• On a des a priori un peu bêtes, comme quoi les travaux de peinture, c'est tout propre, les travaux d'électricité, silencieux.

    Que nenni ! Pour peindre, il faut préparer les murs, donc : poussière, beaucoup de poussière. Et les électriciens, ils font des trous dans les murs. Résultat : de la poussière, beaucoup de poussière, et du bruit, beaucoup de bruit.

    Et aujourd'hui, la société qui change les volets roulants de l'appartement fait de la poussière et du bruit, beaucoup de poussière, beaucoup de bruit (et encore, chance, avec le rhume j'ai les oreilles un peu bouchées). Sans parler d'un autre appartement à l'étage en dessous dont une société change les menuiseries extérieures - du bruit, du bruit, encore du bruit...

    Sans parler des va et vient entre l'appartement, les camions garés en bas sur les trottoirs boueux, et le balcon un peu humide aussi. Donc : un sol sale, très sale.

    Demain je ferais donc du ménage, beaucoup de ménage, beaucoup beaucoup de ménage. Et j'apprécierai certainement la bonne douche qui suivra. Et le silence revenu !

    Et en attendant, porte-fenêtres grandes ouvertes par les allers et venues des ouvriers entre l'appartement et le balcon, j'ai froid, très froid.


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  • Finalement, je ne suis pas plus avancée.

    Le dico, le vélo

     

    (mais j'ai appris à transférer mes photos depuis mon smartphone vers mon pc via le Bluetooth !)

    Dans le Larousse en trois volumes édition 1974, aucune entrée au nom de Manouchian.

     

    Et puis malgré tout deux heures de balade en vélo cet après-midi, parce que le temps le permettait, et mon niveau d'énergie aussi. Je n'ai pas senti l'odeur des mimosas, ni celui des jonquilles, ni celui des violettes... :-/ mais la sortie m'a fait du bien.


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  • La grippe a laissé place à un gros rhume celui qui fait que tu ne déplaces plus sans deux ou trois paquets de mouchoirs en papier et qui fait du rouleau de sopalin ton meilleur ami, et encore je m'estime chanceuse car malgré tout je parviens à dormir. J'étais déjà fatiguée avant la grippe mais là, je suis HS. Pas possible d'aller récupérer de l'énergie en faisant du sport, je n'en suis pas capable. J'ai tenté une séance de yoga chez moi mardi matin et j'ai découvert que le chien tête en bas - adho mukha svanasana pour les initiés - avec les sinus pleins et congestionnés est très douloureux. Au milieu de tout ça il faut que je gère les suites de l'accrochage de la twingo, et l'absence de voiture. Heureusement que je peux tout faire à pied ou presque, mais ce serait bien plus facile si j'étais en pleine forme. Lundi je rappelle l'assurance, et je rappelle le carrossier pour qu'il me prête une voiture. Bien qu'en arrêt maladie j'ai un agenda chargé, un électricien doit venir refaire l'alimentation du moteur du volet roulant du salon, il a déjà repoussé deux fois, et heureusement que de son côté l'entreprise qui vient changer le volet roulant a également décalé le chantier. Mais bon, si tout le monde repousse ou se décommande, ça va être compliqué. En attendant je m'efforce de garder l'appartement propre et bien rangé, mais je n'échapperai pas au grand ménage après le passage de l'électricien et des ouvriers venus changer les volets roulants. Je fais changer les volets roulants qui en avaient bien besoin - ils ne descendaient plus entièrement et certaines lattes commençaient à être trop usées -  et j'en profite pour faire isoler les caissons intérieurs, de quoi gagner encore en confort thermique, tant qu'à financer les travaux de rénovation énergétique de la résidence autant casser la tirelire et faire des travaux complémentaires - j'avoue que l'héritage de mes parents m'aide bien. Le réchauffement climatique aussi, je ne mets presque plus le chauffage, reste à savoir si l'isolation par l'extérieure sera aussi efficace lors des canicules estivales.

    Pour tout arranger Chen a été hospitalisé en urgence vendredi pour des calculs rénaux, Théo s'est retrouvé tout seul au bureau et il était bien content que je me sois connectée aussi d'autant qu'il n'a pas encore tous les accès à tous nos fichiers. On a un rapport important à faire le vendredi matin à destination de l'encadrement et le même rapport doit être refait le lundi matin, pareillement pour les grands chefs. Faut pas se louper, et lundi matin je vais donc me lever tôt pour faire le rapport et montrer à Théo comment le faire, je vais enchaîner avec l'arrivée de l'électricien et j'espère qu'il n'a pas perdu la liste de tout ce qu'il y a à faire (il n'y a pas que l'alimentation du volet roulant à revoir) (j'ai des doutes sur le fait qu'un jour soit suffisant pour tout faire) et il faut donc que j'appelle carrossier et assurance. Je pense que je ne vais pas pouvoir aller au rdv chez la psy en plein milieu de matinée, je ne suis pas assez en forme pour y aller à pied. Mardi l'entreprise qui doit me changer les volets doit venir, et en fin de matinée j'ai rendez-vous avec la médecine du travail pour la visite de pré-reprise. J'ai donc un agenda de ministre, mais pas la cocaïne qui va avec. A défaut, je mange des petites gummies de vitamine C c'est très bon, et des petites clémentines. Et ce soir je me suis préparée une salade composée pour les jours à venir, vermicelle chinois, avocats, pomelos, haricots mungo, coeurs de palmiers... et la sauce est une sauce faite maison, du yaourt brassé allongé d'un peu d'huile végétale et assaisonné de cumin et de viandox. Je n'en peux plus des soupes en sachets que je me fais trop souvent, pas facile de manger et encore moins de cuisiner quand on est malade. Au plus fort de la grippe j'ai perdu deux kilos. Je vais te la faire un peu "biobo" comme dit mon petit frère, mais j'ai acheté le yaourt brassé au Biocoop du centre et il est délicieux. Si le bio ce n'était pas si cher j'en achèterai plus souvent parce qu'il faut reconnaitre que le goût est bien meilleur, et je ne doute pas de la qualité. J'ai d'ailleurs également acheté chez Biocoop une semoule à la farine de châtaigne absolument délicieuse mais tout à fait hors de prix, ou est-ce le contraire ? 

    Sinon, c'est le printemps, et si ce n'est pas une bonne nouvelle - c'est trop tôt et nous n'avons pas eu d'hiver -  c'est tout de même agréable. Le chêne en arrière plan n'as pas encore de feuilles, même pas de bourgeons loin s'en faut, mais le mimosa est en fleur et c'est magnifique - mais pas de chance cette année j'ai le nez trop bouché pour profiter de cette odeur trop fugace, à peine une semaine de floraison. Je me contente de sa couleur ! J'ai découvert qu'en plus de n'avoir plus d'odorat j'ai également les oreilles bouchées, joie du rhume...

    Je suis balade, complètement balade

    Dans les motifs de satisfaction il y a la lecture de Vingt ans après, la suite des Trois Mousquetaires. Autant le premier volet des aventures de D'Artagnan et ses amis ne faisait "que" trois cents ou quatre cents pages, la suite en fait presque mille et finalement j'en arrive au bout. Cinquante ans plus tard je n'avais pas oublié certains détails et ça me fait plaisir. Comment ai-je pu m'embarquer dans une telle lecture à l'époque - j'avais dix ans - je n'en reviens pas, mais l'enfance ne doute de rien. Je ne sais toujours pas combien d'argent représente une pistole mais je ne manquerai pas de chercher sur le net - à l'époque je trouvais la réponse à mes questions dans le Larousse en trois volumes de mes parents, je leur suis reconnaissante d'avoir mis à notre disposition dictionnaires et encyclopédies dans lesquels, petite fille solitaire, j'ai passé des heures. 

    Finalement, comme je traîne un peu ce matin je suis allée me plonger dans le Larousse (celui de mes parents était tellement usé à force d'avoir servi qu'ils avaient fini par le jeter, mais je l'ai retrouvé dans une BAL, même édition mais en bien meilleur état), et voilà, je sais maintenant qu'une pistole valait à peu près dix livres... mais j'ai eu la flemme d'aller chercher l'entrée "livre"... ce sera pour plus tard... Quand j'étais enfant on ne connaissait pas le mot "sérendipité" mais le principe était le même...

    Je suis balade, complètement balade

     


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  • En nettoyant le balcon il y a quelques semaines, j'ai jeté mon très vieux thermomètre extérieur et maintenant il me fait défaut. Il faut que je m'en trouve un nouveau. Ceci dit, en ai-je vraiment besoin pour savoir quand il fait froid ou quand il  fait chaud ? Et en ce moment, il fait bon, beau temps et fenêtres ouvertes, d'ailleurs j'en ai profité ce matin pour faire ce que j'ai horreur de faire, à savoir laver les fenêtres justement. J'ai des baies vitrées dans le salon et les chambres, ça veut dire grandes surfaces et donc d'autant plus de risques de traces en tout genre. Je ne suis pas douée pour laver les vitres, ça prend du temps et le résultat parfois approximatif... Mais là je ne pouvais pas retarder d'avantage l'opération, je ne le fais qu'environ une fois par an (j'avoue) et il restait des traces du pollen du printemps dernier... Bref, j'ai de belles fenêtres toutes propres et sans trop de traces, pour une fois. Et le temps étant décidemment au beau, j'ai bien mérité le petit café au soleil du balcon en suivant.

    La grippe est passée j'ai encore une grosse fatigue, mais je me suis remise au yoga hier matin, et je considère que le nettoyage des vitres (un peu plus d'une heure) fut ma séance de sport de la journée. Mais peut-être vais-je aller me balader dans Bordeaux dans l'après-midi, histoire de prendre l'air de la grande ville.

    Histoire de fêter l'arrivée du printemps (au 14 février !) je me suis achetée un joli bouquet coloré...

    Comme un air de printemps...

    et j'ai pris ce matin une photo du lever de soleil vu depuis mon salon.

    Comme un air de printemps...

    Le retour du printemps, c'est le retour des chants d'oiseaux un peu avant le lever du soleil, celui de la petite araignée qui tisse une nouvelle toile sur la rambarde du balcon chaque nuit, et les pies qui consolident leur nid, un peu abîmé par l'hiver,  dans l'arbre en face de chez moi. 


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  • Je suis partie faire ma balade du dimanche matin à pied, histoire d'en finir avec les miasmes de cette grippe qui n'en finit pas de durer (mais ça va mieux depuis hier). Et puis voilà qu'une de mes voisines m'a appelée "euh vous pouvez revenir ? votre voiture vient d'être accidentée !"

    Diantre, ma voiture a sa propre vie sans moi ? Je l'avais pourtant laissée en bas de chez moi, bien garée sur le parking... C'était sans compter une voiture qui grille la priorité à une autre, l'emboutissant, et voilà que la deuxième voiture part en vrille et vient finir sa course contre la mienne.... Elle est trop amochée pour que je puisse envisager de l'emmener moi-même au garage, alors il faudra que j'appelle l'assurance dès demain matin... Et vu la tête du pare-choc, du capot avant et des phares... il y a eu de la casse... "Ce n'est que du matériel" m'avait dit mon père lors d'un petit accrochage il y a une bonne dizaine d'années, RIP mon père et il me reste sa sagesse.

    Allez, demain sera un autre jour. En attendant, c'est ballot comme on se trouve bête, sans voiture, on se sent tout nu. Pourtant je suis bien située, je peux tout faire à pied ou en tram, ou presque, et la voisine qui m'avait appelée ce matin m'a rappelée tout à l'heure pour me proposer de m'emmener faire des courses quand j'en aurai besoin. Décidemment les voisines sont sympas. Et pour la voiture... eh bien ce n'est que du matériel... Et après deux semaines de grippe assez forte pour que je sois obligée de rappeler le médecin vendredi, j'ai le cerveau encore trop embrumé pour trouver la situation dramatique. On est bien d'accord qu'il y a des choses nettement pires qu'une voiture abîmée.


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