• Mes voisines lui avaient trouvé un faux air de Gérard Lanvin sous les lumières stroboscopiques de la soirée dansante alors appelons-le Gérard. 

    Ben Gérard, bien moins Lanvin le lendemain à la lumière du jour, il devait en plus couver la grippe, qui m'est tombée dessus lundi soir, et je suis HS depuis plusieurs jours. Une bonne grosse grippe, grosse fièvre, maux d'estomac et maux d'intestins, y a-t-il un endroit qui me laisse tranquille depuis lundi ? Hélas non. J'ai même mal aux os ce qui est toujours un mystère pour moi, pourquoi avons-nous mal aux os lorsqu'on a de la fièvre ? Et je ne parle pas de la toux qui s'est rajoutée à tout le reste, et qui est douloureuse. J'ai loupé un spectacle de danse contemporaine prévu mardi soir, j'ai dû annuler le cours de yoga hebdomadaire, j'ai dû reporter le passage du peintre pour les finitions de la salle de bain - je n'ai toujours pas d'étagères et de patères ce qui n'est pas pratique mais heureusement il avait au moins posé le miroir vendredi dernier -   j'ai surtout passé je ne sais trop combien d'heures dans mon lit. Je me suis quand même traînée au supermarché hier pour faire quelques courses et pour tout arranger je dois faire face à une sollicitude accrue de ma voisine qui en est rendue à m'appeler tous les jours quand ce n'est pas deux fois par jour, ce qui m'inquiète un peu car je sens bien qu'elle investit un peu trop affectivement sur moi parce que nous avons le même âge, vivons seules et sommes dépressives, mais je sens bien que ça pourrait devenir compliqué à gérer... C'est Loukoum qui a été un peu déboussolée, parce que si le premier jour elle a trouvé ça sympa que je passe ma journée au lit et de rester collée contre moi qui devait être à une température agréable pour elle - elle a dû penser "ah elle a enfin compris qu'il ne sert à rien de s'agiter et que la vraie vie c'est de dormir vingt heures par jour" - je n'ai pas pu m'occuper d'elle comme d'habitude et elle a senti qu'il y avait quelque chose qui clochait. Un gros câlin hier soir l'a rassurée. En ce qui concerne l'appartement j'ai aussi réussi à le maintenir rangé, vive le lave-vaisselle quand on est malade. Vive le Doliprane aussi, toujours, toujours ! avoir du Doliprane en réserve, et c'est bien la seule chose qui traîne sur la table de la cuisine. J'ai aussi découvert que mon nouveau canapé n'est pas aussi confortable pour faire la sieste ou simplement s'y allonger - prévoir le prochain dix centimètres plus long.

    Je me suis quand même connectée plusieurs fois au boulot, entre deux accès de fièvre et de toux, parce que Théo a officiellement rejoint notre équipe le 1er février mais n'a pas encore tous les accès (bien sûr ! ce serait trop beau) et surtout qu'il est en plein apprentissage - alors même qu'une grosse réorganisation au niveau de notre direction complexifie encore la situation (réorganisation des équipes, réattribution des tâches avec tout ce que cela signifie en terme de "petits" changements concrets, les listes de diffusion mail par exemple qui doivent être mises à jour partout où nous les utilisions) - et que Chen ne peut pas tout faire tout seul (ceci dit le fait de me connecter m'a permis de constater que Chen se plaint beaucoup mais qu'il ne fait pas des journées plus longues que d'habitude. Certes je crois avoir compris qu'il a laissé de côté tous ses sujets habituels) . J'ai donc donné un coup de main, ça m'a changé les idées et puis ça m'a permis aussi de me remettre dans le bain et de comprendre un peu plus de quoi il retourne avec cette réorg. D'ailleurs c'est drôle, il y a plusieurs mois quand je me posais des questions sur ma fin de carrière je me disais "bah d'ici que j'y arrive je n'échapperai probablement à une énième réorganisation..." et tu vois on y est, c'est dire si le monde de l'entreprise est prévisible... et pénible... toujours devoir se remettre en question, laisser ce qui marchait bien pour s''adapter à de nouvelles façons de faire, à de nouveaux outils, à une nouvelle organisation parfois si peu pertinente qu'elle sera remise en question trois ans plus tard... Trois ans c'est en moyenne le rythme des réorganisations (et c'est encore le cas cette fois-ci puisqu'il y a trois ans que je suis arrivée dans mon service actuel, mon service précédent ayant été... supprimé), et j'ai connu des services où c'était même plus fréquent... On épuise le salarié mais on s'en fout, là haut on ne se préoccupe pas du salarié mais de la prime qu'on va toucher lorsqu'on a une nouvelle idée de réorganisation. On devrait pourtant nous aussi toucher une prime, pour nous remercier de notre "adaptabilité" ! 

    Bref, la grippe, une semaine de perdue et une énième réorg à laquelle il va me falloir faire face... en espérant que ce soit bien la der des der :-/


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  • C'est tout moi ça, je m'emballe, je m'emballe, tout feu tout flamme, toujours trop vite... Tout avait bien commencé, je l'avais trouvé charmant ce monsieur, physique et conversations agréables (pour autant que j'ai pu en juger le temps de trois slows), et bon danseur. 

    Nous nous étions donné rendez-vous cet après-midi pour prendre un verre...

    Alors, en plein jour, il fait bien son âge, 68 ans, mais surtout c'est le genre de mecs (remarque, il y a des filles c'est pareil) qui parle surtout de lui, ses enfants, ses petits enfants, ses problèmes de santé.... En une heure je savais tout de lui, et il ne savait de moi que mon prénom... Comment te dire que c'est le genre de choses qui m'agace et qui me refroidit rapidement ? Je n'ai pourtant pas l'impression de demander grand chose d'extraordinaire, juste une oreille attentive, une curiosité bienveillante... 

    Bref, j'ai son numéro de téléphone mais ça m'étonnerait que je l'appelle - et je ne lui ai pas donné le mien. Bon, il m'a dit que je lui avais plu dès qu'il m'a vue hier soir et j'ai trouvé ça agréable, c'est vrai, mais ça ne suffit pas. 

     


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  • ... Ou pas ! 


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  • Il a surgi de je ne sais pas où au moment où commençaient les slows, il m'a dit "vous avez envie de danser ?" Je n'ai pas hésité une seconde, j'ai tendu ma pina colada à ma voisine de gauche, mon sac à main à ma voisine de droite et j'ai dit oui.

    Histoire à suivre.

    Ou pas.

     

     

    (Une de mes voisines nous avait embarquées à ce que je croyais être un concert de blues ou de jazz dans un petit bar pas très loin de chez nous, en fait c'était une soirée "années 90" et nous nous sommes éclatées sur le dance floor, même si je trouve ça un peu honteux et ringard.)


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  • Gros chagrin hier soir, après le message de Véro "j'ai vendu mon appart, je viens de faire une offre pour une maison en Bretagne, elle a été acceptée !". Il y avait à peine quelques mois qu'elle m'avait fait part de son souhait de vouloir repartir dans sa région natale, et voilà que si tout se passe comme prévu, elle y sera installée d'ici juin...

    Véro je la connais depuis déjà pas mal de temps, j'ai travaillé avec elle il y a une petite dizaine d'années c'est un super souvenir et je l'ai toujours beaucoup aimée. Une fille gentille, toujours gaie même quand ne ça va pas fort, à la fois solide et fragile. Nous avons le même âge, beaucoup de points communs, dans nos centres d'intérêts comme dans nos histoires respectives. Malgré le télétravail nous nous voyons régulièrement pour des pauses, ou des déjeuners à la cafèt du boulot. Bien sûr que je suis super contente pour elle, c'était un projet qui lui tenait à coeur. Rejoindre sa ville natale, je connais bien cette joie, cet accomplissement.

    Elle va me manquer, comme peut manquer un ami de longue date, un déchirement. J'avais espéré qu'à la retraite nous pourrions nous voir encore plus et plus longuement, comme ce fut le cas ces derniers mois lors de séances ciné suivies de pots au bar d'à côté, et voilà que non. Bien sûr on pourra se téléphoner, bien sûr je pourrais monter en Bretagne, mais ce sera de plus en plus rarement... Véro s'en va, je perds une amie, c'est un départ de plus à ajouter à ceux de ces dernières années... Trop de départs pour moi, parfois je n'ai pas envie de vieillir pour en subir encore d'autres...


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  • J'aurais vraiment usé le précédent jusqu'au bout, écrans noirs, bleus, redémarrages intempestifs... Espérons que ce nouvel ordinateur fonctionne mieux. J'étais plutôt contente, je l'ai allumé et j'ai tout installé en vingt minutes, et puis j'ai voulu installer le pack "antivirus, VPN, cloud..." habilement vendu par le conseiller qui m'a reçue, et là j'ai galéré pendant une heure et demie, dont vingt minutes en ligne avec un hotliner. Mais ça a l'air de fonctionner, on va croiser les doigts pour que ce soit le début d'une belle et longue histoire.

    Appartement en vrac ce soir, et c'est pas ce que je préfère. Le peintre à qui je fais faire tous mes travaux de peinture depuis que j'ai acheté cet appartement (faire et refaire pour être exacte) est là pour repeindre la salle de bain. Et puis installer les nouvelles patères, et puis poser la nouvelle étagère, et puis accrocher le nouveau miroir. Couleur de la peinture... rose ! On connait mon goût pour le rose, et puis c'est le même rose que la cuisine et le cellier, un rose un peu "Malabar", la salle de bain étant dans l'enfilade je trouve que c'est cohérent. J'ai dû débarrasser la salle de bain, tout poser dans la deuxième chambre, j'ai donc la salle de bain en chantier et la chambre en vrac. Un vrai supplice pour moi qui suis devenue maniaque de l'ordre, du rangement et de la propreté. Et pour tout arranger le gars qui fait la maintenance annuelle de la chaudière est venu ce matin et m'a un peu sali le sol du cellier, poussière et suie, et bien sûr je ne vais pas laver par terre de suite, je vais devoir attendre la fin du chantier de la salle de bain... vendredi, pour tout re-ranger et nettoyer. En enlevant le grand miroir de la salle de bain on a découvert que l'alimentation de la rampe de spots qui sont au-dessus est un peu hasardeuse... heureusement que j'avais pris rendez-vous avec l'électricien qui doit venir en février refaire l'alimentation du volet roulant du salon, parce qu'en février je fais changer mes volets roulants, trop usés et abîmés pour durer encore très longtemps. Chantiers en cours... Je me suis résolue à rester dans cet appartement et je fais donc faire ce qu'initialement j'avais prévu de laisser de côté, pour limiter les frais en vue de la revente. En attendant, une salle de bain en travaux, vide de tout équipement habituel, produits de douche, serviettes, miroir, et pleine d'une porte dégondée, de pots de peintures et de rouleaux, c'est pas pratique du tout pour prendre une douche, se maquiller ou se démaquiller. Vas te peigner sans miroir toi ! 

    Hier en fin d'après-midi, je suis montée chez une de mes voisines qui, profitant de sa retraite récente, s'est décidée à refaire son intérieur... qui en a bien besoin. L'appartement est "dans son jus", le dressing est tel qu'il a été installé lors de la construction de l'appartement, vieux lino, étagères en contreplaqué et tringles en plastique jauni, les radiateurs sont d'origine eux aussi, tôle gondolée et encombrants. Dans les chambres les rideaux sont accrochés à des tringles comme on en avait à l'époque, avec ces petites attaches coulissant le long de vieux rails en métal vissés aux coffres des volets roulants. Plus récentes, les tapisseries - avec frises décoratives gaufrées et oranges - se décollent et, tout comme la cuisine en chêne massif, rappellent à notre bon souvenir les années 80... J'avoue que je monte chez elle avec toujours un certain effroi, tant il me serait impossible de vivre dans un tel appartement, mais chacun son truc, et je sens bien que le rose Malabar, c'est pas le sien :-)


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  • Elle aime moins les poupées qu'être sur les genoux de son père pour conduire la mini-pelle. Elle a adoré sa robe à paillettes d'Halloween, tout comme sa trottinette Reine des Neiges, mais adore aussi les voitures téléguidées de son papa. Que fera-t-elle quand elle sera grande ? Voilà un avenir grand ouvert ! 

    Poupette

     


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  • L'art-thérapie, c'est aussi le vendredi !

    Une clé Ankh qui devient une déesse antique de la maternité, un chat, bien sûr, et puis cet oiseau, à moins que ce soit un ange, ou un enfant...

    Le thème : modelez votre porte-bonheur


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  • Les lectures du moment

    Les Trois Mousquetaires, souvenir de longues semaines passées à le lire, j'avais 9 ans et j'étais tellement passionnée, que j'allais à l'école le cartable sur le dos et le nez dans le bouquin, regardant à peine où je marchais. L'enfance, comme l'adolescence, connaissent cette magie des lectures qui nous captivent de longues journées, parfois de longues semaines, magie que l'on ne retrouve pas si souvent une fois adulte. Dumas, Jules Verne... ont créés les héros de mon enfance et de mon adolescence.

    Les Trois Mousquetaires, donc, relu 50 ans plus tard, avec le même plaisir. La fougue de D'Artagnan, la figure sombre du Cardinal de Richelieu accompagné de son âme damnée Rochefort, l'histoire des ferrets de la Reine, et puis Milady aussi belle que maléfique... Et puis le siège de La Rochelle, j'avoue que j'avais oublié l'aspect historique du roman. Les Trois mousquetaires donc, et il faut que je trouve maintenant la suite, Vingt Ans après.

    "Si mal montés que fussent les deux amis, ils prirent bientôt les devants et arrivèrent à Crèvecoeur. De loin ils aperçurent Aramis mélancoliquement appuyé sur sa fenêtre et regardant, comme ma soeur Anne, poudroyer l'horizon.

    "Holà, et ! Aramis ! que diable faites-vous donc là ? crièrent les deux amis

    - Ah ! c'est vous, D'Artagnan, c'est vous, Athos, dit le jeune homme ; je songeais avec quelle rapidité s'en vont les biens de ce monde, et mon cheval anglais, qui s'éloignait et qui vient de disparaître au milieu d'un tourbillon de poussière m'était une image de la fragilité des choses de ce monde. La vie elle-même peut se résoudre en trois mots : Eras, est, fuit."

     

    Changement d'ambiance radical avec A l'Ouest rien de nouveau, d'Erich Maria Remarque. Ecrit après la guerre de 14-18 ce court roman - mais est-ce vraiment un roman tant on sent que l'auteur relate sa propre expérience ? raconte le quotidien d'un jeune allemand devenu soldat, par la force de l'Histoire. Il est allemand, il pourrait être anglais, ou français, tant son récit est universel. L'horreur, à laquelle on s'habitue, et où est encore l'humanité quand on n'est plus humain, mais soldat ? Et pourtant, ce narrateur dont on ne sait même pas le nom tant il pourrait être n'importe lequel de ces soldats, n'est jamais si vivant que dans l'instant présent, qui seul compte dans cet enfer, dans cette folie absurde. Un petit livre qui marque durablement.

    Kemmerich est mort, Haie Westhus meurt. Au jour du jugement dernier on aura du mal à recoller le corps de Hans Kramer qui a été écrabouillé par un obus ; Martens n'a plus de jambes, Meyer est mort, Marx est mort, Beyer est mort, Hämmerling est mort ; cent vingt hommes sont couchés quelque part dans les ambulances, la peau trouée : c'est une chose maudite, mais en quoi cela nous touche-t-il maintenant ? Nous vivons. Si nous pouvions les sauver, oui, on le verrait, peu nous importerait de risquer nous-mêmes notre peau, nous serions vite en route, car nous avons, quand nous le voulons, un sacré ressort ; nous ne connaissons guère la peur, sauf la peur de mourir, mais alors c'est autre chose, c'est physique.

    Mais nos camarades sont morts, nous ne pouvons pas les aider ; ils ont la paix. Qui sait ce qui nous attend encore ? Ce que nous voulons, c'est nous caler là et dormir ou bouffer à plein ventre, nous pocharder et fumer, pour que les heures ne soient pas vides. La vie est courte.

    Pas très rigolo, certes. Beaucoup moins de panache que chez Dumas. Mais un petit bouquin touchant et hélas universel. La guerre a encore de beaux jours devant elle :-(

     

    Et chez Dumas comme chez Remarque, roman d'aventures ou récit vécu,  le même constat de la brièveté de la vie.


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  • Après "l'exposition" de mes photos sur le mur de la cuisine, j'expose les dessins de ma petite-fille sur mon frigo :-) Il y a une fourmi qui trace sa route, moi à côté du sapin de Noël en compagnie de Loukoum, et ses parents et elle dans leur maison et moi qui vient leur rendre visite. Façon Dali mâtiné de Miro ou de Picasso....

     

    L'expo, la suite


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  • J'ai farfouillé sur la plateforme de l'hébergeur de mon blog : le problème des Captcha est connu mais les administrateurs ne semblent pas pressés de le résoudre, il semblerait en effet que la plateforme soit rachetée par un autre hébergeur... et j'espère ne pas perdre mon blog dans le transfert. Je vais passer à la version payante d'ici quelques semaines, ce sera peut-être mieux. Donc pour l'instant, mauvaise nouvelle pour mes lectrices et lecteurs : le Captcha n'est pas près de disparaître. Essayez toutefois de poster un commentaire depuis un autre navigateur que votre navigateur habituel, parfois ça aide... Bon courage !


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  • Bien sûr, ça pourrait être pire il fait "juste" moins 2 ou moins 3. N'empêche, on n'était plus habitué, le réchauffement climatique on y croit. L'appartement s'est bien refroidi, j'attends maintenant avec impatience les travaux d'isolation énergétique de la résidence (qui l'eût cru !). Je fais également changer les volets roulants et j'en attends là aussi un meilleur confort, surtout que j'ai négocié l'isolation des coffres des volets roulants des chambres en même temps.

    Il faut dire que j'avais pris l'habitude d'avoir chaud dans mon précédent appartement. Chauffage collectif réglé à 22/23° tout l'hiver, et chauffage par le sol, c'était vraiment l'idéal. J'en ai bien profité pendant quatre ans, c'était bien la première fois de ma vie (à presque 60 ans, c'est dire si le chauffage est quand même un luxe pour une bonne partie de la population) que j'avais enfin une température agréable et de façon constante toute la journée, et avec la conscience que ça ne durerait que le temps que je vivrais dans la Cité.

    Il est vrai qu'aujourd'hui, au moins dans nos pays occidentaux, nous sommes habitués à une certaine abondance, celle de l'eau qui coule lorsqu'on ouvre un robinet, celle de l'électricité qui s'allume lorsque nous appuyons sur un interrupteur. Et quand j'étais ado, mes parents ne se posaient pas la question du chauffage, ils avaient eu suffisamment froid dans leur propre jeunesse quand le chauffage n'était pas central, pour laisser la chaudière marcher toute la journée, en dépit de fenêtres en simples vitrages et des combles rarement isolés. C'était une autre époque, celle du gaz et de l'électricité par chers. C'est un temps révolu, et je fais d'autant plus attention à mes consommations d'énergie que je suis seule, un seul salaire pour toutes les charges fixes ça pique un peu.

    Et puis comme a dit l'Autre, il faut nous habituer à la fin de l'Abondance, et il n'a pas tort, nous nous devons d'être plus économes, ne serait-ce que pour les générations futures. Vivent les plaids, couvertures et autres pilou-pilou.


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  • C - Chaud. Quand je suis allée au Sultanat d'Oman, j'avais rencontré un chauffeur de taxi qui avait passé quelques années à Paris, et qui m'a dit "je préfère le froid, on peut toujours travailler malgré le froid il suffit de bien se couvrir. A 50° tu ne peux pas travailler". Bonne remarque. Très chaud ou très froid je crois que je préfère quand même un peu le chaud et le soleil.

    F - Froid. Il fait donc froid depuis quelques jours, surtout aujourd'hui avec la neige et surtout le petit vent qui fouettait le visage. Pas trop de neige, juste de quoi saupoudrer les arbres et c'était quand même bien joli. Et puis ces deux petits plaisirs qui deviendront de plus en plus rare, la sensation de la neige qui crisse sous les chaussures, et le bruit ouaté de la neige qui tombe. Il faisait froid aussi dans mon appartement quand je suis rentrée, 17° c'est pas beaucoup, je suppose que demain matin quand je me lèverai il fera 16°, l'essentiel étant de ne pas avoir froid la nuit et pour ça j'ai couverture, couette, et Loukoum.

    F - Froid, bis. En même temps, hein, on ne va pas se plaindre. On n'est pas en Ukraine, on n'est pas à Gaza, on a de l'électricité (nucléaire certes), et on n'est pas à la rue.

    N - Neige. Malgré la neige je suis allée à la clinique aujourd'hui, je l'ai bien regretté après avoir réalisé que j'aurais pu faire l'école buissonnière pour aller plutôt faire de jolies photos dans le parc pas loin de chez moi. En même temps, il n'y a pas eu tant de neige que ça, j'aurais bien apprécié quelques centimètres de plus. Dans la cour de récréation de l'école d'à côté les gamins étaient tout excités - et moi aussi un peu je l'admets.

    S - Souvenirs. Je me souviens des hivers 86 et 87 (un autre siècle !), il avait fait très froid et on avait eu de belles chutes de neige ! Quelque part dans un carton il doit y avoir une photo d'un skieur... place des Quinconces ! Et des photos des chevaux de la fontaine des Girondins chargés de stalactites de glace.

    V - Verglas. J'ai mis en garde mes fils qui habitent plus au sud, où il a neigé davantage et où il fait plus froid, contre le verglas qui pourrait faire son apparition cette nuit et demain au petit matin. La neige c'est une chose, il suffit d'être prudent, le verglas en est une autre.


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  • En partant de la photo de mon fils (dans un article précédent) je me suis décidée à faire ce dont j'avais envie depuis quelques années sans franchir le pas, à savoir imprimer mes photos et les exposer.

    Exposition modeste : dans ma cuisine. Mais je suis relativement contente du résultat, qui sera amélioré et revu au gré de mes prochaines photos.

     

    Moi, Artiste

    Non je ne prends pas que des photos de Loukoum... mais elle m'a beaucoup aidée dans la préparation de l'expo ;-)

    Moi, Artiste


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  • Un couvercle en bambou pour bocal de cuisine et une petite tasse à expresso, trouvés chez Ikéa pour moins de 5 euros, et une petite cuillère à moka trouvée chez Tout à Deux euros à... deux euros les douze. Et voilà une idée de présentation pour le petit noir du midi, avec la place pour le carré de sucre et même le petit chocolat si tu veux.

    Le petit bricolo du jour


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