• Le quotidien de juin, suite

    Parce que j'oublie toujours la moitié de ce que je veux écrire, et que ça me revient plus tard !

    J'ai profité des deux jours de repos du début de semaine pour aller au cinéma. Je n'y vais plus que rarement, ce que je regrette un peu. Mais je n'ai plus le temps de tout faire, et le fait que j'aille voir ma mère à l'ehpad chaque semaine me prend du temps, de ce temps que justement je consacrais avant au cinéma. Mais je ne pouvais pas ne pas aller voir le dernier film d'Asgar Faradhi, ce réalisateur iranien dont je suis l'oeuvre depuis déjà pas mal d'années, Everybody knows. J'avais déjà été intriguée par le fait qu'il ait filmé un de ses précédents films en France (Le Passé), j'étais donc encore plus intriguée qu'il situe l'intrigue de son nouveau film en Espagne, et qui plus est avec des acteurs de renommée mondiale : Penelope Cruz, Javier Bardem, Ricardo Darin. Ce nouveau film est une belle réussite. Farhadi est un réalisateur comme je les aime, qui tient sa caméra sur pied, prend soin de sa photographie, de sa lumière, et opte pour une réalisation classique. Et tous les acteurs, y compris les seconds rôles, sont à la hauteur d'une aussi belle réalisation. J'ai donc pris beaucoup de plaisir à suivre l'intrigue, par ailleurs bien menée, développée sur un peu plus de deux heures.

    Mardi soir, comme je me couchais, Loukoum est venue s'enfouir entre drap et couette, comme elle le fait souvent, en poussant de tout petits miaulements lorsque je la caressais. Elle est coutumière de ce genre de cachette, et j'en suis arrivée à penser qu'elle a dû naître de façon clandestine, cachée par sa mère durant ses premières semaines, et jetée à la rue lorsque le propriétaire de sa mère aura découvert la portée. Je suis devenue la maman de Loukoum avec qui j'ai décidément noué une relation très forte. Quoiqu'il arrive, je ne déroge jamais au rituel câlin du matin, après le petit déjeuner, quand je reviens dans ma chambre pour faire mon lit, et que Loukoum saute sur celui-ci pour une longue séance de calins blottie au plus près de moi.

    J'étais bien fatiguée mercredi matin, mais je me suis tout de même levée dès que le réveil a sonné, et j'ai enfilé mes baskets, direction la salle de sport pour la séance de musculation hebdomadaire. J'ai eu un peu plus de mal que d'habitude, mais je ne veux pas me laisser aller à ne pas y aller sous prétexte de fatigue - puisque je suis toujours fatiguée.

    Ma mère est hospitalisée, cette semaine, pour des examens relatifs à la maladie de Parkinson. Cette hospitalisation m'inquiétait un peu, au vu de l'état de confusion et d'agitation elle peut être parfois. Et comme le CHU est en centre ville de Bordeaux et que ce n'est pas pratique pour y aller, mon père a décidé de ne pas aller la voir de la semaine. Pas possible pour moi d'y aller non plus puisque je travaille, mais le moins que je pouvais faire était au moins de téléphoner pour prendre de ses nouvelles, qui ont été rassurantes d'ailleurs. J'ai donc appelé mon père en fin d'après-midi pour le lui dire, et comme je le craignais, lui n'avait même pas envisagé d'appeler :-/  Ca m'agace, ce genre de choses. Bon, bref, on a quand même passé presque une demie heure au téléphone car il en a profité pour me parler de sa situation, il vit mal le fait de se retrouver seul dans leur appartement, et c'est un homme qui a toujours été pris en charge, par sa mère puis par sa femme, et c'est à peine s'il est capable de se faire cuire un steak - et surtout il n'aime pas ça. Je comprends aisément que ce n'est pas à 76 ans qu'on peut changer de façon de vivre, et que faire face à une vie solitaire à laquelle on n'est pas préparé peut être très difficile. Comme je le lui ai dit, avançons dans l'ordre, il faut mettre ma mère sous tutelle pour qu'il puisse vendre l'appartement, et ensuite il prendra la décision la meilleure pour lui, en fonction de sa situation à ce moment là.

    Bien plus sympa, la visite à Ikéa, ce soir, avec mon cadet, pour un repérage de meubles pour son futur studio, dont nous devons signer le bail samedi. Ikéa, on y va souvent tous les deux, mais c'est toujours pour moi, et il n'a d'habitude qu'un intérêt tout relatif pour la chose. C'était donc très drôle de le voir aujourd'hui, portant un tout autre regard sur les meubles, avec des idées bien précises de ce qu'il voulait !


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