Bonjour bonjour les hirondelles....

 

D'hirondelles, point encore. Mais la buse qui niche dans les pins, un peu plus loin,  a repris ses vols circulaires dans le ciel, les petites chauve-souris arboricoles recommencent à voleter autour de la terrasse à la tombée du soir, les coucous chantent dans les bois, et, dans l'espace vert au bureau, les petits poussins poules d'eau sont sortis de leurs oeufs !  :-)

Vu la température extérieure (je rappelle que je vis sous les tropiques), je laisse désormais la baie vitrée ouverte (euh bon, seulement dans la journée, et seulement les week-ends ensoleillés), pour le plus grand plaisir de La Chatte, qui passe son temps à sortir, rentrer, sortir, rentrer, comme tout bon chat qui se respecte.  Mais je suis tout de même inquiète : tout à l'heure elle m'a fait un démarrage en trombe, pour essayer d'attraper un oiseau venu picorer le pain que je mets sur la rambarde de la terrasse. Le probléme étant que je suis au second étage, et que je ne suis pas bien sûre que Pussy sache voler :-/  je pense que je vais donc cesser de mettre du pain pour les oiseaux !

l'autre sur mon cahier pour prendre mes notes, les oreilles grandes ouvertes pour écouter ce que m'explique ma collègue... La formation à mon nouveau mêtier est intense ! Vendredi après-midi, j'ai appris à créer des répertoires partagés ou plutôt, j'ai essayé d'apprendre à créer des répertoires partagés. La mise en pratique s'est révélée... plus qu'hasardeuse, parce qu'il faut bien le dire, je n'avais pas tout bien compris, dans cette histoire de répertoires, de groupes d'utilisateurs, de serveurs...

Alors l'informaticien de l'équipe s'est levé, et puis voilà...

Fabrice, pour répondre à ton commentaire : oui, les noms des rues nous rappellent souvent qu'autrefois les villes avaient souvent un air de campagne. C'était bien plus poétique qu'aujourd'hui ! (d'ailleurs je ne doute pas qu'après le Pont Chaban-Delmas, le stade Chaban-Delmas, on n'échappera pas au boulevard Chaban-Delmas...).

Toutefois je doute que, même au Moyen-Age, les loups aient pu venir s'ébattre jusqu'à l'intérieur des murailles de Burdigala, quoiqu'en dise cette plaque là :

(pou pou pidou !)

Mais qu'ont donc en commun...

La porte d'Aquitaine...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la porte Caillau...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A vrai dire, il faut savoir regarder, laisser flâner son regard, le laisser s'accrocher aux scintillements révélés par le soleil...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne me souviens plus du moment où j'ai aperçu le premier petit diamant en miroir, ça fait déjà un certain temps. J'avais été intriguée, mais ça m'était sorti de l'esprit, jusqu'à ce qu'en faisant visiter Bordeaux à des collègues, je réalise qu'il s'agissait en fait d'une série, comme me l'a confirmé Erick sur son blog. Hier, je suis donc partie en chasse, et j'ai trouvé une bonne demi-douzaine de diamants, pour mon plus grand plaisir. Comme je m'y attendais plusieurs monuments historiques sont désormais un peu plus brillants, mais les diamants sont également disséminés ça et là dans les rues, généralement placés en hauteur à côté d'une plaque portant le nom de la rue. Si, sur la dernière photo, le passant en bas à droite lève les yeux en direction du diamant, c'est qu'il cherche à voir ce que je photographie. Car en fait, j'ai l'impression d'être la seule à les voir, ces diamants !

Il y avait longtemps que je n'avais pas photographié de plaques de rues aux noms originaux, il est vrai que ça ne... court pas les rues ;-)   Mais cette après-midi, j'ai remis ça, au fil de ma promenade dans les rues de Bordeaux.

Pour mon dernier jour au service Octroi, j'ai fait montre d'une productivité excellente ! J'ai terminé la journée en envoyant un mail d'au-revoir à l'ensemble du service, dont le grand chef, qui m'a répondu en se trompant dans mon prénom :-(   Et puis j'ai fait mon petit carton, j'ai dit au-revoir aux collègues encore présentes, puis j'ai traversé la rue pour aller dans l'autre bâtiment, au service informatique, poser mon carton sur mon nouveau bureau, et remercier le garçon qui m'a formé durant ces dernières semaines, et qui part à son tour dans un autre service (c'est lui que je remplace).

Ce midi, fait très exceptionnel, je dirais même, exceptionnellement exceptionnel : Romuald, l'unique garçon de mon équipe à l'octroi a accepté de déjeuner avec nous, les filles. Quand je suis arrivée dans l'équipe, il y a 2 ans, s'il prononçait deux phrases dans la journée, c'était bien le maximum. Il s'est un peu dégelé ces derniers mois, quand à moi, je ne suis pas du style à laisser tomber et à me priver de la seule présence masculine dans l'équipe, surtout quand je me suis aperçue qu'il lit et va au cinéma. Alors ce midi, quand nous nous sommes levées pour partir à la cafèt, je l'ai interpelé : "Romuald, pour mon dernier jour dans l'équipe, tu vas tout de même déjeuner avec nous ?". "Oui, à 13 heures", a-t-il répondu. Je pensais donc que c'était loupé, mais, contre toute attente, il s'est levé, s'est habillé, et s'est joint à nous. On n'en revenait pas ! Ce soir, il partait en vacances pour plusieurs semaines, je lui lancerai une invitation à déjeuner à son retour... j'ai un bouquin à lui rendre !    :-)

Petit pincement au coeur, ce soir, en quittant le boulot. Je quitte le service Octroi avec un sentiment d'inachevé (j'y serais bien restée deux ou trois ans de plus, mais je ne pouvais pas louper l'occasion de retourner à l'informatique) et j'aimais bien l'ambiance d'une grande équipe de filles, même si ça me gonflait souvent (les discussions sur le menu de la veille ou du soir, et sur les enfants, ça m'a toujours agacée, je ne dois pas être une "vraie" fille). Comme il était assez tôt pour la séance ciné de 17 h 40, j'en ai profité, même si le film (mexicain, La Demora) était sinistre, ça m'a changé les idées. Et puis ce soir, après dîner, j'ai fait un grand ménage dans l'appartement, et cela m'a fait du bien (et puis j'aime bien l'idée que demain, je vais me lever ds un appartement nickel !). Je n'ai rien de prévu ce week-end, je vais en profiter pour me reposer. Et ce serait bien si je trouvais, aussi, le temps de mettre quelques photos sur mon blog !

Je suis fatiguée, comme c'est le cas régulièrement. Mais en ce moment, je dois garder mes neurones aussi réveillés que possible durant les journées de formation pour mon nouveau boulot. Alors je me couche de très bonne heure. Ce soir, toutefois, dfficile de résister à la rediffusion d'Amélie Poulain...

Sinon, en vrac : je m'initie aux mystères de l'Active Directory, de Microsoft (quesaquo ? Google est ton ami, wikipédia est son prophète !), entre autres choses, aujourd'hui j'ai réinitialisé le mot de passe réseau d'une utilisatrice travaillant... en Pologne (heureusement, elle parlait français !), ma chef (je veux dire, ma future ex-chef puisque je suis encore entre les deux services jusqu'à demain soir) m'a fait mon entretien annuel individuel, elle m'a dit qu'il fallait que j'améliore ma communication, comme tous mes chefs avant elle depuis que je bosse (et ma mère avant eux !). J'aimerais bien que de temps en temps, on me dise que j'ai des qualités, plein de qualités ! (tant qu'à faire !), et si le temps s'est malheureusement remis au froid, le coucher de soleil de ce soir valait le détour (malheureusement, je n'ai pas pu faire de photo). Depuis la fenêtre de mon nouveau bureau, je vois les avions qui s'envolent, et j'aime ça...

Commencé dans la déprime, dont je ne vois pas trop comment elle pourrait passer, sauf à parvenir à m'habituer à vivre seule, et sans famille (mis à part mes fils). De sombres nuages passent dans le ciel de ma tête.

Malgré tout (et c'est un soulagement pour moi !) je parviens à me concentrer sur la formation à mon nouveau travail. Je suis donc, depuis la semaine dernière, dans ma nouvelle équipe les mardi et jeudi, et j'intègre l'équipe le 18 mars. Il me tarde. J'ai l'impression d'être complètement schizophrène en ce moment ! Un jour, je vais me garer dans un parking, vais bosser dans un bâtiment, avec des collègues, sur un boulot, et le lendemain, je me gare sur un autre parking, entre dans un autre bâtiment, vois d'autres collègues et évolue dans un environnement totalement différent ! Schizophrène, je vous dis ! Outre que c'est inconfortable, il me tarde vraiment d'intégrer définitivement mon nouveau service.

Ce midi, j'ai déjeuné, par hasard, avec mon ancienne chef, celle d'il y a deux ans, à l'informatique, avant que je parte à Pau. On a parlé de mon envie de revenir à l'informatique, et elle m'a conseillé d'envisager une formation BAC + 2, si je veux pouvoir évoluer dans l'informatique. C'est bien ce que je pensais faire, mais un coup d'oeil sur le site du CNAM m'a, je l'avoue, effrayée  :-(   Pour l'instant, je vais essayer de bien me concentrer sur mon boulot, il s'en faudra de quelques années avant que je le maîtrise ! Mais bon, il me reste encore pas mal d'années avant la retraite !

 

Et sinon, ce soir, le ciel est magnifique.  Toutes les nuances de bleus sombres s'y déclinent, zébrées de bandes de nuages bleu marine. C'est beau  :-)

Un immeuble en verre, héritage des années 70, qui rompt la belle façade de pierre des quais dans le quartier des Chartrons. Et mon oeil immanquablement attiré...

 

Le verre fumé ne permet pas de bien le distinguer, et pourtant : Omer est bien en couleurs !

 

S - Samedi. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu de semaine "de deux samedis". Et j'avais bien besoin de ce vendredi, aller chez le médecin, emmener la voiture au garage pour vérifier les plaquettes (total, j'ai récupéré une voiture passée au lavage et à l'aspirateur intérieur, génial !), aller chez le coiffeur. Et hier en me levant, c'était encore samedi, et ça m'a fait du bien.

F - Fatigue. Parce que ces derniers mois ont été éprouvants, lutter contre la dépression et le mal-être, ça fatigue physiquement, et nerveusement, et puis je commence la formation dans mon nouveau service, là aussi ça me met une pression nerveuse qui me fatigue. Du coup, ce week-end, je ne suis pas sortie (mise à part vendredi soir, un restau avec une copine), hier soir je me suis couchée très tôt et je me suis levée très tard, j'ai fait un tour de cadran (hélas interrompu par une insomnie en milieu de nuit) et ce matin, j'étais reposée. La balade en vélo cet après-midi, au grand air, m'a également fait bcp de bien (sauf au dos, mais ce n'est pas grave). J'avais bien besoin de ce week-end, sans horaires, à mon rythme, avec beaucoup de sommeil.

S - Sommeil. Et insomnie. Et les idées qui tournent, et retournent, sans réponse.

P - Printemps. C'est le printemps. Les vols de grues se succèdent dans le ciel, et hier, c'est le bruit caractéristique des... canadairs (toujours par deux) qui m'a fait lever la tête ! Pas de doute, l'hiver est fini ;-)  Je suis partie faire du vélo, cet après-midi, en laissant les fenêtre et baie vitrée ouvertes.

A - Allergie. Ceci dit, un léger mal de tête alors que je faisais du vélo cet après-midi, m'a rappelé que certaines années, je suis allergique aux pollens printaniers. Et les prunus sont déjà bien en fleurs...

A - Angoisse. Je n'en n'avais plus depuis deux semaines (disparition soudaine, incompréhensible, mais appréciée) et puis voilà qu'hier matin, paf ! et au moment de faire les courses, bien sûr. Pas grave, je fais avec maintenant, de toute façon mon psy et moi on n'est pas d'accord à ce sujet, d'ailleurs, mon psy... :-/ 

C - Courses, ça ne m'a pas empêché de faire mes courses et exceptionnellement (depuis deux mois, je scrute à la loupe mes dépenses pour mieux comprendre pourquoi je suis toujours fauchée) je me suis accordée un plaisir luxueux, le dernier CD de Ben Harper, en duo avec Charlie Musselwhite (bon, je précise, 14 euros le cd, c'était pas non plus déraisonnable). J'ai en effet rapidement calculé que ce mois-ci, je ne vais pas acheter de croquettes pour la chatte (mon ex-mari m'a donné un paquet, tout neuf, de 5 kgs de croquettes achetées pour Joséphine, la chatte de mon fils aîné, qui est morte la semaine dernière). Pas de croquettes à acheter = 1 cd, et mon budget reste dans les clous. Dans la galerie marchande, en sortant, la musique d'ambiance c'était Dire Straits, Private Investigations, et ça tombait bien, j'en avait le cd dans la voiture. Un de leurs meilleurs morceaux.

R - Rugby. Bordeaux Bègles Vs Agen, hier en fin d'après-midi. Résultat : tramways bondés, pleins à craquer, en rentrant du ciné. J'ai réussi à me faufiler, mais au bout de 5 minutes, serrée entre des supporters dont certains sentaient déjà la bière, j'ai renoncé : je suis descendue du tram, et j'ai préféré marcher, et récupérer le tram à l'arrêt après celui du stade. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'estomac un peu trop sensible en ce moment, ça devient galère quand je prend le tram le samedi, manquerait plus que je ne puisse plus aller au cinéma  :-( 

C - Cinéma. Après Wadjda, la semaine dernière (à voir absolument), le film d'hier c'était Syngué Sabour, à voir absolument. Non, je n'irai pas voir Die Hard 5.

O - Oiseaux. Pendant que je prenais mon petit-déjeuner (pour l'instant encore à l'intérieur), ce matin, les oiseaux prenaient le leur, en face de moi, sur le rebord de la terrasse. J'ai bien observé : il y a les pies, les plus grosses mais les plus craintives, et puis les merles, qui cohabitent avec les moineaux, et puis un étourneau, et puis un rouge-gorge, un couple de mesanges charbonnières, et un couple de mésanges bleues. Dans l'espace vert sur lequel donne ma terrasse, il y a aussi des tourterelles, mais qui ne viennent pas manger le pain que je mets, de même que les pigeons (il y en a heureusement peu). Il y a aussi un couple de geais, très beaux, mais qui ne s'approchent pas non plus des appartements.

F - Fin. Fin du week-end, l'appartement est propre, aéré, la table est ornée d'un bouquet de jonquilles, et demain matin, je ne commence qu'à 10 heures. Tout va bien.

On l'a longtemps appelé le pont "BaBa", parce qu'il relie les quartiers Bastide et Bacalan, et ça plaisait à tout le monde. Puis Juppé a décidé que ça n'était pas assez chic pour une ville classée "Unesco", et a décidé unilatéralement de le baptiser "pont Jacques Chaban-Delmas". L'opposition aurait préféré "pont Toussaint Louverture", et je trouve que ça aurait été bien mieux, en effet. Surtout que Chaban, c'est bon, on a largement donné. Juppé nous a déjà fait le coup de débaptiser le Parc Lescure (maintenant "stade Chaban-Delmas") et de nous planter, l'automne dernier, une statue grandeur nature dudit Chaban, pile à côté de la Cathédrale, dans l'axe de la mairie. Moi, ça me gonfle bien, ce culte de la personnalité chabanesque, trop, c'est trop.

Bref, en tout cas, il est là, et même bien là, tellement haut qu'on le voit de partout, et tant pis pour ceux qui le trouvent moche (perso, j'hésite encore), parce qu'on ne peut pas le louper, le voilà, le pont BaBa.

Ce n'est pas si souvent, en fait c'est même assez rare. Alors, pour une fois que la Garonne est bleue, je n'allais pas louper la photo !