• Dépression, en plein dedans, ou presque

    Déjà, la crise d'angoisse en me préparant ce matin, ça augurait mal de la journée. Et la journée a été catastrophique, en effet, le maquillage n'a pas fait long feu. Crises de larmes incontrolables, à un point tel que j'ai hésité à prendre rdv chez le médecin et me faire arrêter, ce qui serait bien une première fois, pour moi ! sauf que, d'une part comment appeler le médecin sans fondre en larmes au téléphone (pas pratique), et, d'autre part, pourquoi se faire arrêter qd on est aussi mal chez soi qu'au boulot. Je ne sais pas trop ce qui est le pire. Ceci dit, le fait d'essayer de tenir me met sous tension, des vacances au soleil me feraient du bien. Bref, journée de m****, à un stade avancé. Je ne sais pas où j'ai trouvé l'énergie - et peut-être est-ce l'"énergie du désespoir" dont  on parle parfois - pour regarder les programmes du ciné un quart d'heure avant la fin de la journée, et y filer dare-dare, juste le temps de passer à l'appartement prendre le gps - je ne connais que mes trajets réguliers. Le film était, dieu merci, à la hauteur de ce qu'il me fallait, Dernier étage gauche gauche, et j'en reparlerai. Sortie du ciné dans la nuit, pas vraiment faim mais pas envie d'une soupe déprimante, j'ai déjà donné ce midi, qd je suis mal je suis capable de ne pas manger suffisamment. Je me suis arrêtée chez un vendeur de pizza, en me disant que tant que j'étais encore capable d'aller au ciné et de m'acheter une pizza en sortant, c'est que je ne suis pas au fond du trou. Cela ne me fait pas plaisir pour autant, j'en suis au stade où la notion même de plaisir n'existe plus nulle part. J'éprouve au moins encore un minimum d'intérêt pour certaines choses. Hier après-midi, comme je rentrais de Bordeaux après les réjouissances de Noël, j'ai fui la montée d'angoisse habituelle en allant aussi au cinéma, documentaire sur Basquiat, très bien aussi, heureusement, voir de mauvais films en ce moment m'achèverait.

    Maintenant je suis crevée, il faudrait que j'aille me coucher, plutôt que de rester à grelotter (j'ai très froid en ce moment, mais je pense que c'est parce que je suis mal) devant mon ordi.


  • Commentaires

    1
    Isabelle
    Mardi 28 Décembre 2010 à 22:15
    Courage ! Tu devrais peut-être quand même te faire arrêter, et surtout foncer chez le médecin. Le pire serait de t'effondrer au boulot et un peu de repos te ferait sans doute du bien. Et je pense qu'il faudrait que le médecin te prescrive un traitement adapté car j'ai l'impression que celui que tu suis actuellement ne marche pas beaucoup. Et si tu arrives toujours à apprécier les films, va au cinéma le plus souvent possible ! En plus, ça change les idées. Toutes mes pensées t'accompagnent et merci pour la carte !
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Feuilles_d_Acanthe Profil de Feuilles_d_Acanthe
    Mercredi 29 Décembre 2010 à 20:37
    Le psy est parti en vacances; ce serait bien si la depression en prenait aussi ! Côté traitement, je ne veux pas augmenter celui que je prends, j'ai peur de m'endormir au travail. Quant à rester chez moi, cela me provoquerait des crises d'angoisse. Côté ciné, la programmation à Pau n'est pas top, et, surtout, je ne bénéficie pas des tarifs réduits que je trouvais sur Bordeaux. Rien ne va ! si, tout de même, il ne pleut plus, il ne fait pas trop froid, et c'est déjà ça !
    3
    Isabelle
    Mercredi 29 Décembre 2010 à 23:30
    La dépression finira par prendre des vacances, il faut vraiment que tu y croies. Ce n'est pas une fatalité. Et je persiste à croire qu'il faudrait faire quelque chose au niveau de ton traitement. Parles-en à ton psy quand il reviendra, vois ce qu'il te propose. Continue à prendre du bon temps au cinéma en tout cas ! Prendre plaisir à faire quelque chose, c'est essentiel.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :