• Et pour tout arranger, voici le grand retour de La Crise d'Angoisse.

    C'est un vrai bonheur, d'être moi, en ce moment...


    votre commentaire
  • Sinon, mis à part le perturbant El Secreto de sus Ojos, la "bonne nouvelle du jour" d'hier en arrivant au cinoche, ça aurait pu être que l'an prochain, le ciné situé à...100 mètres (100 mètres !!!) de The Studio met en place une Université populaire du Cinéma, 30 cours suivi de 30 films, de "l'histoire du cinéma" au "cinéma raconte l'Histoire" en passant par l"es mouvements esthétiques du cinéma", of course... Et tout ça pour : 10 euros d'inscription annuelle, et 3 euros pour chaque film programmé en suivant le cours. Que demande le peuple cinéphile ?  (rhaaa je sens les parisiens envieux sur ce coup !)

    J'ai quand même eu du mal à sauter en l'air, parce que la programmation annoncée est plutôt "bâteau". Autant en Emporte le Vent, Pierrot le Fou, Nanouk l'Esquimau... N'empêche, j'ai pris le bulletin d'inscription, et dès que mon changement d'adresse sera fait, je le dépose !


    votre commentaire
  • Coup de gueule, j'insiste, pas rubrique cinoche et bouquins, même si je vais commencer par parler du dernier film vu pas plus tard qu'hier soir, El Secreto de sus Ojos. Pas bien longtemps ceci dit, j'en parlerai plus en détail, un de ces jours, ds la rubrique adéquate, donc. El Secreto de sus Ojos (Dans ses yeux, en version française), c'est un très bon film argentin qui entremèle savamment présent et passé, intrigue policière, histoire amoureuse et Histoire, et c'est un film qui aurait pu me faire une très très bonne impression, sauf que j'ai passé deux heures l'estomac noué. Parce que ce film commence, malheureusement, par une scène de viol, et s'il y a un truc que je ne supporte pas à l'écran ou à l'écrit, c'est ça. La scène ne dure peut-être même pas dix secondes, je pense certainement à moins, sauf que pour ce genre de scène, c'est long, très long, trop long, et carrément insoutenable en ce qui me concerne.

    Non, je n'ai pas été violée, j'ai "juste" été agressée qd j'étais gamine, le type a "juste" pu me tripoter parce que finalement j'étais bien plus résistante qu'il n'aurait cru, sauf que trente ans et des brouettes plus tard, je n'ai toujours pas surmonté la violence sexuelle de ces quelques minutes là.

    Alors je me demande bien comment font les nanas qui n'ont pas eu la chance que j'ai eue, et qui doivent affronter ce genre d'images, survenant à l'improviste dans un film ou ds un bouquin, et qui doivent revivre leur propre viol à chaque fois, et leurs heures doivent être longues, ensuite...

    Surtout que le cinéma dispose de suffisamment de moyens (ah ! il est où, là, le fameux "langage cinématographique" dont on nous fait tout un plat pourtant !) pour ne pas avoir besoin de tout montrer à tout prix, quoiqu'on puisse croire.

    Et je suis furax, parce que je me dis que qq part ça dénote que nous vivons ds un monde de mecs. Dans un monde où les réalisateurs, producteurs, éditeurs, seraient à parité avec réalisatrices, productrices, éditrices... les lectrices et spectatrices n'auraient peut-être pas à subir ce genre de chose. Quitte à paraitre excessive, mais je m'en fous, je pense qu'il y a trop souvent, dans la façon dont est filmé ou décrit le viol, une trop grande complaisance. Filer un prix littéraire à un bouquin aussi abject que Les Noces Barbares, c'est inadmissible. Quand aux actrices qui acceptent de jouer le rôle d'une nana qui se fait violer, qu'elles viennent m'expliquer pourquoi, à la place, on ne filme pas plutôt le visage du mec. Pourquoi toujours ces images de nanas violentées et soumises, et pas les images grimaçantes des salauds tortionnaires ? Pourquoi laisse-t-on quasiment toujours le violeur dans l'abstraction ?

    Oui, je sais, hier soir, j'aurais pu me tirer. Sauf que c'était déjà trop tard, j'avais vu ce que je ne veux pas voir, et dix secondes c'est trop court pour réagir, et que de la même façon que je veux continuer à me ballader seule, je n'ai pas non plus l'intention d'abandonner le terrain du cinoche. J'ai pas choisi ce traumatisme, mais je ne veux pas lui céder quoi que ce soit.


    2 commentaires
  • Et puis j'ai quand même commencé à vider, lentement mais sûrement, mes économies pour l'opération The Studio. Une pergola par ci, deux assiettes par là, une table, aussi, parce que je peux faire l'impasse sur la table à repasser, et même sur la tv, mais pas sur une table pour laquelle poser une assiette, et une tasse de thé aussi.

    Et puis, parce que je ne suis pas tout à fait aussi conne que j'en donne l'impression  (la grande leçon du moment c'est : conduis-toi comme une conne, on te prendra comme une conne, conduis-toi comme une fainéante et on te prendra pour une fainéante, et je ne dis pas le pire, il y aurait long à dire sur les différentes et innombrables façons de s'auto-détruire, mais là, j'ai pas le temps), y compris à moi-même, j'ai commencé à déméler l'écheveau sacrément embrouillé dans ma tête en ce moment, pendant que dans l'autoradio de la twingo, Ravel déroulait les méandres de son Boléro (16 min. A 120 à l'heure, et je suis de plus en plus souvent au-dessus, ça aussi ça ne va pas, j'ai le temps de l'écouter deux fois sur le trajet papa-maman/boulot).

    Bref. Même mon horoscope du jour me le dit :

    mieux vaudrait digérer en silence le stress du moment et gérer au mieux votre réactivité présente. Le ciel joue avec vos nerfs… (3e décan)

    Et c'est exactement ça. Mais je suis super contente de savoir que c'est la faute du Ciel, et pas un problème de foutue personnalité ;-) Sauf qu'en fait, si, je sais bien que, quand bien même la course astrale influerait réellement, il n'en demeure pas moins que j'ai une personnalité merdique, je suis complexe, compliquée, duelle et contradictoire, je ne suis pas foutue de déterminer ce que je veux, et quand je le détermine, je n'arrive pas à m'y tenir, et je sais bien aussi que si je "crise" pour le boulot en ce moment, si j'angoisse pour les travaux du studio, la solitude qui m'y attend, je sais très bien que le problème n'est peut-être pas reellement là, qu'il est dans ma tête et/ou dans mon cœur, que le problème est peut-être justement de savoir si ce qui se passe actuellement est dans ma tête ou dans mon cœur, ça parait confus mais je sais très bien ce que je veux dire, ce que je veux me dire, hein, que ce serait bien peut-être de m'avouer certaines choses et de regarder la réalité en face, et me dire enfin : ma fille, là, tu te goures. Sauf que non, je ne sais pas, parce que : peut-être ; et je suis vraiment finalement du genre conne à bouffer du foin, du genre à engager ma vie sur un peut-être, et alors, vraiment, là ma fille, je ne peux vraiment rien pour moi.


    votre commentaire
  • Je ne connaissais pas la Picardie. En plus, même si j'aimais bien la géo, je suis assez nulle sur les régions où je ne suis jamais allée. Mais j'ai découvert (trop brièvement) une région magnifique, des paysages complètement différents de tous ceux que j'avais pu voir jusqu'à présent, et j'ai eu un gros coup de foudre pour une région que j'imaginais plus sombre, plus froide et plus austère (bravo les clichés sur le Nord).

    Inutile de dire que ce genre de paysages là, ça m'a fait grosse impression, parce que même si j'aime bien mes pins, c'est monotone et, surtout (et c'est ce qui me pèse le plus) le regard y est limité. En Picardie, j'ai trouvé le bonheur du regard porté sur l'infini, et cela m'a fait autant de bien aux yeux qu'à l'esprit.


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Une rue d'Amiens, là encore j'avoue que j'imaginais une ville sombre, hors j'ai découvert une ville splendide, j'ai regretté de ne pouvoir y rester plus longtemps, il y a là une richesse architecturale démentielle (sans  parler de la maison de Jules Verne !).
     
    Je n'ai voulu passer mon temps à photographier tout ce que je voyais, car j'avais réalisé, en avril à Paris, que cela devait être pénible de m'accompagner alors que je passe mon temps à tourner la tête dans tous les sens, à m'arrêter toutes les trente secondes pour prendre en photo tout ce que je vois. 
     
    Pudeur, également, face aux traces de l'Histoire, en l'occurence celles de la guerre de 14-18 qui a marqué la région de nombreuses façons (mémoriaux, traces de tranchées, terres bouleversées par les obus, cimetières militaires). Une drôle de sensation, ces traces d'un passé violent, dans la douceur d'une après-midi ensoleillée qui exhale les odeurs des champs de colza environnants...
     
     
     
     
    Et, bien sûr, merci à toi, pour m'avoir fait découvrir cette région qui t'est chère, et m'avoir ouvert la porte d'une petite maison de briques que je n'oublierai pas...

    5 commentaires
  • Peut-être ma fleur préférée. Je m'en suis souvent offert, pour mon anniversaire, parce que je trouve la pivoine encore plus belle que la rose.

    Et puis celle-ci, ramenée en bouton depuis la Picardie, qui m'a fait la surprise d'avoir éclos dans la journée d'hier., et  je l'ai découverte juste au moment de me coucher, et ça a été un moment vraiment intense ! Aujourd'hui elle est encore plus belle, et la photo, prise trop vite, dans la lumière du soleil couchant, ne rend malheureusement pas hommage à sa couleur, sublime.

    (merci)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Je suis en train de dépasser les limites de l'acceptable au boulot. Je finis par me dire que ma chef a bien de la patience pour supporter ma colère, mon ras-le-bol, mon agressivité. Et je me demande jusqu'où je suis capable d'aller dans l'auto-destruction.

    Vertige...


    votre commentaire
  • Et puis, dans cette journée de merde, une petite lumière.

    Comme j'avais N°2 à côté de moi, dans la voiture, pour le traditionnel repas bimestriel chez mes parents (N°1 nous rejoint directement de son travail), une question qui fuse tout d'un coup :

    "C'est quoi, la Rédemption ?

    - Hein ???"

    Il m'a fallu un bon moment pour arriver à expliquer le concept de la Rédemption, mais mes explications approximatives ont semble-t-il suffi.

    "Mais, quand même, explique-moi d'où tu sors ce mot ? Le prénom biblique que je t'ai donné ferait-il finalement son effet ?

    - Nan ! j'ai entendu ça dans une chanson."

    Sur ce, il m'a déclaré qu'il n'aime toujours pas son prénom, qu'il trouve long et compliqué, mais ça, c'est pas nouveau, et puis finalement, sur ce point là aussi, c'est bien mon fils.


    votre commentaire
  • Et tout est dit.


    votre commentaire
  • feeling old

    and cold

    and grey

    and time is gone

    (don't leave me now)


    votre commentaire
  • Pour faire suite à mon article d'aujourd'hui, j'ai commencé à réfléchir sur ce qui est essentiel, et ce qui est superflu...

    J'ai donc décidé qu'acheter :

    - un aspirateur

    - une table à repasser

    - un fer à repasser

    relèverait de la dépense absolument, totalement et définitivement inutile.


    Cela me parait être une excellente façon de voir les choses.


    4 commentaires
  • Sur mon échelle de stress dont le maximum est à 10.
    Et je suis stressée, et par tout. Le boulot, le week-end à venir, la sncf, le studio, les hormones, la lune, mes parents, ma déclaration d'impôt (la 2042 et la 2044 !), les nuits trop courtes…

    Le boulot : ce serait trop long à expliquer. Ras-le-bol me parait résumer correctement la situation. Toutefois un évênement imprévu la semaine dernière m'a redonné confiance en moi et c'est déjà beaucoup, depuis cinq ans que je m'enfonce lentement mais sûrement dans la mésestime de moi-même…

    Le studio : oh là ! Le sujet du moment, c'est le canapé-lit, sachant que je veux un vrai canapé et un vrai lit, pas un clic-clac ni un bz qui font trop studio d'étudiant, j'ai passé l'âge, mes cervicales aussi. Problème : le budget, et surtout les délais de livraison qu'on m'annonce. Et les avis des consommateurs sur les magasins de meubles, trouvés sur le net, font grimper mon taux de cortisol en flèche. Sans parler de la kitchenette qu'idéalement je voudrais refaire, sans en avoir les moyens (physiques, financiers). J'ai posé deux semaines début juin pour détapisser et repeindre plafond et murs. Et évidemment, avec un frère qui construit lui-même sa maison, je ne peux décemment pas dire que repeindre un studio toute seule, ça me fait un peu peur. N'empêche que si, ça me fait flipper un peu quand même. Et je ne parle même pas de : résoudre l'épineux problème des bibliothèques pour mes bouquins, acheter des meubles, transporter et manipuler des cartons d'un poids toujours trop lourd, sans parler de toute la liste de ce qu'il faudra que j'achète, faites la liste de tout ce dont on peut avoir besoin au quotidien, et bien même si on s'acharne à supprimer le superflu, il reste pas mal d'essentiel, hein, une casserole, du sel, c'est ballot, mais des petites choses comme ça il y en a pas mal, et c'est vrai qu'à tout prendre, je préfèrerai me payer un abonnement sncf bordeaux paris plutôt qu'un abonnement chez carrefour market, sauf que ça sert pas pareil, et que j'ai aussi besoin d'une paire de drap par exemple, et, non ! Maman, je n'ai pas l'intention de laver mon linge à la main dans mon lavabo, alors une machine à laver (d'occas' c'est certain) ce sera bien aussi, sans oublier une table, c'est pratique pour poser LA casserole, et UNE assiette aussi, c'est bien une assiette parfois, et est-ce trop superflu que d'envisager de vouloir aussi une, voire deux chaises autour de la table ? Avec ça, forcément, je me sens l'état d'esprit d'un Picsou découvrant les Rapetou en train de piquer une tête dans son coffre-fort géant…

    D'autant qu'à propos de coffre-fort, j'ai réalisé cette nuit que l'an prochain, je vais payer certainement bien payer plus d'impôts que prévus. Erk.

    Les nuits trop courtes : évidemment, je stresse, donc j'ai du mal à m'endormir. Rien d'étonnant, et heureusement qu'il ne fallait mettre le réveil que trois fois cette semaine ! Accessoirement, le stress, ça ne va pas non plus de pair avec la peau, les cheveux, le poids… cercle vicieux…

    Cléante, arrivant ce matin en même temps que moi, m'a gentiment fait remarquer, le temps d'une clope avant l'embauche,  qu'il n'y a rien de grave dans tout cela, et qu'on se met souvent la pression pour pas grand'chose. Je vais essayer de me persuader que tout ce qui me stresse, ce n'est donc pas grand'chose. Ouais, et bien y a du boulot, même Nills Petter Molvaer, en boucle dans l'autoradio (album Recoloured) depuis trois jours ! ne parvient pas à m'apaiser, c'est dire….


    1 commentaire
  • L'an dernier je suis partie passer un week-end à Biarritz avec deux copines. Le plan, c'était : l'hôtel en bord de plage, et on prend une chambre pour trois personnes histoire de réduire les frais et papoter ensemble une bonne partie de la nuit. Dans la voiture, une des deux me demande "tu as bien tout ? tu n'as pas oublié ta chemise de nuit ?". Eh, bien sûr, je réponds : "hein, quoi, une chemise de nuit ? mais je dors à oilp moi !" Voyant l'air consterné de mes deux copines, j'ajoute "euh, bon, avec ma culotte." Visiblement, ça ne suffisait pas du tout, et la première chose que j'ai dû faire en arrivant à Biarritz, c'est filer aux Galeries Lafayette m'acheter une chemise de nuit. Mes copines étant du genre pudique et frigorifié, pyjama, chaussettes  et robe de chambre, pour aller au lit, pas moins. Bon, mes copines n'ont pas bcp vu le loup non plus...

    Bref, grâce à elle, j'ai au moins une chemise de nuit (et décente, bien sûr !) à mettre ds ma valise ce week-end, puisque ce (long) week-end, je le passe ailleurs.Une invitation (charmante) à découvrir le grand nord canadien français. Quelque part au dessus de la Garonne, de la Loire, et même au dessus de la Seine si j'ai bien tout compris, autant dire : là où il fait froid et humide. J'ai battu le rappel auprès de mes collègues pourvu de jeunes enfants pour me dégotter une paire de bottes en caoutchouc. Et, ce soir, je me suis mise en quête de l'Objet : la paire de pantoufles. Il faut savoir que, dans notre sud-ouest, on peut galoper tout l'hiver, ou presque, pieds nus sur le carrelage (oui je suis payée par l'office du tourisme du Barp pour dire ça). Donc je n'ai pas de chaussons, pantoufles, bref je n'ai pas ce genre de choses. Et pour ça, comme pour tout, j'ai une idée bien définie de ce que je veux, ou plutôt de ce que je ne veux pas : exit la charentaise,  ou la pantoufle en éponge, exit aussi le chausson Isotoner qui, tout Isotoner qu'il est, est bien trop plat. Le plat, ça fait mal au dos.Surtout quand on mesure 1,50 m, d'abord. Bref, j'ai écumé la zone commerciale à côté du boulot, dans l'espoir de dénicher ce dont je rêve : une paire de mules à talons, en velours noir, avec un pompon en plumes dessus. Et, bien sûr, pointure 35.

    Autant vous le dire : cela n'existe pas. Je pense que même dans une boutique de lingerie sexy je ne trouverai pas. Les talons, le sexy, ça ne peut visiblement pas concerner la pointure 35. J'imagine que cette gourde de Cendrillon devait faire un bon trente-huit standard, pour aller faire la maline avec ses godasses en verre (ou en vair, je vous signale que le point n'est toujours pas tranché, il y en a qui s'écharpent à ce sujet sur des forums internets, chacun ses loisirs). Ou alors, comme moi, la pauvre fille chaussait du 35 et elle avait été obligée d'acheter sa paire d'escarpins en 36 et forcément, elle en a paumé une en route, ceci explique cela.

    Bref. J'ai exploré les rayons pantoufles femmes, pantoufles enfants, chaussures femmes, chaussures enfants (rayon été quand même). J'avoue avoir failli craquer pour une paire de ballerines roses, disponibles en 35. Ce n'est pas le "Barbie" estampillé dessus qui m'a fait reculer, c'est que la ballerine, c'est définitivement trop plat, et je ne vais quand même pas me bousiller le dos en essayant d'avoir de jolis trucs aux pieds ? Surtout que si c'est trop plat... ben je vais m'entraver dans ma robe de chambre, façon Simplet. Dans ma prochaine vie, je serais grande, et mince (mais pas blonde à forte poitrine, ça j'ai déjà donné dans celle-ci et je peux vous le dire : ben il y a des inconvénients. Si si.)

    J'ai fini par trouver. Non, pas la paire de mules à talons, en velours noir et à pompon en plumes dessus (oui, d'accord, promis, j'irais me faire psychanalyser un de ces jours). Une paire de nus-pieds d'été, tout simplement, mais à talons, et avec... des strass. On ne se refait pas. Et non, pas de photo. La carte mémoire de mon APN est saturée et demain il  faut que j'en achète une autre. Mais je pense que cet achat là me prendra moins de temps...


    6 commentaires
  •  

    Ce dimanche, nous fêtions, dans ma famille, l'anniversaire de N°2. Pour l'occasion, j'ai préparé un de ses plats préférés, le taboulé libanais. J'y ai passé du temps, ai particulièrement soigné la préparation, et au vu de son plaisir en découvrant le plat, le résultat a été à la hauteur de mes espérances.

    Les repas de famille, chez moi, c'est toujours qq chose d'intense. En l'absence du plus jeune de mes frères, qui n'a pu descendre de Poitiers, nous sommes « quand même » 16 autour de la table. C'est donc un peu la foire, ça bavarde et ça s'agite dans tous les sens. Il n'est plus question, depuis qq années, d'un repas traditionnel, plats familiaux préparés. Salades composées, taboulés, plats de charcuteries et de viandes froides, c'est plus simple. Il n'en faut pas moins débarrasser au fur et à mesure, se lever pour enlever les assiettes, aller chercher celles pour le dessert, se relever pour le café,.. Je constate, rassurée, que ces dernières années les repas se sont apaisés, en ce qui concerne les relations de ma soeur avec moi. Il y a deux ans, j'étais sortie du repas de Noël à la limite des pleurs, en me disant que c'était bien le dernier repas familial auquel j'assisterais ! Mais voilà, en même temps, mes frères et soeur, j'aurais du mal à vivre sans. Il n'en demeure pas moins que ces repas sont toujours un moment de stress autant que de plaisir.

    Au moment du café, je me lâche à ajouter une goutte de cognac dans ma troisième tasse de café, en même temps que je partage une cigarette avec ma soeur. L'alcool, c'est un problème pour moi. J'estime qu'il ne me faudrait pas deux semaines pour devenir alcoolique. Alors je m'en méfie, au point d'être en colère contre moi-même quand je dépasse, d'une gorgée, le seuil de tolérance que je me suis fixé, à savoir : zéro. Mais ces derniers temps, j'avoue, alcool et clope, ça me tente péniblement.

    Dans l'après-midi, la chienne des voisins, une adorable petite batarde pleine de poils à la bouille toute fine, arrive, suivie d'un de ses petits, âgé de deux mois. Je craquerais volontiers pour celui-là, qui a la frimousse adorable d'un shi-tzu. Mais hier j'ai croisé un chat roux, et je me suis dit que j'aimerais avoir un chat roux...

    Un peu plus tard encore, comme nous profitons d'un rayon de soleil pour sortir sur la terrasse, mon fils aîné se déshabille brusquement, et pique une tête dans la piscine. Pari avec un de ses cousines ? Ça ne m'étonnerait pas. Il est rejoint par le fils de mon frère, qui ne veut pas être en reste, et tient à égaler son grand cousin. N°1, de part son âge, bénéficie d'une admiration toute particulière de la part de ses cousins et cousines.

    Plaisanteries sur une composition de plantations que vient de faire ma mère, un olivier entre deux pots de fleurs, ça vole un peu bas, mais mon frère et moi sommes de temps en temps des obsédés de première. Mon frère qui est brusquement accaparé par son fils, et la fille de ma belle-soeur, qui grimpent sur lui pour jouer à "l'arbre vivant", pendant que ma  soeur décide elle aussi de tenter un plongeon dans la piscine, 15° mais pas beaucoup plus dehors, à moins d'être en plein soleil, saleté de météo.N°2 quand à lui taquine le ballon, tandis que mes nièces papotent entre elles. Douceur d'un après-midi famille nombreuse...

    Dans l'après-midi, encore, remarquer les tremblements accrus de ma mère. Regarder l'heure, lui demander si elle a pris son médicament, aller le lui chercher.

    Plus tard, c'est le départ des uns et des autres. N°1 repart avec N°2, et ramène en même temps une de ses cousines, contente de profiter de la voiture un peu sportive de son cousin. Comme d'habitude, je suis inquiète de les voir partir ensemble.

    Et puis il faut ranger. Je me dépense sans compter. En une heure, je passe l'aspirateur partout, et je lave aussi tout le séjour. J'ai besoin de me dépenser, de m'occuper, surtout. Sentant une marée basse arriver, je décide d'aller faire du vélo. Ma mère admire ma belle énergie. Si elle savait...

    J'enfourche le vélo, juste à temps, les vannes lâchent. Celles du ciel aussi, d'ailleurs, mais rien de grave, même pas une vraie pluie. Perdue dans mes pensées, les yeux sur le guidon, arquée contre le vent, je loupe le chevreuil qui déboule à dix mètres de moi... Je décide de refaire une partie du circuit que j'ai fait dimanche dernier à pied. Ne pas croire que ce soit plus rapide à vélo : j'ai appris, à mes dépends, que le sable, durci par le froid, est devenu désagréablement mou avec le printemps. Comme j'arrive au bout d'une piste, justement faite debout sur les pédales, à la force des jambes et des bras, je sens la montée d'endorphine attendue, et l'étau se desserre un peu. La marée remonte bien lentement, toutefois. Je m'arrête près d'un ruisseau, pour en écouter le chant, ainsi que celui des oiseaux alentours. Je ne savoure pas, comme l'autre soir, l'instant. Pédaler, pédaler encore, lutter. Attendre que la marée remonte, une fois encore.


    votre commentaire
  • Pas le temps de bloguer. Plein de choses à écrire, pourtant. De mon premier achat pour le studio, à Georges Hyvernaud dont les Lettres de Poméranie accompagnent mes soirées, en passant par mes tribulations au boulot... Mais voilà, pas le temps. Ce soir, j'ai quand même pris le temps d'un tour de vélo, avant que la nuit ne tombe. J'ai aussi pris le temps de m'arrêter, respirer les odeurs de sable humide, d'herbe, écouter les chants d'oiseaux, et savourer l'impression que le monde m'appartient, dans ce moment où nul bruit de la civilisation ne trouble ceux de l'immensité qui m'entoure. Savourer la solitude, pour la liberté qui l'accompagne.


    votre commentaire