• Promenons-nous dans les bois...

    Mieux que la powerplate, le vélo dans les bois. D'abord parce qu'on y est au grand air, que ça sent bon les arbres et l'humus, qu'on est relativement tranquille les jours où il ne fait pas trop beau, et aussi parce que c'est bien plus sportif qu'on ne pourrait l'imaginer !

    D'abord, un petit échauffement : le chemin

     

    Le chemin, ça parait cool... du moins tant qu'on n'est pas en train de rouler dessus. Car il s'avère que le chemin est fait de cailloux, de galets, le tout lié par une terre bien dure... Ergo rouler dessus à vive allure se tranforme vite en séance de powerplate en plein air, en bien moins cher et en beaucoup plus drôle. Il faut avoir pris soin d'arrimer solidement le panier du vélo et ne pas y avoir mis de choses trop légères sous peine de les voir s'envoler... Y a-t-il un seul endroit du corps qui ne vibre pas ?

    Ensuite, on passe aux choses sérieuses : le sand-bike. Bon, j'invente (ou pas ?) le nom, de toute façon on comprend vite.

    Car dans le même bois (un immense et ancien bois à qq kilomètres de chez moi, paradis des joggeurs, des vélos et des chevaux) il y a aussi des coins bien plus sablonneux :

    Dans Le Salaire de la Peur, Charles Vanel explique à Belmondo qu'il faut faire gaffe aux pistes de sable, transformées en tôle ondulée sous l'effet du vent. A mon avis, cette histoire de tôle ondulée, c'est peut-être bien plus une question de structure molléculaire du sable, parce que par ici, c'est pas vraiment ça niveau dunes, or l'effet ondulé... ouais, ça le fait bien aussi.  Donc le sable ça donne deux possibilités : soit il est assez dur pour rouler dessus sans problème, mais on a l'effet tôle ondulée et une nouvelle séance de powerplate, soit il est mou. Or là, vous constatez vite que s'il y a deux choses sacrément incompatibles, c'est le vélo et le sable mou. On essaie donc de rouler le plus près du bord du chemin possible et là, il y a tout qui travaille : les yeux et le cerveau qui essayent de trouver ensemble la meilleure trajectoire possible, les bras pour tenir ferme le guidon qui se barre dans tous les sens, et les jambes qui essayent d'arracher les roues à ce putain de sable, tout en restant sur les pédales (mettre pied à terre pour se sortir du sable c'est la loose !) et en essayant de conserver son équilibre ! Deux possibilités ? Ben non. En fait il y a aussi les endroits où ça roule peinard (c'est à dire juste l'effet powerplate) et tout d'un coup, paf, la petite plaque de sable bien molle qu'on avait pas vue et le vélo chasse tout d'un coup... Mais quand même... une après-midi comme ça, c'est bien plus marrant qu'une journée au boulot devant un écran d'ordinateur...  Quand au sable, mou ou dur, il a un avantage : les familles en poussette ne s'y aventurent pas !


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