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Sale période
Et je crois pas que ça terminera un jour. Le week-end sur Pau se révèle difficile, ce n'est pas une surprise, et quand je dis difficile... c'est parce que j'en ai marre d'utiliser trop d'adverbes et de superlatifs. Mes fils me manquent, je pleure dès que je pense à eux. Je me demande bien pourquio je vis, juste parce que je n'envisage pas, pour l'instant, d'y mettre fin. J'ai vaguement envie de vivre, en espérant un hypothétique mieux. Je vis dans l'attente du retour sur Bordeaux, bien que je sache que ça ne résoudra pas grand'chose, mon mal être, ma solitude, le manque de mes fils. Cela fait un an que je ne vis plus avec eux, que je ne partage plus ces milliers de petite choses qui, au fil des secondes, tissent le lien qui fait sens.
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Commentaires
1IsabelleDimanche 6 Février 2011 à 17:58Courage ! Ce n'est pas la solitude la plus totale car nous sommes nombreux à penser à toi. Regarde un film à la télé ce soir (même un navet), ça fera passer le temps et ça occupe l'esprit .Bonne reprise du travail demain !RépondreTu as raison. Ton commentaire m'a donné, comme souvent, l'occasion de réfléchir un peu mieux sur ce que j'éprouve. Et ce n'est pas réellement de la solitude, je suis en effet bien entourée. Je pense que ce que j'appelle solitude est plutôt un sentiment de vide intérieur, contre lequel il faut que j'apprenne à m'organiser, un vide qu'il faut que j'apprenne à remplir de bonnes choses.
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