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Le dimanche en semaine
J'ai bien apprécié ce jour férié. D'abord parce que l'idée de ne pas avoir à se lever le lendemain est toujours agréable lorsqu'on se couche, d'autant que je me suis mise au lit hier avec l'idée de finir le roman en cours (voir note précédente). Et ce matin, je me suis réveillée naturellement, mais tôt, ce qui m'a permis de prendre du temps, pour admirer le soleil levant, dans la fraîcheur du petit matin sur le balcon, pour savourer ma tasse d'earl grey, pour caresser longuement une fourrure ronronnante, pour faire des mots fléchés... prendre le temps, juste prendre le temps, le sentir, l'étirer, savourer l'instant, savourer les instants... et j'ai encore trouvé le temps d'aller marcher une heure dans la douceur un peu piquante de cette matinée d'automne ensoleillée et parée des milles couleurs de la végétation du quartier. Rouge flamboyant des vignes vierges et des liquidambars, jaune rutilant des ginkos, vert encore vif de certains arbustes, orange des grenades entr'ouvertes laissant apparaitre leurs graines brillantes...
Ma tante m'a appelée vers midi pour me proposer de la rejoindre pour une balade cet après-midi, et je n'ai pas boudé mon plaisir, une balade dans les bois c'est toujours une fête pour moi qui vis en ville, et là encore, des sensations à savourer, l'élasticité du sol sableux sous les pieds, les odeurs d'humus et de feuilles mortes, les corolles des champignons vénéneux mais si jolis, les ors des fougères, l'humidité ourlant les feuilles des orties dans un sous-bois, le bruissement des feuilles sous les pieds, le chant de la rivière en contrebas...
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Votre description des plaisirs de la promenade automnale est "nickel ".
Merci :-) Et en Picardie, c'est comment ?