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J'avais bien la sensation d'oublier quelque chose, en faisant mon gâteau aux pommes, ce midi... C'est en ouvrant le frigo, tout à l'heure, que j'ai réalisé : j'ai oublié de mettre les oeufs !
Du coup, je l'ai goûté aussitôt, mais mis à part le fait qu'il ne soit pas assez cuit, et bien non, il n'a pas l'air mauvais, ni même vraiment différent de d'habitude. Mais à quoi peuvent donc servir les oeufs, alors ?
Ca m'apprendra à cuisiner sans regarder la recette. Mais c'est mon truc, depuis peu : je me lance dans la cuisine, ou la pâtisserie, comme ça, sans recette. J'improvise. Pour le repas d'hier soir - deux de mes tantes venaient dîner - j'ai pris des escalopes de poulet, les ai découpées en morceaux, les ai faites mariner quelques heures dans un mélange d'épices que j'avais envie de mélanger, gingembre, curry, curcuma, poivre, quatre épices, et après quelques heures, les voilà revenues dans une sauteuse avec un oignon, ajoutons donc du lait de coco, un cube de bouillon de volaille émietté, un peu de sel, et des noix de cajou pour un côté croquant... et ce fut bon.
Je prends de l'assurance, à mon âge il serait bien temps. Et tant pis si j'ai oublié les oeufs dans le gâteau d'aujourd'hui !
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Promenade apéritive dans le parc voisin ce matin. Ce n'est pas vraiment un parc d'agrément, c'est une ancienne friche inoccupée, probablement un petit bois à l'origine, qui a permis l'aménagement d'un bassin de rétention des eaux, comme c'est le cas dans pas mal d'endroits de la métropole bordelaise.
Les abords du plan d'eau ont été aménagés, on peut s'y promener, courir, pêcher, pique-niquer, jouer, y trouver des livres... C'est un espace vert très agréable, préservé du bruit de la circulation. On peut y entendre des oiseaux, des canards, des poules d'eau, et la chanson du Serpent, le petit ruisseau qui traverse le parc.
Je vous présente le Serpent :
Il a l'air de rien, mais je l'aime beaucoup. Quand j'étais enfant, j'ai vécu - déjà - dans le quartier, je me souviens d'y avoir fichu les pieds sans le faire exprès, catastrophe, chaussures trempées et pleines de boue, à l'époque nous n'avions qu'une paire de chaussures, et en cuir, du genre robuste mais qui met du temps à sécher... Bref, le Serpent, aujourd'hui tout petit mais qui a dû connaître des temps plus fastes. Il parait qu'au début des années 70, il avait débordé à l'occasion d'un hiver particulièrement pluvieux, et inondé le quartier. On a du mal à le croire, aujourd'hui, en voyant ce petit ruisselet. J'adore me promener à son côté, pour entendre sa chanson, et voir les oiseaux des arbres alentours s'y baigner.
J'ai marché le long du Serpent, puis fait le tour du plan d'eau, ce matin, en prenant mon temps. Le temps de regarder la végétation, j'ai vu les premières violettes, les premières fleurs de prunus, aussi. A la boîte à livres, j'ai constaté que ceux que j'avais déposé il y a quelques semaines étaient partis, et j'en ai trouvé deux à mon goût, avec lesquels je suis repartie.
Le temps d'une photo, je me suis prise pour Monet...
Et dans la roselière, j'ai écouté le klaxon des poules d'eau...
(dédicace à M. L'homme des Cavernes, amoureux comme moi de ces petits volatiles...)
L'air était doux, avec un zeste de fraicheur bien agréable, et j'ai passé un bon moment à me ressourcer, à respirer, à écouter, à ressentir... parenthèse de "pleine conscience" du jour...
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Cette semaine a été "speed", tant au boulot que chez moi. Au boulot, John était en vacances, ce qui veut dire une personne de moins pour faire le boulot, or nous avons eu deux gros problèmes, Chloé en a géré un, moi l'autre, et au milieu du chemin nous avons été sollicités par des réunions importantes, et le temps passé en réunion, c'est du temps passé en moins sur nos activités récurrentes. J'ai des paramétrages qui m'attendent depuis une semaine, heureusement que pour l'instant les utilisateurs ne relancent pas.
Et quand je n'étais pas au boulot, j'étais chez moi, à faire le ménage derrière l'artisan. J'ai horreur des travaux, ça veut dire toujours beaucoup de bazar, de poussière, de déchets. J'ai dû passer l'aspirateur tous les soirs de la semaine, et malgré tout j'ai passé trois heures à refaire du ménage ce matin, et à terminer l'aménagement de la salle de bain. Mais ça, au moins, c'est fait.
Si le calme revient à l'appartement (encore que, je reçois mes tantes à dîner ce soir, ça veut dire cuisine, et re-ménage ensuite), c'est loin de se calmer au boulot, d'autant que je dois partir en déplacement à Paris deux jours. Et les déplacements à Paris, c'est crevant. J'ai deux réunions de travail, une avec notre collègue de travail parisienne (c'est la nouveauté de l'année, nous avons une collègue parisienne, et c'est pas simple à gérer) pour faire le point, justement, sur le fonctionnement de l'équipe, et une autre avec les responsables parisiens, qui ont décidé de mettre en route une réorganisation, en fusionnant plusieurs équipes pour en former une seule. Sur le principe, why not, sauf qu'une réorganisation, alors que les équipes bordelaises sont encore en phase de montée en compétences sur les nouvelles activités, ça me dérange un peu. Mais le but de la réunion est, justement, d'exprimer tout ce qui ne va pas dans l'organisation actuelle, et les inquiétudes et/ou attentes par rapport à la future organisation. Donc je m'exprimerai - et je vais encore me faire mal voir du grand chef
J'espère avoir le temps de faire un tour dans Paris le soir, le beau Cléante, ce type avec qui j'ai bossé il y a quelques années et qui est maintenant dans une autre équipe, est lui aussi à Paris pour le boulot, je lui ai proposé de nous retrouver pour la soirée, j'ai dans l'idée d'aller faire un tour du côté d'un ou deux passages parisiens...
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Voilà la salle de bain, telle qu'elle était quand j'ai acheté l'appartement, c'est à dire, un peu... minimaliste....
C'est une toute petite salle de bain, il fallait que je l'optimise. L'idée, c'était de tendre vers ça (photo trouvé sur internet en cherchant "aménagement d'une petite salle de bain avec machine à laver") :
Voilà le résultat après les travaux, je suis plutôt contente du résultat, l'artisan a bien bossé :
C'est propre, clair, fonctionnel. Bien sûr, j'aurais préféré une douche, parce qu'une douche à la place de la baignoire ça voulait dire une très grande douche, ça aurait été génial, oui mais on n'était plus sur les mêmes délais ni le même budget, donc c'est une nouvelle baignoire, toute belle et toute propre, à la place de l'ancienne, et pour la douche on verra ça une autre fois.
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Faute de temps, l'artisan qui a fait les travaux de mon nouvel appartement et moi avions prévu de programmer les travaux de la salle de bain en début d'année. Au départ, cela devait être mi-janvier, mais le temps passe très vite et, finalement, c'est cette semaine que les travaux ont lieu.
Pas question de refaire la salle de bain dans son intégralité. Certes, remplacer la baignoire par une grande douche eut été très appréciable, mais il n'en n'était pas question : cela voulait dire refaire le carrelage, et tant au niveau budget qu'au niveau durée des travaux, cela ne me convenait pas. Je fais simplement changer la baignoire, car l'émail de celle d'origine avait plusieurs éclats et, surtout, la robinetterie avait fait son temps ! J'ai fait enlever le bidet, pour installer la machine à laver à la place, je fais enlever le lavabo lui aussi d'origine.
La salle de bain est toute petite, il y a donc maintenant la machine à laver, le lavabo, la baignoire. Je fais poser un plan de travail qui va venir sur la machine à laver, et se prolonger jusqu'à la baignoire, pour accueillir une nouvelle vasque, toute ronde. Et je fais poser une vitre pare-douche de façon à ne plus éclabousser toute la salle de bain à chaque fois que je me lave !
Ce soir, la nouvelle baignoire est en place, mais pas son habillage, et je n'aime pas ça, la salle de bain est en chantier, c'est le genre de choses dont j'ai vraiment horreur mais bon, demain matin je prendrai ma douche dans une baignoire toute neuve !
Fabien, l'artisan, travaille vite et (relativement) bien, il a également posé aujourd'hui les portes coulissantes du placard qu'il m'a créé dans le déménagement menant aux chambres, ainsi qu'un panneau de finition au bout de l'enfilade des meubles dans la cuisine... J'aimerais les travaux s'ils n'y avait pas le bruit (je récupère une Loukoum toute traumatisée le soir), la poussière et les outils au milieu du chemin.
Vendredi, tout devrait être fini, et ça tombe bien car deux de mes tantes viennent dîner samedi, pour visiter mon nouvel appartement.
Mais voilà que je pense déjà... aux prochains travaux ! J'ai en effet imaginé de recouvrir le béton des balcons de lames de bois reconstitué, de couleur grise, lames posées dans le sens de la largeur de façon à agrandir visuellement les balcons. Je pense que cela devrait donner un résultat agréable. Mais Fabien démarre lundi un chantier de plusieurs semaines, cette troisième phase de travaux devra donc attendre !
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C'est pas vraiment une nouvelle rubrique, juste l'envie de parler de certains de mes objets.
Aujourd'hui, l'objet, c'est la cassette de ma grand'mère.
Ma mère m'a juste dit "c'était la caisse de ma mère, là où elle gardait l'argent". Je réalise que ça ne me suffit pas, et je vais demander plus d'explications.
En attendant, ce que j'en sais, c'est que c'est une cassette métallique, que mes grands parents avaient acheté pour y mettre l'argent du ménage, en une époque où la carte bleue n'existait pas, et les chèques peut-être à peine. Elle est en métal, lourde, avec une serrure renforcée, et quasiment inviolable quand elle est fermée. Elle pèse son poids, c'est presque un petit coffre fort. A l'intérieur, il y a un compartiment amovible, pour y mettre les pièces de monnaie.
Elle n'est pas très propre, je n'ai pas voulu la nettoyer : j'aime à penser qu'un expert scientifique pourrait y trouver les empreintes de ma grand mère.
Ma mère ne s'en servait pas, elle l'a récupérée chez son père à la mort de celui-ci, et la regardait un jour d'un air perplexe en se demandant quoi en faire. J'arrivais sur ces entrefaites, alors j'ai récupéré l'objet, car j'aime les choses qui ont une histoire, et qui tissent un lien entre les générations.
En ce moment, je m'en sers comme boîte à maquillage. Mais ce n'est pas pratique. Elle n'a pas été conçue pour ça, elle est très lourde, elle prend de la place sur ma table de chevet. Oui, mais à chaque fois que je l'ouvre, c'est l'histoire familiale que je continue. Peut-être un jour la rendrais-je à son utilité première, en y rangeant argent et chèquier par exemple. Rien n'est figé.
Je vois ma tante la semaine prochaine, elle a une bonne mémoire, je vais lui demander de me raconter l'histoire de la cassette....
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B - Banque. Ultime rendez-vous hier matin. Remboursement du prêt relais, réinjection de la plus-value dans le nouveau prêt immobilier. Point final de six mois de démarches et paperasse !
B - Boulot. Après une année 2016 très difficile, et un début d'année qui me laissait craindre le pire, voici que je reprend un peu de plaisir à aller au travail. Pourvu que ça dure !
C - Chattes. Les chattes apprécient bien le nouvel appartement, elles aussi, en particulier les balcons. Certes, il y avait un balcon dans mon précédemment appartement, mais le bruit de la circulation effrayait La Chatte, et Loukoum elle-même n'y passait pas beaucoup de temps. Désormais, la première chose qu'elles réclament le matin, c'est d'aller prendre l'air.
C - Cinéma. La La Land cette fin d'après-midi. Ce n'est pas Fred Astaire, mais Ryan Gosling s'en sort plutôt pas mal !
E - Electricité. Ca c'est un truc auquel il faut s'habituer : dans les années 70, il y avait beaucoup moins d'appareil électriques. Donc, moins de prises. Pas évident quand je passe l'aspirateur, ou quand mon téléphone tombe en rade de batterie alors que je suis en pleine conversation.
E - Eté. Vivement l'été, la chaleur, le soleil, les portes ouvertes, les rideaux qui ondulent dans le vent...
F - Frère. Après quelques années d'éloignement, les liens se retissent avec mon frère. C'est bien.
P - Plantations. Il me tarde que le temps devienne plus doux. Les jardinières sont nues, moches, et, surtout, j'ai envie de mettre les mains dans la terre et de fleurir mes balcons. Il faut également que je me trouve un, voire deux, bambous pour le balcon de ma chambre. Idéalement j'aimerais une variété à canne noire, un nigra, mais c'est une variété assez chère, je vais faire le tour des jardineries à la recherche de la perle rare : un bambou noir pas cher !
Q - Quartier. De toute façon, je me suis toujours sentie plus à l'aise dans les quartiers "populaires", à Paris je préfère le 18ème au 16ème, alors ici c'est pareil. Et puis mon quartier est vivant, il y a les gamins qui jouent au foot sur l'esplanade de l'autre côté de la rue, les assistantes maternelles qui promènent les poussettes et papotent entre elles, les vieux qui font le pied de grue devant la salle de prière le vendredi midi, et tous les gens qui vont et viennent au petit centre commercial avec leurs caddies. Mes voisins sont sympas et, surtout, bien plus silencieux que les étudiants à Caudéran ! Seul bémol : la saleté. Le quartier est très peuplé, c'est un grand ensemble hérité des années 70, cela veut dire beaucoup de déchets, et l'environnement n'est a priori pas la préoccupation principale d'une population qui doit d'abord faire face à des problèmes financiers.
R - Recette. La recette du week-end, c'est une tarte tatin aux endives confites au miel, châtaignes et fromage frais. C'est un peu spécial, un peu déséquilibré entre l'amertume de l'endive et le sucre du miel, il faut que j'améliore ça, mais c'est un début prometteur.
T - Travaux. L'artisan revient cette semaine pour les finitions, il faut poser des portes coulissantes au placard du dégagement, les barres de seuil dans les chambres, et puis surtout il faut changer la baignoire et le lavabo. Comme je suis d'un naturel stressé, j'appréhende ce genre de travaux, je crains toujours les fuites éventuelles, mais il faut en passer par là, la baignoire est d'époque, l'émail est écaillé par endroit, le lavabo est trop bas et, surtout, la robinetterie a fait son temps.
V - Victoires de la Musique. Ce n'est pas ce que j'ai regardé hier soir, j'ai entendu le palmarès au JT, et je me suis fait la réflexion que je vieillis, quelle horreur, je ne connais pas certains artistes primés hier soir. Je connais au moins Ibrahim Maalouf, dont je suis heureuse qu'il ait été récompensé, car j'apprécie particulièrement cet artiste, découvert à l'occasion de sa collaboration avec Oxmo Puccino pour une revisite musicale d'Alice au Pays des Merveilles.
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Moi, ce matin, devant mes comptes en ligne :
"Hein, mais je n'ai que 39 000 euros sur mon compte ???"
Comme me l'a dit mon collègue John : "Marie, sorti du contexte et dit comme ça, ça fait quand même bizarre".
On s'amuse toujours pour un rien tout les deux, aussi avons nous beaucoup ri de mon air consterné et de mon cri du coeur (ou plutôt, du porte-monnaie).
Alors je remets dans le contexte : j'ai signé la vente de l'appartement bordelais la semaine dernière, donc, logiquement, j'ai touché les fonds (et non pas touché le fond !) qui m'ont été virés sur mon compte bancaire ce matin.
Sauf que la somme reçue ne correspondait pas du tout, mais alors pas du tout, au montant de la vente, alors oui, "hein mais je n'ai que 39 000 euros sur mon compte !!!". Renseignement pris immédiatement auprès de mon notaire, le complément, qui correspondait au montant du prêt relais, avait été viré directement sur le compte de ma banque. Donc tout va bien, mais avec l'explication ça va encore mieux.
Bon, tout va repartir sur mon nouveau prêt immobilier, c'est à dire chez mon banquier, et mon compte va revenir à son niveau habituel, c'est à dire zéro, mais tout de même ça fait du bien de pouvoir dire une fois dans sa vie "Hein, mais je n'ai que 39 000 euros sur mon compte ???" !
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En fait, c'est même la tempête. Depuis vendredi, les coups de vent se succèdent, accompagnés de pluies, et devant les fenêtres, les oiseaux filent à une vitesse incroyable, propulsés par les rafales. Malgré le double-vitrage, j'entends le ronflement du vent, pareil au grondement de l'océan, c'est... dépaysant :-)
L'avantage de vivre en appartement, c'est qu'il n'y a pas à s'inquiéter de savoir si les tuiles vont s'envoler, ou pas (ce qui n'a pas empêché que je m'inquiète pour la maison dans laquelle vivent mon fils et mon ex-mari).
L'inconvénient de cette tempête, c'est qu'elle me confine à l'intérieur aujourd'hui. Heureusement qu'hier après-midi, le temps s'est calmé, du coup j'ai beaucoup marché (je suis allée voir un film au multiplexe de la commune à coté, et si j'y suis allée en tram, j'en suis revenue à pied, un peu plus d'une heure de marche). Cet après-midi, j'ai préparé le repas de ce soir (mon cadet vient dîner tous les dimanches soirs), du poulet/lait de coco/épices/cacahuètes, et des crêpes, puisque c'est de saison !
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Ayant un mandat de représentant du Personnel, j'ai eu droit, avec mes collègues mandatés, à une formation "Gestion des risques psychosociaux". Les risques psychosociaux, c'est le stress, la pression hiérarchique, qui peuvent entraîner joyeusetés diverses, allant du mal de ventre au suicide. Pas bon, le suicide pour l'image de marque d'une entreprise, alors on dispense une formation "gestion des risques psychosociaux" pour apprendre aux IRP à accompagner les salariés dans la gestion de leur stress.
La formation m'a laissée perplexe, l'intervenante y a parlé de pervers-narcissique là où j'attendais plutôt des éléments factuels sur les outils que nous avons à notre disposition pour détecter le mal-être de nos collègues et, surtout, les outils pour empêcher harcèlement et débordements. Je l'ai recadrée lorsqu'elle a commencé à nous dire qu'il fallait être prudent lorsqu'on recourt au terme "harcèlement". Le harcèlement, il est nettement défini par la loi, je ne vois pas pourquoi on devrait "être prudent". Discours bien bizarre, mais de la part d'une intervenante payée par la Direction, l'hésitation prend tout son sens...
Diffusion d'une petite vidéo pour nous montrer comment un salarié peut se retrouver pris dans le tourbillon du "toujours plus", toujours plus de boulot, toujours plus de pression, toujours plus de psychotropes...
Quand la vidéo s'est terminée, j'ai pris la parole. Parce que cette vidéo, nous nous y sommes tous retrouvés, et que tous les salariés de toutes les entreprises où elle est diffusée doivent s'y retrouver un peu, j'ai indiqué que des mouvements émergent pour repenser la place du travail dans nos vies, qu'en tant que citoyens notre devoir est de nous y intéresser à ces idées, telle que l'idée du revenu minimum universel.
Un grand silence a accueilli ma déclaration, silence consternant si on pense que les personnes présentes étaient des représentants syndicaux dont on aurait pu espérer un minimum d'intérêt sur les questions de la place du travail, et du revenu minimum universel (appelé également revenu minimum d'existence, ou revenu de base).
Sur le stress au travail, les vidéos "officielles", qui prouvent que la situation de stress au travail est devenue habituelle, et qu'on préfère gérer le problème plutôt que le prévenir en amont (n'est-ce pas plutôt aux actionnaires, aux cadres dirigeants qu'il faut montrer ces vidéos ?) :
https://www.youtube.com/watch?v=4NGpoVWzHNU
Sur la place du travail dans la vie, une page facebook que je suis avec intérêt :
https://www.facebook.com/LeTravailAToutPrix
Et, bien sûr, la page wikipédia consacrée au revenu de base
https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_base
qui est une idée que je suis avec également beaucoup d'intérêt.
Et, au passage, si j'ai voté Hamon aux primaires de la gauche, car c'est le seul à avancer sur cette idée, je précise que je ne suis néanmoins pas convaincue par ses propositions quand à la mise en place et au financement de ce revenu minimum.
Sur cette idée, qui paraitra utopiste à la plupart, je rappelle qu'il y a cent ans, ne bosser que 35 heures par semaine, c'était ça l'utopie, et que pendant quelques milliers d'années, la norme c'était plutôt l'esclavage. Tout est possible, pourvu qu'on y croit et qu'on se batte pour ça.
Voilà, c'était l'article militant du jour Le dicton du jour étant "Il faut pendre les actionnaires avec leurs tripes, et les DRH avec leur cravate". Si si.
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