Depuis que La Chatte est entrée dans ma vie je suis devenue une païenne idolâtre.

Quel temps pourri aujourd'hui sur Bordeaux : pluie, vent, froid, le tout en même temps ! Je ne pouvais imaginer pire pour faire visiter Bordeaux. Mais le temps ne fait rien à l'affaire : j'ai été très heureuse de faire la connaissance d'Erick et de Catherine. Merci à vous d'être venus découvrir Bordeaux !  :-D

Il y a quelques années, ma cousine a fait l'arbre généalogique de la famille, du côté de mon père, et plus particulièrement du côté du père de mon père. Elle a monté un petit dossier, et a passé certainement beaucoup d'heures, dépensé beaucoup d'énergie, pour remonter au tout début du XIXème siècle, ce qui n'est pas très éloigné, mais représente déjà plusieurs générations.

Le dossier a aterri, je ne sais pas pourquoi, entre les mains de ma mère, qui, je ne sais pas pourquoi non plus, le ressort à chaque réunion de famille.

Paradoxalement, je n'ai jamais pris le temps de le regarder en détail, du coup je lui ai emprunté, hier soir, dans l'intention de me plonger dedans et d'en faire des photocopies - en particulier de l'acte de naissance de mon grand'père, "fils naturel de père point nommé" (j'ai trouvé la formule poétique - tout ça pour dire qu'il est né hors mariage).

Je l'ai regardé distraitement ce matin, avant de partir au boulot, puis m'y suis replongée dedans ce soir. Ma cousine a obtenu des photocopies de certains actes, et les déchiffrer demande de la patience ! les fameux "pleins et déliés", c'est joli mais, au final, peu lisible.

Au bout d'une demi-heure, j'ai eu comme une sensation étrange : des noms, des dates ne concordaient pas avec exactitude. J'ai subodoré une erreur, liée à une homonymie. Toute excitée, comme par une énigme policière, j'ai passé un coup de fil à mon père, qui n'a pu me renseigner sur ses propres grands parents (mon père fait une amnésie plus ou moins volontaire sur son enfance - comme sur beaucoup d'autres choses d'ailleurs), du coup j'ai aussitôt téléphoné à une de mes tantes qui a confirmé mes doutes en répondant à quelques questions déterminantes : les éléments trouvés dans le dossier de ma cousine sont faux ! la pauvre ! j'ai eu une pensée sincèrement désolée par rapport au travail qu'il lui a fallu !!!

Bref, c'est à refaire. Vais-je m'y coller ?

Je rentrais du cinéma. Entre deux maisons, j'ai aperçu le soleil en train de rougeoyer, près de l'horizon. Le prendre en photo ? Pas ici, avec les maisons. Plus loin, vers le bois ? mais le soleil sera déjà passé sous les arbres. Les vignes ! vite, obliquer à droite, puis à gauche. Garer la voiture, sortir l'appareil photo du sac, traverer la rue. Vite, le soleil baisse, il va passer dans les nuages à l'horizon. Zoomer, essayer d'avoir les règes de vignes, pas possible de franchir la barrière pour me rapprocher des vignes. Tant pis, prendre la photo, me dire qu'elle doit être ratée.

Arriver ici, sortir le pc, découvrir que la photo n'est pas si mauvaise que ça... :-)

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Acheté 5 euros sur le marché, à une jeune fille qui n'avait que quelques bouquets mais simples, beaux et originaux.

Je suis fatiguée. Chez moi, c'est récurrent. Chaque année, au mois de février en particulier, j'ai toujours une période de fatigue. Le problème, c'est que la semaine dernière, j'étais en congés, et que je suis restée fatiguée toute la semaine, malgré des nuits de 10, voire 11 heures ! Je suis crevée alors que je mange équilibré, que je fais une pause chaque matin pour manger une ou deux clémentines, que je prends du magnésium depuis un mois, et, que, donc, je n'ai pas de problèmes de sommeil. C'est pénible, du coup je suis allée voir mon généraliste ce soir. Celui-ci m'a proposé (et pourtant ce n'est pas son genre) de me mettre en arrêt de travail, ce que j'ai refusé, parce que je ne suis pas encore fatiguée au point de m'arrêter - mais une partie de moi disait "oh oui, une semaine pour dormir, dormir, dormir....". Bref, je vais repartir au boulot lundi, mais je vais commencer le week-end par un petit tour au labo pour faire faire une analyse de sang. Dans ma prochaine vie, je voudrais être un chat, pour dormir, dormir, dormir...

Il est vrai qu'au bureau, depuis le mois de janvier, le rythme est intense, il nous faut compenser l'absence d'une collègue, et continuer à monter en compétence, tout en assurant nos tâches récurrentes. Pour tout arranger, aujoud'hui nous avons changé de système d'exploitation sur nos pc, nous sommes passés en Window Seven, et ça, c'est galère, on ne retrouve plus nos applications, nos fichiers, nos répertoires... sans parler de ce qui ne fonctionne pas, il va falloir qu'un de mes collègues informaticiens passe d'urgence voir ce qui cloche sur mon pc !

J'ai le moral, et dépit de la fatigue, et du stress, et le temps - bleu, bleu, bleu - y est probablement pour quelque chose. C'est le printemps, dans un mois, c'est l'été, si si si, je veux y croire !

On s'imagine que c'est ce que pourrait dire la dame, en ce moment. C'est une des statues qui entoure la colonne des Girondins, à Bordeaux, et je ne me lasse pas de la photographier à chaque fois que je passe. Je la trouve très belle.

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Trouve toujours son chemin, on le sait. En l'occurence, dans la fissure d'un mur, cette plante sauvage s'est installée, et déploie ses feuilles, en une corolle presque parfaite.

Je laisse à chacun-e le soin de retrouver la chanson (indice : Jacques Dutronc), et d'en fredonner le refrain.

Il faisait beau aujourd'hui, comme hier, et comme demain aussi, comment mieux terminer une balade dans Bordeaux, qu'un chichi à la main, en haut de la grande roue ?

Bien sûr, avec mon vertige, c'est terrible (en plus, ça bouge !) et je n'arrive pas à profiter du moment, n'empêche je n'ai pas hésité une minute à monter dedans, parce que Bordeaux, vu d'en haut, avec le soleil, c'était trop tentant !

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L'orchidée aujourd'hui, avec La Chatte en arrière-plan.

Et à propos de La Chatte, gros, très gros progrès ces dernières semaines : lorsque je la caresse, elle se met maintenant sur le dos, et accepte quelques caresses sur le ventre ! En effet, jusquà recemment, elle n'acceptait les caresses que sur la tête, le cou ou derrière les oreilles, mais je me faisais mordre systématiquement dès que j'essayais de la toucher sur le ventre. J'y vais doucement, elle a encore la dent rapide (et acerée !), mais je n'en reviens pas d'avoir réussi à lui faire accepter cette proximité. Cela me donne de l'espoir : d'ici quelques années, elle viendra peut-être me faire des calins ! Ceci dit, elle recherche déjà un certain contact : elle dort très près de moi, et vient systématiquement s'installer sur le canapé lorsque j'y suis. En ce moment même, elle est là, en train de dormir (d'un seul oeil, comme dort un chat) à dix centimètres de moi, comme à chaque fois que je surfe, que je lis ou que je regarde la télé.

Lapinou n°2, mon fils cadet, m'ayant offert un bonsaï à Noël, cela m'a donné l'occasion d'aller faire un tour hier chez Bonsaï Barber, LE spécialiste du bonsai à Bordeaux. Bonsaï Barber, ça fait pas mal d'années que je passe régulièrement devant cette petite échoppe, lors de mes promenades dominicales dans Bordeaux, et, bien sûr, c'est forcément toujours fermé. J'étais donc ravie d'avoir enfin une bonne occasion d'en pousser la porte, car depuis Noël le petit arbuste avait mis des feuilles de façon anarchique, et son pot me paraissait bien petit.

Un vieux monsieur m'a accueillie, il a pris mon petit bonsaï entre ses mains : "c'est un orme de Chine, de Canton pour être plus précis, et rempoté en Hollande", tout ça noté au premier coup d'oeil. Le monsieur s'y connait, ça fait 50 ans qu'il pratique le bonsaï. Il a empoigné de gros ciseaux, tchac tchac tchac, a déplumé mon arbrisseau, puis l'a rempoté. Un quart d'heure de manipulation, des conseils d'entretien, et trente euros - gloups - plus tard, je suis ressortie avec un bonsaï rasé de près, et à l'aise dans un élégant pot bleu.

Les photos sont interdites, hélas, et le site ne rend pas hommage à l'extrème beauté du lieu, partagé entre un magasin et une cour. Dans le magasin, des bonsaïs, bien sûr, mais aussi une table de travail, ancienne, massive, parsemée de différents instruments dont une série de très beaux ciseaux anciens, quand à la cour, les bonsaïs s'y étalent, sur plusieurs niveaux, et ils sont déjà magnifiques, alors même que l'hiver se termine juste et que la plupart ont encore un feuillage réduit au minimum, voire pas de feuillages du tout. Quelques érables du Japon laissent déjà entrevoir leur beauté à venir, et j'y aurais volontiers passé des heures (et fais quelques centaines de photos !). Bref, l'adresse est à retenir !

Bonsaï Barber, 44 Rue de Pessac,33000  Bordeaux.

Et ça, c'est mon petit orme de Canton :

"De l'autre côté de l'eau", comme on dit ici, c'est à dire rive droite, s'étend un quartier jusqu'alors en déshérence, mais qui fait l'objet d'un ambitieux projet d'aménagement. Pour l'instant, c'est le terrain de jeux d'un certain nombre de graffeurs talentueux. La rue était trop étroite pour que j'ai un bon recul, mais j'ai tout de même pris quelques photos intéressantes, dont celle-ci.

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Prise il y a qq jours, et je devrais faire une nouvelle photo car maintenant ses fleurs sont toutes ouvertes. Elles sont magnifiques ! Mais c'est bien peu : je suis passée hier chez ma soeur, elle a une petite dizaine d'orchidées, toutes en fleurs, c'est splendide !