• Pour répondre à Loïc, le nombre d'immeubles vides à Bordeaux est en effet incroyable. Je ne comprends pas, car même s'il y a spéculation immobilière, nombre d'entre eux ne sont pas entretenus et menacent de devenir dangereux (j'ai d'ailleurs vu recemment un immeuble étayé sur un de ses côtés). Par ailleurs, ces immeubles ont un coût, au moins en taxe d'habitation et taxes foncières.

    L'immeuble ci-dessous, dans Bordeaux centre, à deux pas de la place de  la Victoire et de la Bourse du Travail, parait entretenu. En vingt-cinq ans, je n'ai jamais vu un seul de ses volets ouverts. Sur la porte, un papier, récent "pas de pub SVP".  Pas de nom, rien qui permette d'en savoir plus.

    pasteur

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  • hotel
     
    Témoignage - pour combien de temps encore ? d'une époque où le quartier de Mériadeck n'étais pas celui du shopping, mais celui où l'on monnayait les charmes de certaines dames...
     
    Sinon, architecturalement  ;-) c'est un immeuble typiquement bordelais, porte, volets, ferronerie, cave en sous-sol, tout y est.

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  • Bâti au XIIème siècle, détruit au XIIIème, rebâti au XIVème, remanié à la Renaissance... situé à 30 kms de chez moi... Et je n'y avais jamais été.

    Mais quand même, lire les Lettres Persannes sans mettre les pieds dans le château où elles ont été écrites...

    C'était le moment ou jamais !

     

    labrede2 (large)
     
    Le château de la Brède, où naquit et vécu Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu. L'extérieur est très beau, la structure médiévale a été conservée mais les remparts ayant été abattus, l'ensemble en a été allégé, et le château semble flotter sur la pièce d'eau, vestige des anciennes douves, qui l'entoure.
     
    labrede
     
     
    Visite guidée, assez décevante. D'abord l'intérieur est très laid. Comme au château de Pau, la mode médiéval en vogue au XIXème siècle a frappé, et il n'y a rien de plus laid que ce décor pseudo moyenâgeaux. Les murs de pierre ont été recouverts de plâtre peint imitant des boiseries, et aujourd'hui le plâtre s'écaille et se fendille. Les poutres ont été peintes de couleurs sombres. Bien que de nouvelles fenêtres aient été percées à la Renaissance, l'intérieur du château est très sombre, alors que de nombreuses pièces sont orientées au Sud. Et puis il règne une odeur de vieilles choses très désagréables. Le lit de Montesquieu est demeuré à sa place et en l'état. J'hésite entre admiration pour ces tissus du XVIIIème siècle en lambeaux, mais encore existants après tous ces siècles, et horreur pour ces loques poussiereuses.
     
    Ensuite, la visite porte sur les différentes pièces où Montesquieu a vécu et travaillé, sur la restauration du jardin, mais sur Montesquieu lui-même et le contenu de son oeuvre, rien n'est dit. A peine la guide mentionne-t-elle Les Lettres Persannes et L'Esprit des Lois. J'en apprendrais plus sur Montesquieu dans mon Lagarde et Michard, mais je  suis tout de même contente d'avoir fait cette visite, du reste fort agréable en ce jour de grand soleil. Maintenant que j'ai vu Montesquieu, je pourrais aussi pousser jusque chez Montaigne, on verra ça un de ces jours.
     
    Sept euros la visite. Je voudrais également aller au Musée d'Aquitaine (5 euros), au grand Théatre (5 euros), faire deux ou trois visites guidées de différents quartiers de Bordeaux (8,50 €). Qui a dit que la culture est à la portée de tout le monde ?

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  • Ces raisins là, on peut bien les regarder, on en boira jamais le vin...

     

    hautbrion
     
    Château Mission Haut-Brion
     
    (A portée de vélo, mais inaccessible !)

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  • gaz
     
    Les lignes géométriques de la flèche de la régie du gaz. Peu de bordelais la connaissent, en fait, car ils lèvent rarement les yeux sur ce bâtiment assez quelconque par ailleurs.

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