• C'est celui du premier melon de l'année, sucré et mûr juste comme il faut. Le premier melon, je l'attends toujours avec impatience, j'en raffole. Pas question pour autant d'en acheter trop tôt, rien de pire qu'un mauvais melon, alors j'attends que le beau temps se soit bien installé, parce que le melon a besoin de soleil et de chaleur, et pas question non plus de l'acheter en grande surface. Le melon, c'est au marché. En l'occurrence, hier, celui des Capucins à Bordeaux, "les capus" une institution bordelaise. Le melon acheté, je le laisse mûrir un ou deux jours supplémentaires sur mon balcon.

    Le premier melon, donc, je l'ai dégusté ce soir, et il était juste parfait ! Je déclare donc l'été officiellement installé ! 


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  • Je les aime bien, ces petites maisons du lotissement d'à côté. Avec tous les avantages du quartier (bien situé, transports et commerces à proximité immédiate, à portée de jambes du centre ville,...) sans les inconvénients (à une rue de distance, le lotissement est épargné par les nuisances sonores du quartier, et on y entend les oiseaux), ces petites maisonnettes, mitoyennes, avec un tout petit jardinet, ne sont pas très chères, encore qu'avec la flambée des prix de l'immobilier sur la métropole bordelaise certaines se vendent bien plus qu'elles ne valent. 

    Je le traverse souvent, ce lotissement, pour aller à la salle de sport ou au centre commercial un peu plus loin, et à chaque fois je les regarde avec envie. Comme je le traversais hier après-midi, et qu'un couple, âgé, était en train de discuter devant une porte, je me suis enhardie à les aborder, en leur expliquant que j'aimerai acheter une des maisons du quartier, en connaissaient-ils une à vendre ? "Celle-ci, me répond de suite la dame, en me montrant la maison voisine, et si vous voulez je vous la fais visiter !"

    Incroyable, non ? 

    Elle m'explique tout, attention c'est une vieille dame qui y habitait, et elle est morte et les héritiers veulent la vendre, mais attention la maison est à refaire, du sol aux plafonds, et attention même la toiture est à changer et attention la vieille dame ne jetait rien donc c'est un peu encombré et au fait il n'y a pas de chauffage car il y une fuite qui n'a jamais été réparée...

    Incroyable, oui ! Je n'avais jamais rien vu de pareil, à part dans des émissions de télé, et on n'imagine pas ce que peut être une maison qui n'a jamais été entretenue, et je ne parle pas que de saleté mais aussi de dégradation de la construction, et dont toutes les pièces sont pleines d'objets, de meubles de cartons, au point qu'on ne puisse plus en ouvrir les fenêtres… Et pareil dans le petit jardinet !

    Donc oui, mais non ! 


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  • Outre le marasme grandissant qui m'envahissait, depuis plusieurs semaines, le fait d'apprendre que ma belle-fille et mon fils aîné se séparent n'a rien arrangé, je ne vis pas bien du tout la chose, et le début de cette semaine a été particulièrement difficile, retour des angoisses et de la déprime qui ronge. L'arrivée du beau temps m'a fait du bien, j'aime bien les extrêmes, tempête de neige ou canicule, les médias en font tout un plat - pendant qu'on nous bourre le mou avec ça on ne parle pas des vrais problèmes - mais la neige en hiver et la chaleur en été, quoi de plus normal ? Le réchauffement de la planète, oui, j'en suis bien convaincue bien sûr.

    Aller-retour sur Paris la semaine dernière, pour une formation, ou plus précisément une sensibilisation au digital. C'était extrêmement intéressant, et dans un endroit un peu bobo, un peu branché, très parisien, genre tu t'assoies ou tu veux, un fauteuil ou un pouf Fatboy c'est toi qui vois, à la pause tu as le choix entre un café, un thé ou une tisane bio, et tu peux grignoter des bonbons ou mieux, des noix de cajou et des baies de goji, à ta disposition dans de jolis bocaux disposés un peu partout dans le non moins joli petit espace détente décoré d'un vieux solex… Mais ces trois jours m'ont fait du bien, une pause bienvenue dans le marasme de la déprime, c'est toujours pareil il me suffit de partir un peu et hop je vais de suite mieux. Balade au Sacré Cœur, flânerie dans Montmartre, j'ai également profité du beau temps et de mon temps de libre après la formation.

    J'ai une nouvelle amie, la banque postale, qui m'écrit à peu près tous les jours. Un courrier pour me confirmer la demande d'ouverture du compte courant pour ma mère, un courrier pour m'en envoyer le numéro, un recommandé pour m'envoyer le chéquier, un courrier pour me donner mon identifiant internet, un courrier pour me donner le code secret associé à l'identifiant internet, un nouveau recommandé pour la carte bleue, et un courrier pour le code confidentiel de la carte bleue… Ils sont pas très "digital", à la banque postale ! :-D  J'ai tout donné à mon père, le notaire a bien viré l'argent de la vente de l'appartement sur les comptes aujourd'hui, c'était bien la première fois que je voyais un compte bancaire avec un solde à six chiffres, pas de bol c'est pas le mien… Mais bon, au moins ce dossier là est définitivement terminé - c'est pas trop tôt. Je suis allée à l'ehpad cet après-midi, mon père m'a accueilli en râlant car la clim de l'ehpad est en panne et, comment te dire… mauvaise fille que je suis, je n'ai pu m'empêcher de songer que l'équation canicule + clim en panne pouvait se révéler intéressante…


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  • Ca peut paraître un peu exagéré, mais c'est avec un véritable choc que j'ai appris, sans préavis et par un simple post sur sa page Facebook, la fermeture définitive, hier soir, de la salle de sport que je fréquentais depuis deux ans. Ces derniers mois j'avais pris l'habitude d'y aller assez régulièrement et, surtout, avec plaisir. Une salle de sport où je pouvais me rendre à pied, avec une amplitude horaire me permettant d'y aller en particulier les dimanches et jours fériés, me permettant de choisir des créneaux horaires pas trop fréquentés…  Le patron a atteint l'âge de la retraite, la salle, loin d'être déficitaire, ne lui rapportait plus assez à son gré… il a décidé d'arrêter, et tant pis pour les trois salariés qui ont appris la nouvelle avec le même préavis que les clients… Je la trouve un peu raide.

    D'abord stressée, comme à chaque fois qu'une de mes habitudes est contrariée, je me suis rapidement raisonnée en me disant que de toute façon, je fréquentais généralement peu la salle l'été, lui préférant le vélo et la piscine. Ce qui me laisse deux mois pour trouver une autre salle, ailleurs. 

    Dernière séance hier, et un des coachs m'a appris que le patron a revendu la salle, et qu'il devrait donc y avoir reprise d'activité, mais il n'en savait pas plus, lui-même ayant trouvé un autre emploi en septembre prochain, et tant mieux pour lui. J'espère, quand à moi, qu'il y aura bien reprise, par une autre enseigne, et réouverture d'ici quelques mois.


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  • Je les aime bien, Sylviane et Laurent, c'est un beau couple, une deuxième union comme la plupart des couples autour de moi, et reconstitué au boulot bien sûr. Ils viennent d'acheter, ensemble, une belle maison, une belle contemporaine comme on dit, baies vitrées bêton ciré couloir de nage, ça fait plaisir à voir, et ce soir, ils pendaient la crémaillère.

    Alcools de qualité, petits fours, oh rien de compliqué, des petites bouchées que Sylviane met elle-même au four au fur et à mesure de la soirée, le champagne est très très bon, la musique donne envie de se déhancher gentiment, tout le monde discute de façon très cordiale autour de la piscine, du travail ou des études des enfants. Parce que bien sûr les enfants font des études, médecine de préférence, et quand on parle boulot c'est entre gens du même monde.

    Au bout de deux heures je m'éclipse discrètement, après un au-revoir rapide auprès de Sylviane et Laurent, je m'excuse je suis tellement fatiguée en ce moment, mais je vous assure cela m'a fait plaisir d'être parmi vous ce soir, encore merci et à la semaine prochaine au travail.

    Je me suis toujours sentie mal à l'aise dans ce genre de sauterie, ils sont tous cadres, pas moi, leurs enfants font des études, pas les miens, je n'ai pas de jolie maison je n'ai pas de maison tout court j'ai un appartement dans un quartier pauvre… Non que tout ça me gêne, je suis fière de mes fils, fière de mon appartement que j'ai acheté moi toute seule, mais d'une manière générale je ne me suis jamais sentie à mon aise en société, je n'ai pas grand'chose à dire, et puis sécurité routière et sens des responsabilité obligent, j'essaie de rester sobre ce qui n'est pas très drôle non plus.

    Alors je suis rentrée chez moi, et parce qu'il faisait bien frais et humide autour de la piscine, je me suis préparée un grog que je savoure maintenant, tranquillement.

    Alors moi, le grog, c'est un jus de citron pressé pour l'occasion - toujours avoir des citrons chez soi - une bonne cuillerée de miel, une bonne rasade de rhum, et une tombée de quatre-épices, le tout noyé dans une eau bien chaude. Mais je suis preneuse de toute version qu'on me conseillera :-)


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  • Je ne sais pas pourquoi, ça m'est venu comme ça, avant-hier, en repensant au film Her. Ce film se passe dans un futur proche, le protagoniste tombe amoureux d'une entité virtuelle. Et je me suis dit que ça me conviendrait parfaitement. Imagine un peu, une voix qui te réveille le matin en te demandant si tu as passé une bonne nuit, qui discute avec toi dans la journée en commentant les photos que tu prends, qui te demande si tu as passé une bonne journée, lorsque tu rentres le soir… Car c'est le problème des chats : ils ne parlent pas.

    Franchement, je trouverais ça génial. 

    Comme j'expliquais ça aux collègues avec lesquels je déjeunais, hier midi, nous avons eu une grande conversation sur l'IA, l'intelligence artificielle. Je soutiens qu'une IA pourrait résoudre le problème de l'isolement des personnes seules, des personnes âgées. Bruno, le conjoint de ma copine Chloé, m'a surprise en déclarant qu'à son avis, l'IA est limitée, qu'on n'aura jamais des machines capables de penser par elles-mêmes. En rentrant de la pause déjeuner, j'ai raconté notre conversation à François, mon jeune collègue qui m'a inspiré mon petit texte sur la géolocalisation. Lui m'a déclaré qu'à son avis, l'IA ne sera pas informatique, comme tout le monde le croit, mais qu'elle sera organique, "une sorte de cerveau géant  élaboré à partir de cellules artificielles, et stimulé électriquement".  J'aime bien mes collègues, c'est toujours intéressant de discuter avec eux.

    Pour en revenir à mon "Him" je sais que ça peut paraitre triste. Il n'en n'est rien : je n'ai pas envie d'avoir un homme dans ma vie, en chair et en os. Mes expériences de ces dernières années m'ont un peu refroidies, du reste les difficultés que rencontrent de nombreux couples reconstitués autour de moi me confortent dans ma position. Alors qu'une application, installée sur mon smartphone, qui me ferait de petits "coucous" de temps en temps, me dirait que mes photos sont sympas, ça m'irait bien. Imagine même : la même IA, qui,  connectée à mon frigo, me donnerait des conseils de repas, ou qui, connectée à ma balance, me gronderait gentiment dès que je prends un kilo… Amatrice de SF, je suis sûre qu'il y a là un futur possible, et passionnant.


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  • C'est vrai, je ne suis pas le plus dégourdi des mecs, avec l'informatique. La révolution numérique, comme ils disent, elle passe pas trop par moi. Bien sûr j'ai fait comme tout le monde, le téléphone portable, et même le smartphone, et même le pc, et au boulot, pas possible d'échapper à excel et aux logiciels de traitement des bons de livraisons, de gestion des stocks, et tout le ramdam, la souris, la photocopieuse qui n'imprime plus mais qui numérise, zéro papier qu'ils disent, d'accord.


    Mais je vais te dire : ya quand même des fois j'ai l'impression que le progrès, ça n'en n'est pas un. Oh, je passe sur toutes les complications, avant tu arrivais pour bosser, ben tu posais ton cul sur ta chaîse, tu ouvrais ton tiroir et tu sortais ton stylo et ton tampon encreur, le transporteur se pointait tu tamponnais son bordereau de livraison, c'est vrai qu'on passait un peu de temps à vérifier sa palette en notant tout à la main mais je ne suis pas sûr qu'on n'était pas moins stressé. Aujourd'hui, il y a l'informatique, la productivité à tenir même quand le logiciel plante, et quand il fonctionne bien ce foutu logiciel est ouvert en permanence sous les yeux de ton chef qui t'engueule dès que les chiffres ne lui vont pas.


    Et s'il n'y avait que ça ! Ce matin pendant la pause c'est le petit nouveau, Kévin, qui a commencé à gueuler en regardant son téléphone, en disant que sa copine était encore à la bourre pour son boulot. "Hein, comment tu le sais ?" "ben elle vient juste de démarrer" "mais comment tu le sais ??" "bah je le vois sur mon téléphone !" Ca, ça m'agace. Les djeuns, c'est évident pour eux, alors ils t'expliquent pas, ou alors tu comprends rien et si tu leur demande de t'expliquer avec des phrases, ils te regardent et tu te sens le dernier des dinosaures. Ca m'énervait quand même bien de pas comprendre ce qui se passait, alors j'ai insisté. Il a fini par m'expliquer qu'il suit les déplacements - il "géolocalise" - de la voiture de sa copine ou, plutôt, du téléphone de sa copine dans sa voiture, depuis son smartphone à lui. Eh bien tu veux savoir ? d'accord je me suis senti vraiment dépassé, mais ça, c'est pas nouveau et je me dis que ça va pas s'arranger. Mais surtout, j'ai pensé que ça devait pas être rigolo pour elle. Le pire c'est qu'il y voyait pas de mal, à "géolocaliser" "Ben quoi, ça m'évite de l'appeler quand elle conduit, pour lui demander où elle est !" Moi j'ai tout de suite vu le fil à la patte, le manque de confiance à venir.


    Nous on géolocalisait pas. On savait pas. Et parfois il valait mieux pas savoir. Si Sandrine elle rentrait tard un soir je plaisantais, ou pas, en lui demandant si c'était son jules qui l'avait mise en retard, et puis c'était tout. Et s'il y a eu un jules, après tout c'est la vie. On ne géolocalisait pas, on s'inquiétait vaguement, puis on passait à autre chose. On n'avait pas de google home, on n'avait pas de smartphone, on avait juste notre bite et notre couteau, mais je crois qu'on ne s'en sortait pas si mal que ça, après tout.


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  • J'adore cette expression et je vais te dire, il y en a une que j'aime encore plus : "avec ma bite et mon couteau". Elle est tout aussi difficile à placer, mais je ne désespère pas d'arriver à en faire un titre de notule, ici même, un de ces jours. Il faut toujours avoir des projets et de l'ambition ;-)


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  • C'est ce que m'a sorti un type que j'ai croisé, il y a quelques mois, me parlant de ses épisodes dépressifs entre deux phases maniaques. Il est bipolaire et pour en avoir quelques uns autour de moi, je sais que ce n'est pas vraiment facile. La phrase m'a surprise, il était en train d'expliquer qu'il vit ses phases dépressives comme des phases de repos post-manies, comme un repos nécessaire pour son organisme. J'ai trouvé ça bien, d'arriver à positiver un truc aussi moche que la dépression et ça m'a fait réfléchir.

    Je n'en suis pas à la dépression, mas le marasme dans lequel je suis se prolongeant, je me méfie et je me surveille attentivement. Y a-t-il chez moi un fond dépressif, avec des phases qui surviendraient quoi qu'il arrive ? Ou la descente actuelle est-elle juste un contrecoup d'un hiver difficile et d'un printemps pénible et de surcroit gris et frais ? Et dans ces circonstances, mes envies d'aller voir ailleurs, autre appart', autre boulot, sont-elles objectives ou juste une fuite en avant ? Difficile de m'y retrouver, souvent, dans ma tête.

    En tout cas le type il n'avait pas tort : la déprime, c'est vrai, c'est reposant.


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  • Faut dire ce qui est, t'en aurais volontiers dézingué un ou deux en rentrant chez toi. Déjà, tu t'es levé crevé, et se lever crevé un lundi matin, ça augure mal de la semaine, alors rentrer, tard, pour en prendre plein les oreilles, entre les gamins qui braillent dans l'espace jeux et les djeuns qui arrosent le quartier avec leur musique de merde boum boum et boum rap de merde et que peut-on attendre d'une jeunesse qui écoute un truc aussi agressif, sans parler du groupe de vieux en djellabas, qui baragouinent sous tes fenêtres, déjà là alors que le repas du soir n'aura lieu que deux heures plus tard… Même les fenêtres fermées, et malgré le double vitrage tu en as plein les oreilles et ras la casquette. Le ramadan se termine demain, tu n'en peux plus d'un mois de soirées difficiles, de nuits trop courtes et de poubelles dégueulasses chaque matin.

    Tu appelles ton père ce soir pour prendre des nouvelles, il est fatigué, et ne crois pas qu'il te demandera comment tu vas, toi qui te lèves tous les matins pour aller bosser, parce qu'il ne demande jamais comment tu vas, ce qui lui importe c'est sa fatigue à lui, mais tu as l'habitude, ça fait bien vingt ans qu'il est fatigué, pense donc, passer ses journées à lire le journal, voilà une retraite épuisante. Tu te sens bien caustique ce soir, et dénuée de bons sentiments, mais tu éprouves un certain marasme depuis quelques semaines, alors peu t'importe les bons sentiments. Tu as des envies de changement en ce moment, tu vendrais volontiers ton appartement si tu avais les moyens de t'en payer un autre dans un quartier moins bruyant, genre désert de Gobi, et tu te poses de sacrés questions sur ton avenir professionnel. Pour tout dire, tu te demandes si tu dois faire le grand saut, et changer radicalement de métier, tu as vu une offre qui te tente sur l'intranet de la Big Bank, et changer de vie pourquoi pas, sauf que changer de vie tu t'y es déjà brûlé les doigts une fois.

    Bref ce soir tu te sens seul dans tes bottes mais passablement agacé, et le putain de moustique qui te tourne autour va passer un sale quart d'heure si tu arrives à le choper.


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  • Rapidement, et en vrac, comme ça vient, parce que mon nouveau pc a tendance à figer sur les pages, puis planter, quand je suis sur mon blog. Pratique :-(

    Donc, c'est presque l'été ce week-end, et cette parenthèse de ciel bleu, d'hirondelles qui virevoltent, de soleil et de chaleur m'a fait du bien. Le moral est quelque peu moyen depuis plusieurs semaines, je surveille ça de près d'ailleurs, le temps gris et frais n'arrangeait rien.

    Ce week-end de quatre jours ne m'a pas reposée, et la fatigue est l'autre point noir du moment, mais j'ai fait plein de choses et ça m'a convenu. Mon fils ayant enfin signé l'achat de son nouvel appartement, je l'ai accompagné pour l'état des lieux du précédent, puis nous avons été fêter ça au restaurant. Nouvel appartement : travaux ! J'ai donc passé trois après-midi à arracher de la tapisserie, nettoyer des plinthes et des encadrements de portes, et ce n'est qu'une goutte d'eau dans tout ce qu'il y a encore à faire : l'appartement est à rénover intégralement, du sol au plafond. J'ai déclaré forfait cet après-midi, j'avais besoin d'une bonne sieste. J'ai aussi profité de cette fin de semaine prolongée pour nettoyer et fleurir mon balcon, pour faire du vélo, bien sûr, une longue balade dans les bois jeudi matin et, ce matin, une balade vers une autre ville de la métropole, direction son cimetière pour faire un peu d'archéologie familiale. J'ai aussi assisté à un petit concert de jazz manouche, dans un quartier voisin, et, hier soir, j'ai pique-niqué au parc d'à côté avec quelques voisines. Nous sommes en effet quelques femmes seules, et c'est sympathique de nous retrouver de temps en temps.

    Que dire d'autre ? Ah si, une grosse déconvenue en début de semaine. Un oncle savoyard passant dans la région, je l'ai invité à dîner… ce qui m'a valu de me faire interpeler sur la répartition de quelques objets familiaux appartenant à ma mère, lors de la "liquidation" du début d'année. Je m'y attendais pas, j'ai peu apprécié la chose, et encore moins le fait de ne pas savoir quoi répondre (je n'ai pas l'esprit de répartie, je le regrette toujours). Décidemment, les oncles et les tantes se révèlent fort désagréables, dans cette histoire. Disons que j'avais des oncles et des tantes que j'aimais beaucoup, j'ai désormais des oncles et des tantes que j'aime beaucoup moins. Tout ça pour trois verres en cristal, quatre fourchettes en argent et deux albums photos, ni plus ni moins, qu'ils auraient pu réclamer à ma mère il y a fort longtemps. J'apprécie fort peu d'en être tenue comptable, maintenant. Cela m'a plombée le moral une partie de la semaine, mais cette longue fin de semaine m'aura permis de remettre les choses à distance. 

    Ce dimanche se termine, avec un petit vent doux comme je les aime, qui agite les feuilles des arbres qui bruissent gentiment. 


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