• Au quotidien, sous la grisaille de juin

    Ou d'avril, ou de mai, ou de novembre... on finit par ne plus savoir sarcastic Quoi d'étonnant à ce que je manque de vitamine D ?

    Si mon quartier a des inconvénients très nets - la saleté, le bruit - il a aussi des avantages, et la proximité d'un hôpital privé  à cinquante mètres n'est pas le moindre. C'est ainsi que j'ai pu aller à pied passer ma coloscopie lundi matin, et rentrer chez moi, toujours à pied, et toute seule comme une grande sans devoir enquiquiner qui que ce soit à venir me chercher après l'anesthésie.

    Et, ce soir, j'ai pu y récupérer mon fils aîné qui s'est blessé cet après-midi en bricolant, et y est venu s'y faire soigner Comme je le disais, c'est vraiment pratique. L'hôpital, la salle de sport à côté... n'empêche que quand les gamins qui jouent dans l'aire de jeu, de l'autre côté de la rue, braillent encore à une heure du matin, je donnerai cher pour aller m'installer à la campagne... Mais pourquoi pas, un jour peut-être.

    Comme nous partions à la pharmacie de garde, mon fils en a profité pour m'annoncer qu'il venait de se pacser, j'aurai préféré un mariage et une fête, on fera avec un pacs, et je reviendrai à la charge pour qu'on fête ça autour d'un bon repas, tout de même.

    La surprise du jour, ça aura été de découvrir, sur la page facebook de ma belle-soeur qui s'en faisait le relais, les petites annonces de mon père pour vendre quelques meubles et objets, dont la ménagère en argent de ma mère. Heureusement que j'étais déjà assise. Même si je savais que mon père avait en projet de se débarrasser d'un certain nombre de choses, j'ai trouvé ça raide de l'apprendre ainsi. Un petit pincement au coeur, aussi. La ménagère en argent - dont je ne voudrais certes pas - je me souviens encore de son achat, et c'est quarante ans de repas de famille,  "grandes occasions" et moins grandes, baptêmes et communions entre autres choses. Que mon père choisisse de s'en débarrasser, je peux comprendre, mais il aurait pu attendre la mort de ma mère.

    Bon, bref. Je n'aurais pas pensé, il y a un an, que nous en serions là aujourd'hui. Décidément, on ne sait jamais ce qui nous attend.

    J'avais posé deux jours, lundi et mardi, pour passer la coloscopie et me reposer. J'ai repris ce matin, fatiguée mais ça, c'est la constante du moment, et ça m'a fait du bien de penser que la semaine ne ferait que trois jours. En ce moment, j'ai des envies de vacances, de soleil lointain, de farniente, de yoga, de vélo dans la nature...

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :