• Erigée dans les toutes dernières années du XIXème siècle, la colonne des Girondins célèbre les révolutionnaires Girondins, victimes de Robespierre. De part et d'autre de la colonne en pierre, deux fontaines, chacune ornée d'un groupe sculptural en bronze, l'un célébrant la Victoire, l'autre la Concorde. En 1942, ces ornements de bronze seront démontés, afin d'etre fondus pour l'industrie de l'armement. Toutefois, ils échapperont, assez miraculeusement, à la destruction. Les chevaux, en particulier, seront retrouvés un jour dans un hangar, et les sculptures vont être remontées dans les années 70.
     
    Dans mes affaires j'ai une photo de 1985 ou 86, de ces fontaines figées par le gel. Le froid avait supris tout le monde, les services municipaux n'avaient pas eu le temps d'arrêter les arrivées d'eau, et le spectacle fut magnifique. De grandes stalactittes ornaient les statues, c'était grandiose.
     
    Une vue générale de la colonne et de l'un des bassins :
     
     
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    Un des bassins :
     
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    Les deux bassins sont composés de figures différentes, mais sur un même principe : une figure principale autour de laquelle s'organisent des figures secondaires, puis des chevaux aquatiques jaillissent du groupe, au dessus du bassin, tandis qu'un dernier groupe de trois personnages émerge de l'eau. Les statues sont donc en bronze, un bronze patiné par l'eau, et habillé par le calcaire.
     
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    Un sein, triomphant pour l'éternité...
     
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    Et un des chevaux, sorti d'un bestiaire fantastique.
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  • Celui-là est magnifique, aussi beau et massif que la porte sur laquelle il est posé, rutilant et certainement astiqué tous les jours. Et pour cause, c'est celui du Crédit Municipal de Bordeaux.

     
    Le Crédit Municipal est situé rue du Mirail, c'est une des plus anciennes rues de Bordeaux, elle est bordée d'immeubles magnifiques, purs joyaux de l'architecture bordelaise des XVI et XVIIème siècles, aux ferronneries remarquables. Magnifiques, du moins ils ont dû l'être, mais ce n'est hélas plus le cas. La rue du Mirail, comme tant d'autres du centre-ville, est laissée à l'abandon, certains immeubles sont vides, ou squattés, les murs sont rongés par les oiseaux et les intempéries, c'est une honte de laisser un tel patrimoine en déshérance. Certains immeubles ne pourront être sauvés, c'est le cas d'un hôtel particulier aux sculptures figurant pourtant dans tous les livres consacrés à Bordeaux et qui menace aujourd'hui de tomber en ruine. Ce n'est pas seulement l'abandon du patrimoine qui m'écoeure, c'est aussi le fait que la CUB bordelaise s'asphyxie aujourd'hui en raison des constructions d'ensembles immobiliers neufs, qui rapportent aux promoteurs, alors que le centre-ville pourrait être réhabilité et le tissu urbain mieux géré. Voilà, c'était mon coup de gueule du jour.

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    C'est pas grand'chose, mais ça a attiré mon regard et j'ai trouvé ça beau. Un pochoir reprenant un motif de ferronnerie comme ceux qui ornent souvent les marteaux de porte. C'est le seul que j'ai vu pour l'instant dans les rues bordelaises, c'est dommage, je trouve que ça pourrait ouvrir bien des perspectives de décoration.

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  • La rando de dimanche prochain, je mets à jour la galerie "Landes", avec des photos prises hier.


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  • C'était un peu risqué, vu le vent qu'il y avait aujourd'hui, mais j'ai enfourché le vélo de maman, pris mon écharpe, mes gants, et mon APN, et ai fait provision d'air pur et d'images de nature. Un petit peu plus de bruit que la dernière fois, un pic-vert contre un arbre, quelques chants d'oiseaux, et le printemps qui pointe son nez discrètement certes, mais sûrement à qui veut bien regarder de plus près. Une violette odorante, des mimosas, des jonquilles sauvages... J'ai aussi joué à cache-cache avec un faisan (on s'amuse comme on peut par ici...). Direction Argilas, ce petit hameau ancien que j'avais vu lors de ma précédente ballade, et qui m'avait bien plu, pour ses maisons anciennes et sa tranquilité. Je gardais aussi en mémoire le bruit de la rivière en contrebas, et j'étais bien décidée cette fois-ci à aller y voir de plus près. Opération réussie, je suis contente, et je me dis que j'ai eu raison : le coin est désert, bien ensoleillé, j'aurais craint, en le faisant un peu plus tard, d'y trouver qq serpents sortant d'hibernation.
     
     
    Un bel endroit bien tranquille, qui donne envie d'y revenir (malgré les serpents !) pour une halte pique-nique, un jour d'été...
     
     
     

    Je suis rentrée par une piste forestière, à l'abri du vent, "raccourci" bien agréable ! (la civilisation commence à arriver, il y a des panneaux !)

     
    J'ai fait pas mal de photos, mais j'avoue avoir la flemme de m'en occuper ce soir, d'autant que je surfe désormais sur mon vieux pc portable et que celui-ci rame beaucoup trop à mon goût. Je mets toutefois une dernière photo, prise au bout de la piste, dans un endroit marécageux (je sais qu'un de mes visiteurs apprécie...), un tapis de mousses éclairées d'un rayon de soleil, avec, en arrière-plan, le reflet d'arbres surplombant le marais.
     

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