• Et au bout, la lagune

    Régulièrement, je prends mon vélo, direction un endroit que je connais, aux fins fonds de Pessac, là où, géologiquement, nous sommes déjà dans les Landes. Le sol y est sableux, la forêt encore présente, pins, chênes, ajoncs, et, surtout, on y trouve encore des endroits qui évoquent les moutons et les bergers à échasses. L'eau du sous-sol - Aquitaine vient du latin Aqua - n'est jamais très loin et affleure parfois au ras du sol.

    Cet endroit que j'aime bien, c'est une lagune, une cuvette peu profonde cernée de pins, au sol de sable fin. Elle peut rester sèche plusieurs années de suite et puis un jour, comme aujourd'hui, elle est pleine d'une belle eau limpide. En octobre dernier, elle était sèche mais les pluies abondantes de novembre et décembre on regonflé la nappe phréatique, qui est remontée. Un joli spectacle, toujours inattendu, toujours surprenant.

    Trop d'eau, ce matin, pour m'asseoir sur le sable. Je suis restée au bord, le temps d'y écouter le silence, le bruit du vent des la cime des pins alentours, et - le printemps arrivant décidemment bien tôt cette année - le cri perçant d'une buse. C'est un endroit qui me ressource.

    Et au bout, la lagune

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et au bout, la lagune


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