C'est cela que je suis allée chercher, il y a quelques semaines, en prenant mon vélo un dimanche ensoleillé, et en allant loin, au bout de Pessac. Un bois, un petit chemin de sable, le chant d'un coucou, le bruit du vent dans les pins, la chaleur d'un dimanche de printemps aux faux airs d'été, et puis tout d'un coup, l'eau d'une lagune.
Ce petit coin, je le connais depuis des années. Je l'ai vu totalement asseché certaines années - d'ailleurs les pins l'ont colonisé - et puis, certaines années où il pleut beaucoup, l'eau prend possession de cette cuvette de sable, et s'y installe durablement. C'est un phénomène très curieux, et je pense que ce coin doit resssembler à ce qu'étaient les Landes autrefois, des pins, du sable et de l'eau.
Il n'y avait personne, j'ai posé mon vélo, et je suis restée là un bon moment, à apprécier la chaleur du soleil, les bruits de la nature, à apprécier l'instant, tout simplement.