• It's been a while, crocodile !

    Presque deux mois d'absence… Des journées plus longues et plus intenses au boulot, un passage à vide côté moral, la fatigue revenue...

    Qu'y a-t-il eu durant ces deux mois ? Du travail, en particulier. Mathias, qui est parti fin décembre, faisait le plus gros du boulot et j'ai compris, après son départ, qu'il n'avait pas été si positif que cela, malgré ce que j'en pensais. Un garçon formidable, mais qui ne laissait pas beaucoup de place aux autres pour exister. Denis s'était mis en retrait, et moi aussi finalement. Mathias parti, Denis se révèle être un gars extrêmement motivé et efficace, et de mon côté je prends confiance et ose prendre en charge les dossiers qu'autrefois Mathias traitait seul. Ceci dit, tout n'a pas été facile et, fin janvier, j'ai crains que Denis s'allie à Chen, l'autre prestataire avec qui il a des affinités - sans parler du fait qu'ils sont tous les deux à Paris - en me laissant de côté. Mais un renversement de situation s'est produit, de façon inattendue, à l'occasion d'une parole malheureuse de notre manager, et nous avons fait front tous les trois face à lui, ce qui nous a soudé et a clarifié certaines choses. Depuis, on s'entend tous les trois comme des larrons en foire, et on avance ensemble. Et ça, c'est la très bonne chose de ce début d'année. Il y a du travail, de la pression, et c'est plus facile à vivre quand on travaille dans une équipe soudée et conviviale. 

    Le moral ? La situation de ma mère, qui me pèse, le départ de Mathias en fin d'année, des relations difficiles avec une amie qui entrainé en moi une trop longue et pénible remise en cause, l'hiver, la perspective de travaux coûteux dans la copropriété… autant de raisons d'une baisse de moral qui a durée plusieurs semaines, assez longtemps pour que je me demande si cela n'annonçait pas un épisode dépressif. Cela ne m'a pas empêché de vivre normalement, mais avec un peu moins de plaisir, un peu plus de tristesse. Comme je voyais passer un petit oiseau boitillant sur une patte abîmée, j'ai failli me mettre à pleurer, je me suis dit "ah oui quand même j'en suis là…" Et puis sur ce, un atelier de yoga, une séance de sport, un passage chez la psy… un léger mieux qui suffit à me rassurer.

    La fatigue, vieille compagne, il faut dire que les journées de travail sont vraiment intenses, un peu plus longues aussi, j'ai bossé vendredi dernier et je bosse ce vendredi aussi, rien de grave.

    Et puis les aléas du quotidien, une pelleteuse qui a arraché un câble et la moitié de la ville qui s'est retrouvée dans internet, j'ai dû apprendre à faire un partage de connexion avec mon smartphone en cinq minutes chrono entre deux réunions, les marches quotidiennes avant le télétravail qui me donnent l'occasion de voir le soleil se lever dans la brume, une jolie jupe en pure laine achetée 5 euros dans une boutique de fringues d'occasion, quelques belles découvertes en matière de lectures, la visite - merci ! - d'Isabelle et Fabrice, une excellente soirée chez Sylviane et Laurent, la venue de mon frère pour un week-end fraternel, un volet roulant qui s'est cassé et c'est une dépense qui n'était pas prévue, et puis une bonne nouvelle, je serai augmentée en octobre prochain. Bon, si ça se trouve on sera tous morts - en fin de semaine dernière j'avais l'impression d'être en 1939 quand Hitler a envahi la Pologne. En attendant je vais chez mon fils aîné samedi prochain, ma petite-fille qui a désormais beaucoup de caractère et fait beaucoup de progrès en langage ayant demandé à ce que nous nous retrouvions tous ensemble pour un repas de famille. Et ça, c'est bien ! 


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