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Buzz, 3ème
Les élus locaux, gauche et droite réunies, et Alain Juppé en tête (et oui, ça va jusque là) y sont allés de leur communiqué de presse pour dénoncer le projet de suppressions de postes, parce que nous faisons partie d'un groupe financier qui fait de grooooos bénéfices. Les Verts s'en sont mélés aussi, et, ce soir à la sortie du parking, des militants du PCF et du Front de Gauche distribuaient des tracts nous assurant de leur soutien.
J'espère que le petit Nicolas ne va pas se croire obligé de venir jouer les Zorro.
Les "nouvelles du front" : on entre dans une période de négociation, la drh s'accrochant au nombre de postes à supprimer pour alléger la masse salariale, les syndicats s'opposant à tout licenciement. Mais nous ne nous faisons pas d'illusion : même si ce plan là ne passe pas, ce ne sera que partie remise. Et si ce plan passe, ce ne sera que le premier. On nous parle de la conjoncture qui est mauvaise, mais la vérité (notre principal concurrent se portant très bien en dépit de cette même conjoncture) c'est que ce sont les anciens dirigeants qui n'ont pas fait leur boulot ces dernières années. Et à l'heure qu'il est, rien ne semble indiquer que les nouveaux dirigeants aient la moindre stratégie pour nous permettre de remonter la pente.
Rien à voir avec le sujet, quoique : un oeil sur le pc, l'autre sur la télé, un diagramme qui parle des différentes catégories sociales en fonction de leur revenu. Le présentateur parle des classes moyennes.... à 4000 euros par mois. Il y a aussi la catégorie à 1700 €. Pile mon salaire. Là, c'est carrément les travailleurs pauvres (on parle de "revenus modestes"). Je m'en doutais un peu. Je ne m'en sors déjà pas avec mon salaire (mes "unités d'argent"), alors si je me retrouve au chômage ça ne va pas être très drôle.
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Commentaires
1Feuilles_d_AcantheVendredi 27 Janvier 2012 à 22:11Aujourd'hui, c'était au tour de Jean Lassalle, député du Béarn, de venir nous assurer de son soutien (et distribuer son bouquin), sous la bannière orange du Modem. Ca sent la campagne (non, je ne parle pas des champs béarnais).Répondre
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