un peu plus tard dans l'après-midi, une des collègues avec qui j'avais déjeuné est arrivé, m'a remis un petit prospectus : cette même affiche, avec un petit "grigri" au stylo dans un des coins. Elle m'a dit "si tu y vas ce soir, ou jeudi prochain, pour une entrée tu as une entrée gratuite." (est-ce que ce genre de chance marche aussi si je me plante devant une affiche de la Française des jeux ?) Alors comme depuis quelques mois, je ne laisse pas passer une occasion de sortir, de découvrir ce que je ne connais pas encore, j'ai proposé à une amie de m'accompagner, et j'ai appelé le théatre illico pour réserver.
     
    Dans le tram, au retour du théatre, un des acteurs, qui rentrait en tram lui aussi, avec des amis venus l'applaudir, a dit "cette pièce, elle est vraiment barrée". C'est vrai, et tout le monde sort de la représentation en cherchant à comprendre le sens de la pièce. N'empêche, c'est pas mal. L'intrigue : l'éternel trio amoureux : une femme, son mari, son amant. Mais quand le mari est aussi l'amant, ça devient plus compliqué qu'il n'y parait.
     
    La salle est une toute petite salle, dans le quartier populaire bordelais de Saint-Michel, avec une station de tram juste à côté, donc c'est pratique, et rassurant pour moi qui ne suis jamais rassurée dès qu'il fait nuit. La salle est donc toute petite, 70 places (très confortables !) et les murs de pierres centenaires font un bel écrin pour le spectacle. Les photos sont interdites, hélas, je n'ai donc pas pu prendre de photo  :-(   mais je comprends : la salle est petite, il y a une grande proximité entre le public et les acteurs, ça pourrait les déranger si on sort les APN !  Proximité que j'ai beaucoup apprécié.
     
    Je découvre donc le théatre, et j'aime beaucoup ça. Il y a une dimension bien différente du cinéma, c'est vivant, plus chaleureux, et ça me plait beaucoup. Le hic, ça coûte plus cher que le ciné  :-(    et c'est bien dommage, car je serais bien ressortie ce soir voir une nouvelle pièce !!!
     
    Décembre promet d'être intense en cinés et théatre : j'attends impatiemment la sortie de Thérèse Desqueyroux au Jean-Eustache, et je vais essayer de trouver de "bons plans" pour aller voir une pièce de théatre ou deux !
     
    Comme je ne travaillais pas hier, je suis allée au ciné dans l'après-midi (Une famille respectable, film iranien). J'ai remis ça cet après-midi pour L'Air de Rien, mais entre ces deux séances à l'Utopia, je suis allée dans un méga CGR hier soir pour un film grand public : Star 80 ! Pour être honnête, je n'avais pas prévu d'y aller, je m'attendais à une "daube commerciale". Oui mais voilà... en fait j'ai beaucoup, beaucoup ri, et aussi beaucoup chanté. C'est très drôle, les chanteurs, stars des années 80 (Emile et Images, Cookie Dingler, Peter et Sloane...) y font preuve de beaucoup d'humour et d'auto-dérision. Et le public d'un CGR est certes plus bruyant, mais il est moins coincé que celui de l'Utopia : on chantait beaucoup dans la salle, jusqu'au moment du  générique final, en forme de karaoké !
     

    stars 80
     
    Il faut dire ce qui est : la culture, c'est bien, mais souvent, c'est chiant. Le cinéma d'auteurs, israéliens (Sharqyia, la semaine dernière), iraniens (hier), danois (La Chasse, la semaine prochaine), c'est intéressant, c'est militant, c'est engagé, mais c'est chiant. Ceci dit, j'attends avec impatience Thérèse Desqueyroux et j'apréhende d'être déçue car j'ai relu le roman cet été, et il m'a fait une très forte impression. Il y a par contre un "petit" film qui vient de sortir, et qui n'est pas mal du tout, c'est L'Air de rien, et qui mérite la découverte. !
     
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    L'air de Rien, c'est la rencontre de Bruno, huissier par filiation plus que par vocation, et de Michel Delpech, dans le rôle d'un Michel Delpech fauché et poursuivi par les créanciers. Mais voilà, Michel Delpech, c'est toute l'enfance de Bruno, et il ne se résout pas vraiment à saisir la maison du chanteur préféré de son papa. Il a alors une idée : remettre Michel Delpech sur scène. Et les voilà partis pour une tournée dans les discothèques de la campagne de Haute-Loire, avec Michel qui chante et Bruno qui colle les affiches...  Dans la foulée de Stars 80, que j'ai vu hier soir, j'ai beaucoup apprécié ce film qui malheureusement aura une diffusion plus restreinte et qui est pourtant un petit bijou de tendresse et d'humour.
     
    Entre ciné et théatre, je trouve encore le temps de lire  :-)   Entre deux chapîtres des Vestiges du Jour, de Kazuo Ishiguro, j'ai relu Un long dimanche de fiançailles, de Japrisot (je ne comprends toujours rien à l'histoires des bottes, mais je le trouve toujours aussi génial). Comme j'ai terminé les deux, je ne sais pas encore si je me lance dans le Franzen (La zone d'inconfort) qui m'attend à côté de mon lit, ou si je me lance dans la redécouverte de La Case de l'oncle Tom.
     
    Avec tout ça, finalement, je n'ai pas été au festival du film d'Histoire de Pessac, mais je ne peux pas être partout !.

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