A - Angoisse. A peine posée ma valise, en rentrant chez moi, elle a surgi. Forcément, après avoir passé cinq jours en fusion totale avec mon fils....  Sans prendre le temps d'ouvrir ma valise pour la défaire, j'ai filé chez le coiffeur, pour me changer les idées le plus vite possible. Cela a marché, il m'est resté un gros chagrin qui m'a secouée une partie de la journée du lendemain.

B - Boulot. J"ai repris le boulot alors même qu'on bascule d'un système informatique vers un autre, totalement différent, pour la gestion des dossiers clients. Les journées sont... intenses. Dieu merci, même si je suis fatiguée, c'est gérable, je ne souffre pas de décallage horaire.

F - Fatigue. Fatigue du voyage, mais aussi, comme trop souvent, fatigue de soirées trop longuement passées devant la télé (encore une adaptation de Jane Austen hier soir sur Arte !) ou un bouquin (j'alterne Jane Austen et Hemingway).

F - Fils, fusion. "C'est incroyable, on a les mêmes idées aux mêmes moments !" m'a-t-dit. "Oui, lui ais-je répondu, on n'a pas dû couper le cordon". Ce voyage à NY a été extraordinaire, et certainement pas seulement de part le voyage lui-même, mais probablement parce que ce voyage, je le faisais avec lui.

K - Kazéo. J'ai l'impression qu'une page de pub s'affiche à chaque fois que je consulte mon blog ? je trouve ça pénible, j'espère que ce n'est que temporaire.

K - Kiné. Seul à Bordeaux, le pauvre, il déprime le week-end. Ce soir, il m'a dit que pour se changer les idées, il  va aller à la Fête du Vin, qui se tient ce week-end sur les quais bordelais. Comme je lui expliquais le système (un pass dégustation), il m'a coupée en me disant qu'il ne boit pas d'alcool. Misère, il est musulman pratiquant. Quand même, ça m'a vachement fait réfléchir après coup. Toute une vie sans alcool... J'ai horreur de l'alcool et de ses conséquences, mais j'aime bien prendre l'apéritif de temps à autre, et, surtout, pour moi une bonne viande ne se conçoit pas sans un bon vin. Eh, je suis bordelaise ! Et en parlant de kiné, les massages sont désormais terminés ! on est passé aux séries d'abdominaux, c'est nettement moins rigolo. Par réflexe pavlovien, j'ai la peau frissonnante quand j'entre dans la salle, mais pas de chance, la partie de plaisir est belle et bien terminé !

L - Lézard. J'ai désormais deux lézards à demeure, sur la terrasse. J'aime bien les regarder de dorer au soleil, et me regarder de loin, la tête un peu penchée sur le côté.

M - Meetic. L'expérience se poursuit, j'en reparlerai. Mais le voyage à NYC a été l'occasion de faire une pause. Et de me rendre compte, une nouvelle fois, que ce sont mes fils qui me manquent, pas un mec. Je me pose donc beaucoup de question sur la suite à donner à l'expérience.

N - New York, bien sûr. Un super voyage, donc. J'y consacrerai un article, bien sûr. Exceptionnellement, je n'ai pris que peu de photos, concentrée comme je l'étais à profiter au maximum de ces cinq jours passés avec mon fils. Mais ce fut vraiment un voyage réussi, au-delà de mes espérances. Mon fils en est revenu enchanté, et c'était bien le but.

P - Parasol. Il m'est arrivé un truc incroyable. Ou, du moins, un truc que j'ai trouvé incroyable. Je suis partie mercredi matin en mettant un parasol sur ma terrasse, pour y apporter un peu de fraîcheur (canicule prévue pour la journée). Le soir en rentrant, plus de parasol. J'ai fait le tour de la résidence sans le trouver. J'avoue que j'ai envisagé l'hypothèse d'un pervers qui aurait grimpé les deux étages agrippé au crépi de la façade pour me voler mon parasol (quoique un pervers aurait plutôt emporté les petites culottes étendues ce jour là). Finalement, comme je descendais l'escalier le lendemain matin pour aller travailler, j'ai retrouvé mon parasol posé à côté de la porte d'entrée. Seule explication possible (hormis celle du pervers escaladeur) : un coup de vent a dû le faire s'envoler, et il a dû attérir dans un des jardinets du rez-de-chaussée.

P - Planning. On change d'outil informatique, pour la gestion des plannings aussi. La nouveauté, c'est que désormais on choisit nous-mêmes nos horaires (en tenant compte toutefois de jours de permanence imposés une à deux fois par semaine). Conséquence immédiate : mes collègues ont décidé de réduire la pause repas, de une heure à une demi-heure. Pas moi, et je me retrouve donc seule pour le café. Je trouve ça dommage, la convivialité partagée de la pause de midi étant importante pour moi qui vit seule. Je me console en retrouvant, pour l'occasion, mes collègues de l'informatique. Ceci dit, passé l'été et les contraintes liées aux  vacances (les vacances des unes signifiant des journées de huit heures mini pour les autres), je devrais trouver des avantages à pouvoir plannifier mes semaines comme je le veux.

S - Soeur. Je l'ai appelée, il y a deux semaines, pour prendre de ses nouvelles, et l'inviter le samedi suivant, et pas de chance elle n'était pas disponible.  Courtoisie, bonnes manières, tout y était... mais ça manquait un peu de chaleur, de son côté. J'aurais dû la rappeller cette semaine, pour lui dire de passer chez moi, tout de même. Mais j'hésite, je me pose beaucoup de questions sur ce qui fait le lien familial, je me dis à quoi bon.

T - Tropiques. 32° à 21 heures à Colombus Circle, le soir de notre arrivée. Nous sommes arrivés à NYC en pleine vague de chaleur, et j'y ai eu plus chaud qu'au Costa Rica l'an dernier !

W - Week-end. De trois jours, pour changer. J'en profite pour faire la fête chez ma cousine, qui pend sa crémaillère, et peut-être aussi pour aller faire un tour à la Fête du Vin, demain soir. Lundi je devrais aller faire un tour chez mes parents, et plus exactement chez le nouveau "chez mes parents" puisque ça y est, ils ont emménagés cette semaine dans leur nouvel appartement, dans la ville à côté de la mienne. Ils ont eux aussi une grande terrasse, ce sera parfait pour y pendre la crémaillère, cet été, je suis toujours partante pour trouver un bon pretexte pour faire la fête.