• A toi, toi qui m'as laissée tomber, quand j'étais déjà au plus profond du trou de la dépression. Pour enfoncer le clou, tu ne m'as pas souhaité mon anniversaire, ce printemps là, et il était pourtant important. Peut-on imaginer plus cruel que le silence, de la part d'un vrai frère, d'un "presque-jumeau" ?

    En moi pourtant, reste chevillé cet indefectible attachement. C'est pourquoi je te souhaite, aujourd'hui, un bon anniversaire, enfoiré !


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  • C'est vrai, j'avais oublié de parler de Pride !

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    Une excellente comédie comme le cinéma anglais sait si bien nous en offrir, mélangeant humour, émotion, sur un fond de thématique sociale. En l'occurence cette fois-ci il s'agit de la rencontre entre des homosexuels revandiquant leurs droits (on est dans les années 80) et des mineurs gallois en grève. Choc des cultures, des mentalités... c'est très drôle et j'ai passé un très bon moment. J'ai également particulièrement apprécié le portrait, tout en finesse, du personnage principal, jeune homme de bonne famille qui voudrait bien affirmer son homosexualité.

     

    Autre ambiance, celle de Party Girl, un film qui m'a fait une très, très forte impression !

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    Forbach, à la limite de la Lorraine et de l'Allemagne. Tant et si bien que les gens y parlent aussi bien le français (un français extrèmement rocailleux, presque musical) que l'allemand, passant de l'un à l'autre dans une meme phrase. C'est ici que vit Angélique. Angélique a soixante ans, et elle est splendide, magnifiquement sauvage. Entraîneuse dans un bar, elle a passé sa vie - nocturne - à faire la fête avec les autres filles, et les clients. Un de ses clients, justement, est amoureux d'elle. Il lui propose de l'épouser. Mais Angélique pourra-t-elle se résoudre à ne plus être une reine de la nuit ? Outre que l'intrigue du film est prenante, ce qui fait tout le sel de ce film est qu'il est réalisé par le fils d'Angélique, qui joue elle-même son propre rôle, et que les acteurs sont des non-professionnels, dont les enfants d'Angéllique. Entre le film, et la réalité, on ne sait plus où on en est. Le film dresse, avec passion et pudeur,  le portrait d'une femme unique, inoubliable !
     
     
    Les acteurs non professionnels, j'aime bien ça. Il y a toujours une authenticité dans le parler, dans le phrasé, qui ne trompe pas. Il était donc évident que j'irais voir Mange tes morts : tu ne diras point, le nouveau film de Jean-Charles Hue.
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    Il y a trois ans ce même réalisateur avait posé ses caméras au milieu des caravanes d'un camp de gens du voyage, et avait tourné, avec eux, un premier film, La BM du Seigneur. J'avais beaucoup aimé ce film, car j'avais été littéralement bluffée par la présence à l'écran de ces gens, mis en avant pour la première fois dans un film. A noter que, comme dans Party Girl, les protagonistes ont conservé à l'écran leurs véritables noms, ce qui accentue le côté authentique de ces films. On retrouve dans ce nouvel opus les mêmes familles, les mêmes personnages hauts en gueule et en couleurs, pour un résultat formidable. Mange tes morts... est un surprenant western urbain, sur lequel souffle un vent de liberté, d'authenticité, remarquable. C'est pour ce genre de programmation que j'aime l'Utopia !

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  • La bonne idée, hier, c'était de quitter le travail assez tôt pour aller au cinéma (le film : Mange tes morts : tu  ne diras point), puis, puisque j'étais juste à côté, d'aller rejoindre des collègues pour prendre un pot (au Cock & Bull, sympathique pub bordelais). Un bon film, et puis un moment très convivial, de quoi mettre à distance la pression du travail. J'ai une manager formidable qui tire ses collaborateurs vers le haut - et c'est assez rare pour le souligner - mais il faut savoir aussi se préserver.

    Prendre un verre avec des collègues de travail, ça n'arrive que trop rarement, pourtant, les quelques fois où j'ai eu l'occasion de le faire, j'ai beaucoup apprécié celà. Hélàs, l'entreprise qui m'emploie est située au fin fond d'une zone de bureaux et d'hôtels, ce n'est pas vraiment l'endroit où trouver un bar qui accueillerait des salariés fatigués désireux de destresser amicalement autour d'un verre !


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  • ... Branchez votre chargeur.

    C'est très précisemment l'état dans lequel je me sens : batterie faible. Sauf que je ne sais comment recharger cette foutue batterie. Je viens pourtant de faire plusieurs semaines de compléments alimentaires "revitalisants", pris dans mon jus d'orange du matin, jus d'orange dans lequel j'ajoute aussi du curcuma, du poivre et du gingembre (oui j'ai des lubies comme ça).

    Donc fatigue, fatigue, fatigue. L'angine - et la rechute - n'a rien arrangée, pas plus que la poussée inflammatoire d'arthrose la même semaine.

    Dans cet état là, c'était un peu de l'inconscience que de vouloir malgré tout faire la rando d'hier, 18 kms dans les vignes du Médoc, sous une température estivale de surcroit. D'ailleurs je l'avoue : quand je l'ai commencée je n'étais pas sûre d'arriver au bout.

    Du reste, cette rando, à chaque fois c'est pareil : ma copine et moi on la termine en disant "plus jamais". Et ça fait trois fois qu'on rempile. L'an prochain, c'est certain, on ne la refait pas, mais on la refera dans deux ans. Par contre, il faudra que je m'entraîne sérieusement auparavant. Ca c'est aussi que je me dis chaque fois !

    Si on considère l'état dans lequel je suis en ce moment, et le fait que je n'avais aucun entrainement, à la limite on peut dire que je m'en suis bien sortie. Bon, on a finit dans les dernières mais on est arrivées au bout, c'est l'essentiel. Je me demande bien quelle est la part de masochisme là-dedans ???

    Outre le fait que j'ai mal aux jambes, aux pieds, aux hanches,au dos,  j'ai également deux magnifiques ampoules aux talons. Si un de mes lecteurs sait comment éviter ce genre de désagréments, je suis preneuse d'un bon conseil !


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  • bodybuilder

      J'aime beaucoup Roschdy Zem, l'acteur. J'ai également beaucoup apprécié son premier film derrière la caméra, Mauvaise Foi, mais je n'ai pas encore vu Omar m'a tuer (je l'ai loupé la semaine dernière à la télé !). C'est donc pour lui que j'allais voir ce Bodybuilder. Et j'ai passé un très, très bon moment.

    L'intrigue : Antoine, la vingtaine, est un petit vaurien de la banlieue lyonnaise. Il s'est mis dans de sales draps, et doit se mettre quelque temps au vert. Seule solution : aller passer quelques semaine chez son père, qu'il n'a pas vu depuis plusieurs années. Mais il arrive au mauvais moment : son père, adepte du culturisme, se prépare pour une compétition, et il n'est pas particulièrement aimable. Un véritable fossé sépare le père, obsédé par ses muscles et  son hygiène de vie, et le fils, qui n'entend pas renoncer  ses petits trafics.

    Un très bon film, donc, porté par ses deux acteurs principaux, et qui nous offre deux véritables intrigues qui nous tiennent en haleine tout au long du film. On se demande jusqu'au bout si Antoine parviendra à se tirer d'affaire, ou si au contraire il y laissera sa peau. En même temps, on suit l'entrainement de Vincent, le père, avec un intérêt croissant, jusqu'à la compétition. Roschdy Zem parvient à captiver son public sur un sujet assez marginal, et il y parvient avec talent. Dans le même temps, on assiste au face à face entre un père et son fils, qui s'étaient perdus de vue depuis des années. Une bonne surprise, et un excellent film !


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  • Etendue pour une sieste bien méritée (mon voisin faisait la fête hier soir, et la fête s'est prolongée tard dans la nuit), j'avais un plaid sur les jambes. A-t-elle réalisée qu'elle s'installait sur moi ou le plaid l'a-t-elle trompée ? La Chatte a en effet passé un long moment sur moi, pour la première fois depuis que je l'ai recueillie. Cela fait 2 ans ce mois-ci !


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  • Et il va falloir que La Chatte le comprenne : plus question de laisser la baie vitrée du salon ouverte en permanence. Ce soir, il pleut et les températures ont sérieusement chûté. J'ai remis un pull, et si je n'ai pas encore remis les chaussettes, d'ici quelques minutes je vais glisser mes pieds sous un plaid ! Demain, je porte mon manteau au pressing, car désormais c'est inéluctable, je vais le remettre bientôt. Et le week-end prochain, je repasse le lit en mode hiver, et ressors la couette. Quand nous étions plus jeunes, ma soeur et moi avions un challenge : mettre les collants le plus tard possible, et les enlever le plus tôt possible. Les dates limites étaient Toussaint, et Pâques. Nous tenions bon le plus longtemps possible, mais certains matins, ça piquait sec ! Je ne vais donc pas tarder à enfiler les collants, mais c'était tellement mieux d'être les jambes nues !

    Avec l'automne, les feuilles tombent, celles des impôts aussi. Cela fait un an que je suis propriétaire, et pour fêter ça, l'Etat m'a envoyé deux lettres sympas, un peu dures à digérer tout de même. Si les taxes foncières m'ont paru élevées (878 euros) que dire du montant de la taxe d'habitation qui m'a laissé abasourdie ? 987 euros. Si j'additionne les deux, c'est pile un mois de salaire. Quand je pense que Juppé a annoncé recemment que les impôts locaux vont augmenter l'an prochain, je crains le pire. En même temps, je suis bien consciente qu'habiter en pleine ville, ça me permet de bénéficier d'avantages qui ont un coût : ce week-end, alors que j'étais malade, j'ai bien aprécié d'avoir un supermarché à 100 mètres de chez moi, est une pharmacie en bas de l'immeuble. Il n'empêche, habiter en ville a également des inconvénients (le bruit !), j'aimerais bien que ces nuisances là soient prises en compte !

    Demain je reprends le travail. Si je ne me suis arrêtée qu'un jour, en début de semaine dernière, alors que j'avais une angine, c'est l'arthrose qui a eu raison de moi en fin de semaine. J'ai une poussée inflammatoire, et il y avait longtemps que je n'avais pas autant souffert, d'autant que cela venait après plusieurs jours de fièvre, de fatigue, de nuits difficiles. Résultat, quand la douleur a commencé à s'atténuer, je me suis retrouvée complètement crevée, et la journée d'aujourd'hui, passée à la maison, n'aura pas été de trop. La Chatte a été particulièrement gentille, n'a pas trop miaulé, m'a laissé dormir et comater autant que j'en avais besoin. J'ai même eu l'impression qu'elle se rapprochait un peu de moi. Qui sait ? peut-être un jour finira-t-elle par venir sur mes genoux !


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