• Habiter chez ses parents, épisode 1 : Mais où est le couteau à pain ?

    Mes parents ayant un peu la bougeotte, la maison dans laquelle ils vivent désormais n'est pas celle où j'ai vécu. Ce qui se révèle assez surprenant finalement quand on se retrouve à "retourner" chez ses parents. On retourne chez ses parents, mais pas dans la maison qu'on a connue, on ne se sent pas vraiment chez soi du coup. Et je dois chercher un peu partout dès que je cherche un truc. Si le couteau à pain est toujours le même (ou si ce n'est lui, c'est donc son frère, comme disait l'autre), dans quel foutu tiroir peut-il bien être rangé ? et le pain ? Et comment fonctionnent les plaques à induction pour moi qui ne connais que le gaz ? Finalement, j'ai réussi à trouver le couteau à pain. Mais je n'arrive toujours pas à trouver la température exacte de la bouilloire pour mon thé matutinal - et les accros au thé du matin comprendront mon problème !  Mon royaume pour un réchaud à gaz !


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  • Finalement, la semaine se révèle être tellement intense que je n'ai pas trop le temps de me perdre en lamentations nombrilistes. Les négociations salariales interrompues au moment des fêtes, ont été finalement reprises par la DRH, et nous avons été pris dans un tourbillon réunions/discussions inter-syndicats/tracts/informations aux salariés... Ma chef, pas prévenue, a fait la gueule - il faudra régler le problème un de ces jours. Et la météo s'est mis de la partie : j'ai passé deux heures intenses hier matin ; une heure à rouler dans la poudreuse, puis une heure à essayer de ne pas glisser sur le verglas. Il ne m'aura fallu "qu" 'une heure hier soir pour rentrer. Et ce matin, tant qu'à perdre ma matinée en débrayage syndical, autant joindre le désagréable au pénible, j'ai fait un arrêt garagiste car ma voiture faisait un bruit au freinage, joli bruit, genre chuintement étouffé, certes, mais inquiétant. Total de la journée : deux heures de transport, trois heures de manifestation dans le froid glacial, cinq heures de boulot interrompu par les demandes d'explication des salariés sur les négos en cours... Total financier de la journée : trois heures de retenue sur le salaire (à rajouter à la journée du 24 décembre passée en grève), et un peu moins de quatre cents euros laissés chez le garagiste... Pour les soldes, on repassera, de toute façon mettre mes affaires en cartons ces dernières semaines m'a sérieusement refroidi de ce côté là. Je voudrais bien souffler un peu, histoire de bosser calmement, et aussi de répondre à mes mails en retard. D'un autre côté, j'apréhende un peu le calme du week-end à venir, à 35 bornes de Bordeaux... :-(


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  • Bof, tout est dans le titre...


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  • Le 1er mai : un samedi

    Le 8 mai : un samedi

    Le 15 août : un dimanche

    Le 25 décembre : un samedi


    2010 : le calendrier vendu au Grand Capitalisme !

     

    (ouais, c'est la pensée idiote du jour...)


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    Ce dernier est magnifique.
    A chaque fois, je regrette la peinture qui recouvre les volutes qui accompagnent les marteaux, tout en ornant les portes. Mais je pense que la peinture doit également protéger ces ferronneries anciennes.

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  • Et pour moi, elle a commencé avec des valises mises dans la voiture, direction chez-papa-maman. Le vrai départ n'est pas aujourd'hui, ce sera lundi prochain, pour l'instant je tiens à passer le plus possible de temps avec mes fils, mais j'ai finalement plus de choses que je ne le pensais à déménager, même si j'ai réussi à obtenir que, provisoirement (un provisoire indéterminé) mes nombreux livres et mes quelques meubles (en l'occurence les bibliothèques pour les livres, et deux fauteuils pour y lire tranquillement, et un peu de vaisselle aussi) restent chez monsieur. J'ai donc débarqué chez-papa-maman avec l'essentiel, à savoir mes robes, mes chaussures et les vases dont j'avais hérité de mes grand'mères. A la question "quel livre emporteriez-vous sur une île déserte" eh bien je réponds "pas de livres, mais mes robes, mes chaussures, et les vases de mes grand'mères". Je laisse aux freudiens et/ou lacaniens de tous poils d'en penser ce qu'ils voudront. Je pensais "voyager léger", ayant déjà fait, à l'occasion d'une séparation précédente, beaucoup de vide, mais finalement je m'étais laissée surprendre ; j'ai donc de nouveau jeté pas mal de choses (les programmes de l'Utopia de ces trois dernières années !), en ai donné aussi beaucoup (une jupe et le pull assorti, achetés rue Rambuteau à Paris, par un jour d'août ensoleillé,...), ai gardé une robe que je ne remettrai pourtant certainement jamais (mise une fois, pour une soirée en particulier), n'ai pas réussi à prendre une décision pour cette étole en cachemire, rose, qui a accompagné cet été-là, et puis les mois sombres qui ont suivi, lavée et relavée si souvent qu'elle est complètement feutrée... Mais que faire de l'ours en peluche de mon enfance, de trois cahiers de l'école primaire, encre violette, qu'avait gardé ma mère ? J'ai saisi au vol une poignée de photos de mes fils, les ai soigneusement rangées dans ces malles que j'emporte...

    Mes fils... de notre première séparation, j'ai appris la morsure de l'absence, du manque, du cordon jamais définitivement coupé. Je vais devoir y faire face, une nouvelle fois. Je le pressentai ; aussi ais-je été attentive, ces dernières années, à chacun de leurs sourires, de leurs soupirs, à chacune de leur respiration, même. J'ai eu la chance de vivre avec eux quelques années de plus, j'aurais préféré vivre encore plus longtemps... il est dans la nature des choses que ce soient les enfants qui partent, j'ai donc, comme d'habitude, le sentiment de faillir, de les blesser, de n'être pas à la hauteur...

    Pour autant, ce soir, dans ma voiture, malles et cartons derrière moi, j'avais le sentiment d'avoir, enfin, après tant d'hésitations, fait le choix qu'il fallait. Quand pour vivre ensemble, on ne vit plus soi-même...

    Arrivée chez mes parents, une chambre et une armoire vide attendaient que j'y installe mes affaires.


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  • Parce qu'après deux jours et une nuit de migraine, je suis un peu, non, franchement fatiguée, et que je ne suis pas sûre de tenir jusqu'à minuit...

    Je vous souhaite à toutes et à tous 

    une excellente nouvelle année !  

     
     
    (promis les filles, l'an prochain je vous trouve un homme, d'ailleurs j'en ai un dans ma collection, tout aussi croquignolet que la gente dame ci-dessus !)

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  • Parce que ce soir, sur ma messagerie, j'ai reçu plusieurs mails qui m'ont fait très plaisir ! Merci à vous et bonne soirée à vous aussi, en Bretagne, en région parisienne, et à Bordeaux !

     


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  • Jamais avant le coucher du soleil, de Johanna Sinisalo. Paru chez Actes Sud, maison d'édition spécialisée dans les littératures du monde, ce qui donne l'occasion de belles découvertes. Par contre, je regrette que ce roman là soit paru chez Actes Sud, il aurait gagné, je pense, à paraitre chez un éditeur plus orienté fantastique.

    Car Jamais... n'est pas un roman ordinaire. (Trop) court, il alterne passages narratifs à voix multiples (les différents protagonistes de l'intrigue intervenant chacun à leur tour) et extraits de livres, d'encyclopédies, de sites web. Vrais, faux ? l'effet recherché par Johanna Sinisalo est atteint : une fois le bouquin terminé, je me suis précipitée sur le net vérifier certaines sources... Pour dire si je me suis laissée emporter par l'histoire !

    L'intrigue, justement : un soir en rentrant chez lui, Ange, jeune photographe talentueux, tombe sur une bande de gamins en train de martyriser ce qu'il prend d'abord pour un chien. Une fois les gamins enfuis, il découvre que le chien est en fait... un bébé troll. Fasciné, il cède à une pulsion qu'il ne comprend pas, et ramène l'animal chez lui.

    Il s'agit donc d'un roman fantastique, mais fantastique pour adultes, et ce genre de choses est toujours agréable. Parce que les trolls, d'accord, mais j'ai un peu soupé des romans où le héros est forcément un jeune homme trèèèès simple ("mais pourquoi, mais pourquoi moi ?") mais qui va se révéler plein de talents, pour peu qu'on lui mette une épée (ou une dague, ou une hache, ou un arc, ou un royaume...) entre les mains. Les mondes imaginaires, ça va bien cinq minutes. Dans Jamais... l'histoire se situe de nos jours, dans une Finlande moderne, où les trolls sont des prédateurs discrets à tel point qu'on les a longtemps crus imaginaires, mais qui se révèlent bien réels et d'une férocité qui les place au sommet de la chaîne alimentaire. Alors lorsqu'un des ex de Ange découvre que celui-ci semble cacher un troll, il craint le pire. De fait, le pire arrivera... Trolls, sexe and rock'n roll, c'est un peu ce à quoi ressemble ce bouquin, que j'ai dévoré à deux reprises, et que j'achèterais probablement un de ces jours, pour pouvoir le relire, encore et encore !

    Extrait :

    "Tout en  pianotant  sur  l'ordinateur,  je  surveille ma chambre du  coin de l'oeil. Dans  l'inconscience  de l'ivresse, l'idée de recueillir ce pauvre petit troll perdu et abandonné paraissait sacrément géniale. Un ogre qui peut atteindre deux mètres de haut à l'âge adulte ! Mais même maintenant que je suis à jeun, il a quelque chose de totalement captivant. Est-ce simplement l'harmonieuse souplesse de ses lignes qui flatte mon oeil de photographe ? Est-ce parce qu'il me faut, dès que je vois quelque chose de beau, me l'approprier aussitôt ? Des yeux, par le truchement d'un objectif, ou des mains. D'un clic de l'obturateur ou d'un claquement de verrou. Même si je ne sais pas ce que je pourrais bien en faire. (...) Que diable mangent les trolls ?"


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  • Le père Noël ne m'a pas oublié. Je vous présente donc Carlos, parce qu'il parait qu'il s'appelle Carlos, a décrété Numéro 2,  père Noël pour l'occasion...

     
    Et quand j'aurais le temps, entre  rangements et tris (je prépare mes valises, dans lequel je mettrai donc mon précieux Carlos...), je parlerai des bouquins à côté, dont l'admirable Jamais avant le coucher du soleil, de Johanna Sinisalo. 

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  • Une branche de cèdre tombée pendant la nuit et ramassée en me promenant ce matin, quelques pommes d'un petit conifère du quartier, ramassées tout le long de l'année, une bougie, rien de bien compliqué...


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    Joyeux Noël à vous toutes et à vous tous qui passerez ici aujourd'hui !

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  • Parce que la vie continue, qu'il faisait un temps bien sympa pour se balader dans Bordeaux hier. Un peu trop froid pour le vélo par contre, mais à pied, et je me suis rendu compte que pour les photos, être à pied c'est quand même un peu plus pratique qu'à vélo. Je n'ai pas eu le temps hier soir, mais promis, cette semaine : un article consacré au quartier de Mériadeck, pur joyau de l'architecture seventies (visiteurs, tremblez !  ;-) ).

     

    Pas du tout seventies, un nouveau marteau de porte est venu enrichir ma collection.

     



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  • Ce soir, je suis fatiguée d'être moi... épuisée, découragée.


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