• Je n'avais jamais osé le faire, mais j'en avais tellement envie, alors je me suis lancée. Depuis le temps que je l'avais, ce petit guide de randonnées en Gironde ! Au lieu de suivre un groupe, comme je l'avais toujours fait, j'ai appelé une copine et lui ai proposé de partir à la découverte d'un des parcours, dans l'Entre-deux-mers.

    Nous sommes parties du parking de l'abbaye de la Sauve-Majeur, guide en main, attentives à bien repérer les balises vertes, pour un parcours de deux heures. Petits chemins creux, champs de blés aux reflets bleu-vert, vignes, sous-bois... le parcours s'est révélé aussi diversifié que splendide. Une des plus belles rando que j'ai faites. Avec un passage acrobatique le long d'un ruisselet, le chemin se confondant avec le ruisselet lui-même, il a fallu s'accrocher aux branches autour de nous, mais c'était assez drôle. Nous avons vus des chevaux, entendus des coucous, et vu s'envoler un magnifique couple de faisans que notre arrivée a dérangé. Le temps était  parfait, ni trop frais ni trop chaud et de superbes cumulus passaient au-dessus de nous, à l'unisson du spectacle que nous offrait ce coin de l'Entre-deux-mers. J'affectionne particulièrement cette région, valonnée, à la terre riche et fertile qui permet une grande diversité de paysage.

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    Nous n'avions, hélas, pas le temps de finir la randonnée par la visite de l'abbaye, nous avons donc décidé que nous referions cette rando à l'automne, quand la lumière chaude viendra illuminer les murs millénaires, érigés par les bénédictins au dessus de la grande forêt, la silva major, qui a donné son nom à l'endroit.

     

     


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  • et défaire mes chaussures. Les ranger sur le tapis de l'entrée. Oter mon blouson, ou mon manteau. Ouvrir le placard, sortir un cintre, y poser mon vêtement. Refermer le placard. Ouvrir mon sac  main, sortir mon téléphone. Ranger mon sac à sa place, poser le téléphone sur le meuble à côté.

    Névroses, angoisses ?

    J'y vois, moi, une discipline esthétique, une voie du sabre domestique...


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  • Promenade apéritive, hier à midi, dans le parc voisin. A cette heure, peu de monde, de nombreux coureurs et quelques promeneurs solitaires, mais les familles sont déjà rentrées pour le déjeuner dominical. Les aires de jeu sont désertes. Une balançoire me tend les bras. Personne alentours... je m'installe, et m'élance. Lancer les jambes, les ramener, lancer les jambes, les ramener... monter en l'air, monter de plus en plus haut...

    Je ne vais pas trop haut, toutefois, ne sachant pas quel poids d'adulte la balançoire peut supporter.

    Depuis combien de décennies n'avais-je pas fait de balançoire, un des plus grands plaisirs de mon enfance ? Balançoire, toboggan, tape-cul, cage à poules... plaisirs de l'enfance, simples, inusables.... Enfant, je montais haut, très haut, en criant de plaisir autant de que frayeur.

    Je suis restée sur la balançoire, à me balancer, à écouter le couinement régulier de la chaîne... puis j'ai dû renoncer... pour cause de mal de mer.

    Enfant, j'avais l'estomac mieux accroché.


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  • Le problème d'une petite équipe (nous sommes quatre), c'est que la moindre absence complique le quotidien, qu'il s'agisse du travail à effectuer quand même, comme du planning des permanences à effectuer. Une de mes collègues est en mi-temps thérapeutique, et mon collègue Hubert est actuellement en congés. Cette semaine, j'ai dû faire les permanences "du matin" quatre jours d'affilée, un véritable challenge pour moi qui ne parvient pas à me lever tôt. Cela m'a mis sur les nerfs, d'autant que j'ai été très contrariée, lundi, de me retrouver seule pour la journée de façon imprévue, ce qui m'a obligée à faire une très longue journée, et à assumer seule toutes les urgences, sans parler d'un incident informatique, dont, je l'avoue, j'ai sous-estimé l'importance, ce qui m'a mis en porte-à-faux avec mes collègues d'un autre service.

    Fatigue, énervement, questionnements sur mon état psychologique (cela fait trois semaines que j'ai arrêté le neuroleptique que je prenais depuis ma dépression, en 2013), questionnements sur moi, sur ma capacité à gérer le stress, à gérer mon agressivité, à gérer mes relations avec les autres, sur mon caractère, que je trouve épouvantable, sur mes capacités intellectuelles... j'ai terminé cette semaine dans un état indescriptible, presque douloureux. Heureusement, en descendant du bus, ce soir, une illumination : je me suis souvenue que lors d'un passage difficile émotionnellement il y a deux ans, mon généraliste m'avait prescris du Spasmine, un médicament à base de plantes, qui avait été particulièrement efficace sur moi. Et comme la vie est bien faite, j'ai une pharmacie en bas de chez moi :-) je n'ai pas tergiversé (pour une fois !), et j'ai immédiatement acheté le médicament, dont j'ai pris deux comprimés ce soir. Soulagement quasi-immédiat, ouf. Il faut dire que j'avais bien besoin de ça : j'étais d'autant plus sur les nerfs ce soir que mon fils cadet prenait l'avion ce soir pour Belfort. Et je suis une mère stressée, angoissée, speedée (et certainement stressante, angoissante et speedante, bref, chiante).

    Tout n'a pourtant pas été négatif, cette semaine : mardi, j'ai profité du fait d'avoir commencé tôt, pour terminer tôt, et je suis allée à la piscine, ce qui m'a fait un bien fou. A ma grande satisfaction, parce que je n'avais pas fait de natation depuis déjà pas mal de temps, j'ai réussi à enchaîner les longueurs dans le bassin de 50 mètres, durant 3/4 d'heures non stop. Il faisait beau, le toit de la piscine était ouvert, l'air et le soleil rentraient largement, et c'était très agréable. Et puis aussi, j'ai donc réussi à embaucher le matin de bonne heure, et donc à me lever de bonne heure, et à me préparer rapidement. Et, ce soir, un petit bonheur auquel je suis toujours très sensible : j'ai vu tout à l'heure, alors que le soleil s'était couché mais que le ciel était encore clair, les premières hirondelles de la saison qui faisaient de longues et gracieuses arabesques ans le ciel.

    Aller respirer l'air marin, peut-être, dimanche...


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  • C'était une belle, très belle journée aujourd'hui. Ce soir, il fait encore bon sur le balcon.

    Les jardinières sont sèches, il faut que je les arrose. Je les avais nettoyées, il y a quelques semaines, arrachant les plantes mortes, laissant tout de même quelques moignons de plantes qui me semblaient "moins mortes" que les autres. C'est toutefois avec une grande surprise que j'ai vu des feuilles repousser sur les deux fuschias miniatures. Mais depuis quelques jours, les choses se sont accélérées : un des fuschias est déjà en bouton, et une verveine refleurit déjà. La ciboulette est déjà haute, et la menthe est en pleine croissance. J'ai dû mettre la potée de primevères à l'ombre, car le balcon est plein sud, et le soleil, ces derniers jours, est bien brûlant.

    Si l'avenue, en contrebas, n'était pas si bruyante, l'arrivée de la saison chaude serait un vrai bonheur. La Chatte, elle-même, effrayée par tant de bruit, n'ose s'aventurer sur le balcon qu'à la nuit tombée, lorsque la circulation diminue un peu.

    Demain, je commence le travail de bonne heure, je vais donc pouvoir le quitter de bonne heure, et je vais en profiter pour aller à la jardinerie du quartier, voir quelles sont les fleurs qui sont déjà proposées. J'aimerais bien mettre des géraniums, cette année, dans les jardinières, mais toutes les fleurs ne donnent-elles pas envie ?

     

    balcon_soir

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  • Trois jours de repos, et un gros besoin de m'aérer. Coup de chance, j'ai trouvé une randonnée à faire cet après-midi, sur les côteaux du blayais. La terre est incroyablement sèche, les vignes ne portent pas encore de bourgeons, c'est trop tôt, mais les paquerettes et les pissenlits fleurissent de partout, c'est plaisant. Le beau temps était au rendez-vous : pas un seul  nuage dans le ciel, bleu, bleu, et bleu. Total, un magnifique coup de soleil !

    rando_blaye
     
     

    Pas de street art dans les petits villages endormis. Mais ce panneau, plutôt surprenant...

     
    mendicite
     
    J'ai passé une bonne après-midi. La semaine dernière, je n'en pouvais plus de ce gris, gris, gris, et du bruit incessant de la ville. J'avais besoin de lumière, de soleil, d'oxygène, d'horizon... J'ai randonné avec un petit groupe, sympathique. Il y availt longtemps que je n'avais pas fait de rando, ça me manquait un peu. Il faudrait que je me motive pour en faire d'autres, avec les beaux jours qui reviennent !
     
     

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