• Il y a quelques années, j'ai lu un roman de Thierry Di Rollo dont j'ai oublié le titre, mais dont je me souviens qu'il se passait dans un monde post-apocalyptique, sur une terre au ciel assombri en permanence par les fumées d'un charbon exploité à outrance. J'y repense souvent, en ce moment. C'est vrai que c'est très bizarre : ainsi, j'écris cet article et il est 21 h 50, et il fait encore bien jour car nous approchons de l'été. Pourtant, j'ai dû fermer la baie vitrée pour ne pas avoir froid - et je suis pourtant habillée comme je l'étais cet hiver : je porte encore des collants ! Ca me fait une impression vraiment bizarre, calendairement on est en plein printemps, et la végétation est en pleine croissance et en pleine floraison, mais les jours sont immuablement gris, entre gris clair et gris foncé, et on a froid. Mon kiné m'a dit que même en Espagne, et même au Maroc ! il pleut en ce moment. Une chose est sûre, s'il l'été s'avère aussi pluvieux que le printemps, j'essaierai de me trouver un petit séjour en pays chaud, pour ma semaine de vacances de septembre.


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  • Du coup, je réduis mes horaires, et je pose des jours de congés. J'ai donc profité de ma journée d'aujourd'hui pour faire tranquillement ce que j'ai pas eu le temps de faire dans la semaine : courses, ménage, avec un bonus en prime : un tour chez Ikéa, qui vient de s'agrandir, et, bien sûr, j'en suis ressortie avec l'envie de changer tout mes meubles ! Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. En attendant, je suis repartie avec une plante verte, histoire d'agrémenter un peu mon bureau, assez triste. S'il faut passer 8, voire 9 heures, au boulot, autant que ce soit dans un cadre un peu plus sympa.


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  • Pour Erick, s'il passe par là, une Vague magnifique, découverte dans une rue de Jaffa...

     

    VAGUE

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  • J'ai fini la semaine épuisée, exténuée. Les journées de 8, voire 9 heures, durant lesquelles le cerveau est entièrement concentré sur l'acquisition de nouveaux savoirs, je n'en peux plus. D'autant plus qu'il faut aussi gérer le stress des relances des utilisateurs, sans parler du retard qui s'accumule. Ma copine Chloé, qui m'a rejoint dans ce service, m'a confié avoir arrêté "la fumette" du soir, et s'être mise au Guronsan. En ce qui me concerne, après un mois de magnésium, je teste le Goji. Je suis persuadée que le temps qu'il fait n'arrange rien également.

    Total, jeudi, j'ai dû quitter le boulot plus tôt, je n'étais plus bonne à rien, et j'ai mis le réveil une heure plus tard vendredi matin. Cela m'a permis de tenir jusqu'à vendredi soir. Je n'ai pas renoncé à ma soirée théatre de vendredi soir, mais une fois chez moi, à peine démaquillée, je suis tombée comme une masse dans mon lit, dont j'ai émergé... à midi samedi. Et cette nuit, rebelotte, douze heures d'affilée. Je totalise donc 24 heures de sommeil sur 48 heures de week-end, chose qui ne m'était pas arrivée depuis quelques décennies ! (maintenant que j'ai franchi le cap du demi-siècle, je compte en décennies !!!). Résultat : ce soir, je suis presque en pleine forme !  J'aurais volontiers posé une semaine de vacances, mais ce n'est pas possible ce mois-ci : c'est mon service qui gère la création et les habilitations des salariés dans le système informatique, et en juin, il faut créer les habilitations de tous les auxiliaires d'été. Je vais toutefois poser un vendredi ou deux, et peut-être aussi quand même mettre la pédale douce et quitter le boulot de temps en temps un peu plus tôt. A noter que La Chatte m'a gentiment laissée dormir, ou alors peut-être étais-je tellement fatiguée que je ne l'ai pas entendue remuer, ce qui est fort probable aussi. Cet après-midi, j'ai profité du beau temps, et du soleil. On est le 26 mai, je porte toujours mes vêtements d'hiver, et, d'aussi loin que je me souvienne, ça ne m'est jamais arrivé, aussi je n'ai pas tergiversé quand j'ai vu que le soleil pointait son nez entre deux nuages, j'ai attrapé mon vélo et j'ai pédalé bon train... et attrapé le premier coup de soleil de l'année ! Mais si, mais si !!!


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  • Il faudrait que je lui accorde une rubrique !!! J'admets, je deviens un peu monomaniaque, à la prendre en photo toutes les cinq minutes !

    J'ai donc mis un nouveau plaid, sur une moitié du canapé. Et, bien sûr, Madame a choisi la partie sur laquelle j'ai posé le plaid. Moi je pense que c'est une question de confort, ma soeur, quand à elle, affirme que c'est pour mieux se mettre en valeur... Après tout, Dieu seul sait de quoi est capable la Déesse Chatte.

    chat

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  • Bon d'accord, même les fleurs ont l'air triste, en ce moment.

    coquelicot

    Mais voyons le bon côté des choses : s'il ne fait pas très beau en ce moment, il fait très... vert !!!

    vert

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  • C'était un rêve, j'ai économisé, économisé, puis j'ai cassé ma tirelire, pour mon anniversaire. On n'a pas tous les jours 50 ans !

     

    jehan

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  • A - Anniversaire. Bon, voilà, c'est passé, j'ai donc 50 ans depuis mercredi dernier. Je pense que cette échéance m'a pas mal perturbée, ces derniers mois, et des dernières semaines en particulier. Un anniversaire, c'est une échéance, c'est aussi pas mal de choses qui remontent en mémoire. Abécédaire en vrac...

    A - Anniversaire. Mon 21ème. J'allais à l'époque à la fac pendant la journée, et en cours du soir.. le soir. Je vivais encore chez mes parents, je rentrais à 21 heures. Ce soir là j'étais rentré, mes parents étaient dans le salon devant la télé, mes frères et soeur dans leurs chambres, mon repas m'attendait sur la table de la  cuisine. Je ne dis pas que certains anniversaires n'ont pas été difficiles à vivre pour mes fils, lors de la séparation d'avec mon ex-mari, mais je pense (j'espère !) que nous avons su les préserver de certaines choses.

    M - Mail. Mercredi dernier, j'ai reçu un mail de ma mère me souhaitant un bon anniversaire. Mes parents vivent à 5 kms de chez moi. No comment.

    E - Ex-mari. Parce que finalement, le temps passe et apaise bien des choses, j'ai fêté ce 50ème anniversaire avec mes fils (et ma presque belle-fille), et mon ex-mari.

    B - Bilan. 50 ans, on regarde forcément derrière.

    Q - Quarante, quarante ans. J'étais bien dans ma tête, ou du moins, je pensais l'être. Je me pensais équilibrée, les dix ans qui ont suivi ont prouvé que non. C'est certainement là le constat que je trouve le plus amer.

    S - Souvenirs. Un des meilleurs : mon anniversaire tombait en semaine, je ne me souviens plus du jour, je suis rentrée du travail, et la table de la cuisine était couverte de pots de rosiers nains, cadeau de mon mari.

    J -Juré. D'Assises. En 2003, j'ai été tirée au sort pour être juré d'Assises, sur la première session du mois de mai. Pratique, pour organiser un anniversaire. Dix ans plus tard, je garde encore le souvenir très fort du moment où, le procès terminé, je me suis retrouvée, avec les autres jurés, portes closes, à devoir rendre le jugement qui allait décider de l'avenir de quelqu'un. Ce n'est pas vraiment un bon souvenir, même si le jugement rendu a été clément envers le prévenu. Pour tout arranger, c'était une session d'Assises... des mineurs, je devais juger un gamin, ayant poignardé un autre gamin, à la sortie d'un lycée. Le gamin concerné n'avait que quelques années de plus que mes fils. 

    G - Goût. 'Ton thé avait-il un goût différent, ce matin ?" m'a demandé en riant une de mes tantes, mercredi dernier. Et non, mon thé n'avait pas un goût différent ! Dans l'état de fatigue où je suis, je n'ai même pas pensé à commencer ma journée par un thé parfumé, j'ai pris le sachet habituel !

    A - Avenir. Regarder derrière soi pour en tirer des leçons, et regarder vers l'avant, résolument.

    C - Cinquante ans derrière. Et cinquante ans devant ! Mais oui !


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  • plaid
     
    J'ai installé un nouveau plaid sur un coin du canapé : elle l'a aussitôt adopté !
     
    Un grand pas a été franchi, ces derniers jours : elle accepte enfin que je lui caresse le ventre - à petites doses toutefois, elle est rapide à me faire comprendre, d'un coup de dent ou de griffes, qu'elle ne me fait pas encore totalement confiance. Sa queue s'est bien étoffée, et son ventre, justement, est maintenant recouvert d'un pelage, encore très court, mais très fourni. Je ne pensais vraiment pas que ses poils mettraient autant de temps à repousser !

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  • Je ne suis pas allée à Bordeaux, hier après-midi, pour poursuivre ma chasse, aux mosaïques, aux diamants, ou autres curiosités. Mais contre toute attente, et parce que, décidemment, j'ai toujours les yeux qui traînent, j'avais quand même quelques nouvelles trouvailles emmagasinées dans ma carte mémoire, hier soir.

    Je ne l'aurais propablement pas vu si j'avais été au volant, mais, hier soir, c'est JB, mon cadet, qui m'invitait pour dîner. Du coup, j'en ai profité (je préfère être passager que chauffeur) pour regarder par la fenêtre et voilà...

    McDO
     
    (on était bien à côté d'un McDo ;-) )
     

    Et comme mon fils est, comme moi, fan d'art urbain, c'est lui qui m'a emmené, après dîner, voir cette fresque. J'avais déjà photographié ce même mur, il y a qq années (ça doit être dans les tréfonds de ce blog), et c'était une autre fresque. JB et moi sommes restés bluffés par la précision quasi-photographique du visage.

    FRESQUE1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    FRESQUE2

     

    Plusieurs graffeurs travaillent régulièrement sur ce mur, et il s'avère que mon fils connait l'un d'eux. Je lui ai immédiatement demandé de me mettre en contact avec lui, car mon rêve est d'acquérir un graf sur toile, et j'ai déjà une bonne idée de ce que j'aimerai commander. A suivre...


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  • Je n'allais pas à Bordeaux pour ça, mais pour la traditionnelle séance de ciné du samedi après-midi (aujourd'hui : Quartet). Et il s'avère qu'en fait, sans le vouloir, j'ai vu pas mal de choses, au fil des murs. Entre autres choses, un diamant que je n'avais pas encore en photo (mais que, pour autant, je n'ai pas pris en photo aujourd'hui, il y avait trop de monde devant), d'énigmatiques fragments de porcelaine, et des hirondelles, dont je reparlerai (des articles en perspective). A "scanner" les murs en hauteur comme je le fais, je vais finir par mettre le pied dans ce qu'il ne faut pas (Bordeaux est de nouveau assez sale) ou me casser la figure (les pavés bordelais sont parfois traîtres).

    Je n'ai pas vu de nouveau papier découpé semblable à celui de la semaine dernière, mais dans une impasse en travaux, je suis tombée sur ce poster, qui m'a paru être là depuis certainement plusieurs semaines, au minimum.

    PORTRAIT

     

    Ensuite, je suis tombée en arrêt sur cette mosaïque là. Des mosaïques dans Bordeaux ? Mais que représente celle-ci ? Un mystère à éclaircir (décidemment, les dimanches à venir, s'ils ne sont pas pluvieux, devraient me voir explorer la ville avec acharnement !).

    MOSAIQUE

     

    Et que penser de cette K7, solidement arrimée à un poteau ?

    K7
     
     

    Je ne vois décidemment pas le monde qui m'entoure de la même façon que tout le monde. Tandis que les passants passent devant cette porte, sans lui accorder un regarde, moi je m'y arrête, et je la juge digne d'une photographie : ne dirait-on pas un visage, en train de me faire un clin d'oeil ? Poésie involontaire de la ville !

    PORTE

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  • J'ai créé une nouvelle galerie photo, consacrée à ce voyage, magnifique autant que troublant. Magnifique, parce que c'est un pays superbe, aux paysages contrastés, beaux même dans leur aridité, et troublant (je devrais même dire franchement : désespérant) parce qu'un drame humain s'y joue, et qu'à travers les phrases des uns, les regards des autres, on a l'impression qu'aucune solution pacifique ne pourra jamais être trouvée, je dirais même : ne souhaite être trouvée. J'en suis pourtant partie avec l'envie forte, très forte, d'y retourner. J'ai envie de revoir les plateaux ocres qui cernent Massada, d'explorer les palmeraies trop vite entrevues, entendre à nouveau  les accents des deux langues qui s'y cotoient, sentir à nouveau les bouffées d'encens de l'église de la Nativité, me perdre dans les dédales de Jérusalem, Ô Jérusalem.

     

    En dépit de l'atmosphère parfois pesante (aux check-points), j'y ai trouvé aussi de quoi sourire, parfois.

    GRENADES

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il ne faut pas oublier que la grenade, avant de donner son nom à une arme, est un fruit symbole de vie et d'abondance. A Ein Kerem, ville où est né Jean-Baptiste, une jeune femme pressait les grenades avec un antique pressoir à main, antique mais efficace. A défaut d'être délicieux, le jus de grenade est rafraîchissant et revigorant.

     

    Une petite curiosité assez drôle : savez-vous que pendant le Shabbat, les juifs ne doivent pas se servir de l'électricité ? les repas sont donc préparés la veille, et la lumière, allumée la veille, le restera toute la journée. Dommage pour l'étourdi qui, en plein hiver, va devoir passer le Shabbat dans le noir ! Mais comment adapter des contraintes religieuses d'un autre temps à notre époque moderne ? Comment faire lorsqu'on habite dans un immeuble à plusieurs étages et que le Shabbat interdit qu'on appuie sur un bouton électrique ?

    Ben on prend le.... Shabbat elevator....

     

    SHABAT_ELEVATOR
     
    c'est à dire un ascenseur spécialement conçu pour s'arrêter automatiquement à chaque étage. Bon, on ne garantit pas le temps du trajet si vous habitez au 20ème !!!
     
     
    Plus de photos dans les jours à venir !

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  • Israël, avril 2013
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  • Cette réplique, entendue dans Des gens qui s'embrassent, hier soir au cinéma :

    "Tu vois ? tu croyais qu'on n'avait plus rien à se dire ! Mais si : on a plein de choses désagréables à se dire !"

     

    Je pourrais re-situer la scène, dire que cela évoque certaines choses pour moi, mais non, pas de prise de tête, pas d'arrière-pensée : j'ai juste pris la phrase au premier degré, et elle m'a fait bien rire. Et rire : ça fait du bien !


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  • La rue est pourtant étroite, et loin d'être attrayante, mais une tâche blanche m'a attirée l'oeil, alors que je passais en vélo. Un magnifique poster de papier collé, finement ciselé, un peu abîmé hélas, et sans signature. Certes, un peu morbide, mais vraiment magnifique.

    Comment croire qu'une telle oeuvre serait unique ? mais où chercher ? Voilà en tout cas de quoi motiver mes prochaines balades dans Bordeaux.

     

    POSTER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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