• B - Boulot. J'en ai "bavé grave". Il a fallu que j'aprenne à me servir une dizaine d'outils informatiques différents, tout en traitant les demandes des utilisateurs qui s'accumulaient. On avait un sacré défi à relever : renouvellement complet de l'effectif du service, et formation au fil de l'eau. J'ai découvert que l'informatique, c'est passer beaucoup de temps à chercher pourquoi... ça ne marche pas ! Maintenant je commence à lever le pied, je n'ai plus besoin de mes notes pour résoudre la majorité des tâches quotidiennes, même si j'apprends encore beaucoup. Il me faudra encore de longs mois avant de maîtriser le sujet. C'est d'ailleurs tant mieux, car je m'ennuie vite. Une chose est certaine : je suis contente, mon cerveau est en parfait état de fonctionnement !

    C - Chatte. Déjà huit mois de cohabitation. Mais ma colocataire a le coup de griffe ou de dents toujours aussi prompt  :-(

    F - Fatigue. Bien sûr, je suis fatiguée, mais ça, chez moi, c'est récurrent. Alors je fais avec.

    G - Génération. Il faut s'y faire : la génération montante, ce n'est plus la mienne. Après une de mes nièces, qui sort avec le même garçon depuis plusieurs années, et vit avec lui chaque week-end chez les parents de celui-ci, c'est le tour d'une de mes autres nièces, et de mon fils aîné, aussi, qui a fêté ses "huit mois" avec sa petite amie cette semaine. Il va la chercher le vendredi soir, vit tout le week-end avec elle chez mon mari qui se retrouve avec 3 adulescents, puis la ramène chez elle le dimanche soir. Elle est également là pour le repas hebdomadaire que mes fils prennent avec moi, le jeudi soir. J'ai moi aussi rajouté une assiette supplémentaire, et me voilà pourvue d'une "presque-belle-fille" ! Seul mon cadet persiste (plutôt involontairement, le pauvre) dans le célibat.

    M - Marché. En 70, c'était une petit magasin où j'allais le jeudi matin, un panier dans une main et dans l'autre le porte-monnaie de ma mère, acheter des "bifs hachés" que le boucher hachait à la demande. Aujourd'hui, après de longues années de deshérence, c'est un "market oriental" spécialisé dans les produits turques qui vient d'y ouvrir. Le hasard faisant que j'habite de nouveau à côté, je m'y suis rendue cette semaine. J'y ai vu des choses bizarres, les noms écrits en turc ne me renseignant pas vraiment, et j'y ai trouvé du houmous... en boîte ! Allechée par l'étiquette (j'adore le houmous) j'en ai acheté une boite, que j'ai rapidement jetée : le houmous en boîte, c'est dégueu. En attendant, je peux y acheter du pain libanais, et celui là, il était bon. Je vais finir par regretter mon quartier "exotique" quand je vais le quitter, dans quelques mois....

    M - Moral. Ca remonte, bien. Mais pas tout seul. Il y a quelques semaines, j'ai tiré la sonnette d'alarme chez mon psy. Depuis septembre dernier, mon moral baissait, ça allait de pis en pis, même si je n'en parlais pas trop sur ce blog. Quand j'ai fêté mes 50 ans, j'étais au trente-sixième dessous, et surtout, à la limite de ce que je pouvais supporter. Mon psy a consenti à me donner un médicament, qui m'assomme mais est efficace. Du reste, un nouveau projet personnel m'aide également à bien remonter la pente, du coup je ne prends qu'une petite dose de médicament.

    P - Projet. Ta ta ta.... j'ai signé la semaine dernière un sous-seing pour un appartement ! Du coup, non seulement mon cerveau est sollicité par le boulot, mais en plus j'ai un agenda de ministre : j'enchaîne les rendez-vous à la recherche du financement idéal ! Inutile de me dire que les taux sont bas : ils le sont, certes, mais surtout sur les courtes durées. Et moi, j'emprunte sur 25 ans ! Vu mon âge, c'était cette année ou jamais ! Sur le papier, c'est plutôt pas mal : 47 m², dans le quartier chic de Bordeaux, pour le prix d'un studio. Dans la pratique, c'est un appartement biscornu (un seul angle droit !!!), avec des travaux, et en bordure de voie ferrée. J'en parle en plaisantant maintenant, mais ces dernières semaines ce n'était pas le cas, parce que décider d'acheter, de prendre un crédit sur une longue durée, payer un peu plus que mon loyer actuel... et j'étais seule face à la décision à prendre !

    V - Voyage. Vu le projet immobilier, il va falloir que je réduise un peu mon rythme. Ceci dit, je me garde un peu d'argent de côté pour m'évader de temps en temps. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré une fille qui a découvert Cuba en logeant chez l'habitant. Et ça, c'est une idée qui me tente très très fort ! Ceci dit, en attendant d'aller me balader chez le Lider Maximo, je ferais bien un tour du côté des canaux d'Amsterdam, c'est plus près et plus accessible...


    votre commentaire
  • Ou comment, en partant dans les Landes, je me suis retrouvée entre un letton et un estonien.

    J'avais prévu de profiter de mon week-end de 4 (4 !!!) jours pour aller voir une de mes tantes ce dimanche, je me suis donc levée de bonne heure ce matin (tout comme mon voisin, pressé d'aller chercher la vague promise par ce temps magnifique - mon voisin est surfeur). Me voilà donc sur l'autoroute, fenêtres grandes ouvertes pour profiter du beau temps. En sortant de l'autoroute, au péage, la dame du péage me dit : "vous trainez quelqu'un sous vos roues ? Ya comme un bruit !". De fait, il y avait comme un bruit, que j'avais mis sur le compte du revêtement du péage. Arrivée chez ma tante, il y a fallu que je me rende à l'évidence : le parement décoratif de mon pare-choc avant s'était défait et traînait par terre. Et pas question de repartir ainsi.

    Ma tante, qui a toujours tout un tas de connaissances, d'amis, de voisins, avec qui elle entretient d'excellentes relations et toujours prêts à rendre service, a donc téléphoné à un ami, letton, qui est venu avec son beau-frère, estonien, en vacances chez lui. Si l'ami letton avait l'air bien embarrassé avec sa clé de 13, le beau-frère estonien lui s'y connaissait davantage et m'a démonté le parement en moins de deux, pour mon plus grand soulagement. Malgré les explications de ma tante, je n'ai pas compris pourquoi l'ami letton et son beau-frère se parlaient en russe, c'est certainement un héritage de la glorieuse période de l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes. Toujours est-il qu'en remuant mes méninges, il m'est revenu que "merci" se dit "spassiba" en russe, et j'étais bien contente de pouvoir remercier le mécano estonien dans une langue qu'il puisse comprendre. Je sais aussi dire "je t'aime" en russe, mais ça, ami lecteur tu en conviendras avec moi, c'est boooocoup plus difficile à glisser dans la conversation.

    Bref, il faisait beau, je suis rentrée, avec une voiture qui ne faisait plus de bruit,  par les chemins des écoliers à travers les Landes enfin écrasées par la chaleur, et, ô bonheur, demain c'est encore dimanche

    labenne

    .


    votre commentaire
  • C'est une tâche de couleur qui m'a attirée l'oeil, alors que je marchais dans une rue, bordée de petites maisons anciennes ceintes de petits jardins...

    faisan

    Mais oui ! c'était bien un faisan, et j'ai pris le temps de bien le regarder, pour une fois que j'en voyais un vivant. Et c'est un oiseau absolument magnifique !!!

     

    faisan_deux

    1 commentaire
  • Hier, à proximité de l'arrêt de tram suivant, j'ai trouvé ce que j'espérais bien trouver...

     

    noel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un magnifique Père Noël (après tout, vu le temps..., c'est presque de saison). Un pochoir, trois bombes de peinture, pas de coulure : un beau travail soigné. Pas de signature, mais pas de doute pour moi : c'est bien le même artiste qui a "commis" ce père Noël et le "made in China" trouvé jeudi dernier.

     

    noel_deux

     

    Je suis plus dubitative quand à cette Olga trouvée également à proximité d'un arrêt de tram, toujours sur la même ligne, mais pourquoi pas, après tout ne dit-on pas "jamais deux sans trois" ?

     

    olga
     
    Pas de doute, il faut que je continue mes balades le long de cette ligne !

    votre commentaire
  • Grosse surprise ce soir, en descendant du tram. Mon oeil a été attiré par un graf, juste à côté. Il s'agit d'un graf au pochoir, polychrome, et je l'ai trouvé bien fait. On ne peut s'empêcher de penser à Bansky, puisque c'est un graf "à message". C'est bien la première fois que je vois une oeuvre d'un tel genre sur Bordeaux (plus précisemment, sur une commune limitrophe), je vais donc explorer ce quartier lors d'un prochain dimanche.

    GRAPH1
     
    GRAPH3
     
    Détail de la raquette...
     
    GRAPH4

    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires