• Rubrique : les photos que je n'ai pas faites...

    Deux jours à Paris, ou plutôt, à Levallois-Perret. Je n'ai pas vu Paris, ou à peine, juste quelques mètres autour de l'hôtel, en fait j'ai traversé Paris... sous terre. De Paris, je n'ai vu que les stations de métro, comme à chaque fois que j'y vais pour le boulot.

    Du coup, pour deux jours, je me suis chargée au minimum, et, pour une fois, je n'ai pas pris l'APN avec moi.

    Erreur. Si je n'ai rien vu d'intéressant ces deux jours, mis à part un joli mur peint en trompe-l'oeil en face des bureaux où j'étais, le vol retour aurait mérité que je sorte mon appareil. A défaut de jolis photos, j'aurais de beaux souvenirs...

    Tout d'abord, la mer de nuages, d'où surnageaient quelques cumulo-nimbus. Comme une vision d'un océan figé par le gel. Magnifique ! Je pense toujours aux premiers aviateurs qui ont découvert ces mers de nuages, pour la première fois : le spectacle a dû leur paraître inouï !

    Ensuite, et surtout... L'avion n'a pas emprunté le couloir aérien habituel, mais un couloir que je n'avais jamais emprunté, qui passe plus à l'ouest. Et juste au moment où la couche de nuage s'estompait, j'ai pu découvrir, ébahie, l'estuaire de la Gironde, et la côte Atlantique. Je n'aurais jamais imaginé voir cela un jour ! Les anses de Meschers, Saint-Georges de Didonne, Royan d'un côté, la ligne plus douce du Médoc sur l'autre rive, la pointe du Verdon, et juste au-delà, la ligne rectiligne des plages océanes... Puis nous avons survolé le Médoc, les grands lacs se sont dessinés, et puis, comme le soleil baissait à l'horizon et colorait le ciel de rouge, le bassin d'Arcachon, illuminé par le soleil couchant... un spectacle magique, somptueux et, encore une fois, inédit pour moi. Je me suis trouvée chanceuse d'avoir pu assister à un tel spectacle !

    L'avion a viré à gauche, pour se mettre dans l'axe de la piste, et a terminé sa descente. Comme nous nous rapprochions de la métropole bordelaise, j'ai essayé de distinguer les huit grandes tours qui sont la signature du quartier où je vais habiter. Tout d'abord, je ne les ai pas vues, car je cherchais des tours blanches. Puis j'ai finalement compris que les dix huit étages vitrés reflétaient en fait le soleil couchant, les transformant complètement. Je suis impatiente de voir le phénomène, lorsque je serais installée dans mon futur chez moi. A peine le temps de le comprendre, et nous avons atterri, au moment même où le soleil se couchait, avec de belles couleurs.

    L'avion, quand tout se passe bien, peut être l'occasion de visions superbes !


  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Octobre 2016 à 23:05

    Levallois-Perret, c'est bien une ville qui jouxte celle d'Asnières ?

      • Samedi 22 Octobre 2016 à 14:24

        Je n'en n'ai fichtrement pas la moindre idée ! :-D

    2
    Samedi 22 Octobre 2016 à 16:31

    Et bien si !

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