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La fin du monde
C'était pour moi l'endroit le plus beau du monde. Tout au bout de Pessac, tout au bout du monde, là où les landes anciennes se devinaient encore, au bord d'une lagune tantôt humide ou tantôt sèche, au fil des saisons. Le bruit des oiseaux, des insectes, du vent passant dans les cimes des grands pins... j'y venais souvent, but d'une longue balade à vélo, je m'y posais le temps de fermer les yeux et d'écouter...
Et puis voilà... Sur le grand pin sur lequel je posais mon vélo il y avait bien cet écriteau "propriété privée" mais...
Dimanche ça a été un choc. Les pins rasés, les troncs enlevés déjà, les branches et les pignes gisant à terre... Je le dis franchement : j'ai pleuré.
Une dernière photo du temps du bonheur...
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Commentaires
Bien sûr qu'il y a de quoi pleurer.
Bleck
Merci Eric !