• La grippe est sévère, c'est décidé l'an prochain je me fais vacciner. 

    En dépit de la grippe j'ai bossé, ça m'a changé les idées, je suis allée faire mes courses, mais je suis HS et cet après-midi j'ai dormi presque trois heures, une bonne grosse sieste qui m'a fait du bien. Hier matin le peintre est venu faire les finitions de la salle de bain, une étagère et des patères à installer, les anciennes étagères de la salle de bain à poser dans le cellier au-dessus de la machine à laver, une chatière à poser pour pouvoir fermer la porte du cellier, de petits ajustements qui étaient nécessaires, et je suis contente que ça soit fini. Je ne suis pas bien sûre du rose de la salle de bain, je le trouve un peu trop malabar finalement mais je me dis que pourquoi ne pas y exposer, là aussi, quelques photos. A voir.

    Ce matin c'était mon dernier passage à la clinique de jour, j'ai dit salut et j'espère bien ne pas vous revoir. Olivier m'a tout de même dit "tu es dispo lundi prochain pour venir prendre un café chez moi avec Jean-Matthieu" ? Oui, bien sûr, Olivier est un gars sympa, il a besoin de développer sa vie sociale,  moi aussi, et il habite à quelques kilomètres seulement de chez moi. Je ne suis jamais aussi misanthrope que je le crois - ou que je l'espère. Et puis si il y a Jean-Matthieu aussi... ;-)

    La clinique de jour j'y suis arrivée le 17 mai, j'étais à la limite du suicide. En me raccompagnant à la porte un des infirmiers m'a dit "j'espère qu'on vous a aidé ?" "Ben vous m'avez sauvé la vie". La découverte de l'art-thérapie a été un truc important pour moi, et puis la rencontre d'autres souffrances, aussi.  Neuf mois, presque dix, je n'aurais pas pensé que la dépression durerait aussi longtemps, qu'elle serait aussi dure et violente. Je ne suis pas bien sûre d'en être tout à fait sortie, mais ça va bien mieux. Je reprends le boulot le mois prochain officiellement, officieusement ça fait déjà deux semaines que je donne un coup de main à mes collègues, c'est sympa de faire du "tourisme" au bureau, je reprends sans pression et ça le fait bien. 

    Je suis allée prendre l'air à l'océan dimanche, besoin de grand air, de bruit des vagues, de solitude. Il faisait presque beau, il n'y avait pas trop de monde, ni trop de vent, j'ai passé un bon long moment à me balader sur la place en regardant les vagues, les grosses du fond et les petites toutes mousseuses qui viennent lécher les pieds imprudents, et j'ai ramassé ces petits coquillages laissés par les marées. Une plage trop lisse, trop propre, j'aurais apprécié un peu plus de varech, un peu plus de bois flotté. Sans varech, il n'y a plus cette odeur d'iode qui saisissait les narines quand j'étais enfant, et puis j'aimais bien ces paquets d'herbes marines noires et froissées rejetés par la mer, ça avait son charme.

    Levée d'écrou


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  • Mes voisines lui avaient trouvé un faux air de Gérard Lanvin sous les lumières stroboscopiques de la soirée dansante alors appelons-le Gérard. 

    Ben Gérard, bien moins Lanvin le lendemain à la lumière du jour, il devait en plus couver la grippe, qui m'est tombée dessus lundi soir, et je suis HS depuis plusieurs jours. Une bonne grosse grippe, grosse fièvre, maux d'estomac et maux d'intestins, y a-t-il un endroit qui me laisse tranquille depuis lundi ? Hélas non. J'ai même mal aux os ce qui est toujours un mystère pour moi, pourquoi avons-nous mal aux os lorsqu'on a de la fièvre ? Et je ne parle pas de la toux qui s'est rajoutée à tout le reste, et qui est douloureuse. J'ai loupé un spectacle de danse contemporaine prévu mardi soir, j'ai dû annuler le cours de yoga hebdomadaire, j'ai dû reporter le passage du peintre pour les finitions de la salle de bain - je n'ai toujours pas d'étagères et de patères ce qui n'est pas pratique mais heureusement il avait au moins posé le miroir vendredi dernier -   j'ai surtout passé je ne sais trop combien d'heures dans mon lit. Je me suis quand même traînée au supermarché hier pour faire quelques courses et pour tout arranger je dois faire face à une sollicitude accrue de ma voisine qui en est rendue à m'appeler tous les jours quand ce n'est pas deux fois par jour, ce qui m'inquiète un peu car je sens bien qu'elle investit un peu trop affectivement sur moi parce que nous avons le même âge, vivons seules et sommes dépressives, mais je sens bien que ça pourrait devenir compliqué à gérer... C'est Loukoum qui a été un peu déboussolée, parce que si le premier jour elle a trouvé ça sympa que je passe ma journée au lit et de rester collée contre moi qui devait être à une température agréable pour elle - elle a dû penser "ah elle a enfin compris qu'il ne sert à rien de s'agiter et que la vraie vie c'est de dormir vingt heures par jour" - je n'ai pas pu m'occuper d'elle comme d'habitude et elle a senti qu'il y avait quelque chose qui clochait. Un gros câlin hier soir l'a rassurée. En ce qui concerne l'appartement j'ai aussi réussi à le maintenir rangé, vive le lave-vaisselle quand on est malade. Vive le Doliprane aussi, toujours, toujours ! avoir du Doliprane en réserve, et c'est bien la seule chose qui traîne sur la table de la cuisine. J'ai aussi découvert que mon nouveau canapé n'est pas aussi confortable pour faire la sieste ou simplement s'y allonger - prévoir le prochain dix centimètres plus long.

    Je me suis quand même connectée plusieurs fois au boulot, entre deux accès de fièvre et de toux, parce que Théo a officiellement rejoint notre équipe le 1er février mais n'a pas encore tous les accès (bien sûr ! ce serait trop beau) et surtout qu'il est en plein apprentissage - alors même qu'une grosse réorganisation au niveau de notre direction complexifie encore la situation (réorganisation des équipes, réattribution des tâches avec tout ce que cela signifie en terme de "petits" changements concrets, les listes de diffusion mail par exemple qui doivent être mises à jour partout où nous les utilisions) - et que Chen ne peut pas tout faire tout seul (ceci dit le fait de me connecter m'a permis de constater que Chen se plaint beaucoup mais qu'il ne fait pas des journées plus longues que d'habitude. Certes je crois avoir compris qu'il a laissé de côté tous ses sujets habituels) . J'ai donc donné un coup de main, ça m'a changé les idées et puis ça m'a permis aussi de me remettre dans le bain et de comprendre un peu plus de quoi il retourne avec cette réorg. D'ailleurs c'est drôle, il y a plusieurs mois quand je me posais des questions sur ma fin de carrière je me disais "bah d'ici que j'y arrive je n'échapperai probablement à une énième réorganisation..." et tu vois on y est, c'est dire si le monde de l'entreprise est prévisible... et pénible... toujours devoir se remettre en question, laisser ce qui marchait bien pour s''adapter à de nouvelles façons de faire, à de nouveaux outils, à une nouvelle organisation parfois si peu pertinente qu'elle sera remise en question trois ans plus tard... Trois ans c'est en moyenne le rythme des réorganisations (et c'est encore le cas cette fois-ci puisqu'il y a trois ans que je suis arrivée dans mon service actuel, mon service précédent ayant été... supprimé), et j'ai connu des services où c'était même plus fréquent... On épuise le salarié mais on s'en fout, là haut on ne se préoccupe pas du salarié mais de la prime qu'on va toucher lorsqu'on a une nouvelle idée de réorganisation. On devrait pourtant nous aussi toucher une prime, pour nous remercier de notre "adaptabilité" ! 

    Bref, la grippe, une semaine de perdue et une énième réorg à laquelle il va me falloir faire face... en espérant que ce soit bien la der des der :-/


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  • C'est tout moi ça, je m'emballe, je m'emballe, tout feu tout flamme, toujours trop vite... Tout avait bien commencé, je l'avais trouvé charmant ce monsieur, physique et conversations agréables (pour autant que j'ai pu en juger le temps de trois slows), et bon danseur. 

    Nous nous étions donné rendez-vous cet après-midi pour prendre un verre...

    Alors, en plein jour, il fait bien son âge, 68 ans, mais surtout c'est le genre de mecs (remarque, il y a des filles c'est pareil) qui parle surtout de lui, ses enfants, ses petits enfants, ses problèmes de santé.... En une heure je savais tout de lui, et il ne savait de moi que mon prénom... Comment te dire que c'est le genre de choses qui m'agace et qui me refroidit rapidement ? Je n'ai pourtant pas l'impression de demander grand chose d'extraordinaire, juste une oreille attentive, une curiosité bienveillante... 

    Bref, j'ai son numéro de téléphone mais ça m'étonnerait que je l'appelle - et je ne lui ai pas donné le mien. Bon, il m'a dit que je lui avais plu dès qu'il m'a vue hier soir et j'ai trouvé ça agréable, c'est vrai, mais ça ne suffit pas. 

     


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  • ... Ou pas ! 


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  • Il a surgi de je ne sais pas où au moment où commençaient les slows, il m'a dit "vous avez envie de danser ?" Je n'ai pas hésité une seconde, j'ai tendu ma pina colada à ma voisine de gauche, mon sac à main à ma voisine de droite et j'ai dit oui.

    Histoire à suivre.

    Ou pas.

     

     

    (Une de mes voisines nous avait embarquées à ce que je croyais être un concert de blues ou de jazz dans un petit bar pas très loin de chez nous, en fait c'était une soirée "années 90" et nous nous sommes éclatées sur le dance floor, même si je trouve ça un peu honteux et ringard.)


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