• Puisqu'il est là, bien trop tôt à mon goût, autant faire avec. Le soir qui tombe plus tôt me permet de rallumer de petites bougies par ci par là, j'aime bien ça. Un de mes grands regrets est de ne pas avoir de cheminée, j'aurais adoré pouvoir me lover devant, et passer des heures à ne rien faire d'autre que regarder les flammes, savourer la chaleur, et écouter le bois crépiter. A défaut, j'allume des bougies.

    Si les arbres en face de mon appartement sont encore bien verts, les plantes dans les jardinières de mon balcon deviennent moches, il faut bien le dire comme ça. Les pétunias sont à moitiés dessechés, ne fleurissent plus guère, les oeillets d'Inde sont bien morts, et les dalhias nains ne fleurissent plus et commencent à jaunir. Mais c'est bien trop tôt pour planter des cyclamens. Les cyclamens, c'est l'hiver, le froid, Décembre qu'il faut réchauffer des couleurs gaies de ces petites fleurs. Septembre n'est pas tout à fait fini, il s'en faut encore de deux mois avant la nuit polaire. Des jardinières sur un balcon, ce n'est pas si facile à organiser, à entretenir, à renouveler, en dépit de ce qu'on peut penser. En fait, un jardin est bien plus facile à composer et à maintenir.

    J'irai tout de même faire un tour dans les jardineries, un de ces jours, afin de réfléchir à la façon de refleurir mon balcon pour la mauvaise saison qui va bientôt commencer.


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  • Où tout ne se déroule pas comme prévu...

    Ce week-end, je devais le commencer au restau avec une copine, le continuer samedi avec le petit ami du moment, aller à une soirée OVS, aller au cinéma, faire une randonnée dimanche matin, et terminer le week-end avec mon cadet devant une quiche aux lardons.

    Finalement, si j'ai bien été au restaurant, ce fut samedi, avec une autre copine que celle prévue, et d'ailleurs, ce n'était pas non plus le même restau. Le petit ami, je l'ai largué, la rando, je ne l'ai pas faite, et mon fils ayant trop bu hier soir il m'a lâchement abandonnée ce soir à mon plat de falafels achetés au marché ce matin. Je ne suis pas allée au ciné, mais j'ai lu un polar (Les Effarés, d'Hervé Le Corre), et si mon activité physique s'est réduit au strict minimum ce week-end - pas de rando, ni de vélo, mais une grosse sieste cet après-midi - j'ai au moins lavé mes vitres, ce qui n'était pas prévu non plus.

    Petit coup de blues ce soir, je n'ai pas profité du beau temps qu'il faisait ce week-end pour m'aérer et bouger, cela m'aurait fait du bien, et mon fils m'a manqué. Coup de blues dissipé en quelques minutes grâce à Facebook, merci Julie :-)


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  • Ceci dit, faut pas croire, ça va plutôt pas mal, en ce moment.


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  • "Tu vois, c'est pas vrai qu'on n'a plus rien à se dire : en fait, on a plein de choses désagréables à se dire !". Je ne me souviens du film, je me souviens juste que c'était à l'Utopia il y a déjà quelques années, mais la réplique m'avait marquée, et dès la fin du film je l'avais griffonnée sur un petit bout de papier, qui traîne toujours dans mon sac d'ailleurs.

     

    j'ai appelé mes parents, ce soir. Je ne les avais pas appelé depuis... pfiou. Fin août, l'anniversaire de mon père. Une semaine plus tard, pour celui de ma mère, je me suis contentée d'un sms.

    J'ai laissé passer les semaines, et j'ai donc appelé, ce soir. C'est ma mère qui a décroché. Comme je lui demandais "quoi de neuf ?" elle a embrayé direct sur ses malaises, ses médicaments. J'ai coupé court de suite. La maladie de ma mère, je n'en peux plus, ça fait quinze ans que ça dure, quinze à entendre parler de médicaments, de malaise, de traitements... j'ai atteint la limite. Non que je minimise ni son état, ni ses souffrances. Mais j'en ai marre. La maladie, ok, mais il n'y a pas que ça dans la vie. C'est donc ce que je lui ai dit, certainement assez sèchement, mais de toute façon, ma mère a dit un jour à ma soeur (à l'époque où cette dernière n'avait pas encore claqué la porte) "ta soeur (c'est à dire moi), elle me parle toujours mal". Alors puisque j'ai cette réputation là, autant en profiter pour y aller franco.

    On a tout de même parlé un bon quart d'heure, et à la fin, je n'ai pu me retenir, je lui ai fait remarquer que c'était une fois de plus moi qui appelait, et puis les vannes ont lâché : "vous allez voir mon frère vous allez voir mes oncles, mes tantes, mais moi, vous ne venez jamais me voir, vous n'appelez jamais."

    J'ai réussi à le dire calmement - victoire - sans pleurer - re-victoire-, à le dire, tout simplement, et c'est déjà tellement incroyable, de l'avoir dit, exprimé.

    Et j'ai même ajouté "ça me fait souffrir, mais bon, ce n'est pas grave, je reprendrai quelques séances de psychanalyse."

    Les larmes ont failli venir, comme je raccrochais, et, à vrai dire, elles ne sont pas loin encore maintenant, mais non, je ne m'autorise pas à pleurer. Même pas mal, j'ai six ans je me suis cassé la gueule envélo et j'ai les genoux couronnés, je serre les poings et je me mords les joues mais je ne pleurerai pas.

     

    Saloperie de famille de merde.


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  • A portée de bicyclette, il y a la campagne...

    campagne

     

    et des contrées très étranges...

     

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  • L'avantage de commencer le week-end en sortant le vendredi soir, c'est que le week-end parait plus long, et surtout de suite plus festif. Autre avantage : en cas de gueule de bois, on ne gâche que le samedi, pas le dimanche :-) Or vu le temps qu'il a fait aujourd'hui, cela aurait été bien dommage de passer l'après-midi à dormir. Je suis donc sortie vendredi soir, juste à côté de chez moi, pratique pour y aller (à pied) et pour boire tranquillement. Ceci dit j'ai bu modéremment, c'est plutôt la cigarette de la maîtresse de maison qui m'a rendue malade, je supporte de moins en moins le mélange alcool+tabac.

    Samedi, j'ai tout de même trouvé le temps de faire du ménage (encore et toujours, entre les chattes et les travaux, je n'arrête pas), de faire la sieste, de faire mes courses, d'aller en ville acheter un cadeau pour mon fils aîné dont c'est l'anniversaire cette semaine, et, par la même occasion, acheter les cadeaux de Noël de mes deux fils. Je n'aime pas attendre la dernière minute, et, quand j'ai une idée, je m'y prends assez tôt pour ne pas être prise au dépourvu à la dernière minute. L'an dernier, j'avais acheté leurs cadeaux au mois de... mars. Ca, c'est de la prévoyance !

    Et puis je me suis levée ce matin - tôt, bien sûr, plus question de grasses matinées depuis que Loukoum est là - et le temps était absolument magnifique, de cette belle lumière d'automne qui magnifie toute chose. Alors, après une énième séance de ménage, j'ai enfourché mon vélo pour une longue balade aux fins fonds de Pessac, histoire de faire le plein de soleil, et d'odeurs automnales, aiguilles de pin et humus chauffés par le soleil.

    J'ai terminé mon dimanche en préparant une nouvelle recette, de courgettes farcies. Je suis toujours contente de cuisiner, le dimanche soir, pour mon fils cadet. L'occasion pour moi de me mettre à cuisiner, de tester de nouvelles recettes, voire d'en inventer. Pas de pression avec lui, au pire, si c'est raté, on commandera une pizza !

    Mais la pizza, ce n'était pas encore pour ce soir, et nous avons dégusté ceci :

     

    courgettes

     

    Courgettes farcies avec une poélée d'oignon, poivrons, tomates cerises et chorizo, le tout nappé d'un oeuf.

    Dimanche n'est pas terminé, j'ai encore un article à écrire, Loukoum allongée à côté de moi, sa petite patte posée sur ma cuisse, et puis j'irai faire mon lit - j'ai lavé mes draps et ils ont séché au grand air, je dormirai bien ce soir.


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  • A - Automne. Ah mais si, on y est. Alors que généralement, l'été se prolonge sur le mois de septembre, voire celui d'octobre, nous offrant ce qu'on appelle "l'été indien", ben cette année, ce n'est pas le cas. Il fait gris, il fait moche, il y a du vent, de la pluie, les feuilles tombent... la bordelaise ne va pas tarder à ressortir bottes et collants. Beuh c'est bien trop tôt pour moi. Du coup, en ce moment, c'est plutôt jeans/baskets, pas très élégant mais ça m'évite d'avoir froid et de me mouiller. C'est trop tôt pour les chaussures fermées, beaucoup trop tôt pour les collants !

    B - Bronzage. J'ai, exceptionnellement, bronzé cet été, quoique tardivement. Du coup, le mauvais temps me contrarie d'autant plus que j'aurais bien aimé le garder, ce bronzage ! J'ai donc décidé de jouer les prolongations, artificiellement à défaut de le faire naturellement : oui, je mets de l'autobronzant.

    C - Chats. C'est la guerre. S'il ya avait eu un petit moment d'accalmie, peu après l'arrivée de Loukoum, là, c'est la crise. Loukoum, grandissant, passe son temps à courir après La Chatte, qui est complètement stressée et malade. Je l'ai mise sous Zylkène, un anti-stress, mais cela ne suffit pas. Elle est devenue complètement sauvage, et je ne peux presque plus l'approcher. Une bien mauvaise idée que j'ai eu, de prendre un deuxième chat :-/    De plus Loukoum est pleine d'énergie, et cherche à jouer en permanence. Mais mon appartment n'est pas précisemment le terrain adéquat. Je passe donc beaucoup de temps à remettre en ordre l'appartement  : pas plus tard qu'hier matin, juste avant que je parte travailler bien sûr, elle a renversé une de mes plantes d'appartement en grimpant dedans à toute vitesse. Le pot s'est renversé, la plante est tombée, et la terre s'est eparpillée tout autour en plein milieu du salon...

    C - Complexes. Si je ne bronzais pas, c'était que j'étais très complexée, depuis plusieurs années. J'avais perdu l'habitude d'aller à la plage, à la piscine, à voir les autres filles uniquement habillées, et ayant quelques kilos surnuméraires, j'étais mal dans ma peau. Mais la semaine passée à Saint Palais/Mer m'a ouvert les yeux : les belles filles sont surtout dans les magazines. Du coup, envolés les complexes ! C'est donc pour cela que j'aurais bien aimé que l'été se prolonge, pour que je puisse profiter encore des beaux jours au bord de l'eau !!! Tant pis, ce sera pour l'été prochain.

    F - Fatigue. Vieille compagne. Les nuits difficiles (Loukoum est particulièrement active au moment où je pars me coucher, et La Chatte me réveille régulièrement la nuit lorsqu'elle vomit ou qu'elle a la diarrhée, ce qui arrive frequemment en raison du stress auquel Loukoum la soumet) n'arrangent rien.

    T - Travaux, on sait quand ça commence... on ne sait pas quand ça finit. Cela devait être fini vendredi dernier, et non. L'artisan vient quand il veut/peut en fonction de ses autres chantiers. Si les peintures sont finies, il reste le lino à poser dans la salle de bain, qui, en attendant, est en plein chantier, ragréage en train de sécher, machine à laver déplacée et posée en plein milieu, et tous les produits qui sont habituellement bien rangé dans le meuble du lavabo, dans des bacs plastiques posés dans la douche. Pas pratique du tout, et épuisant pour moi qui ai pris l'habitude d'avoir un appartement où tout est toujours bien rangé, à la place voulue. Sans parler de la saleté que cela entraîne, hier soir à 21 heures j'étais à quatre pattes dans l'appartement en train de laver le sol qui, entre les pattes sales des chats, la poussière des travaux et les pieds de l'artisan, en avait plus que besoin !

    Y - Yoga. J'ai fait un cours d'essai, hier soir, qui m'a bien plu. J'avais déjà eu l'occasion d'essayer il y a quelques années, mais je n'avais pas pu continuer car le prof, à l'époque, avait déménagé. Là, j'ai trouvé un cours, sur le trajet pour aller au boulot, donc c'est pratique, j'y vais le mardi après le boulot, j'en sors et je reprends le bus pour rentrer chez moi. Le yoga c'est lent, ça me convient bien, mais ce n'est pas facile pour autant. Cela fait travailler le corps par un subtil mélange de tension et d'extension, ce qui me plait beaucoup. Donc, je vais continuer, c'est la bonne résolution de la rentrée :-)


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  • Et, comme dit l'autre, pendant les travaux, les affaires continuent. Donc, même si le boulot me préoccupe (cf mon article précédent), la vie suit son cours. J'avai prévu de faire quelques travaux dans mon appartement (changement du lino de la salle de bain, changement de couleur des murs de la salle de bain et de la cuisine) et de ce côté là, ça avance aussi. Ma salle de bain est désormais rose, d'un très beau rose guimauve que je trouve réjouissant. Quand à la cuisine, si deux murs sont toujours blancs, les deux autres sont violets. J'avoue, je suis dubitative quand au résultat. Mais rien n'est jamais définitif, surtout quand il s'agit de peinture. J'en ai profité pour faire repeindre la porte d'entrée (qui était grise) et les encadrements de portes (qui étaient bordeaux) en blanc, ce qui est bien mieux. Côté exécution des travaux, je suis moyennement contente, j'ai fait appel à un ancien collègue reconverti en michel morin, et je trouve que le boulot n'est pas aussi parfait que je l'aurai souhaité. A noter : ne jamais faire appel à quelqu'un qu'on connait, c'est plus difficile pour râler.

    Ceci dit, en discutant hier avec un autre ancien collègue, j'ai demandé à celui-ci de me faire un devis pour le changement de toutes les prises et de tous les interrupteurs. Ils sont en effet de couleur blanc cassé, et sur les murs blancs, ça fait tâche, surtout maintenant que les encadrements de portes sont également blancs. Les détails, c'est important.

    Je ne suis, de plus, pas entièrement satisfaite du réaménagement de mon salon tel que je l'ai fait cet été, il faut que je réfléchisse à la façon d'améliorer cela.

    Décidemment, le changement, c'est maintenant.


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  • Voilà, on y est. Je travaillais depuis 20 ans (ou presque) dans une société qui avait connu de beaux jours, une croissance à deux chiffres, les 35 heures dès que la loi est passée, et des embauches régulières (et souvent familiales) à tel point qu'on était devenu un des plus gros employeurs de la région. Du coup, on crânait un peu quand on disait où on bossait, la carte de visite n'était pas la plus mauvaise...

    Mais voilà, la vie d'une entreprise, ça va, ça vient. Difficultés, plan social, et puis voilà, changement d'actionnaire - on est toujours le petit poisson d'un autre poisson plus gros. Fusion, absorbsion. On se retrouve, tous petits, dans le giron d'un groupe international... 200 000 collaborateurs dans le monde, ils ne se sont pas privés de nous le dire.

    Mon bulletin de salaire, tout rose auparavant, sera tout vert à la fin du mois, et ce n'est que le premier - et, surtout, le plus insignifiant des changements. Changement de convention collective, changement d'accord sur l'aménagement du temps de travail, changement du calcul du salaire... et puis surtout une nouvelle Direction qui clame haut et fort que la force du Groupe, c'est la mobilité.

    De surcroit, le Groupe en question a déjà, dans son giron, une filiale faisant le même boulot que nous. Autrement dit, des "synergies" sont à prévoir, même si pour l'instant - il faut assurer la paix sociale - on nous assure qu'aucun licenciement n'est prévu, et que chacun d'entre nous aura sa place dans le Groupe.

    En ce qui concerne l'informatique, directement concernée par le fait que le Groupe a déjà, bien sûr, un service informatique, on ne sait pas ce qui nous attend. Par contre, après des mois d'attente (la fusion ne s'est pas faite en un jour) nous avons appris vendredi qu'on nous présenterait la nouvelle organisation nous concernant à la fin de l'année.

    Bref, le changement, pour moi... c'est maintenant...


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  • Et voilà, les vacances, terminées, c'est toujours trop court, et on en a trop peu. Non, bien sûr, on n'est plus esclave, et oui, oh joie oh bonheur, on remercie les syndicats d'avoir lutté pour obtenir cinq semaines de congés payés, sans parler des jours de RTT, et des 35 heures... N'empêche, la reprise ce matin... à l'entrée, une affiche informant de l'officialisation de la fusion (pour mémoire, mon entreprise a été rachetée par un groupe plus gros, voire énorme), et puis dans le couloir ma collègue D., dont on sait que je ne la porte pas dans mon coeur - et pendant ces trois semaine je n'avais pas pensé une seule minute à elle. A l'allumage du pc, un nouveau fond d'écran, aux couleurs du Groupe qui nous a racheté, fond d'écran qu'on ne plus changer, avant-goût de la politique sécuritaire de nos nouveaux patrons... Des changements, pourtant, sont à venir, à commencer par nos outils informatiques, un changement, encore un, je ne les compte plus depuis que j'ai commencé à travailer, toujours, sans cesse, perpétuellement, devoir s'adapter, devoir apprendre, et ré-apprendre. Combien de changements m'attendent encore, vais-je devoir affronter, d'ici à la retraite.

    La retraite, on en parle beaucoup autour de moi en ce moment. Je vieillis, mon entourage aussi. Quand j'étais jeune, je n'ai pas pensé à ça, j'ai commencé à travailler tard, la retraite est donc très loin encore... Plus que jamais, je pense donc à passer à temps partiel, ne travailler que quatre jours par semaine, voilà qui me conviendrait bien maintenant. Oui mais, travailler quatre jours sur cinq, ça veut dire être payé moins... Et mes fins de mois ne sont pas si sereines que ça...

     

    Ce n'est pas pour autant que je pense que le monde tourne autour de mon petit nombril... Je sais bien que j'ai de la chance d'avoir du travail, d'avoir un toit sur ma tête, et de vivre en France, pays de droit et non de fait. Même si je regarde peu la télé, je ne peux ignorer que des migrants affluent vers l'Europe, au risque de leur vie. Et je me souviens bien de Kouchner, prophétisant, dans les années 80, qu'un jour on verrait des boat-people traverser la Méditerranée. Et bien on y est, et rien a été fait pour anticiper la situation, et le problème ne se règlera pas avec de gentils élans de solidarité de quelques citoyens ouvrant leurs maisons aux réfugiés. Ces réfugiés, ils fuient Daesh, ils fuient l'état islamique, ils fuient Bachar Al Assad, ils fuient la guerre, ils fuient la misère, comme tant d'autres l'ont fait avant eux, comme d'autres le feront après eux - et puissions ne jamais être, à notre tour, des réfugiés.


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  • A - Automne. Non, pas déjà ! Et pourtant... la lumière a déjà changé, et il fait bien frais depuis plusieurs jours. Si l'automne est une saison que j'aime bien, j'aurais pourtant bien volontiers prolongé l'été, moi, cette année. J'ai pris mes vacances tard, et j'aurais apprécié de pouvoir continuer à me croire en été après la reprise du travail...

    C - Chattes. Ou plutôt E, comme Enfer. Si, après une première semaine difficile, les choses s'étaient calmées entre les deux chattes, depuis quelques temps, c'est l'enfer. Loukoum, ayant grandi, a pris en assurance, et terrorise La Chatte en étant perpétuellement derrière elle. La Chatte en est malade de stress, nerveusement et physiquement (perte de poils, diarrhées, vomissements) et je ne peux malheureusement surveiller tout le temps Loukoum pour l'éloigner et l'engueuler le cas échéant. J'espère que Loukoum va vite se calmer, et que La Chatte va aller mieux, rapidement.

    E - Ecureuils. C'est la saison des récoltes ! Les écureuils du parc voisin viennent faire leurs courses dans les arbres en face de mon appartement, et c'est toujours un petit moment de bonheur que d'en voir un franchir la voie ferrée en quelques bons rapides et gracieux.

    L - Loukoum. Loukoum est sur le rebord du lavabo quand je me lave les dents, Loukoum est derrière la porte de la douche quand je me douche, Loukoum voudrait bien être sur la table quand je prends mon petit déjeuner, Loukoum vient faire pipi quand je suis aux toilettes... Ce serait un amour si elle n'était pas aussi détestable avec La Chatte, car tous les moments qu'elle passe avec moi sont de vrais moments de tendresse, avec de longs calins pleins de ronrons. J'ai parfois l'impression d'avoir un bébé dans les bras, c'est un vrai bonheur. Loukoum ayant été trouvée, abandonnée, je ne connais pas son ascendance, toutefois elle devait avoir un parent ou un grand parent à poils longs : elle a en effet un poil un peu plus long qu'un chat à poil ras, en particulier sur le ventre et autour du cou, et surtout, son poil est d'une douceur incroyable, ce qui rend les caresses d'autant plus agréables ! Elle est aussi très drôle, restant de longs moments sur le dos, les quatres pattes écartées, comme si elle était en train de bronzer ! Elle me regarde, comme ça, à l'envers, et je me demande bien ce qui lui passe par la tête dans ces moments là !!!

    R - Rentrée, résolutions. Je ne suis pas du genre à en prendre car je sais trop bien qu'on ne les tient pas longtemps. Ceci dit... cette année, j'aimerais bien me remettre à la natation, et faire de la gym, ou du yoga. A suivre...

    T - Travail. J'ai officiellement changé d'employeur. La fusion juridique a été entérinée. Il reste des points en suspens, et j'étudierai mon premier bulletin de salaire, fin septembre, avec le plus grand soin. Une inquiétude : jusqu'à présent, j'étais agent de maîtrise, je cotisais donc aux caisses de retraites complémentaires cadres. La catégorie agent de maîtrise n'existe pas dans la convention collective à laquelle je suis désormais rattachée, je ne cotiserai donc plus à ces caisses complémentaires. Ce qui signifie que je toucherai donc moins, lorsque je serai à la retraite. A moi de voir comment j'anticipe ce problème, par l'alimentation de mon plan epargne retraite ou d'une assurance vie ? Il faut que je me penche sur la fiscalité de chacune de ces solutions pour voir laquelle est la plus intéressante.  Car oui, j'epère bien être un jour à la retraite :-)

    T - Travaux. La semaine prochaine, un artisan vient finaliser la salle de bain, en changeant le lino posé provisoirement lors des travaux que j'avais fait faire lors de mon arrivée dans l'appartement (j'avais fait enlever la baignoire, pour installer une douche et ainsi gagner de la place pour installer la machine à laver) par un lino définitif, et en repeignant un des murs en... rose. Tant qu'il y est, il repeindra également un des murs de la cuisine en... violet. Il faut voir la vie en couleurs :-)

    V - Vacances. Les meilleurs choses ont une fin, comme on dit, et voilà, les vacances s'achèvent. J'ai toutefois l'impression d'avoir eu une longue coupure, qui m'a fait du bien - mis à part la fatigue, toujours là... Je m'étais bien reposée lors de la semaine que j'ai passée à Saint-Palais : j'en déduis donc que la fatigue que j'éprouve est peut-être due au bruit perpétuel de la circulation de l'avenue. Une explication comme une autre. Quoiqu'il en soit, vivement les prochaines vacances... probablement en janvier (ouh là, c'est loin !).


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