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Comme Sylvester Stallone dans Rocky...
J'ai pris une grande décision cette semaine : me mettre à courrir. D'abord, je trouve ça rigolo de prendre des décisions comme ça, sans attendre le début de l'année ou le début de l'année scolaire. Et puis ensuite... eh bien ensuite point.
Ne sont-elles pas belles ? non, en fait, je m'en fous totalement. L'essentiel étant : qu'elles amortissent, et qu'elles m'emm... pas à me faire des ampoules.
J'ai donc attaqué ce soir. Parce que c'est pas le tout d'avoir des godasses, encore faut-il s'en servir si on veut que ça marche. Ah oui, parce qu'il y a quand même un but à cette opération : lutter contre le ramollissement sournois et les kilos qui voudraient me faire la peau aux alentours de la ménopause. Entre l'âge et moi, c'est un bras de fer. Toujours aussi futile, l'Acanthe ! Voire. Chacun comble son vide existentiel comme il veut.
Alors voilà : je cours à côté de chez moi, sur un chemin qui entoure un bassin de rétention des eaux pluviales. C'est sympa. Selon d'où vient le vent, on oublie presque la rocade de l'autre côté du mur, on entend les oiseaux, en ce moment ça sent les prunus en fleurs, l'endroit sympatoche quoi. Je ne sais pas combien de mètres fait la circonférence du bassin (assez grand quand même), en fait je m'en fiche, tout comme je me fiche de savoir combien de temps je vais courrir, à combien vont monter mes pulsations cardiaques et tout le toin-toin. Amateure je suis, amateure* je demeure ! J'ai décidé d'alterner course et marche, et me suis juste fixée comme but, pour cette première séance, de faire un tour complet. Ca part mal : dès les dix premiers mètres, point de côté. Je continue en douceur, me concentre sur ma respiration, me fixe qq repères visuels pour me mettre à la marche ou reprendre la course... la limite que je me suis fixée : ne pas avoir mal à l'estomac ni aux poumons. Finalement, je m'en sors bien. Je fais un deuxième tour, décide de pousser sur un troisième... et j'en termine un quatrième ! Wouaouh ! je m'épate.
Je repars tranquilou vers chez moi, un escalier mène sur la passerelle piétons qui enjambe la rocade, et là, je me sens comme Rocky Balboa quand il se tape je ne sais plus quel escalier gigantesque en courant. La musique est dans ma tête, et la vie est belle !
Je sens déjà les courbatures arriver, ça m'étonnerait que je puisse remettre ça demain. Mais demain, de toute façon, c'est ciné...
* d'abord, amatrice, c'est pas beau, ensuite amateure ça rime avec demeure. Et toc.
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Commentaires
1FABSamedi 18 Avril 2009 à 01:12Ouh l??f?citations !Répondre
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