Dernier aller-retour sur Pau pour le déménagement. Levée tôt pour arriver avant les déménageurs, route encombrée par les camions (toujours faite le week-end, je finissais par croire que j'étais la seule à la prendre, mais non), frôler l'accident par manque d'appréciation de la distance lors d'un dépassement - ouf, coeur flageolant. Pendant que les déménageurs... déménagent, passer les coups de fil à EdF, à l'agence qui s'occupe de l'appartement de Pessac pour régler deux-trois bricoles, manger vite fait sur le pouce (merci McDo). Après le départ des déménageurs passer l'aspirateur et laver par terre (je rends l'appart plus propre que je ne l'ai trouvé), et faire l'état des lieux avec le sosie de Vin Diesel.

Repartir (140 sur l'autoroute), direction Pessac pour nettoyer le nouvel appart'. En effet, j'essuie les plâtres, au sens propre comme au sens figuré. La résidence est toute neuve, les parties communes pas encore finies, et les appartements juste terminés. Saleté d'un chantier, poussière de briques et éclaboussures de crépit. Passer l'aspirateur, laver par terre - deux fois. Les déménageurs seront là à 8 heures demain matin, il faut que ce soit propre avant. Rentrée tard chez mes parents, crevée, énervée de fatigue. Première chose : me passer de la crème sur les mains, qui en ont bien besoin. Deuxième chose : me mettre les pieds sous la table. Merci papa merci maman.

Demain, et ensuite : essayer de trouver la meilleure disposition possible pour les meubles (quadrature du cercle, je me demande bien comment les faire tous rentrer dans une pièce principale minuscule), aller acheter des ampoules (on livre les appartements avec le strict minimum dont les ampoules ne font pas partie), une plaque électrique, une machine à laver (j'ai vendu la précédente à Pau, le modèle top ne passant pas sous le plan de travail du nouvel appartement). Acheter un parasol car la chaleur est intenable dans l'apptement plein sud. Déballer les cartons, rechercher tous les vêtements d'été, faire le tri de ceux que j'amène au Costa Rica. Les laver (la machine ?), préparer la valise. Au milieu de ce planning d'enfer, essayer de me fêter mon anniv' de façon cool.

Pfffff.

Mais après les mois terribles passés à Pau, tout ça, c'est de la rigolade.

Et les Pyrénées ? Même pas pu leur adresser un dernier regard : comme d'hab', on ne les voyait pas.