• C - Chasse. Chasse à l'homme sous mes fenêtres, hier soir, comme je terminais cet article (que je reprends ce matin, dans la lumière du soleil qui se lève entre les tours. Il fait bon, il fait frais et beau, j'embaucherai un peu plus tard, il y a des matins où je profite d'avoir des horaires libres). J'avais bien remarqué un fourgon blanc, garé en face de chez moi, devant l'espace des jeux pour enfants. J'ai trouvé ça bizarre, ce type qui attendant dedans, dans ce fourgon que je n'avais jamais vu, mais bon, si on s'arrêtait à tout ce qu'on trouve bizarre… Je suis rentrée, j'ai pris mon pc et commencé mon article. Et puis tout d'un coup, un raffut pas possible, des cris, je suis sortie et j'ai vu des djeuns qui courraient dans tous les sens, visiblement à la recherche de quelque chose ou quelqu'un… ça a duré un certain temps et dans les cris j'ai fini par comprendre que le type au fourgon était un exhibitionniste, et que les djeuns lui courraient après pour lui faire la peau. On peut vendre et acheter de l'herbe ou du shit dans le quartier, il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas, on a de la moralité par ici. Je serai désormais plus attentive à ce qui se passe autour de l'espace jeu.

    C - Cinéma. Séance cinéma hier soir, avec des voisines, seules comme moi. Une soirée bien sympathique, et un film qui m'a beaucoup plu - Yesterday, excellente comédie comme les anglais savent en faire. Ce moment m'a fait beaucoup de bien, et il faudrait que je reprenne l'habitude d'aller au cinéma, d'autant qu'il y a pas mal de films à l'affiche qui me tentent en ce moment.

    E - Ehpad. Comme d'habitude je suis sortie de ma visite hebdomadaire déprimée. Mon père se plaint sans cesse, la nourriture, le personnel, la clim, les autres résidents, les espaces verts, rien, rien absolument rien ne lui convient. Quand à ma mère la seule chose censée qu'elle soit encore capable de dire est "bonjour ma fille", le reste étant un discours incohérent et entrecoupé de silences quand elle perd le fil de son délire, pour autant qu'on puisse parler de suite dans ses idées. Que dire de l'ambiance sonore de l'ehpad ? On est accueilli par de vieilles chansons, comme si être vieux signifiait être resté bloqué dans une époque antérieure, quarante ou cinquante ans en arrière. Si dans trente ans, je me retrouve en ehpad, serais-je condamnée à écouter Céline Dion en boucle ? Imagine l'enfer pour un fan de Métal ! Pour en revenir à mon père, j'ai essayé de lui dire - il m'a fallu beaucoup de courage - qu'un ehpad, comme tout établissement hospitalier, est confronté au problème du turn-over du personnel, surtout en été, que la nourriture est celle d'une collectivité, et qu'il y a des ehpad bien pires… Mais ça, c'est impossible à entendre pour mon père. En attendant, c'est mon enfer personnel, cette visite hebdomadaire, dont je ne sais combien d'années je vais devoir l'affronter encore encore et encore...

    F - Fatigue. Je me suis réveillée tôt ce matin, sans réveil et, surtout, sans fatigue. Un miracle. Et assez en forme pour, après avoir lavé mes sols, partir pour une balade à vélo de deux heures, une petite vingtaine de kilomètres dans la fraîcheur revenue. J'aimerais que la fatigue me laisse tranquille et, surtout, retrouver un peu plus d'énergie. Je ne me suis pas encore sentie assez en forme pour aller à la piscine ! Par contre la salle de sport me manque, j'espère en retrouver une à la rentrée.

    F - Finances. Je termine le mois avec deux euros dans mon porte-monnaie, et un découvert de 61 euros. Je trouve ça formidable, je ne compte plus les mois qui se terminent le quinze, parfois même plus tôt. Seule, avec un salaire c'est compliqué. Je me pose en ce moment la question d'arrondir mes fins de mois en louant ma deuxième chambre à une étudiante. Outre la question financière, il y a le fait que je vive seule depuis maintenant trop longtemps, et que j'ai pris la mauvaise habitude, justement, d'être seule, de ne plus partager mon quotidien avec qui que ce soit, de ne plus faire de concessions, d'être devenue intolérante au grain de poussière, aux bruits environnants...

    O - Ozu. Rétrospective Ozu cet été au programme du cinéma de ma ville. Irais-je ? Je me souviens d'un film, un de ses premiers, totalement muet et sans aucun accompagnement musical, vu au Mk2 de Beaubourg, avec l'Amoureux du moment. L'expérience était étrange, voir un film sans aucun autre bruit alentour que les éventuels bruits des autres cinéphiles. Il fallait que je sois amoureuse pour m'infliger ça, je n'ai jamais réussi à aimer Ozu. Cet amour là n'est plus, j'en ai souffert mais c'est comme tout, tout passe et tout guéri, heureusement. J'ai beaucoup souffert de cette rupture là, mais je garde un souvenir inoubliable de cet amour, il faut savoir garder le meilleur de toute chose. Ce fut un bel été.

    P - Peinture. En dépit de la fatigue, je suis allée chez mon cadet, hier après-midi, pour peindre les encadrements des portes et, quand j'en serais venue à bout - et ça me prendre plus de temps que je le pensais - je peindrai les portes. Et c'est incroyable le nombre de portes dans un appartement si petit ! Mon ex-mari, quand à lui, fait le plus gros du travail, et je trouve ça sympa que nous soyons capables d'aider mon fils dans son projet en mettant la main à la pâte (et, accessoirement, au portefeuille). Nous suivons de près également la séparation de mon fils aîné, puisqu'il faut que celui-ci règle l'épineuse question de la maison que sa conjointe et lui avaient achetée.

    Y - Yoga. Coupure estivale, à mon grand regret. L'été tout s'arrête, ce n'est pas très rigolo, je trouve, d'autant plus que l'été tout prend un sens différent, je trouve. En juillet j'allais aux cours de yoga en vélo, ce qui ajoute à l'effort, et je trouvais agréable d'en revenir en vélo, de prolonger l'effort par une balade en vélo qui me permettait de sortir de la séance en douceur, d'en prolonger l'esprit zen en passant dans les bois. J'ai apprécié cette deuxième année de pratique, la nouveauté étant que nous avons désormais deux profs, aux pratiques différentes, l'une plus zen et spirituelle, l'autre plus athlétique. Selon le calendrier, je suis les cours tantôt avec l'une tantôt avec l'autre, j'apprécie énormément cette alternance. Je rempile, en septembre prochain, pour une nouvelle année, avec plaisir, toujours autant convaincue des bienfaits de cette discipline. 

     


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  • Il a fait chaud cette semaine, comme partout en France. J'aime quand il fait chaud, alors au début ça m'allait bien. Mais la température est rapidement montée dans l'appartement, et les nuits sont devenues difficiles. Se réveiller en pleine nuit avec la sensation d'être dans un four à chaleur tournante, c'est compliqué, surtout quand les réveils se succèdent. Résultat, un malaise en début d'après-midi, hier, et un petit passage à l'infirmerie où la clim était bien réglée :-) 

    Même les chattes étaient en mode "argh on n'en peut plus", et elles et moi avons apprécié le retour de températures plus clémentes.

    Gros stress cette nuit : comme je me réveillais une énième fois, j'ai immédiatement senti une odeur de feu. Je suis sortie sur le balcon, et l'odeur venait de l'extérieur, sans que je vois quoique ce soit toutefois, le quartier étant tranquille. Finalement j'ai appris sur FB ce matin que l'orage de la nuit avait provoqué un feu dans le Médoc, dont l'odeur a atteint la métropole bordelaise. C'était très impressionnant, j'ai eu beaucoup de mal à me rendormir.

    Le malaise d'hier après-midi, ni la fatigue, importante, ne m'ont arrêtée : j'ai fait mes courses hier soir, je suis allée à l'ehpad ce matin où j'avais rendez-vous avec la psychologue pour faire le point sur la situation de mes parents. Un entretien intéressant, car j'avais besoin d'entendre un autre son de cloche que les perpétuelles récriminations de mon père. En rentrant chez moi j'ai pris soin d'appeler un de mes frères, qui rencontre actuellement des problèmes familiaux, mon autre frère pour lui faire le compte-rendu de ma visite à l'ehpad, et puis mon fils aîné qui avait rendez-vous hier à sa banque, puisqu'il voudrait conserver la maison qu'il a acheté avec sa future ex-conjointe. Ces trois appels passés, j'ai déjeuné rapidement et je suis allée me coucher, une petite sieste qui m'a fait du bien. J'ai terminé l'après-midi par une séance de yoga, la dernière avant la fermeture estivale du studio de yoga, et j'ai été contente de constater qu'en dépit de mon malaise d'hier et de ma fatigue je tenais encore le coup, et cette séance m'a fait du bien.

    Attentive à mon état, tant physique qu'émotionnel, j'ai repris contact avec une psychiatre que j'avais rencontrée, l'an dernier. Si à l'époque je n'avais pas donné suite, car elle ne me convenait pas sur le moment, j'ai maintenant bien besoin d'entreprendre une thérapie, en complément du quart d'heure que m'octroie mon psy habituel une fois tous les deux mois, pour travailler sur des points que j'ai pu identifier ces derniers mois. Entre autres choses je ne peux pas faire face, seule, aux émotions et sentiments que me cause la situation de mes parents. Coup de chance la psychiatre a pu me proposer un rendez-vous dès la semaine prochaine, et savoir que j'allais pouvoir être prise en charge aussi rapidement a été un gros soulagement pour moi, et la bonne nouvelle de cette fin de semaine. 

    Ce soir une petite pluie fine rafraîchit agréablement l'appartement, et ce retour à une température plus clémente est très appréciable, et apprécié autant par les chattes, qui ont pu ressortir prendre l'air sur le balcon, que par moi qui espère retrouver des nuits plus calmes ! 


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  • J'avais rendez-vous à Bordeaux ce matin pour une "balade urbaine", dans un quartier que je ne connaissais pas, le quartier Belcier. Un quartier excentré, séparé du centre-ville par la gare Saint-Jean et son réseau de rails. Un quartier longtemps pauvre, mal famé, aujourd'hui rattrapé par l'urbanisation galopante qui n'épargne plus aucun quartier de Bordeaux. Les anciens abattoirs reconvertis en restaurant chic, les petites échoppes rasées pour faire place à des immeubles flambant neufs, friches industrielles hérissées de grues… Un nouveau musée, consacré à l'art contemporain, vient d'y être inauguré, l'art contemporain je m'en tape pas mal c'est une vaste fumisterie, mais le bâtiment est magnifique, et je vais y retourner avec mon APN pour une séance photo plus aboutie que les quelques clichés faits ce matin avec mon smartphone.

    Samedi en ville

    Après la balade, direction le quartier des Capucins et le marché Saint-Michel, sous la chaleur qui revient et qui n'épargne pas la menthe attendant le thé, sur une table d'un café. C'est la photo du jour :-)

    Samedi en ville

    Une bonne journée. Cela fait deux fois que je fais les balades urbaines proposées par une association de réinsertion - les guides sont des chômeurs qui ont reçu une formation et remettent le pied dans le monde du travail grâce à ces balades - et je reprends goût à l'exploration urbaine, que j'avais un peu délaissée ces dernières années, et c'est bien agréable.


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  • Arcachon


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  • A - Arcachon. Ca m'a pris comme ça, en début de semaine dernière. J'avais envie d'aller voir la mer, j'avais envie d'aller voir un feu d'artifice. Allez hop, un billet de train Pessac/Arcachon, une réservation pour une nuit d'hôtel à cinq minutes de la gare et à cinq minutes de la plage, et puisque le feu d'artifice c'est dimanche soir et bien je pose le lundi en jour de congés. Dans mon sac le minimum, une culotte un maillot de bain et ma brosse à dents, j'arrive à l'hôtel je pose mon sac et je vais directement sur la jetée "quand est le prochain départ pour le tour de l'île aux oiseaux ?" "Maintenant" Allez hop dans le bâteau pour une grande balade sur le bassin, il y a le soleil, la mer, l'air marin, les embruns salés qui m'arrosent, et des images splendides, ce goéland posé sur une pinasse, les cabanes tchanquées bien sûr, et je suis en vacances avant les vacances. L'hôtel est charmant, une belle demeure ancienne, entourée de ces maisons typiques d'Arcachon, aux noms désuets "Mimosas" "Cérès" "Suzy" ou plus prosaîquement "Dédé" et même un surprenant "Gladiator". Le feu d'artifice est beau, de l'autre côté on aperçoit celui de Piraillan, plus près il y a celui d'Andernos (coucou Bleck ! il était magnifique le tien, et même plus beau que celui d'Arcachon), le bassin le soir c'est la mer noire dont on sent la présence, et toutes ces petites lumières qui clignotent tout autour, et tous les feux d'artifice en prime ! Lever de bonne heure lundi, à neuf heures je suis les pieds dans l'eau, seule sur la plage, je fais des centaines de photos, la fraîcheur est parfaite, et il y avait longtemps que je n'avais pas eu ça, les pieds dans l'eau du bassin. Je rentre contente de mon escapade, j'ai la chance de très vite décrocher de mon quotidien, d'être vite "ailleurs" au sens propre comme au sens figuré, sans culpabiliser d'avoir laissé les chattes seules une nuit.

    B - Boulot. Ma chef en a marre de bosser pour la Big Bank, elle cherche ailleurs. Je sens mon collègue David moyennement motivé. Je ne le suis pas plus moi-même. Pas facile de bosser dans ces conditions, mais ça en serait presque drôle. Heureusement que les deux prestataires, Vivian et François, sont assidus à la tâche. Si Vivian est pénible tellement il est stressé, François lui est un gentil garçon, intéressant et original - deux jours après avoir été recruté, il est arrivé un matin avec ses plantes vertes et j'ai trouvé ça très rigolo - que j'ai plaisir à avoir en vis-à-vis. J'ai quant à moi postulé dans un autre service le mois dernier et je n'ai aucun retour sur ma candidature :-/

    C - Cité. Le projet de réaménagement du quartier n'a pas encore commencé qu'il a déjà pris du retard. Rien - démolition de certaines tours, aménagement d'une large voie verte, réhabilitation des bâtiments existants - ne commencera avant 2022. Nous sommes pourtant nombreux à attendre ce réaménagement avec impatience, encore que, comme je l'ai dit au maire lors d'une réunion publique la semaine dernière, les principaux problèmes du quartier ce sont les incivilités et la saleté. Plusieurs personnes ont applaudi mon intervention, et le maire a répondu à côté parce qu'il ne sait pas quoi répondre à cela.

    F - Foot. Horreur malheur. Si je n'étais pas là dimanche - et je pense que bien m'en a pris - je me suis fait la réflexion lors des quarts de finale de la CAN qu'il fallait que j'évite d'être là lors de certains matchs. Voire même qu'il faudrait que j'ai déménagé avant la prochaine CAN. Mes voisines du dessus, amatrices de foot et algérienne pour l'une d'entre elles, n'étant pas les seules à manifester bruyamment leur joie, j'espère vivement que l'Algérie sera battue lors de la finale dimanche prochain. Sinon tu peux venir chez moi, le spectacle est là, voitures qui roulent en trombe dans les rues du quartier, klaxons hurlants, musique à fond et drapeaux flottants, il vaut mieux éviter d'essayer de traverser la rue à ce moment là (et je ne parle même pas d'essayer de dormir).

    I - Immobilier. Quand j'ai une idée dans la tête je ne l'ai pas ailleurs comme dirait l'autre, j'ai fait estimer mon appartement, j'attends l'estimation, et j'ai pris rendez-vous avec mon banquier adoré pour savoir quel pourrait être mon budget pour chercher ailleurs, en visant les petites maisonnettes du lotissement d'à côté. 

    L - Lecture. J'ai trouvé un tout petit bouquin dans la boîte à livres du parc d'à côté, dont le titre m'a interpelée "Journal d'un tueur sentimental". Et j'ai pris un plaisir fou à lire cette novela de Luis Sepulveda. J'aime beaucoup les formats courts, nouvelles ou novelas, et la langue de Sepulveda est un véritable bonbon à savourer, d'autant que ce texte est très bien traduit. C'est l'histoire d'un tueur à gages solitaire qui se fait larguer. Et tu sais quoi ? j'ai toujours rêvé d'être un tueur à gages solitaire. Mais oui :-)

    M - Mamie. En mode "mamie" vendredi dernier et vendredi prochain, je garde ma petite-fille toute la matinée pour cause de nounou en vacances. Ma petite-fille - dix mois cette semaine - a bien grandi, elle me reconnait bien, crapahute sur le ventre à défaut d'être à quatre pattes. La séparation de ses parents me fait souci, je me demande comment ça va se passer pour cette petite fille avec des parents qui vont devoir gérer une garde alternée alors qu'ils vont habiter loin l'un de l'autre, et qui vont vouloir refaire leur vie un jour ou l'autre - et sur quels beaux-parents va-t-elle tomber ? 

    P - Psy. Il y a ce que tu vois à la télé, le psy attentif et toi sur le divan, tu parles il hoche la tête et quand tu sors ça va mieux même si ça dure des années. Et puis il y a la réalité, les psys qui ne s'occupent que des médicaments et ne comprennent pas vraiment ton problème quand tu dis que ça ne va pas, ou les psys qui s'occupent de ton problème quand tu dis que ça ne va pas mais qui surtout ne veulent pas prescrire de médicaments car ça n'est pas dans leur pratique. Toi tu as besoin des deux, de parler de tes problèmes et d'avoir aussi des médicaments et bien non. Alors il y a bien les psychologues pour parler de tes problèmes, comme ça tu as un psy pour les médocs et un psy pour parler, sauf que le psychologue, outre que n'importe quel charlatan peut s'improviser psychologue, il n'est pas remboursé par la sécu. Bon, bref, chez mon psychiatre la séance dure vingt minutes, juste le temps de lui dire que je ne vais pas très bien et que peut-être que mon traitement serait à revoir, mais il se veut rassurant, je ne vais pas si mal et pourquoi changer un traitement qui a l'air de fonctionner, "et pourquoi vous iriez voir un psychologue ?". En ce moment je suis juste en mode "sable", tu vois sur la plage il y a le sable, il a l'air dur et puis tu creuses un trou et le trou se remplit d'eau, voilà je suis en mode "sable", l'impression de n'être plus tout à fait étanche, comme le dit Michel Blanc dans je ne sais plus quel film, mais après tout, je tiens encore bien le gouvernail. "Ca fera quarante-six euros et soixante dix centimes et ah je vous fais une feuille mon terminal ne prend plus les cartes vitales" et ce crétin se trompe en écrivant mon prénom. Et non ce n'est pas possible de changer de psy. Les psy sont rares, surchargés, nombre d'entre eux ne prennent plus de nouveaux patients donc quand tu en as trouvé un tu le gardes.

    V - Vacances. Pas les miennes, celles des autres. Sylviane et Laurent sont partis au Canada, Cyrille rentre des USA. C'est dans l'air du temps, dans mon service - les informaticiens sont plutôt bien payés - prendre un billet pour l'outre-Atlantique, y louer une voiture, et faire un road-trip en famille. Cyrille a sorti le grand jeu, hélicoptère au-dessus du Grand Canyon, bateau sur le lac Powell, deux nuits de casino à Las Vegas, j'avoue que je l'envie un peu, c'est le genre de chose que j'aurais rêvé de faire en famille justement, mais bon, non. Je l'envie sans le jalouser toutefois, Cyrille est un gars que j'aime beaucoup, et j'ai quand même moi aussi fait de beaux voyages ces dernières années. Vacances, les miennes, ce sera à partir du 15 août, je ne pense pas partir cette année, sauf pour deux-trois jours grand maximum chez ma sœur du côté de Royan, autant pour respirer l'air de la mer que de voir ma sœur que je n'ai pas vu depuis plusieurs mois. En attendant je vais chez Sylviane et Laurent tous les deux jours pour nourrir le chat et arroser le jardin, je profite du calme du jardin et de la piscine, tout en écoutant le calme environnant et le cri des hirondelles, ce qui me change agréablement du bruit de mon quartier.

     


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