• La phrase me trotte dans la tête depuis samedi dernier. C'était chez Chloé. Elle et son ami aménageaient dans leur nouvelle maison, (grande, lumineuse, contemporaine, une très belle maison), dont le séjour s'ouvre sur le jardin par une immense baie vitrée, exposée plein sud. On parlait de l'avantage d'une telle exposition l'hiver, mais de l'inconvénient, l'été. C'est là que son frère a dit "Et quand ça commence à chauffer, tu cabanes".

    "Cabaner", c'est un mot du sud. Ca veut dire : fermer fenêtres et volets, pour éviter que la chaleur rentre. Il faut imaginer la phrase dite avec un accent chantant, bien sûr. Je n'ai pas élevée avec des mots d'ici, ni avec l'accent, quoique j'ai pris celui-ci au fil des années. C'est dommage, mon grand'père paternel parlait "patois" d'après mon père et je ne sais s'il s'agissait de gascon ou d'occitan (il faudrait que je me renseigne auprès de mes tantes), mon grand'père maternel parlait quand à lui le catalan, il était de Collioures, et voilà que je ne connais que le français. Bref, les mots d'ici. Je les ai découvert au fil des années. Le terme "cabaner" me ravit particulièrement. Il évoque les volets fermés mais pas tout à fait, entrouverts en fait pour laisser passer un peu de jour, il évoque la chaleur de l'été, le ciel bleu,la sieste, les cigales qui chantent... Voilà, c'est ça, dans "tu cabanes" moi j'entends les cigales qui chantent...


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  • A - Angoisse. Je l'imagine comme une espère de bête, avec plein de dents, un monstre à la Stephen King, me mordant au creux du ventre. Je ne saurais dire quand la crise a commencé, ce matin, mais elle a duré toute la journée, ou presque. Une petite crise, qui ne m'a pas empêché de vivre, juste un peu ralenti. Cet après-midi, comme la crise durait, et que c'est la deuxième ou troisième en quinze jours, j'ai contacté un psy qu'une amie m'avait conseillé (celui qui m'a suivi il y a quelques années a déménagé). Pas de place dans son agenda. Il m'a orienté vers un confrère. Dont le téléphone ne répond pas. Sur les pages jaunes j'en ai trouvé un autre, pas très loin de chez moi. Répondeur. J'ai laissé tomber. Il y a quelques années, dans un moment difficile où je subissais des crises fortes et régulières, je m'étais heurtée au même problème. Trouver un psy disponible peut relever du parcours du combattant. Ca m'a un peu découragé, car je sais à quel point les crises peuvent être dangereuses pour moi. Je vais voir comment ça évolue. En rentrant, dans la voiture, j'essayais de comprendre le pourquoi du comment, pourquoi ce retour de angoisses alors que je n'en n'avais pas fait depuis plusieurs années, et que par ailleurs tout va plutôt bien dans ma vie. Merdouille.

    B - Boulot. Exceptionnellement je me suis trouvée seule au travail hier et aujourd'hui, alors même que l'activité était au plus haut. Heureusement, le téléphone n'a pas trop sonné, sinon cela aurait été vraiment difficile. J'aimerais bien que mes efforts soient récompensés, mais ça, ça tient de l'utopie. J'ai pris rendez-vous avec ma RH, fin juillet. J'aimerai donner une autre orientation à ma carrière professionnelle, d'ici à la retraite.

    B - Brexit. Ce n'est pas une bonne nouvelle, qui m'inquiète beaucoup. Mais il est bien difficile de savoir de quoi demain sera fait.

    C - Chattes. Je crois qu'un bon équilibre s'est installé entre les deux chattes. Elles cohabitent parfaitement, se courent après de temps en temps, et partagent pacifiquement mon lit une partie de la nuit.

    L - Lecture. Je me suis bien remise à lire, ces derniers mois. Je lis en ce moment deux romans en même temps, dont un roman de Stephen King (il y avait longtemps que je n'avais rien lu de lui, quelques déconvenues m'avaient éloignées de lui, mais je lis ces Carnets noirs avec beaucoup d'intérêt), et la semaine dernière je me suis régalée d'un recueil de nouvelles d'une auteure nigériane talentueuse, Chimamanda Ngozie Adichie. J'ai toujours aimé la littérature étrangère, tout autant que le cinéma étranger, cela me fait voyager. Mais j'ai récemment découvert un auteur français, David Foenkinos, qui me plait bien.

    O - Orage. Le bruit lointain d'un orage s'est immiscé dans mon sommeil cette nuit, sans toutefois me réveiller tout à fait. Doux bruit de l'orage, quand il est au loin, et qu'on est en sécurité dans son lit..

    P - Potager. Je n'aime pas les tomates cerises, alors j'ai acheté, au hasard, deux pieds de tomates dont les noms m'ont plu : tomates prunes, et tomates olives. Hélas, elles sont aussi petites que des tomates cerises :-/ Mais peut-être seront-elles bonnes. Les deux pieds se sont entremêlés, je ne saurais distinguer l'un de l'autre, mais ils sont couverts de petites tomates, encore vertes, mais prometteuses. L'une d'elles a commencé à rougir, il me tarde de la goûter :-) Mon pied de fraisier, quand à lui, a mis une nouvelle fraise, en train de grossir. Une fraise de temps en temps, ce n'est pas cette année que je me ferais une tarte !

    V - Visite. En quittant le boulot ce soir, je me suis rendue directement à l'hôpital où est hospitalisé mon collègue Hubert. Je n'a pas osé le serrer dans mes bras, pudeur quand tu nous tiens, mais il a bien compris que j'étais sacrément contente de le voir. Il est effectivement en pleine forme, c'est incroyable !


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  • Mon téléphone vient de sonner, un numéro bizarre s'est affiché, j'ai pensé "encore une pub" mais non, c'était Hubert qui m'appelait ! Il est sorti des soins intensifs, et il est... en pleine forme. Son arrêt cardiaque date d'il y a une semaine tout juste, c'était jeudi dernier à cette heure-ci, et voilà qu'il est vivant, et, d'après ce que j'ai entendu, il a une bonne voix, s'exprime normalement et a l'air... plein d'énergie ! Ca me fait super plaisir, et ce coup de fil est une bonne façon de terminer une journée un peu difficile - j'étais toute seule au bureau aujourd'hui, et ça n'a pas été facile.

    Dieu est grand ! (et je suis toute petite) :-)


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  • P - Prestataires. Ce n'est pas un prestataire que nous allons avoir, pour remplacer Hubert le temps de son arrêt, mais deux. J'ai comme l'impression que ma chef a fini par réaliser que nous étions en souffrance. Elle aurait pu le réaliser plus tôt, non ? Même si l'accident cardiaque de Hubert est dû, finalement, à un caillot venu boucher l'artère coronaire, je reste persuadée que les six mois de stress que nous avons vécu ont dû jouer un rôle là-dedans. Bon, bref, deux prestataires, on va galérer le temps de les former, mais d'ici quelques semaines, on pourra reprendre notre souffle. Ouf !

    M - Marasme. Pas vraiment une déprime, encore moins une dépression. Mais je ne suis pas au mieux de ma forme et il faut que je fasse attention. Aussi incroyable que cela paraisse vu que nous sommes tout de même en juin, je pense à une déprime saisonnière, du genre de celle que certains font en plein hiver. Ben oui, pas assez de soleil, trop de gris, le corps encore engoncé dans des vêtements chauds, et voilà. Ce soir encore, j'ai une veste sur moi, alors même que je devrais être sur mon balcon, à profiter des jours les plus longs de l'année...

    S - Stress/Soleil. Le stress de ces derniers mois, le manque de soleil... j'ai envie de partir au soleil. Je me dis qu'un voyage en Andalousie, en octobre prochain, ce serait une bonne idée. Me poser dans un bus, me laisser conduire, ne penser à rien d'autre qu'aux paysages traversés, qu'aux villes visitées... et, accessoirement, dormir sans être réveillée à l'aurore par des miaulements de félins affamés. Oui, j'aime bien mes chatounettes, mais parfois, je les trouve pénibles. Bref, l'Andalousie, le soleil, les villages blancs, l'eau verte du Guadalquivir, la Giralda de Séville... Et octobre, ce n'est pas si lointain...

    E - Emotion. Séquence émotion, tout à l'heure, avec Cléante. Le beau Cléante. Je parlais de lui par ici, de temps en temps, il y a quelques années, lorsque nous travaillions côte à côte. Et puis nos chemins professionnels se sont séparés, mais nous continuons à nous croiser régulièrement. J'aurais bien aime re-travailler avec lui, mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Vendredi soir, il m'a appelé sur mon portable - et je ne me souvenais pas qu'il eût mon numéro - en me demandant si je pourrais lui donner des nouvelles d'Hubert, ce week-end, ce que j'ai fait. Cet après-midi, nous nous sommes croisés, et avons discuté plusieurs minutes. Il m'a remercié de l'avoir tenu au courant, et comme on parlait de ce qui s'était passé, il m'a dit "c'est là que j'ai réalisé que Hubert, c'est plus qu'un collègue. Ca fait des années que je déjeune avec lui tous les midis, et, eh bien, je peux te le dire, samedi soir, j'ai versé ma petite larme." Le beau Cléante, toujours discret, et sensible.

    T - Traumatisme. Ce week-end m'a fait comprendre à quel point certains évènements pouvaient être traumatisants. Oui, je sais, ça peut paraitre étonnant mais ce genre d'évènements, je n'en suis pas coutumière. J'ai eu beaucoup de chance, pas d'accidents, pas de morts violentes dans ma famille ou parmi mes amis, les gens vivent vieux dans mon entourage, ou meurent de longues maladies. Heureusement qu'Hubert s'en est sorti. Car, comme l'a si bien dit Cléante, Hubert, finalement, c'est plus qu'un collègue. Je le connais depuis 25 ans on bossait déjà dans la même boîte à l'époque, et ça fait trois ans qu'on passe huit heures par jour face à face, et huit heures par jour, ça laisse du temps pour parler d'autres choses que du boulot, et nouer des liens forts.

    S - Surprise. Une belle surprise dans ma boîte aux lettres ce soir, deux livres accompagnés d'une superbe carte :-)


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  • En dépit d'un pronostic assez négatif des médecins, Hubert est sorti du coma samedi, et dimanche matin, il respirait seul, et pouvait parler et remuer les membres. Je suis restée en contact avec sa femme tout ce week-end, je suis même passée chez eux récupérer le bulletin d'hospitalisation (ça évitait que le papier se perde dans les méandres de nos services, au moins je l'ai remis ce matin même directement à la DRH) et j'ai relayé les nouvelles à ceux de mes collègues qui me l'avaient demandé, et je sais qu'ils ont apprécié de ne pas rester dans l'incertitude, à se ronger les sangs tout le week-end.

    C'est donc avec le sourire revenu que nous avons pu commencer cette nouvelle semaine.


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  • Ca, c'est dit


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  • Merci à Benoît et Bleck pour vos encouragements.

     

    Un grand merci à Julie pour ton appel de ce soir, fort bienvenu !

    Pour te remercier, voilà MA recette de concombre mixé au yaourt ;-) . Un demi-concombre, épluché et coupé en petits morceaux, mixé avec un yaourt Fjord nature. Tu rajoutes un peu de sel, un peu de poivre, et quelques brins de ciboulettes coupés en petits morceaux, pour faire joli tout autant que pour relever un peu le goût de la préparation.

    Une variante consiste à ajouter à la mixture un quart de poivron vert, mixé en même temps que le concombre.

    A servir frais, en verrine, comme entrée pour un repas estival :-)


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  • Je suis arrivée de bonne heure au boulot, ce matin. Chloé étant en vacances, je devais assurer la permanence d'ouverture et Hubert, celle de fermeture. Je suis arrivée de bonne heure, crevée par cette semaine une nouvelle fois intense, déprimée, à cran. Un peu avant huit heures, le téléphone a sonné.

    "Je suis la femme d'Hubert. Il est à l'hôpital, il est dans le coma, il a fait un arrêt cardiaque hier soir."

    Non. Non, pas lui, pas ce garçon jeune encore, plein d'énergie, au corps d'athlète, jamais malade.

    Il faut attendre 48 heures pour savoir comment va évoluer son état de santé. C'est long, 48 heures.

    Je me suis effondrée, mais il a fallu faire face. Face au travail, malgré tout, parce que je me retrouvais seule à devoir poursuivre l'activité, et que de notre travail dépend le fait que d'autres puissent travailler, face aux questions de ceux qui, apprenant la nouvelle, sont venus dans mon bureau, alors que je n'avais qu'une envie, essayer de me concentrer sur mon boulot pour penser à autre chose qu'à cette terrible nouvelle. Il y a aussi eu les appels téléphoniques, les questions par messagerie instantanée... L'informatique, c'est un grand service, mais on se connait tous, et on est tous soucieux des autres.

    Un représentant du personnel, membre du CHSCT, est venu me voir, assez rapidement, et j'avoue que cela m'a fait du bien de pouvoir parler, de pouvoir exprimer des choses. Cela fait six mois que notre service subit un stress important, et j'ai du mal à croire que la crise cardiaque d'Hubert ne soit pas, au moins un peu, liée à ce stress.


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  • L'autre nuit j'ai fait un cauchemar : le pont de chemin de fer avait été changé, il avait été remplacé par un pont tout neuf. Une rambarde de bois avait été posée, cachant les rails, les caténaires, ces bons vieux caténaires en ogives, avaient disparus, mais surtout, sacrilège, toute la verdure environnante avait disparu, arrachée. Il n'y avait plus que de la terre, et du béton.

    Il n'est pas beau, ce pont. Mais il date de 1920, et bien du monde a dû passer dessous. J'imagine qu'à l'époque, la route qui passe là était en terre, peut-être en pavés. Il y avait le pont, le château un peu plus loin, et quelques maisons, de loin en loin. Un peu plus bas, la Devèze coulait à l'air libre, et à coté, un hameau de maisons modestes, basses, en pierres - elles sont toujours là, cerclées aujourd'hui de maisons et bâtiments récents.

    Je l'aime bien, cet endroit, cette voie ferrée, si peu passante qu'elle ne me gêne pas, et, surtout, ces arbres qui la bordent et qui me font un si beau vis-à-vis, abritant des oiseaux dont le chant me ravit, au lever et au coucher du soleil, et accueillant en automne la visite du petit écureuil du parc d'à coté, venu faire provision des fruits de l'un des arbres.

    Je serais fort déçue qu'un jour, tout cela soit remplacé par du béton, les arbres arrachés, la voie désaffectée, le terrain remplacé par des bâtiments.

    Ce n'est pas le plus beau des paysages, mais je m'y suis attachée.


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  • Ce n'est pas parce que j'en parle peu que je ne suis pas l'actualité. Je suis juste peu à l'aise pour en parler, je ne me trouve pas assez d'intelligence, de recul...

    Le terrorisme, toutefois. Je me souviens, vaguement, d'une vague d'attentats, quand j'étais plus jeune, de Pasqua disant "il faut terroriser les terroristes" avec sa grosse voix. Et puis les années ont passé, et puis on a oublié.

    Là, c'est une chose nouvelle. Va-t-il falloir "faire avec", faire avec le risque d'attaques individuelles, qui pourront survenir n'importe quand, n'importe où ? J'y pense souvent quand je prends mon bus. Un fou - un terroriste est-il fou, toutefois - pourrait monter avec un arme, tirer dans la foule.

    Quand j'entends des députés de Droite demander des centres de rétention, j'hallucine. Plus ça va, moins j'aime les hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient. Des centres de rétention, n'importe quoi. Mais j'espère que le gouvernement, celui-ci et ceux à venir, vont mettre l'accent sur la lutte anti-terroriste sur le net et les réseaux sociaux, car c'est là que se situe la guerre, à mon humble avis.


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  • C'était donc le bac philo ce matin, dans le bus en rentrant il y avait quatre djeuns qui en parlaient, deux ou trois étaient en plein ramadan et je me suis dit que ça devait pas être facile pour eux. Il parait qu'un des sujets était "travailler moins pour vivre mieux ?", et j'ai trouvé ça intéressant de voir, à la télé, le traitement qu'en faisaient Luc Ferry et Raphael Enthoven. Je devrais écouter un peu plus de philo, ça me ferait du bien (la lire, c'est trop compliqué).

    Bref, le travail, comme une contrainte, ben oui, et comme un enrichissement aussi, et pas seulement celui qu'on tire du salaire gagné, mais aussi celui qu'on tire de l'expérience qu'on y fait.

    Oui, je suis d'accord, le travail, comme un moyen, et non comme un but. Et oui, aussi, travailler moins pour vivre mieux, c'est maintenant une évidence pour moi - et une nouveauté aussi, durant mes vingt premières années de boulot je n'ai jamais pensé au temps partiel, même quand mes fils étaient petits. Mais voilà, la fatigue, et le stress que je vis depuis le début de l'année m'amènent à penser différemment, à penser ma vie différemment, et à penser le travail différemment.

    D'autant qu'avec le rachat de ma boîte, petit poisson, par une grosse banque, gros poisson, et la fusion qui va avec, je découvre un univers quelque peu inhumain. Bien sûr, on affiche un intérêt pour les salariés, on organise des enquêtes de satisfaction, on affiche de l'éthique et des valeurs... mais on compartimente le travail jusqu'à le vider de son intérêt, on pousse les salariés à une mobilité régulière, on crée un nouveau bâtiment dans lequel personne n'aura plus de place fixe, juste un open-space de pc en libre-service...

    Bref, oui, travailler moins, gagner moins, mais vivre différemment, et je l'espère, vivre mieux. Vivement janvier prochain !


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  • Le résultat de mes efforts culinaires du jour

    La pâte sablée est faite maison, les abricots viennent de chez un producteur du Lot Et Garonne - quand je peux je privilégie ce circuit court. Si quelqu'un peut me dire comment empêcher les abricots de devenir acides à la cuisson, je suis preneuse ! Le cake, c'est poivrons-chorizo-noix et c'est délicieux !

     

    Cuisiner, ça aide agréablement à se changer les idées, les mains s'activent, l'esprit se concentre sur la confection du plat, et l'odeur qui sort du four chatouille agréablement les narines ! :-)


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  • La crise d'angoisse du matin se prolongeant un peu trop à mon goût, j'avais décidé d'aller me changer les idées au cinéma, devant une comédie (je voulais aller voir Retour chez ma mère). Hélas, mouvement social dans les transports en commun ET match de l'euro : les quelques bus qui passaient étaient bondés. Du coup, je me suis occupée de mon balcon, ça m'a fait du bien aussi, mais j'ai tout de même regretté de ne pas avoir pu aller au ciné.

    Pas possible de prendre le balcon en une seule prise, en voilà donc deux, le balcon côté droit...

    Un samedi pas top :-/

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ...et le balcon côté gauche.

    Un samedi pas top :-/

     

     


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  • et ne se ressemblent pas.

    Déjà, ce matin, il faisait de nouveau gris, ce qui m'a quelque peu plombé l'humeur - mais ne m'a pas empêché de mettre une jolie robe, et d'être contente de ma tenue. Et au fil des heures, et du boulot qui s'amoncèle, le moral est tombé de plus en plus bas. Quelque chose d'assez bizarre d'ailleurs : je vais bien mais en même temps, je vais mal. Je sentais de nouveau la pesanteur de la déprime. Le summum a été atteint quand, en plus, une crise d'angoisse s'est rajoutée à mon mal être, et à mes intestins en capillotade - je paie cher le stress qui m'étreint depuis le début de l'année.

    C'est que la fusion, le changement, se font à marche forcée. Je pense, d'ailleurs, suggérer au CHSCT de lancer une étude sur le niveau de stress éprouvé actuellement par les salariés.

    Bref, la crise d'angoisse. Je ne m'y attendais pas, l'ai trouvé amère quand elle m'est tombée dessus à la débauche car ça, c'est un mystère, les crises d'angoisse, chez moi, c'est toujours quand je quitte le boulot. Il est vrai que j'aurais payé cher pour avoir, ce soir, une âme charitable qui m'attende chez moi, une oreille complaisante, une épaule accueillante.

    Si la crise était survenue plus tôt dans l'après-midi, je serais allée chez mon médecin, et lui aurais demandé de m'arrêter quelques jours. Ce n'est pas mon genre, mais là, je suis à un niveau de fatigue, physique, morale, et de stress, assez élevé. Et ça ne va pas s'arranger la semaine prochaine : ma copine/collègue Chloé part une semaine en vacances, alors même que la période est une des périodes critiques de l'année en terme d'activité, puisque nous devons en ce moment préparer les habilitations des auxiliaires de vacances qui seront accueillis, dès ce mois-ci, dans les différents services. Et si, auparavant, nous maitrisions le sujet, cette année, avec le changement de système informatique dû à notre changement d'employeur, c'est bien plus complexe. J'ai alerté plusieurs fois ma chef, qui, de façon étonnante, a l'air de s'en moquer. Elle a un côté bulldozer, cette femme, qui est quelque peu pénible.

    Une chose est certaine : ce stress, et cette crise d'angoisse, ce soir, me déterminent plus que jamais à envisager sérieusement de passer à temps partiel l'an prochain. En finir avec le stress des vendredis, quel bonheur ! L'argent manquera, certes, mais je ne veux plus vivre ainsi, speeder cinq jours par semaine, et ne souffler que deux jours, qui passent trop vite. Je veux rééquilibrer ma vie, et la place accordée au travail.


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