• B - Brume. J'aime beaucoup les matins de brume, notamment lorsque le jour ne s'est pas levé, la brume est alors d'un beau bleu profond, le bleu des vitraux de l'église d'Auvers sur Oise peints par Van Gogh. Ce bleu profond, unique, est peut-être ma couleur préférée. Brume, c'est aussi le titre d'un roman de Stephen King, bien effrayant et j'y pense à chaque fois qu'il y a du brouillard. Les premières brumes ont donc fait leur apparition cette semaine, se dissipent plus ou moins tard, et laissent la place à un grand beau temps. Pas un seul nuage dans le ciel, le temps est vraiment splendide.

    C - Collants. J'ai néanmoins dû remettre les collants cette semaine, car il fait frais, au petit matin, lorsque je dois aller bosser. J'ai vraiment attendu le plus longtemps possible, je n'avais pas envie, j'avais envie de prolonger l'été aussi longtemps que possible, et rester les jambes nues et libres.

    F - Frais. De fait, il faisait un peu frais, ce matin, pour prendre le petit déjeuner dehors, mais j'ai quand même tenu à finir mon thé sur le balcon, emmitouflée dans ma robe de chambre sur laquelle j'avais mis mon manteau. 8°, c'est limite. Mais, comme mes chattes, j'ai besoin de respirer l'air frais le matin. Et ce matin, le lever de soleil à travers la brume était très beau.

    G - Grues. Un grand vol est passé dans l'après-midi, direction plein sud, juste au dessus de la résidence. Eh oui, le froid arrive !

    H - Heure d'hiver. Maintenant que j'ai pris l'habitude de me lever plus tôt le week-end, j'ai bien apprécié l'heure supplémentaire, aujourd'hui, et j'en ai profité pour aller au ciné après avoir fait du vélo.

    J - Jour férié. Je ne fais pas fait le pont, je ne travaillais pas vendredi et j'ai déjà bien apprécié ce week-end de trois jours. Mardi, c'est férié, je pense aller profiter du beau temps en haut de la dune du Pyla, pour profiter de la vue du Bassin sous le soleil.

    S - Sieste. J'ai fait la sieste vendredi après-midi, en plein soleil sur mon lit. Mon prochain appartement ne sera pas aussi ensoleillé, alors j'en profite tant que je peux. J'ai dormi, assez profondément pour rêver, mais tout en sentant la chaleur du soleil sur moi. D'ailleurs, dans mon rêve, il y avait un grand soleil ! C'est drôle d'ailleurs, alors que d'habitude, je ne me souviens pas de mes rêves, là, je m'en suis souvenue après m'être réveillée !

    S - Shopping. Je suis allée faire un tour en centre-ville hier. Alors qu'il fait beau et chaud, les décorations de Noël sont déjà dans les rayons des magasins ! Et oui, c'est bientôt Noël, le moment des décorations et des petites lumières :-)

    S - Short. Le fond de l'air est frais, bien sûr, le soleil n'est plus aussi haut dans le ciel pour bien réchauffer l'air, même s'il fait encore très beau. J'ai toutefois fait du vélo en short, cet après-midi, pour faire provision de vitamine D ;-) et surtout pour le plaisir de sentir l'air et le soleil sur ma peau, tant que c'est encore possible !


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  • Photo prise aujourd'hui, d'un merisier... en fleurs !

    Y'a plus d'saisons !


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  • Petit matin brumeux


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  • Ca a commencé ce matin, chez mon banquier que j'allais voir pour qu'il contresigne une demande de déblocage de l'argent que j'ai bloqué sur mon plan d'épargne entreprise. Il m'a alors appris que le service immobilier lui a renvoyé mon dossier de demande de prêt, au motif qu'il est mal monté, l'hypothèque n'étant pas adaptée, il fallait y mettre un "privilège de prêteur de deniers" et l'expression est aussi vieillotte qu'opaque pour moi. Bref, il a modifié, et j'ai dû re-signer toutes les pages de l'offre - en espérant ne pas avoir oublié une seule page, sinon ce sera retour à l'envoyeur :-(   Ca m'a un peu agacée, cette histoire, ou plutôt même franchement contrariée : nous sommes le 28 octobre, et compte-tenu des délais d'impression de l'offre de prêt, le délai légal d'acceptation, les délais de traitement du courrier... il est évident maintenant que je ne pourrais pas signer l'achat de mon futur appartement à la date prévue, à savoir le 17 novembre. J'étais d'autant plus contrariée que les vacances répétées de mon gestionnaire de compte ont ralenti l'avancée du dossier :-/ Bref.

    Un recommandé m'attendait à la Poste, que j'ai été cherché - à pied, une heure et demi de marche aller-retour dans la fraîcheur du matin ce fut un vrai bonheur - pour m'annoncer que la société d'assurance de ma banque refuse de m'assurer, au "niveau 1" comme ils me disent, mais qu'ils vont "étudier une autre solution". De fait, j'avais ce soir, dans ma boîte à lettres, un deuxième courrier avec un questionnaire à faire compléter par mon médecin généraliste - mais il était trop tard pour que j'appelle le cabinet médical pour prendre rendez-vous...

    Enfin, comme je passais ce soir dans mon futur quartier, j'ai découvert que la chambre, située à l'ouest, ne bénéficierait pas de la belle lumière du soleil couchant, qui sera cachée par un batiment tout proche. C'est un des points noirs de l'appartement  il est traversant Est/Ouest, quand je l'aurais préféré plein Sud. Mais il a parfois des concessions à faire.

    Ces retards et contrariétés étant, je n'ai pour autant pas passé une mauvaise journée. D'abord, je ne travaillais pas, et j'en ai profité pour faire une petite sieste réparatrice, en plein soleil - je profite encore de l'exposition Sud de mon appartement actuel ! La marche de ce matin, dans la brume et la fraîcheur, m'a fait du bien et, cet après-midi, j'ai été faire une course et j'ai profité du grand beau soleil, puisque nous avons en ce moment un temps magnifique (c'est d'ailleurs la brûlure du soleil sur moi qui m'a éveillée de ma sieste, cet après-midi). Il me tarde d'ailleurs dimanche après-midi, pour aller faire du vélo dans les bois, profiter du beau temps, des couleurs et odeurs automnales. En dépit du contre-temps, je suis passée chez le déménageur confirmer la date prévue et suis allée faire un tour dans une grande enseigne de bricolage regarder les meubles de cuisine et les tapisseries, histoire de rêver un peu. Demain matin, je dois faire un tour à la médiathèque, et mon cadet m'a demander de passer le prendre pour qu'on y aille ensemble, ce qui m'a fait plaisir. Demain après-midi, j'irai faire un tour en ville, histoire de flâner en profitant de ce beau temps...


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  • Ma Vie de courgette

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ma soeur m'avait parlé du roman, il y a quelques semaines, en m'en disant le plus grand bien. Du coup, je me suis empressée d'aller voir l'adaptation animée.

    Visuellement, c'est magnifique, l'animation, les couleurs, les personnages, tout est très réussi. Quand à l'histoire... c'est très émouvant, et très beau. J'ai passé un très, très bon moment cet après-midi devant l'histoire de ce petit garçon surnommé "Courgette".

    Une fois n'est pas coutume, le lien vers la bande annonce.

     


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  • Prendre une casserole, y mettre de l'eau, une bonne pincée de sel, une tombée d'huile d'olive, des herbes de Provence. Porter à ébullition, et y jeter une poignée de linguine.

    Pendant ce temps là, faire chauffer un peu d'huile d'olive dans une poêle. Eplucher trois-quatre tomates, les couper en gros morceaux et les mettre dans la poêle, à feu doux. Si besoin, rajouter un peu d'eau pour éviter que la préparation attache. Saler, poivrer, rajouter deux gousses d'ail coupées finement.

    Quant les pâtes sont cuites, les égoutter, les mettre dans un plat creux et y déposer la sauce à la tomate. Servir sans attendre, ce plat est encore meilleur quand il brûle un peu en bouche.

    Le plus chiant : éplucher les tomates. Le plus long : attendre que les linguine soient cuites. Je donne les proportions pour une personne, après, chacun adapte comme il veut :-D 

     

    Avec une photo, c'est mieux....

    Linguine al'Acanthe


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  • J'étais donc en région parisienne, ces deux derniers jours, l'occasion pour moi de découvrir une partie des bureaux parisiens de la Big Bank. Ces bureaux sont tout neufs, ils ont été inaugurés recemment, ils sont magnifiques et, surtout, ils ont été l'occasion de mettre en place un nouveau concept de bureaux : le flex office.

    Les concepteurs sont partis du constat que dans une entreprise, les collaborateurs ne sont jamais tous présents. RTT, congés, maladie... l'effectif n'est jamais présent à 100%, mais à 80%. Dans ce cas, pourquoi installer 100 bureaux si on peut n'en n'installer que 80, et par là-même faire des économies de place, ce qui, au prix du foncier, et en termes de charges (entretien, énergie...) est très intéressant pour une entreprise ?

    Mais comment gérer 80 places pour 100 personnes ? Eh bien en décidant que plus personne, pas même les chefs, n'aura de place attitrée. Installer des bureaux, avec un écran, et un système de connexion permettant d'y installer un pc portable, et c'est tout. Le pré-requis : équiper chaque collaborateur d'un pc et d'un téléphone portables, et d'une petite boîte pour transporter les affaires de bureau dont il pourrait avoir besoin, avec un casier individuel pour ranger la boîte le soir.

    J'ai donc pu découvrir le flex-office. Le matin, chaque collaborateur va chercher dans son casier (sécurisé par un cadenas) son pc portable, son téléphone, ses affaires, et s'installe où il veut. Le premier arrivé choisit sa place, les autres s'installent où ils veulent selon l'humeur ou les affinités et le dernier prend la place qu'il reste. Le chef est logé à la même enseigne, et c'est ainsi qu'aujourd'hui, mon "N3" qui m'a remonté les bretelles l'autre jour, était en face de moi :-/ Pour s'isoler si besoiin (coup de fil ou entretien confidentiel), il y a ça et là des "bulles".

    Comme le bâtiment se veut à la pointe de la technique, il y a d'autres inovations : les ascenseurs sans boutons, mais commandés de l'extérieur sur un panneau de commande communs à tous les ascenseurs, et les salles de réunion qui se réservent par messagerie et affichent, sur leurs portes, les réservations effectuées.

    Dans les espaces de circulation, des fauteuils et des poufs "design" permettent de se poser, par exemple le temps de prendre un café. Des machines Nespresso (s'il vous plait !) professionnelles sont à la disposition des employés, qui n'ont d'autre choix que de se munir des dosettes adéquates... Paradoxe : l'entreprise prône le respect de l'environnement, et les poubelles, non plus individuelles mais collectives, sont prévues pour le tri des déchets.

    J'ai admiré les volumes, la luminosité, les bureaux (au moins pour ceux où j'ai passé ces deux jours) étant éclairés par de vastes fenêtres. J'ai apprécié la propreté de locaux et d'équipements tous neufs (les moquettes ! les toilettes !). J'ai moins apprécié que la question du bruit n'ait pas été mieux considérée, car les bureaux se sont avérés bruyants quand tout le monde et là et parle en même temps, et je ne parle même pas du restaurant d'entreprise, situé au rez-de-chaussée, dont le niveau sonore est à la limite du supportable :-/

    Le flex-office me conviendrait-il ? Je ne suis pas du genre à accrocher les photos et les dessins de mes enfants tout autour de mon écran, et comme j'ai la bougeotte, ne pas rester toujours à la même place pourrait me convenir, tout comme la possibilité de choisir ma place aussi souvent que possible, par exemple toujours face à une fenêtre. Le manque de confidentialité m'a gêné, tout le monde voit l'écran de tout le monde, sauf dans quelques places plus discrètes, or, j'avoue, à certaines heures j'aime bien faire la pause en allant sur internet. Humainement, je trouve ça intéressant aussi, car on peut se regrouper par affinités, ou, au contraire, au hasard des heures d'arrivée, se retrouver à côté de personnes qu'on connait moins, et ainsi s'ouvrir à de nouvelles rencontres. Toutefois, pour des raisons pratiques, et aussi de confidentialité, les services restent séparés les uns des autres.

    Le fait de voir, de visu, cette nouvelle façon d'envisager les locaux professionnels, m'a intéressée et, surtout, m'a fait considérer les choses d'une façon plus positive que lorsque j'en avais entendu parler. J'y voyais, a-priori, une déshumanisation du bureau, un manque de considération pour l'Humain, mais, finalement, je suis moins tranchée, surtout que l'entreprise a mis en place des moyens innovants. Ainsi, il y a un service de "conciergerie" dans l'immeuble. Vous pouvez vous y faire livrer vos colis, y déposer vos chaussures à re-semeller, y acheter des timbres, des paniers de légumes bios, des capsules de café... Sur le plan techniques, les téléphones portables fournis aux employés sont des smartphones d'une célèbre marque que je ne citerai pas, dernier modèle, et l'entreprise en paie le forfait. Des applications spécifiques ont été développées pour que les employés y retrouvent toutes les informations pratiques relatives à la vie de l'entreprise, les numéros de Hotline, les plans des bureaux (il faut pouvoir se retrouver dans des locaux tous neufs !),...

    J'avoue qu'un petit coup de flex-office, ça me dirait bien, surtout si ça s'accompagnait de locaux tous neufs. Les bureaux dans lesquels je bosse ont vingt, peut-être même vingt-cinq ans, moquettes, cages d'escaliers, sanitaires, sont sales, et ça fait trois ans que je me coltine la même voisine de bureau, à savoir ma collègue D. , dont on sait à quel point elle me gonfle, en particulier à chaque fois qu'elle remet à jour les photos de ses gamins qu'elle se croit obligée de devoir me mettre sous le nez "tu as vu, ils sont beeeauuuuuxxxxx" :-/

    Je me dis aussi que, des chefs qui travaillent au milieu des employés, ont peut-être une meilleure connaissance de ceux-ci, au lieu d'avoir des opinions tranchées et faussées, comme c'est trop souvent le cas. Et se retrouver au même niveau que les autres, ça les rend peut-être un peu plus humbles (voeu pieux) ...

    Bref, le système m'a bien intéressée...

     


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  • Deux jours à Paris, ou plutôt, à Levallois-Perret. Je n'ai pas vu Paris, ou à peine, juste quelques mètres autour de l'hôtel, en fait j'ai traversé Paris... sous terre. De Paris, je n'ai vu que les stations de métro, comme à chaque fois que j'y vais pour le boulot.

    Du coup, pour deux jours, je me suis chargée au minimum, et, pour une fois, je n'ai pas pris l'APN avec moi.

    Erreur. Si je n'ai rien vu d'intéressant ces deux jours, mis à part un joli mur peint en trompe-l'oeil en face des bureaux où j'étais, le vol retour aurait mérité que je sorte mon appareil. A défaut de jolis photos, j'aurais de beaux souvenirs...

    Tout d'abord, la mer de nuages, d'où surnageaient quelques cumulo-nimbus. Comme une vision d'un océan figé par le gel. Magnifique ! Je pense toujours aux premiers aviateurs qui ont découvert ces mers de nuages, pour la première fois : le spectacle a dû leur paraître inouï !

    Ensuite, et surtout... L'avion n'a pas emprunté le couloir aérien habituel, mais un couloir que je n'avais jamais emprunté, qui passe plus à l'ouest. Et juste au moment où la couche de nuage s'estompait, j'ai pu découvrir, ébahie, l'estuaire de la Gironde, et la côte Atlantique. Je n'aurais jamais imaginé voir cela un jour ! Les anses de Meschers, Saint-Georges de Didonne, Royan d'un côté, la ligne plus douce du Médoc sur l'autre rive, la pointe du Verdon, et juste au-delà, la ligne rectiligne des plages océanes... Puis nous avons survolé le Médoc, les grands lacs se sont dessinés, et puis, comme le soleil baissait à l'horizon et colorait le ciel de rouge, le bassin d'Arcachon, illuminé par le soleil couchant... un spectacle magique, somptueux et, encore une fois, inédit pour moi. Je me suis trouvée chanceuse d'avoir pu assister à un tel spectacle !

    L'avion a viré à gauche, pour se mettre dans l'axe de la piste, et a terminé sa descente. Comme nous nous rapprochions de la métropole bordelaise, j'ai essayé de distinguer les huit grandes tours qui sont la signature du quartier où je vais habiter. Tout d'abord, je ne les ai pas vues, car je cherchais des tours blanches. Puis j'ai finalement compris que les dix huit étages vitrés reflétaient en fait le soleil couchant, les transformant complètement. Je suis impatiente de voir le phénomène, lorsque je serais installée dans mon futur chez moi. A peine le temps de le comprendre, et nous avons atterri, au moment même où le soleil se couchait, avec de belles couleurs.

    L'avion, quand tout se passe bien, peut être l'occasion de visions superbes !


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  • Je suis allée à la banque à pied, j'ai profité de la douceur de l'après-midi, du ciel bleu et d'un grand soleil bien agréable. J'en ai profité pour prendre en photo l'église dont j'ai parlé l'autre jour, avec ce grand arbre en costume resplendissant.

    L'automne en couleurs


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  • La photo est floue, prise vite fait avec mon nouveau téléphone. Mais j'aime bien ce côté un peu flou, justement...

    Les dahlias de ma tante


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  • Et bien non, à cinq minutes près je l'ai loupé...

    Coucher de soleil...

    C'était une bien belle journée, aujourd'hui.

    Un matin frais mais ensoleillé, ce fut donc un vrai plaisir d'aller à la banque à pied - 20 minutes de marche à bonne allure , pour arriver en avance, du coup, j'ai pris le temps d'aller à l'église en face, cinq minutes. J'aime bien cette église, elle a la particularité d'être plus carré que longue, et, surtout, d'avoir un beau parquet au sol. J'aime bien cette église aussi, car c'est là que j'ai baptisé mes fils, et qu'avant ça, mes grand'parents paternels se sont mariés. J'aime mettre mes pas dans ceux de mes ancêtres.

    Nous avons mis une bonne heure et demie, mon gestionnaire et moi, pour arriver à venir à bout du montage du prêt relais, après quelques derniers ajustements, sur les frais d'hypothèque en particulier. J'en suis repartie avec un papier à faire signer par mon notaire, aussi pour gagner du temps j'ai décidé d'aller le mettre directement dans la boîte à lettres de celui-ci, à Pessac, en fin d'après-midi, après une sieste réparatrice, une chatte à mes pieds l'autre à mes côtés, et vu le beau temps, j'y suis allée en vélo.

    L'occasion de passer chez mon oncle et ma tante qui habitent dans la rue d'à côté. Mon oncle, à 94 ans, se remet d'un deuxième AVC, dont il sort miraculeusement sans autres séquelles qu'une grande fatigue et un certain ralentissement - voire un ralentissement certain. Difficile de devoir admettre qu'il n'est pas éternel. Ma tante vient d'avoir 86 ans, et est en pleine forme, en dépit du retour d'un état un peu dépressif. Elle m'a parlé de sa dépression, de ses intestins douloureux - cela est donc de famille ! même les petits bobos nous rattachent à ceux qui nous ont précédés, et je plains souvent les gens qui ne connaissent pas leurs parents et leurs familles, qui ne savent pas à qui sont les traits qu'ils voient dans leur miroir.

    Bref, mon oncle, ma tante, l'odeur de la soupe quand on rentre chez eux, c'était déjà la même odeur quand j'étais enfant, il y a toujours eu de la soupe en train de cuire sur leur coin de cuisinière, c'est la même maison depuis avant même ma naissance, mon grand regrêt sera de ne pas avoir l'argent pour racheter cette maison lorsqu'ils ne seront plus là. Cette maison, j'y ai passé du temps, enfant, ma grand'mère vivait chez eux, ma tante m'a gardée mes trois premières années car ma mère travaillait, et j'ai partagé les jeux et les lectures de ma cousine, de trois ans plus âgée.

    J'en suis repartie, avec un bouquet de dahlias et des feuilles de blettes du jardin, pour ma soupe à moi, et un cube de bouillon à la volaille aussi, le secret de la soupe de ma tante, bio, le carré, mon oncle et ma tante se sont mis au bio il y a quelques années ("ça a plus de goût").

    Je suis rentrée, et j'ai fait ma soupe, pas avec des légumes bio, mais des légumes achetés au producteur du Lot-et-Garonne qui vient vendre sa production le jeudi sur mon lieu de travail, c'est du "raisonné" ("à 60 ans, c'est pas maintenant que je vais me mettre au bio"), et au vu des limaces et de la terre que je trouve dans les salades, ça me parait en effet assez raisonné.

    La soupe, je trouve ça génial, un quart d'heure pour couper tous les légumes, hop dans le faitout, tu jettes les épluchures, tu rinces ton couteau ton épluche-légumes, ta passoire et ta planche à découper, un coup d'éponge sur le plan de travail et dans l'évier, et voilà, la cuisine est nickel, juste le faitout qui vit sa vie tranquillement sur la plaque.

    Rhaaa zut, malgré le bouillon cube de volaille, ma soupe ne sent pas comme celle de ma tante. Il y a encore un secret. Mais lequel ?...


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  • La batterie de mon téléphone portable m'ayant lâchée, j'ai acheté un nouveau téléphone.

    Gourde que je suis je n'ai même pas pensé à aller regarder sur internet : j'aurais pu tout simplement, et pour la modique somme de 10 euros (10 euros !) racheter une batterie. Je m'en veux, moi qui essaie de ne pas consommer plus que nécessaire. Sur le coup, quand je m'en suis rendue compte, j'étais désapointée.

    Oui, mais. Oui mais avec ce nouveau téléphone - ou plus exactement, ce nouveau smartphone - je me suis enfin mise à la page, et cela, je suis très fière de le dire, toute seule sans avoir besoin de solliciter mes fils. J'ai su mettre le téléphone en route et - aussi incroyable que ça puisse paraître - j'ai réussi à installer des applications toute seule ! Oui, je sais, c'est simple et il n'y a pas de quoi se glorifier. Oui mais non, ces objets qui évoluent en permanence, et qu'on doit prendre en main seul, sans explication, ce n'est pas toujours facile. J'essaie de me tenir à peu près à la page, mais il y a bien des choses sur lesquelles je commence à être larguée, à mon grand déplaisir. Quand je serai grand'mère, j'aimerais pouvoir comprendre de quoi parleront mes petits enfants.

    Bref, les applis, les favoris sur le navigateur - je n'avais rien fait de tel sur mon précédent smartphone. Mais le plus beau - le plus fantastique, c'est ce soir : j'ai pu avoir un échange vidéo avec mon fils cadet, via la messagerie de Facebook.

    Je me souviens bien : quand j'étais ado, on disait qu'un jour on pourrait voir les gens à qui on téléphonerait : et c'était de la science fiction !!!

    Voilà, le demain d'hier, c'est aujourd'hui, et je suis enfin au 21ème siècle...

     


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  • C'est la question ! Samedi dernier, chez une amie, j'ai croisé une jeune femme qui est courtier en prêts, entre autres immobiliers, qui m'a aussitôt parlé de mon projet actuel, et s'est montrée fort entreprenante, puisqu'elle m'avait trouvé un rendez-vous, ce matin, auprès d'une banque, qui m'a fait une proposition intéressante.

    Intéressante, mais tout de même un peu risquée, puisque le montage est fait sur le financement de mon futur appartement, sans prêt relais sur le prêt actuel, ce qui signifie cumuler deux mensualités jusqu'à la vente de mon appartement actuel. J'ai déjà bien assez de mal à boucler mes fins de mois avec un seul prêt, alors avec deux... ! Bien sûr, sur le papier, cela pourrait paraitre faisable, puisque j'ai signé un compromis de vente pour mon appartement, et que cette juxtaposition de prêt ne durerait qu'un mois, deux au grand maximum. Mais je trouve ça trop risqué. J'ai signé un sous-seing, certes, mais tant que je n'ai pas signé la vente définitive, je ne suis pas tranquille. Je veux bien avoir de l'audace, mais prendre des risques, non.

    Je m'en vais donc revoir mon banquier, demain. J'irais à pied, une petite demi-heure de marche dans la fraîcheur matinale, ça me fera du bien. J'ai encore des choses à clarifier avec mon banquier, mais je compte bien lancer le dossier d'offre de prêt, demain, je suis maintenant juste dans le délai pour le faire, puisque je suis sensée signer l'acte définitif d'achat mi-novembre.

    Toujours dans les comptes, l'artisan avec lequel je compte travailler pour les travaux de mon futur appartement m'a envoyé son devis, et là, le compte n'est pas bon - mais au téléphone il m'a expliqué, à demi-mots que sans la tva, le devis serait moins élevé... comprenne qui voudra. La question qui m'agite, c'est de savoir si oui ou non, je fais changer les sols (le lino n'est peut-être pas d'origine, mais pas loin) ou si je fais plutôt refaire la salle de bain (la baignoire est dans un triste état, et j'ai de plus pris l'habitude, ces dernières années, d'avoir des salles de bain toutes neuves ce qui, pour la maniaque de l'hygiène que je suis, est très appréciable). Bref, sols ou salles de bain, je pourrais faire les deux mais j'y laisserais mes économies, et ça, ce n'est pas possible, avoir des économies, ça me rassure. Du coup, j'ai contacté l'agent immobilier qui me vend l'appartement, pour aller le revoir, pour vérifier l'état des sols. Après tout, s'ils sont juste moches, mais en bon état, un bon nettoyage et quelques tapis pourraient résoudre le problème. Dans mon appartement actuel, je n'ai pas refait les sols et, alors que personnellement je faisais une fixation dessus (le lino étant propre mais un peu daté), aucun visiteur n'a dit quoique ce soit à ce propos, et, par contre, la salle de bain refaite à neuf a bien sûr fait très bonne impression : c'est à prendre en considération en pensant (déjà !!!) à la possible/éventuelle/probable/future revente de mon nouvel appartement.

    Le regret du moment : ne pas être meilleure négociatrice, et ne pas mieux comprendre ces histoires de prêts, ces montages financiers. Je l'avoue, j'ai du mal à bien comprendre les simulations qui me sont faites, cela me complexe beaucoup, et ça m'agace aussi : ce ne sont pourtant que des chiffres ! Mais les chiffres, j'ai toujours été fâchée avec, depuis la plus tendre enfance. Mais, d'achat d'appartement en achat d'appartement, je deviendrai peut-être meilleure en calcul... ;-)


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  • Ou plutôt, RTT. J'avais un rdv matinal chez un médecin ce matin, et le froid m'a saisie lorsque je suis sortie de l'immeuble, au lever du soleil. Mais ça caille !!! Un froid subi, pénétrant, mais qui ne m'a pas empêché, une heure plus tard, de rentrer chez moi à pied, une grande marche qui m'a fait du bien - mais j'ai été contente de retrouver la chaleur de l'appartement, bien réchauffé par les après-midis ensoleillés.

    J'aurais aimé me reposer, mais j'ai perdu beaucoup de temps à essayer de mettre en route mon nouveau téléphone. La batterie du précédent m'a lâchée, il a fallu que j'achète un nouveau téléphone et quand j'ai ouvert celui-ci, j'ai découvert que ma carte SIM n'avait pas le bon format. Au final, rien de bien méchant, tout fonctionne ce soir, mais j'ai tout de même perdu quelques heures, à contacter mon opérateur car la SIM n'était pas activée, à prendre en main le nouveau téléphone, à y saisir mon carnet d'adresses... et je ne suis pas encore au point, loin de là. La batterie du téléphone a rendu l'âme, de même que celle de mon pc portable, qu'il va falloir que je change, mais ça attendra un peu. J'espère que le dieu des batteries n'est pas contre moi en ce moment, je ne voudrais pas que celle de ma voiture déclare forfait également.

    Je suis passée voir mon futur appartement cet après-midi, je savais que les travaux de rénovation sont actuellement en cours, et coup de bol en effet le peintre était là, j'ai pu constaté que ça a bien avancé. L'artisan qui va me faire l'autre partie des travaux (ceux à ma charge) m'a envoyé son devis avant-hier, et bon, ça ne passe pas dans mon budget :-( Faut que je revoie ça.

    Demain, pas de cinéma, je dois aller à la médiathèque rendre mes bouquins. Je viens de passer plusieurs jours au bord du lac Baïkal, en compagnie de Sylvain Tesson. Il a été y passer six mois, tout seul. Le bouquin est le journal de ces six mois, qu'il a passé à : regarder le paysage, réfléchir sur la solitude, se saoûler à la vodka. Si j'ai apprécié les deux premiers aspects, le troisième point m'a laissé dubitative : pourquoi boire autant quand on est seul ? Mis à part ça, c'était vraiment dépaysant, et j'ai bien apprécié le bouquin. Depuis quelque temps, j'ai moins de plaisir à lire de la fiction, et je prends plus de plaisir à lire des témoignages, des récits de voyage ou d'expérience. D'ailleurs, je sèche un peu sur le Vernon Subutex de Despentes, qui traîne un peu en longueur trouve-je.

    Sinon, la contrariété du boulot s'estompe, morts aux patrons et vive les vendredis d'ATT. Demain soir je sors chez une amie qui fête sa crémaillère, ça sera sympa. Dimanche, j'aimerais aller faire du vélo, j'aime faire du vélo quand il commence à faire frais, que l'air se fait un peu piquant sans être tout à fait froid, c'est stimulant. Ce soir, je me suis fait des lasagnes, je triche un peu car je ne fais pas la béchamel moi-même, et encore moins la sauce tomate, mais j'utilise de la viande et des lasagnes fraîches, et ça a quand même un bien meilleur goût que des lasagnes surgelées.

    Mais que va faire Loukoum sous le meuble télé ? Elle est bizarre et drôle, cette bestiole, comme tous les jeunes chats du reste. Depuis peu, elle vient se coucher contre ma figure, la nuit, ce qui n'est pas toujours très confortable, mais j'aime sa façon de se lover contre moi et de ronronner de longues minutes sans discontinuer.

    Sur ce, dodo !


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  • (rubrique : le boulot quel monde de merde)

    Visite de notre N3 ce début de semaine, au boulot. Le N3, c'est à dire le Chef de la chef de ma chef. Bonhomme que je trouvais au demeurant sympathique, eu égard aux premiers contacts que nous avions eu, le ventre rond, la faconde soulignée par un accent toulousain chantant, un discours direct...

    Il m'a appelé dans son bureau, tout à l'heure.

    "Tu as l'air réticente au changement..."

    ...

    ...

    ...

    - Et toi tu m'as l'air d'être un sacré connard, tu sais ?

    ...

    ...

    Non, bien sûr, pas possible de répondre ça. Dans le milieu du boulot, c'est bien établi et ça n'a pas changé depuis le temps de l'esclavage : quoiqu'un chef te dise, tu la fermes.

    Un peu sonnée - je m'y attendais tellement peu - j'ai gentiment protesté, avec le sourire (surtout garder le sourire), qu'en effet le changement ce n'est pas confortable, mais que j'en ai l'habitude, mon parcours professionnel en atteste, et que même si je n'aime pas l'inconfort, 'aime bien le changement...

    "Alors c'est ennuyeux, car tu dégages l'impression contraire..."

    Fuck Fuck fuck gros connard.

    J'ai gardé le sourire, re-protesté de ma bonne volonté, ai accepté dans la foulée la proposition d'un prochain déplacement à Paris pour une "immersion favorisant ma montée en compétences" (putain de merde Paris en hiver il fait froid on se caille dans le métro surchauffé qui pue il va encore falloir que je me lève en pleine nuit pour prendre l'avion, et qui va garder mes chatounettes), toujours avec le sourire. Fuck. Paris comme une punition, je n'aurais jamais cru que ça me ferait ça un jour.

    Je suis sortie du bureau, sonnée, et surtout, découragée. La Big Bank, c'est ça : ils arrivent, font table rase du passé, te rappellent qu'ils auraient pu aussi bien fermer le site et mettre deux mille personnes au chômage, alors le changement "faut y aller", et dire merci. Je pense, accessoirement, que mon mandat de représentante du personnel, et le fait que je "la ramène" quand il faut, ne jouent pas en ma faveur. Découragée car je sais que dans le milieu du boulot, quand un chef de chef a une mauvaise opinion de toi, ça augure d'années difficiles...

    Bon, je profiterai du déplacement à Paris pour rejoindre des amis (Julie, un restau indien ?), quand au boulot, ben j'ai bien compris qu'il fallait que je fasse comme tout le monde : fermer ma gueule, et brasser de l'air en me mettant en avant.

    Et, accessoirement, acheter quelques poupées vaudous...


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