• A - Anniversaire. C'était, hier, l'anniversaire de mon frère. Diantre fichtre, heureusement que Facebook me l'a rappelé. Mais je suis perplexe : s'il est vrai que le week-end, je ne me préoccupe pas de la date du jour, il s'avère que cette année, je n'ai pas pensé une seule minute qu'en octobre, il y a l'anniversaire de mon frère. Comme si la donnée "date anniversaire Vincent" avait été effacée de la base de données "anniversaires" de mon cerveau. Et ça ne m'amuse pas du tout, obsédée comme je le suis par le vieillissement et les conséquences négatives de celui-ci. Bon, il faut que je vois comment sauvegarder ma base de données de façon plus performante ;-)

    C - Célibat. Je me pose des questions. J'ai atteint le point d'équilibre que je recherchais, je m'assume seule, et je me sens bien, seule. Mais depuis que le jeune Corentin passe dans mon champ de vision, je me pose des questions. Il est vrai que, parfois, j'aimerais bien vivre ces choses qu'on ne vit pas, seul : le dialogue avec l'autre, l'échange d'idées, la main posée sur l'épaule, au sens propre comme au figuré... Je n'ai pas envie de m'inscrire sur un site de rencontres, l'expérience faite il y a quelques années ne m'a pas convaincue, loin de là. Mais il est certain que si je persiste à aller à la salle de sport le dimanche midi, quand il n'y a personne et parce qu'il n'y a personne, je ne vais pas favoriser la rencontre éventuelle !

    C - Chattes. La Chatte ne supporte toujours pas Loukoum, et même un peu moins en ce moment. Si Loukoum s'approche de moi, La Chatte s'éloigne immédiatement, ce qui me chagrine un peu, car je crains que La Chatte ne vive mal le fait de ne jamais être tranquille avec moi. Le côté positif, c'est que mon nouvel appartement est assez grand pour que les deux chattes ne se marchent pas dessus, et que La Chatte ne se sente pas agressée en permanence par la présence de Loukoum. Il y a quand même des moments où La Chatte est avec moi, comme lorsque je fais la sieste, elle vient à mes côtés dès qu'elle me voit me glisser sous le plaid, et ronronne aussitôt. Loukoum, quand à elle, devient de plus en plus proche et câline, cette petite chatounette est un vrai bonheur.

    D - Déménagement. Alors que nous venons juste d'aménager dans notre nouveau bureau, voilà qu'on nous annonce que nous en partons en mars prochain, direction un autre bâtiment, le temps de nous réaménager un nouvel espace dans le bâtiment actuel, où nous reviendrons, mais dans un autre espace que l'espace actuel. Ne pas chercher de logique à tout ça...

    F - Froid. Si jeudi dernier, après avoir profité du soleil sous les pins pour le café du midi avec mes collègues, je suis allée chez le kiné en tenue estivale, j'ai eu froid tout aujourd'hui. Les températures ont baissé, et un vent froid s'est levé, très désagréable. L'appartement s'est bien refroidi et l'inconvénient du chauffage collectif, et au sol, c'est qu'on ne sait jamais s'il fonctionne, ou pas.

    G - Grues. Ce matin, comme j'ouvrais la porte fenêtre de la cuisine, en me levant, j'ai entendu (sans les voir, il faisait encore nuit) un vol de grues, puis un autre encore, une heure plus tard. Pas de doute, winter is coming !

    N - Noël. L'hiver ne serait pas supportable s'il n'y avait pas Noël, en point d'orgue, avec ses lumières et ses couleurs. Comme chaque année, je suis très impatiente d'arriver à décembre pour décorer mon chez-moi. Ceci dit, je n'attends pas Noël pour allumer des petites bougies, et cette année je profite des jolis photophores offert par mon fils et ma belle-fille l'an dernier, de jolis photophores ciselés, dont les ombrs font de magnifiques dessins sur les murs !

    P - Parents. Je ne sais toujours pas comment gérer, ça me mine. Heureusement que j'ai vu une de mes tantes, samedi, et que j'ai pu échanger avec elle. Son point de vue m'est précieux, et je suis contente quand je constate qu'elle a la même vision des choses que moi.

    P - Passeport. Comme j'ouvrais le dossier dans lequel je conserve mes papiers, il y a quelques semaines, pour attraper mon passeport, voilà que celui-ci avait disparu ! Je me suis dis que j''avais dû mal le ranger, et j'ai cherché, cherché... plus d'une heure à retourner mes dossiers, à fouiller dans mes sacs à mains... J'ai fini par me rendre à l'évidence, pas de passeport. J'étais furax, énervée et vexée : j'ai HORREUR de perdre mes affaires. Et j'ai horreur de me trouver en défaut, quand les choses ne sont pas à la place à laquelle elles doivent être. Je m'étais résolue à devoir le refaire faire, mais pas avant d'avoir cherché une nouvelle fois. Je m'y suis donc mise ce soir, en affinant ma recherche, jusqu'à aller chercher dans les enveloppes dans lesquelles je classe tous mes papiers (j'ai un système de rangements à base de grandes enveloppes classées par type de documents). Bingo, au bout de cinq minutes j'ai retrouvé mon passeport, dans l'enveloppe "sécu/mutuelle", j'avais dû l'y glisser par mégarde, c'est un peu ce que j'espérais en faisant une nouvelle recherche ce soir. Je suis toujours agacée de ne pas avoir été à la hauteur de mes attentes, en ayant mal rangé mon passeport, mais je suis très soulagée de l'avoir retrouvé :-) et, finalement, là où je pensais qu'il pouvait peut-être se trouver ! Bon, maintenant que je l'ai retrouvé, je n'ai plus qu'à m'en servir.... mais sur ce point là, je ne dirais rien pour l'instant ;-)

    V - Vacances. Je ne travaille pas jeudi ni vendredi. Avec ce mercredi férié, cela me fait des mini-vacances, dont je compte bien profiter ! Mercredi midi, salle de sport, jeudi midi, visite chez mon frère dans les Landes... J'espère bien aller au cinéma, et puis faire une ou deux grasses matinées. S'il fait suffisamment chaud, j'aimerai bien faire du vélo mercredi après-midi, et puis une petite sieste aussi, peut-être un tour chez Ikéa, ou à la jardinerie...

    V - Végan. J'ai fait découvrir à ma tante, samedi midi, le petit restau végan où je vais de temps en temps, à Bordeaux, dans le quartier Saint-Michel. Le restau est la preuve que le quartier se "boboïse", ou se "gentryfie" comme on dit maintenant. C'est vrai. Si le marché, sur la place, et toujours populaire, les enseignes, autour, ont changé, de façon imperceptible mais bien certaine. Une découverte pour ma tante, qui ne connaissait pas ce marché, et encore moins les burgers végans ! L'occasion de passer un bon moment ensemble, et d'apprendre que dans les années 20, mes arrières-grands parents maternels avaient vécu dans le quartier, lorsqu'ils avaient quitté la Catalogne (française) pour Bordeaux. L'anecdote m'a fait plaisir. Nous avons poursuivi l'après-midi par une grande balade, au soleil, sur les quais bordelais, il y avait là un beau trois-mâts russe, et la foule habituelle des beaux jours sur les quais !


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  • Autrement dit, communication.

    Pas facile pour moi. J'ai passé des décennies avec des difficultés à ouvrir la bouche, tant j'avais été élevée dans le diktat "les enfants n'ont pas à prendre la parole", mais maintenant que je parle c'est compliqué.

    J'ai commencé la semaine par un appel téléphonique à ma mère qui s'est mal passé. J'ai pourtant essayé de faire des efforts, car je sais bien que je m'énerve systématiquement, alors j'ai essayé de rester calme, de l'écouter, mais rien y a fait. Après une demie heure à l'écouter parler, encore et toujours, de sa maladie, et l'entendre partir dans un délire - elle divague de plus en plus - je n'ai pu m'empêcher de m'énerver. Je ne sais plus comment avoir, avec mes parents, des relations apaisées. Je reste sur un échec dont je souffre.

    Deuxième échec, le lendemain, au boulot. Si notre équipe est basée sur Bordeaux, nous avons une collègue à Paris. Pas facile de bosser avec qq 'un à distance, et, de fait, des maladresses et malentendus se sont accumulés, jusqu'à une explication, via messagerie instantanée où nous étions tous connectés, un peu difficile, et qui a laissé un grand sentiment d'injustice à notre collègue parisienne. Un peu plus tard dans l'après-midi, je lui ai proposé d'en rediscuter, ensemble, en dehors du boulot et lui ai donné mon numéro de portable, mais elle m'a dit ne pas vouloir discuter, et rester sur son ressenti négatif (sic). J'avais pourtant, au contraire de mes collègues, essayée de rester factuelle et calme, mais je n'ai pas pu tout maîtriser, ni amener ma collègue à de meilleures dispositions vis à vis de nous. Bon. Pour discuter, il faut être deux, et y mettre un minimum de bonne volonté.

    Cela fait des décennies que j'ai le sentiment d'avoir des difficultés à communiquer avec les autres, j'en souffre, je fais des efforts, et j'ai souvent l'impression que même en y passant tout le restant de ma vie, je n'arriverai pas à exprimer correctement ce que je resssens... :-/

    J'ai donc fait tout particulièrement attention, ce soir, lors d'un repas avec une amie, que je sais être susceptible à la moindre maladresse de ma part. Maladresse de mon côté, sensibilité de celui des autres... pffff c'est difficile, surtout avec mon hypersensibilité.

    Et, toujours en matière de communication, que penser des messages que m'adresse Corentin ? Rien que de très banal, des photos de petits chats, de choses drôles vues dans la journée... Ce soir, une photo de son repas - à laquelle j'ai répondu par une photo de la bouteille du vin (sicilien, savoureux) dégusté avec mon amie. Je fais très attention à rester le plus neutre possible, meme si je me pose bien des questions, par peur que ma maladresse me joue des tours...

    Pas de maladresse par contre avec ma tante, qui avait cherché à me joindre et que j'ai rappelée en rentrant du restaurant. La pauvre était très déprimée ce soir, et nous avons passé une demie heure à bavarder, et ça lui a fait du bien à elle comme à moi. Demain midi, je déjeune avec une autre de mes tantes, avec mes tantes ça se passe bien, ouf. J'avoue que je finis cependant par douter de moi, moi qui n'ai déjà jamais été très sûre de moi. Paroles, paroles, pffff oui, mais apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche.


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  • J'ai donc fait l'aller-retour dans le Médoc, hier, pour aller voir ma soeur, et j'y ai passé plus de temps que prévu du coup je n'ai rien fait d'autre. Mais les vignes médocaines jaunissantes, le long de la route, étaient jolies, et la nouvelle maison de ma soeur, très belle. Et très grande ! C'est une superbe maison contemporaine, avec une pièce principale tellement grande que mon beau-frère, pourtant d'un beau gabarit, y parait tout petit !  Une cuisine magnifique avec un bel îlot central, une suite parentale, la douche est à l'italienne, bien sûr, et tout est beau, choisi avec soin. Ma soeur vit désormais dans un petit village, aux maisons de pierre charmantes, de chez elle on voit le clocher de l'église, et celle-ci carillonne trois fois par jour ! De fait ma soeur avait une mine splendide, elle m'a d'ailleurs dit qu'elle ne fait plus de cauchemars et dort très bien. J'étais très contente pour elle, qu'elle soit si bien et qu'elle vive dans une maison aussi magnifique. C'est une maison comme on en voit dans les magasines, ou dans les émissions de déco.

    Pour autant, je ne me verrais pas dans une maison aussi grande, mon appartement me convient tout à fait. Mais j'étais vraiment contente d'avoir vu ma soeur dans une aussi jolie maison.

    J'ai terminé mon samedi en profitant de ce qui me restait de la soirée, tranquillement avec un verre de vin chilien, ça fait du bien de temps en temps, et c'est bon pour la santé. Mon dimanche s'est passé tranquillement également, j'ai préparé un gâteau aux pommes pour ce soir, puis je suis partie à la salle de sport. Petite sieste cet après-midi, puis je suis allée chercher ma tante à la maison de retraite. Mon oncle, a qui j'avais porté une part de gâteau, n'en n'a pas voulu, ce qui m'a déçue, mais je comprends qu'il ait moins bon appêtit, dans cette triste maison de retraite. J'en avais porté une part également pour ma tante, et elle m'a dit que j'étais "vraiment très mignonne",  et bon ça compense bien les mauvais rapports que j'ai avec ma mère.

    Dimanche se termine, ce week-end m'a paru plus court que d'habitude. J'ai posé deux jours de congés, début novembre, pour le pont de Toussaint, et j'apprécierai ces mini-vacances.

     


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  • La semaine fut bien remplie. Outre le Feldenkrais le mardi, et la zumba ce soir, j'ai aussi maintenant des séances de kiné pour mon dos, j'y travaille mes abdominaux c'est un complément parfait au yoga du samedi matin et de la muscu du dimanche. Pas de yoga, toutefois, demain matin, car ma soeur m'a invitée à découvrir sa nouvelle maison, dans le Médoc. Hier soir, mes fils sont venus dîner, nous avons passé un moment agréable. Bien sûr, il fallait faire les courses, préparer le repas. Fatiguée - quand même un peu - je n'ai pas entendu le réveil ce matin, mais j'ai tout de même trouvé le temps de changer la litière des chats, j'avais également passé mon lit en version hiver en début de semaine (linge de lit blanc pour l'été, et noir pour l'hiver), et terminé l'opération "lavage des baies vitrées" commencée le week-end dernier.

    J'ai tout de même pris le temps d'appeler ma tante Christiane ce soir, pour lui demander si elle a besoin de quelque chose, mes cousines ne sont pas encore rentrées de leur croisière et ma tante est toute seule. Bon, j'irais la chercher à la maison de retraite dimanche, comme tous les dimanches depuis plusieurs semaines, ça me permet de voir mon oncle, et de papoter avec ma tante sur le chemin du retour.

    Bon, j'admets, même si je suis toujours en pleine forme, là je commence à être un peu fatiguée, l'idée de faire l'aller-retour dans le Médoc demain, sous la pluie, ne m'enchante pas, et il me tarde la sieste de dimanche après-midi, je prends grand plaisir à m'allonger sur la banquette lit de la deuxième chambre, au calme, bien au chaud sous le plaid, vite rejointe par les deux chattes ronronnantes, et à m'enfoncer langoureusement dans un sommeil réparateur !


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  • Nous avons donc changé de bureau, mercredi. Un vrai bazar. Le problème n'était pas de déplacer notre matériel informatique - en fait il n'y a que ça qui nous suit, avec notre caisson de bureau car nous n'avons besoin de rien d'autre - mais de tout rebrancher. Chacun de nous a un téléphone, deux unités centrales, deux écran. Un clavier, une souris, et des câbles permettant de relier les deux écrans à chaque unité centrale, et de "switcher" de l'une à l'autre tout au long de la journée. Une unité centrale pour travailler sur l'ancien système informatique de notre ancien employeur, et l'autre unité centrale pour travailler sur le système informatique de la Big Bank, tout ça parce que certains logiciels ne pouvaient pas être installés sur le système de la Big Bank. Bon, bref, ça fait prises et des câbles à débrancher et à rebrancher, c'est moins simple qu'il n'y parait, et il faut relier les unités centrales aux deux réseaux informatiques et ça c'est le plus compliqué.

    Deux heures et demie plus tard, c'était enfin ok, et on a pu se remettre au travail.

    Nous sommes donc arrivés dans deux nouveaux bureaux, communiquant ensemble, et notre équipe de six est maintenant mélangée avec nos quatre autres collègues. L'occasion pour moi de travailler avec des garçons que je connais bien, mais avec qui je n'avais jamais encore travaillé, et comme on sait, j'aime bien les changements :-)

    Les bureaux ne sont pas très grands, et tous les ordinateurs et écrans chauffent bien, je crois que je n'aurais pas froid cet hiver :-)

    Je suis, enfin, à côté d'une fenêtre, j'aurais donc un peu plus de lumière naturelle.... mais je lui tourne le dos, je n'ai donc plus de vue directe sur les arbres et le ciel, mais sur... ma chef...  Si je ne vois plus les arbres, j'ai par contre fait suivre les deux plantes vertes de notre ancien bureau, que je chouchoute avec soin, et comme il y avait déjà deux plantes dans mon nouveau bureau, j'aurais donc l'occasion de faire une pause "jardinage" d'autant plus longue :-D

    Changer de bureau c'est, accessoirement, changer de toilettes, et les toilettes qui desservent ce nouveau bureau donnent sur l'espace vert au centre du bâtiment, avec un magnifique Liquidambar qui commence à prendre ses couleurs d'automne, ça va être un vrai plaisir d'aller faire pipi, d'autant que j'ai vu, en train de picorer sur la pelouse, deux petites mésanges charbonnières... C'est également dans cet espace vert qu'ont élu domicile les fameuses poules d'eau dont je parle à chaque printemps, au moment de l'éclosion des petits flocons de plumes noires :-)

    Bref, je suis contente, d'autant plus que ce bureau se situe dans une zone du bâtiment que j'aime particulièrement, réservée au service informatique, j'y retrouve les collègues avec lesquels je déjeune tous les midis depuis déjà plusieurs années - nous faisons une grande tablée - ainsi que le beau Cléante avec qui je plaisante souvent, et une collègue que j'aime bien, et avec laquelle je vais, de temps en temps l'été, faire la pause piscine. Et bosser dans une ambiance agréable, c'est bien !


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  • Mon frère m'a appelée, ce soir, pour me prévenir qu'il avait eu ma mère au téléphone qui lui avait donné des nouvelles inquiétantes de mon père, qui serait alité, avec d'importantes douleurs abdominales, mes parents attendant des résultats d'examen. Ma mère étant de plus en plus confuse, il n'en n'a pas su plus. Inquiet, il m'a appelé pour me prévenir.

    Je n'avais pas, sur le moment, l'envie d'appeler ma mère. Plus ça va, plus mes rapports avec mes parents sont tendus, réduits au strict minimum en ce qui concerne mon père - on se souviendra du sms de deux mots pour m'annoncer la mort de sa soeur, en juillet dernier - et systématiquement conflictuels avec ma mère. Et j'en ai marre de passer pour la méchante fille qui n'est pas gentille avec sa maman, je sais en effet par mes tantes que c'est la réputation qui m'est faite...

    J'ai tout de même appelé ma mère, en définitive, car s'il s'avérait que mon père soit alité, ils auraient certainement besoin d'aide pour les courses et je ne sais pas quoi encore.

    Au final, mon père n'est pas alité, il faisait juste la sieste quand mon frère a téléphoné, il n'est certes pas bien, et il doit repartir lundi voir son médecin qui ne comprend pas à quoi sont dues les douleurs dont il souffre, mais en arrière-fond, je l'ai bien entendu, toujours aussi désagréable, et avec une voix bien forte et bien ferme. Il est fatigué... mais il est toujours, perpétuellement fatigué... et ne fait rien pour ne pas l'être. Ne rien faire, passer son temps à lire ou faire la sieste, ça n'a jamais permis d'aller mieux.  Quand aux maux de ventre... le médecin ne trouvant rien, je finis par penser qu'ils sont dus au grand énervement que provoque le fait de vivre avec ma mère. Ma mère est chiante, pénible, hyper agitée, et maintenant, sénile.

    J'ai fait l'effort de ne pas m'énerver, mais je ne me suis pas attardée. Mes parents vieillissent, ils vieillissent mal, mais n'entendent pas faire quoi que ce soit pour éviter ça. Leur seule préoccupation, et seul sujet d'intérêt, est La Maladie, celle de ma mère - Parkinson - et La Fatigue de mon père. Il y a eu Le Cancer de mon père il y a quelques mois, dont il s'est sorti de façon miraculeuse - le bougre a une chance insolente autant qu'imméritée.

    J'ai rappelé mon frère pour lui faire un compte-rendu de ma conversation avec ma mère et comme il m'a dit, de toute façon on ne saura jamais la vérité, ni ce qui se passe réellement, et certainement apprendrons-nous leur décès par un sms...


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  • C - Châtaignes. Quoique je n'en n'ai pas encore mangé, celles que j'ai trouvées dans les bois étant trop petites. J'aime bien les châtaignes, car elles sont très jolies à regarder, tout comme les marrons, avec leur coque luisante et si douce quand on les fait rouler dans les mains...

    C - Chauffage. L'appartement s'est un peu refroidi ces dernières semaines, et j'ai remis une couverture en plus de la couette. Hier, comme je rentrais, il y avait un mot du syndic dans l'entrée dans l'immeuble prévenant que le chauffage collectif serait remis en fonctionnement lundi. Bonne nouvelle, même si je pense qu'on aurait peut-être pu attendre quinze jours de plus, histoire d'alléger un peu les charges de co-proprieté.

    D - Déménagement. Depuis le temps qu'on l'attend, ça y est, c'est cette semaine que nous redescendons au rez-de-chaussée. Préparer mon carton a été l'occasion, hier, de faire du ménage dans mes affaires, et de jeter pas mal de papiers que je conservais, des vieilles procédures, de vieux modes opératoires, devenus obsolètes depuis notre rachat par la Big Bank. Un petit serrement au coeur, ça m'a rappelé mon arrivée dans le service, et le plaisir que j'avais eu à acquérir toutes ces nouvelles connaissances, elles aussi obsolètes désormais.

    F - Forme. A fond la forme, comme dit le slogan d'un magasin d'équipements sportifs. Je me sens en forme, il y avait si longtemps que ça ne m'était pas arrivé, j'ai même l'impression de n'avoir été aussi en forme que très rarement. J'apprécie, et j'en profite pour m'activer. Zumba, yoga, vélo, musculation... Pourvu que ça dure !

    L - Libanais. Mon cadet m'a envoyé un message, hier, en me disant "on va faire un tour au marché et on déjeune libanais samedi midi ?". J'ai aussitôt annulé le cours de yoga, il y a des priorités dans la vie, et déjeuner - dans un petit libanais où nous avons nos habitudes - avec mon fils en est une, surtout quand c'est lui qui me le propose ! Nous avons passé un bon moment, comme toujours, et avons profité du beau soleil qui réchauffait Bordeaux ce midi. La moussaka végétarienne, faite maison, était absolument délicieuse !

    P - Piscine. La permanence de 19 h était pour moi hier, alors j'en ai profité pour prendre deux heures de pause déjeuner, et j'ai accompagné des collègues à la piscine. L'occasion de profiter une dernière fois du bassin extérieur. Il faisait bon, et c'était bien agréable.

    P - Poids. Je maigris, sans trop comprendre pourquoi, ni sans trop m'inquiéter puisque je suis plutôt en forme en ce moment, et je suis bien contente. J'ai perdu environ 3 kgs depuis cet été, je me sens bien mieux, moins gonflée, et... plus jolie :-)

     R - Retraite. Maison de retraite. Mon oncle est donc désormais en maison de retraite, et je vais le voir à chaque fois que ma tante est trop fatiguée pour pouvoir faire l'aller-retour à pied, et qu'elle a besoin que je la ramène de la maison de retraite à chez elle. Du coup, je vois mon oncle, et je rends service à ma tante. Bon, la maison de retraite, c'est absolument sinistre. A la télé, au journal de 20 h, on voit des maisons de retraite avec du personnel aux petits soins des vieux, des animateurs qui leurs proposent des activités... la réalité est loin de tout ça. D'abord, il y a l'odeur, parce que les couches, ça pue, et oui, c'est la réalité. Et puis il y a les chambres, petites, un lit un chevet une télé, déco impersonnelle et déprimante. Il y aussi le personnel en sous-effectif, pressé, qui vient chercher en vitesse les pensionnaires pour le repas du soir... à 18 heures... Bref, ça donne pas envie de finir sa vie là bas, mais comment faire autrement, quand on est vieux et qu'on a perdu son autonomie ? Bon, moi qui espérais vivre très vieille, soudainement, ça me donne moins envie. Bien sûr, j'ai encore 40 ans devant moi, de quoi m'habituer à l'idée... :-/

    S - Saisons. Depuis 10 mois que je vis dans cet appartement, j'y découvre le passage des saisons. La lumière du matin dans ma chambre, le soleil couchant qui glisse sur les murs de la deuxième chambre... ce sont des détails, mais je suis sensible aux détails, et j'aime cette découverte, comme lorsqu'on apprend à mieux connaître quelqu'un au fil des mois, et qu'on en tombe amoureux petit à petit... Dans le quartier, je vois les arbres changer de couleurs, et les mêmes personnes passer aux mêmes heures, la dame iranienne et ses deux grandes filles, toutes trois enlacées, le vieux monsieur qui a l'air de s'ennuyer et qui surveille les ados qui passent, le voisin qui part travailler tous les matins en scooter, et qui rentre assez tôt pour passer la fin de l'après-midi dehors, à surveiller ses enfants qui jouent dans le square...

    Z - Zumba. C'est la nouvelle activité, en plus du Feldenkrais, le mardi, et du yoga, le samedi. La zumba, c'est le vendredi. Cela faisait longtemps que ça me tentait, car j'adore bouger, et j'adore la musique. Allez, j'avoue, j'adore mettre le cd de la BO du film Satuday Nigh Fever (disco forever !) et danser toute seule chez moi.  Mais je n'osais pas m'y mettre, de peur de ne pas être à la hauteur. Et puis j'ai appris que la maison de quartier en propose des cours et je me suis empressée d'aller y faire un cours d'essai. Eh bien... c'est de la zumba adaptée au quartier, ou plus exactement aux femmes du quartier, qui ne sont pas particulièrement jeunes, longilignes et dynamiques... Mais cela me convient tout à fait, ça me permet de suivre, de ne pas avoir de complexes. Et c'est moins facile qu'il n'y parait, je n'ai jamais été très douée en ce qui concerne la coordination jambes/bras, du coup j'espère progresser de ce côté là. En attendant, je m'éclate à danser devant le miroir de la salle de danse, j'ai toujours rêvé de faire de la danse et même si ce n'est que de la zumba je trouve ça génial, et je prends plaisir à cette activité, plus remuante que le yoga, et qui complète bien, justement, le yoga.


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