• Révolution culturelle

    Hier soir, yoga.

    Retour en arrière : en septembre, j'ai eu l'occasion de tester le yoga avec un prof super sympa, et dont j'avais trouvé les cours très bien. Ce qui m'a plu : le travail musculaire intense mais qui fait travailler le corps ds son ensemble, et en le respectant, tout comme le Tai Chi et le Qi Qong, alors que les sports occidentaux visent toujours la performance, quelqu'elle soit (qu'il s'agisse de gagner une course, de perdre du tour de taille ou de gagner en volume musculaire), et que le respect du corps s'y avère secondaire. Dans les "sports" orientaux, on travaille le corps pour lui faire du bien, et c'est une philosophie qui me va bien. Sans parler du "lâcher-prise" très agréable : on se concentre tellement sur ce qu'on fait, qu'on devient littéralement aveugle à ce qui nous entoure pdt ce moment-là. Pour moi dont le cerveau a tendance à surchauffer en permanence, c'est une sensation extrèmement appréciable. Pas de chance, le prof a décidé d'ouvrir une salle sur Bordeaux, et d'arrêter les cours sur Pessac, et je ne l'ai pas suivi car rajouter trois quart d'heure de transport à l'aller, idem pour le retour, ça complique un peu la chose…

    J'ai donc testé hier soir les cours donnés par une asso sportive du quartier. Mais grosse déception : je n'ai accroché ni avec le prof, ni avec sa pratique du yoga. Et les courbatures que j'ai ce matin, aux articulations et non aux muscles, ne me plaisent pas du tout.

    Mais, hier soir, j'ai surtout fait une découverte incroyable.

    En fait, quand je suis arrivée, on m'a présenté le prof, je lui ai dit bonjour, j'ai lui serré la main, je me suis assise sur mon tapis. Et là j'ai percuté : ce type est barbu. J'ai relevé la tête : eh oui, c'est ça. D'habitude, une barbe, je ne vois que ça, de suite.
    Il faut savoir que, de mon premier grand amour jusqu'au plus récent, en passant par mon ex-mari : j'ai toujours craqué sur des barbus. Entre-deux, et avec un intérêt moindre : des moustachus.
    Et voilà que, tout d'un coup : eh bien le barbu ne m'intéresse plus.
    Déjà, il y a quinze jours, au festival du film d'Histoire, j'aurais dû m'étonner. En attendant qu'un film commence, le type assis à côté de moi, porteur d'une belle barbe, s'est mis à discuter avec moi. C'était top : il avait lu les mêmes bouquins que moi, vu les mêmes films que moi, avait une barbe, faisait le premier pas… c'était assez inespéré, il y a une époque où j'aurais brûlé des cierges dans toutes les églises de Gascogne et de Guyenne pour que ça m'arrive . Mais voilà : il m'a laissé totalement de marbre et lorsque le film a commencé, je l'ai complètement oublié.
    Le fait que, hier soir,  je ne capte pas de suite que le prof de yoga était barbu le confirme : le poil ne m'émeut plus.
    Pire : je commence à trouver du charme à des mecs rasés de près.
    Diantre, fichtre. Que m'arrive-t-il ?


  • Commentaires

    1
    Gabrielle
    Jeudi 26 Novembre 2009 à 19:55
    Ben tu n'aimes plus les barbus c'est tout, il ne t'arrive rien...arr? de chercher des poils aux oeufs...:):):):)
    2
    Rolvel
    Jeudi 26 Novembre 2009 à 21:53
    Ca arrive parfois, ?orce de se barber...
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