• La semaine des deux samedis

    Vendredi, je ne travaillais pas. J'ai eu l'impression d'être samedi. Et samedi... c'était encore samedi ! J'aime bien les semaines comme ça. Depuis octobre, j'ai fait plusieurs semaines de quatre jours, et j'ai bien apprécié. J'avais des heures d'avance. Malheureusement, les compteurs sont remis à zéro le 31 décembre, et je repars sur un rythme d'un jour de repos par mois simplement. Et encore, pas en janvier car ma chef vient de faire le planning, trop vite (pour une fois !) pour que j'ai le temps de poser un jour. Un mois complet, ça ne va pas être rigolo.

    Vendredi, j'en ai profité pour voir JB, mon fils cadet. Nous avons déjeuné ensemble à midi, car nous avions des choses à faire ensemble l'après-midi. Aller déposer sa demande de renouvellement de carte d'identité, déposer sa demande de passeport (ouïlle le timbre fiscal), aller faire du shopping... Nous sommes revenus avec une chapka (!) pour lui, un tee-shirt pour son frère pour Noël. Chapka et bonnet sont à la mode chez les ados. Ils auraient tous hurlé à l'idée de porter un bonnet quand ils étaient enfants, mais la génération actuelle d'ados n'est pas à un paradoxe près, et n'a pas peur du ridicule. Certains se promènent même avec des bonnets péruviens sur la tête !

    Vendredi soir, je suis sortie avec mes copines, marché de Noël en nocturne et resto italien, une adresse que je me suis notée car les pâtes y étaient délicieuses, dans un décor de vieilles affiches de films italiens.

    Du coup, c'est vrai, avec vendredi qui ressemblait tellement à un samedi, me réveiller le lendemain matin a été un vrai bonheur. Je suis retournée au marché de Noël - il faut penser aux cadeaux pour les frères et soeur. En fin d'après-midi, séance ciné pour Carnage (intéressant mais peut mieux faire), et séance dvd après dîner, Un Américain à Paris, je me suis autant ennuyée que la première fois que  je l'ai vu, il y au moins trente ans, et je n'aime décidemment pas Gershwin.

    Hier matin, bien sûr, c'était l'incontournable visite au marché. J'ai changé, cette fois-ci, pas de visite au marchand sénégalais. Je me suis arrêtée à l'étal des pâtes fraîches, tenu par deux italiens. Il faut dire qu'ils ont vraiment un concept original. Des pâtes fraîches, et plus particulièrement des ravioli aux saveurs inédites, vendues au poids. Pratique pour moi qui suis toute seule. J'achète 100 g de pâtes, ça me permet d'éviter l'excès de gourmandise. Hier, j'ai craqué pour des ravioli aux... fleurs de courge et courgettes. Un délice. J'ai également découvert un stand incroyable. Sur une bonne dizaine de mètres, de grandes poêles, des rôtissoires. Poulets grillés, poélés, en entier, en wings, en émincées, des rôtis de porcs, des pommes de terre, en frites, en cubes, en long, en large, à la belge, à l'américaine....Et puis de vastes poêlées, de champignons de paris (frais) avec des haricots beurre, de poivrons multicolores, de pommes de terres avec lardons et oignons, et bien d'autres encore... Je n'ai, hélas, pas le talent de Zola (je suis en train de lire Le Ventre de Paris, dont l'action se situe aux Halles), pour décrire ce stand par lequel il faut vraiment faire un détour.

    Accessoirement, entre les pâtes, accompagnées de bouquets de mâche fraîche, à midi, et les pommes de terre/poulet le soir, le tout acheté au poids, j'ai mangé, équilibré et goûteusement, pour pas cher du tout. Sans oublier le pain, de campagne, là encore acheté au poids. On peut en effet se faire couper du pain, dans une grosse miche à la croute brune, pour le poids que l'on souhaite. Au risque de paraître un peu ringarde, un peu gnan-gnan, parce qu'en plus je  me répète, j'aime bien le marché du dimanche matin.

    Pas de vélo hier après-midi, pour compenser j'ai fait un grand ménage, et surtout je suis allée au cinéma à pied, en fin de journée, voir Les Noces éphémères, premier film d'un jeune réalisateur iranien, venu en personne présenter son film.

    Evidemment, c'était dur de reprendre ce matin. J'ai horreur, mais vraiment horreur, de me réveiller, tôt, et avec le réveil. Quand je dis tôt... ce matin, c'était huit heures. Je sais, j'ai de la chance, quand tant d'autres se réveillent bien plus tôt. Hier j'ai zappé sur une émission qui parlait du sommeil, justement. J'ai appris que si Napoléon ne dormait que quatre heures par nuit, Einstein avait besoin de onze heures de sommeil. Cela m'a bien déculpabilisé. En effet, mon prof d'histoire de 1ère nous avait déclaré un jour qu'à l'instar de Napoléon tous les grands hommes dormaient peu, alors j'avais toujours eu l'impression que je n'arriverais jamais à rien, moi qui ai besoin de huit heures de sommeil par nuit - et neuf c'est encore mieux.

    Pour tout arranger, aujourd'hui j'étais "de téléphone", ce qui  est décidemment très rock'n roll pour commencer la semaine  :-/  semaine qui se terminera vendredi à 19 heures :-(

    J'ai décidemment une vie palpitante... en fait complètement inintéressante pour quiconque d'autre que moi. Mais c'est normal, je dors beaucoup trop pour être Wonder Woman !


  • Commentaires

    1
    Tom
    Dimanche 18 Décembre 2011 à 08:37
    J'espère que tu auras quand même passé une bonne semaine, et que ce week-end t'est agréable, même avec un seul samedi. ;o)
      • Feuilles_d_Acanthe Profil de Feuilles_d_Acanthe
        Dimanche 18 Décembre 2011 à 19:28
        Et oui, déjà dimanche soir, il faut reprendre demain... :-(
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