• J'avais déjà bien rempli mon agenda, quand un conseiller clientèle de chez Renault m'a appelé l'autre jour, pour me rappeler que ma Twingo a six ans, et qu'il est temps de changer la courroie de distribution. Diantre fichtre, voilà une bien mauvaise nouvelle me dis-je en tombant à la renverse en apprenant le prix de l'opération. Bon, je suis donc allée déposer ma petite automobile rouge au garage hier matin, pour la reprendre hier soir. Ne voilà-t-il pas que le garagiste m'appelle dans la matinée pour m'avertir que mes pneus avants sont dans un état lamentable ? Je donne mon accord pour changer les pneus, mais ne voilà-t-il pas qu'il me rappelle une heure plus tard pour m'annoncer qu'il a un problème de pièces, et qu'il ne pourra changer la courroie que ce matin, et qu'il ne pourrait donc me rendre ma voiture que ce soir ? Oui mais ce soir, je devais :

    - aller chez mon médecin chercher un duplicata de l'arrêt de travail de juillet, que la sécu dit ne pas avoir reçu (menteurs)) ;

    - recevoir un agent immobilier pour faire estimer mon appartement (oui, je vends) ;

    - recevoir un artisan pour faire le tour des espaces verts de l'immeuble en vue de faire faire des améliorations (je suis au conseil syndical de la copropriété) (et si je vends autant que ça soit propre)

    L'artisan est arrivé vingt minutes en retard, au moment où l'agent immobilier arrivait, du coup, pas de tour des espaces verts, mais le tour de mon appartement avec l'agent immobilier qui lui, était à l'heure, mais bavard, du coup j'ai dû piquer un sprint pour arriver chez Renault juste au moment où le garage baissait le rideau.

    En oubliant de passer chez le médecin récupérer le duplicata de l'arrêt de travail.

    Damned.

    Car la Big Bank qui m'emploie ne pratique pas la subrogation, c'est à dire que mon salaire d'août a été amputé de la semaine d'arrêt de juillet - j'étais sensée avoir reçu les IJSS entretemps. Il faut donc que je récupère au plus vite l'arrêt de travail, pour le renvoyer à la sécu, qui le perdra certainement encore une fois si je ne l'envoie pas en recommandé. Donc, prévoir un passage à la poste pour envoyer le recommandé. Accessoirement, une semaine de salaire en moins, juste au moment où Renault me rançonne, ça tombe mal.

    Le tout entre deux visites de l'appartement (je vends, il y a donc des visites). Ce qui suppose que mon appartement soit nickel en permanence, me voilà donc le matin en train de faire la vaisselle et de passer l'aspirateur avant même de partir au boulot.

    Si je vends, c'est que j'achète (Monopoly !) (oui, j'admets, je me pose des questions sur ma bougeotte chronique). Donc, visite chez le banquier, prévue jeudi. Ne pas oublier de photocopier les justificatifs dont j'ai besoin. D'où la visite d'un deuxième agent immobilier car ma banque me demande DEUX estimations de la valeur de l'appartement. Entre temps, je cherche à joindre, en pure perte, l'artisan venu me faire les travaux de peinture l'an dernier, pour savoir s'il peut repartir sur un nouveau chantier avec moi (évidemment dans mon budget je ne peux trouver qu'un appartement avec des travaux) (voyons le bon côté des choses : un appartement à rénover, c'est encore des projets à venir). Ne pas stresser, ne pas stresser.

    Bon, en fait, tout va bien. Il fait beau, les petits oiseaux ne chantent plus puisqu'il n'y a plus d'arbres en face de chez moi, l'appartement est surchauffé en raison de la canicule de la semaine dernière (expliquer aux éventuels acheteurs que cette chaleur est un grand avantage l'hiver car elle permet de faire des économies de chauffage) et du fait que je n'ouvre pas les fenêtres car je ne supporte plus le bruit de l'avenue (ne pas dire aux éventuels acheteurs qu'en effet, le coin est plutôt bruyant) (ne pas me focaliser sur le fait que les premiers visiteurs ont en effet trouvé l'avenue trop bruyante) mais ce soleil, c'est tout de même agréable (ceci dit j'ai profité du passage chez Renault pour faire changer mes essuie-glaces, hors d'usage). Garder tout de même un oeil sur l'agenda, pour ne rien oublier, et passer une nouvelle fois l'aspirateur en attendant la prochaine visite.


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  • C - Chaleur. Ou Canicule, au choix. Il fait chaud, c'est rien de le dire. Les chattes comatent sur le sol, bien ennuyées de ne pouvoir sortir, mais il est hors de question que j'ouvre la baie vitrée qui donne sur le balcon, sur lequel la température doit frôler les 50° en plein soleil. La nuit, la température ne baisse pas, et si j'ai tout de même tenu à aller marcher hier soir et avant-hier soir après dîner, c'était parce que j'étais très motivée, mais je n'y ai pas pris vraiment de plaisir : même à 21 h 30, alors que la nuit est tombée, il fait encore très chaud, surtout dans mon quartier dont les rues et les trottoirs renvoient la chaleur accumulée durant la journée. Le ventilateur tourne en permanence quand je suis chez moi, et, aujourd'hui, j'ai débranché la box - j'aurais dû y penser plus tôt - qui chauffe particulièrement, et ce n'est vraiment pas la peine d'en rajouter à la chaleur en ce moment ! Pour le reste, je ne me plains pas : il fait chaud, il fait très chaud, mais nous sommes en été, et ce n'est pas quelques jours de canicule qui vont me contrarier, bien au contraire.

    E - Eleagnus, Eté. Avant-hier, comme je passais à côté d'un jardin, j'ai senti cette odeur si caractéristique de la fin de l'été : les éléagnus fleurissent. Il n'y a pas que les colchiques - qui fleurissent déjà dans les près alpins comme j'ai pu le voir durant mes vacances - qui annoncent la fin de l'été. Cet été a par ailleurs été très sec, et les feuilles mortes jonchent déjà abondamment les trottoirs.

    L - Lecture. J'étais partie dans les Alpes avec, dans ma valise, le fameux 22/11/63 de Stephen King. Un pavé de 900 pages, un Himalaya de la lecture. Mais finalement, j'en suis venue à bout, et sans mal. Après ses Carnets Noirs, lus le mois dernier avec beaucoup de plaisir, cela fait deux romans de King que je viens de lire coup sur coup, avec un bonheur retrouvé. Stephen King est, définitivement, un des plus grands auteurs de la littérature mondiale, si ce n'est peut-être même le meilleur !

    M - Mal. Reprise du boulot, ça veut dire être de nouveau assise de - trop - longues heures (sans parler de la dimension psychologique de mon rapport à un travail devenu moins intéressant), et renouer avec la nourriture de la cafétéria. Conséquence : retour du mal au ventre. Et zut.

    P - Poids. Je ne suis pas peu fière : depuis la mi-juillet, j'ai perdu un peu plus d'un kilo, presque deux kilos. Ce n'est rien, mais depuis plusieurs années que je stagnais, surtout ces derniers mois où j'avais vraiment l'impression d'être lourde et gonflée, je suis bien contente. Depuis mon arrêt de travail, mi-juillet, j'ai repris mon alimentation en main, et j'ai bougé davantage : j'essaie de bouger chaque jour, qu'il s'agisse de marcher, de faire du vélo ou d'aller à la piscine. Ce n'est pas grand chose sur la balance, mais psychologiquement, c'est beaucoup, et physiquement aussi : je me sens moins lourde, moins gonflée, plus dynamique ! Il faut que je continue comme ça ! (en dépit de la reprise du boulot, voir paragraphe précédent)

    P - Projet. Je n'ai pas envie d'en parler pour l'instant, mais je suis en pleine ébullition. Mon agenda est chargé comme celui d'un ministre !

    R - Reprise. Mardi, il a bien fallu reprendre le travail. Sans grande motivation, je le dis sincèrement. Le changement, dû au rachat par la Big Banque, ne me plait pas :-/ Et, étant donné le Nouveau Projet (re paragraphe précédent) qui m'occupe, plus question de passer à temps partiel l'an prochain.

    V - Vacances. C'était vraiment bien ! Ce petit séjour dans les Alpes m'a fait le plus grand bien, une parenthèse enchantée dont je sens encore les bienfaits ! :-)


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  • Il y a eu des marmottes, et même des vautours !!! et des randonnées à 2200 mètres presque 2300. Je suis fière de moi. Il y a eu le vertige aussi et ça n'a pas été toujours facile. Mais ces vacances ont été extraordinaires, mieux que je n'aurai pu l'imaginer ! Il y a eu aussi beaucoup de sources, de torrents, de cascades, pour mon plus grand bonheur : voir une source est une des plus belles choses que j'espérais voir un jour ! Nous avons randonné dans la vallée des Fonts, qui porte donc bien son nom (fons, fontis : source, fontaine, en latin), puisqu'elle est parcourue d'une infinité de petits rus et torrents qui prennent leur source sur les flans des montagnes tout autour. J'ai eu quelques difficultés, randonner en montagne ce n'est pas toujours facile, mais au final, j'ai bien tenu la distance, et les paysages étaient tellement magnifiques, changeant à chaque pas, que cela valait bien l'effort accompli. Et le dernier jour, j'ai fait ce qui me démangeait depuis le départ : j'ai descendu une partie de la rivière... dans l'eau ! l'eau, pure et transparente, roulait sur de gros galets, et j'ai passé un agréable moment dans une eau qui, au final, n'était pas si froide que je le craignais.

    Nous avons randonné les matins, et, l'après-midi, nous nous sommes prélassées sur la terrasse de l'auberge, en plein soleil, face aux montagnes environnantes. Quoi de mieux comme vacances ?


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  • Il y a eu des montagnes, des montagnes, des montagnes... des lacs, des torrents, des fleurs, des marmottes, et même... des vautours ! Quelques photos, que je ne trouve pas très réussies :-( et qui ne rendent pas assez compte de la beauté de tout ce que j'ai vu durant ces quelques jours ! 

    Les vacances à la montagne, quelques photos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les vacances à la montagne, quelques photos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les vacances à la montagne, quelques photos

    Les vacances à la montagne, quelques photos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les vacances à la montagne, quelques photos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les vacances à la montagne, quelques photos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les vacances à la montagne, quelques photos

    Les vacances à la montagne, quelques photos


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  • A - Angoisses. Grosse crise d'angoisse le jour du départ, parce que je laissais les chattes, que je quittais mon chez moi où j'ai mes habitudes, que je devais prendre le volant pour plusieurs heures de conduite.... Crise d'angoisse au retour, après une semaine de rêve, que j'ai passée entourée. Je ne vis pas ma solitude si bien que je semble le croire. Action/réaction : prendre rendez-vous avec un psy, j'ai encore beaucoup de choses à travailler.

    A - Arbres. Les arbres situés sur le terrain de la SNCF, en contrebas de la voie ferrée en face de chez moi, n'ont pas résisté à la décision de la SNCF de nettoyer le terrain. Je suis rentrée chez moi ce soir pour découvrir le désastre. Talus pelé, vue directe sur la voie ferrée. Heureusement, je m'y attendais. C'est moche à pleurer, et adieu les petits bonds joyeux des écureuils que je regardais le matin en prenant mon petit déjeuner. Action/réaction : j'envisage une réorganisation du balcon, et l'installation de nouveaux pots de bambous, pour camoufler le désastre. Ca ne sert à rien de pleurer sur quelque chose que je ne peux plus changer.

    B - Blues. Gros coup de blues en rentrant chez moi ce soir, après une semaine enchanteresse, sur laquelle je reviendrai dans les jours à venir, photo à l'appui.

    C - Chattes. Elles ont semblé contentes de me retrouver :-)

    E - Exploit. Au risque de paraitre nunuche, ou attardée, je l'avoue : je n'avais jamais conduit aussi longtemps, ni aussi loin de ma vie. Même si ma tante et moi nous partagions le volant, j'ai fait la majeure partie du parcours, en particulier toute la partie depuis Aix-en-Provence jusqu'à notre destination, le village de Cervières, au-dessus de Briançon, en dépit de ma peur - mais ma peur au volant était moins importante que ma peur de passagère ;-) Je suis tout particulièrement fière d'être montée jusqu'au col de l'Isoard, 2300 mètres d'altitude - mais je le dis humblement : je ne le referais jamais. Je souffre d'un vertige important, et le vertige, sur une route de montagne, c'est terrible. Ma tante, à côté de moi, m'a affirmée que je m'en suis bien sortie, et qu'elle n'a pas eu peur, j'ai tout de même des doutes : je pense qu'elle a voulu être gentille et positive :-)

    M - Maman. J'ai passé ces derniers jours avec ma tante. Elle est veuve, sans enfants. Moi, je n'ai plus vraiment de rapport avec ma mère. Je me suis demandée jusqu'à quel point j'étais en train de me trouver une mère de substitution.

    P - Provence. J'ai vécu quatre ans en Provence, et n'y avais jamais remis les pieds. Nous sommes passées par là, à l'aller et au retour, et bon, ce que j'en ai revu ne m'a pas donné de regrets d'en être partie.

    Q - Questions. Je suis rentrée avec beaucoup de questions. Sur la vie que je mène, sur l'endroit où je vis. Une semaine dans les montagnes, dans le calme et la nature, et à voir ma cousine gérer, avec succès, une auberge d'altitude, ça m'a remué. Mon boulot me pèse depuis quelques mois, et si j'aime bien Bordeaux et la vie citadine, qui a des avantages, je vis mal la pollution visuelle et la pollution sonore. Jusqu'à présent, les arbres vis à vis de chez moi compensaient un peu tout le béton alentour, mais maintenant qu'ils sont coupés... Bien sûr, j'ai déjà fait, il y a quelques années à Pau, l'expérience du changement, et elle s'est révélée désastreuse (mais riche en enseignements), et je ne peux plus raisonnablement fantasmer sur l'idée d'aller tenir une épicerie dans un village paumé au fin fond du Gers. Mais entre les deux, il y a peut-être d'autres possibilités à ma portée. Il faut que je réfléchisse.

    V - Vacances. Ces quelques jours ont été absolument magiques. J'y reviendrai dans les jours à venir, avec des photos, que j'espère réussies. J'ai toujours aimé les Alpes, mais n'avais jamais eu l'occasion d'en profiter comme je l'aurais souhaité. Cette fois-ci - tout arrive dans la vie, même tardivement - j'ai fait les choses dont j'avais toujours rêvé : randonner en haute montagne, voir des marmottes, marcher dans un torrent, voir des sources jaillirent du sol et entendre le chant des torrents et des ruisseaux... J'ai vivement remercié ma tante de m'avoir proposé de l'accompagner, et remercié Dieu de m'avoir fait répondre oui, quand mon premier mouvement eut été de répondre non à une proposition qui me semblait tellement saugrenue (moi, traverser la France en voiture !).


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  • Je pars demain matin de très bonne heure, direction les Alpes. J'y vais avec une de mes tantes, du coup, je dors chez elle ce soir pour ne pas perdre de temps demain matin. Ma valise est faite, les consignes sont passées, à mon fils cadet pour l'arrosage des fleurs du balcon, à la dame qui va venir tous les jours nourrir les chattes et passer un peu de temps avec elles.

    J'ai horreur de partir. D'abord, parce que j'aimerais être arrivée avec même d'être partie, les voyages, c'est fatigant. Ensuite parce que je dois laisser les chattounettes, et je culpabilise à chaque fois. Et cette fois-ci, le départ est encore plus difficile car je dois faire beaucoup de route, bien plus que je n'en n'ai jamais fait jusqu'à présent. Je n'aime pas conduire, j'ai peur sur la route... inutile de dire que je suis un peu tendue à l'idée de devoir faire une journée de route, même si ce sera en alternance avec ma tante. En même temps, je sais qu'il faut savoir se dépasser de temps à autre. Mais le jour où on inventera la téléportation, je serai bien contente.

    Bon, allez, c'est l'heure, j'y vais. A bientôt !


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