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Descente (noir, c'est noir)
Hier soir, je me suis aperçue que, le nez dans ma déprime, je ne savais même plus quel jour on était.
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Commentaires
1GabrielleJeudi 2 Septembre 2010 à 11:49Ce qui m'ennuie c'est que ta déprime t'empeche même de voir les gens qui te tendent la main. Depuis hier, je ressens que tu te renfermes, tu t'asseches ne serait ce que dans tes réponses à mes mails. c'est quelque chose que je ne comprends pas trop. Mais je sais qu'on reagit tous différemment pendant ces moments là. Par exemple, je t'ai demandé " tu vois xxx ce soir" j'ai eu droit à un "je sais pas" du coup je n'ai meme pas osé te proposer de passer te voir ou que tu passes. Ton mal etre me fait mal, mais je ne sais plus quoi faire ni quoi dire. mais j'ai envie de te demander : que veux tu toi? je suis là si tu as besoin, ce week end on bosse dans la maison mais tu passes quand tu veux.Répondre2Feuilles_d_Acanthe
Jeudi 2 Septembre 2010 à 13:11Mais "je ne sais pas" c'est simplement la réalité. Je ne sais pas non plus si je le vois ce soir.
J'ai conscience de ce que je peux paraitre mal, froide, asséchée. Je lutte surtout du mieux que je peux contre la dépression qui m'envahit. Je ne sais pas ce que je veux, mais, surtout, je ne sais plus qui je suis. Je lutte aussi beaucoup pour ne pas aggraver les choses en me laissant aller à l'auto-destruction, qui peut prendre bien des formes. J'ai ainsi coupé mon téléphone tout hier : ce n'est pas bon, mais "moins pire" que d'attendre un appel qui ne vient pas, et "moins pire" encore que de provoquer une nouvelle rupture.
Rassure-toi : je sais que tu es là. Si je n'ai pas encore postulé pour Jurançon ;-) (ça m'a tiraillé tout hier) c'est parce que mes amies sont ici.
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