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    J'allais voir un film de vampires décalé et humoristique, d'après la bande annonce et les articles de la presse, enthousiasmée dès lors qu'il s'agit de Tim Burton. Au final, j'ai vu un Johnny Depp maquillé, et même mal maquillé, et trouvé le sénario plutôt léger. Désolée pour les fans, mais je trouve que Tim Burton a bâclé le boulot, et je me suis ennuyée devant un film finalement insipide. J'attendais plus de la confrontation entre un vampire et une sorcière, comme j'attendais également avec impatience la découverte du XXème siècle par un vampire du XVIIIème. De ce côté là, il vaut mieux re-revoir Hibernatus.

    Tant qu'à faire dans le vampire, tant pis pour les effets spéciaux, il vaut mieux se plonger dans un bon bouquin.les radley

    De ce point de vue là, Les Radley, par Matt Haig, tient sa promesse. Dans une petite ville de la banlieue londonnienne, les Radley, famille ordinaire et bien sous tous rapports, vivent une vie paisible. Ou presque. Le fils aîné a bien du mal à s'endormir le soir, les parents "carburent" à l'ibuprofène et la jeune fille de la maison supporte mal son régime végétarien, dernière lubie en date de l'adolescente, et tous se portent bien mieux à l'ombre des arbres des jardins qu'en plein soleil. Le secret de la famille ? Ils sont des vampires. Vampires, certes, mais... abstinents. Mais peut-on lutter contre sa vraie nature ? Après les vampires végétariens de la saga Twilight, voilà les vampires abstinents des Radleys, et j'ai bien aimé cette variante. Le roman s'adresse aussi bien aux adolescents qu'aux adultes prêts à se divertir avec un  roman fantastique. Fluide, original, humoristique : un bon bouquin !.

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  • Les négociations sont terminées, le plan social va donc être mis en place. Nous avons reçu la communication officielle de la Direction, accompagnée de la liste des postes supprimés par service. C'est confirmé, mon service n'est pas concerné, inutile de dire que c'est un soulagement pour toute l'équipe. Toutefois, je vais regarder les offres de reclassement qui nous seront proposées dans le Groupe dont mon entreprise fait partie, et j'y postulerai éventuellement si j'en ai la possibilité, et si cela peut me permettre de donner un nouveau souffle à ma carrière professionnelle en perte de vitesse depuis plusieurs années. En attendant, même si je suis à l'abri du plan de licenciement, les mois qui viennent vont être difficiles car des amis, des collègues des différents services dans lesquels j'ai travaillé, seront peut-être concernés.


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  • J'ai passé la journée d'hier sur le bassin d'Arcachon, à Arès. Arès, ce n'est pas la ville la plus courue. Petite ville, petite plage, petit port ostréicole. En fond de bassin, elle abrite des prés salés, ainsi que des réservoirs à poissons. Le chemin de Compostelle, voie de Soulac, passe par là.

    Je connais peu l'histoire du bassin, et je ne sais donc ni l'origine des réservoirs à poissons

    RESERVOIRS
     
    ni celle des près salés. Les près salés, ce sont des terres inondées à chaque marée, et donc découvertes entre deux, ce qui permet à la végétation de s'y développer. Roseaux, herbes diverses jaillissent du sable, ainsi que quelques pins, rachitiques et ne vivant pas bien longtemps dans cette eau salée.
     
    PRES SALES
     
    Ce n'est donc pas un "bel" endroit, mais c'est un endroit à découvrir, classé réserve naturelle. Hier il faisait très chaud, trop chaud pour les oiseaux, mais je pense qu'en période de migrations on doit pouvoir y observer les migrateurs. C'est tout de même un endroit très particulier, on marche parfois sur du sable très sec, d'autres fois sur du sable très humide, on oublie vite la sensation du temps, on se sent "ailleurs", hors du temps, hors de nos espaces habituels, on n'y croise personne, il n'y a aucun bruit, on ne voit d'autre horizon que les pins au loin, c'est très très étrange. Le soleil tape dur et se réverbère sur le sable, on se croit vite en plein sahara. Le promeneur aura soin de ne pas oublier eau et chapeau !
     
    Le sentier du littoral, qui fait le tour du bassin d'Arcachon, chemine entre les prés salés d'un côté, et les réservoirs à poissons de l'autre. D'un côté une végétation aride, de l'autre un tout autre paysage. Le sentier est bordé de pins, de petits chênes tordus, de buissons épineux, de hautes graminées, de tamaris, parfois colonisés par le chèvrefeuille. Le contraste entre les deux milieux, pourtant côte à côte, est saisissante.
     
    C'est un aspect du bassin moins connu, loin des plages du Cap Ferret, du chic Arcachon et des blondeurs alanguies de la dune du Pyla, mais qui mérite d'être découvert.

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  • Je mets le vase dehors tous les soirs afin qu'elles durent le plus longtemps possible, mais il fait chaud dans la journée dans l'appartement, et ce soir, elles sont désormais toutes écloses et echevelées.


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  • En dépit de mon moral, j'ai pris beaucoup de plaisir vendredi soir chez une amie, pour une soirée "mangeage, buvage et bavardage" comme elle l'a dit. Et je ne mourrais pas idiote : j'ai enfin touché la manette d'une Wii ! L'occasion d'un fou rire monumental, il y avait longtemps que je n'avais pas piqué un tel fou rire, et ça m'a fait du bien.

    A refaire !


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  • C'est la fleur que je préfère. Elle est belle, impériale, et sent délicatement bon. Elle revient au mois de mai, juste pour mon anniversaire, comme un cadeau.


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  • Tu te réveilles comme tu t'es couchée. Avec le poids de ta vie sur tes épaules, et elle pèse lourd, le poids de tous tes ratages. Aux infos, tu apprends que quelque part, un train a dû s'arrêter, un homme s'est couché sur les rails. Tu hoches la tête. Hier tu es allée au cinéma, c'était une fuite plus qu'un choix. Le cinéma c'est cent vingt minutes d'oubli. En rentrant tu t'es servi un whisky. Comme d'habitude tu t'es trouvée dans cet entre-deux bizarre, la sensation d'une réalité plus aigue tout en te sentant détachée de toi-même. Pas la peine de t'en verser un second, qui ne t'apporterait rien de plus, et plutôt moins. Le whisky, c'est rare. Tu te l'autorises le samedi soir. Brave petit soldat. Tu ne dépasses pas la dose acceptable, tu te lèves le matin pour aller bosser, tu respectes les limitations de vitesse. Tu t'achètes un bouquet de fleurs. Tu luttes pied à pied contre. Contre quoi. Tu ne sais pas. Ce n'est pas de la dépression. C'est la vie, c'est ta vie. Tu regardes en arrière et tu voudrais trouver au moins une chose positive, et tu n'en trouves pas. Tu regardes en avant et tu te demandes ce que tu vas pouvoir faire du temps qu'il te reste, sur cette pente descendante qu'est la vieillesse et sa déchéance.

     

    J'ai failli annuler la sortie OVS à laquelle je m'étais inscrite cet après-midi. Mais c'est mal vu de se désinscrire au dernier moment, et puis je n'avais pas envie de passer une après-midi seule avec moi-même, avec les pensées négatives tournoyant dans ma tête. Ces pensées, je les ai en permanence, alors de temps en temps ça fait du bien d'y échapper. Et puis je suis donc un brave petit soldat. Vendredi soir je suis sortie chez une amie, hier je me suis achetée des fleurs, et aujourd'hui c'était donc une sortie OVS dans un parc à quelque kilomètres de Bordeaux. Demain, c'est un pique-nique avec l'amie de vendredi soir.

    Hier, à la médiathèque, j'ai parcouru un livre sur la crise du milieu de vie. Je ne l'ai pas emprunté. La crise du milieu de vie, je sais ce que c'est, je l'ai vécue il y a sept ans. Sept ans, pourtant ça me parait hier. Mais c'est bien sept ans, et cela fait sept ans que j'en paye le prix. Mais peut-être les choses auraient-elles tournées ainsi, malgré tout.

     

    J'ai mieux terminé la journée que je ne l'avais commencée. Le groupe OVS était sympa, le parc était superbe, avec des forêts de rhodondendrons immenses. C'était très surprenant, cette forêt de rhododendrons dans la forêt de pins. Le pot qui a suivi la balade m'a fait du bien aussi. Je suis rentrée par de petites routes de campagne, près et pins, et il faisait bon. Ce soir, comme tous les dimanches soirs mon fils cadet est venu. Il est beau, intelligent et semble équilibré. Mais comme je n'ai qu'une mauvaise opinion de moi-même, je ne peux pas penser que ce soit grâce à moi. C'est simplement un coup de chance. D'ailleurs mon fils aîné, lui, ne me semble pas aussi épanoui, et là, c'est forcément de ma faute.

    Je crois que j'ai encore de longues  séances de psy devant moi, même si je doute que le psy puisse m'aider à trouver un sens à tout ça.


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  • Dimanche, je suis allée voir mes parents. Ils ont vendu la maison du Barp, mais n'ont pas encore été livrés de leur nouvel appartement. Ils se donc installés provisoirement dans une petite location d'été sur le Bassin d'Arcachon. Pas pratique, pour aller les voir, ça me fait un peu plus de route. Dimanche midi, ils m'ont emmené dans un petit restaurant à côté de leur chez-eux provisoire. Restaurant familial, salle comble le dimanche midi, guitariste pour l'animation. Convives endimanchés, moyenne d'âge 70 ans. Déprimant. Tout comme le temps, j'ai remis les collants et le foulard autour du cou. Grrrr

    Lundi, j'étais "de téléphone". Au début, j'aimais bien cela, ça me changeait des études de dossiers, de la paperasserie. Maintenant, je trouve ça usant.

    Aujourd'hui, j'étais encore "de téléphone". Et ce n'était pas le bon jour. Cette nuit, j'ai été réveillée à 3 heures par de la musique. Impossible de dormir tant que la musique a duré (environ un bon quart d'heure), et difficile de me rendormir après. J'étais déjà fatiguée (mais je suis toujours fatiguée), mais là le réveil a été d'autant plus difficile. Et quand je manque de sommeil, je suis irritable. Bref, la journée passée au téléphone a été pénible. Grrr

    Ce soir, juste après avoir quitté le boulot, j'avais rendez-vous avec mon médecin généraliste pour le renouvellement de ma prescription d'anti-psychotiques (grrrr). Pas de bol, il était encore plus énervé et désagréable que moi ce soir. La consultation a été menée tambour battant. Il a sursauté en voyant mon taux de cholestérol (analyses ordonnées par ma gynéco il y a quinze jours), mais tant pis, pour l'instant il va falloir faire avec, surtout que je ne vois pas ce qui dans mon alimentation pourrait générer un tel dosage, et il ne s'est pas penché davantage sur le pourquoi du comment, il était décidemment trop de mauvaise humeur ce soir.

    Je suis sortie de là passablement énervée, il était tard, 19 h 30, après huit heures de boulot j'avais l'impression de ne pas avoir vu ni la journée, ni le jour d 'ailleurs. Dehors, il faisait lourd, cela a renforcé mon énervement. S'il avait été moins tard, je serais allée faire un tour à pied, en rentrant chez moi, pour me défouler. Pas possible, il était trop tard, et j'en aurais pleuré d'énervement.

    En quittant le médecin, et pour rentrer chez moi, je suis passée dans des rues bordées de résidences neuves, et de petites maisons anciennes. Pour moi, pas possible d'acheter un appartement, je ne parle même pas d'une maisonette. Ca me flanque le moral par terre, de vivre dans mon petit appartement à la kitchenette d'étudiant. Grrrr.

    Ce matin, en partant, j'avais déposé un mot sur la porte de mon voisin de dessous "merci de ne pas écouter de musique la nuit, ma chambre est au-dessus de votre salon". Ce soir, ledit voisin est venu sonner à ma porte. Ce n'est pas lui qui écoute de la musique. Merdouille. Si ce n'est pas lui, je  ne vois pas qui cela peut être, et tant que je ne sais pas qui c'est, je ne peux pas aller râler (grrrr). Même pas possible de résoudre le problème avec des boules quiès, ce n'est pas tant la musique qui me réveille que les vibrations et les boum-boum des basses. Grrrr.

    Bref, journée de m****. Heureusement que le week-end à venir fait trois jours.


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  • Si le samedi, je ne parle souvent à personne, ce samedi a été consacré à la parlotte. J'ai passé l'après-midi avec une amie que je connais depuis le lycée. Je me souviens bien de notre rencontre, sur un banc pendant une récré, on était en seconde. L'année suivante, on était dans la même première, c'était le début d'une grande amitié. Les années ont passées, certaines années on se voit souvent, d'autres non, mais on reste toujours en contact. Elle est chilienne, et espère retourner chez elle, un jour, pour y vieillir tranquillement. Je lui ai promis que j'irais la voir, mais cela me serre le coeur de savoir qu'un jour, on sera trop loin pour passer des après-midis autour d'une théière. Le même soir, une autre amie m'avait proposé d'aller au ciné. Finalement, je n'étais pas trop partante pour le ciné, et je me préparais à passer un samedi soir devant l'ordinateur, comme d'habitude. Tout d'un coup j'ai réalisé qu'elle allait probablement passer sa soirée devant la télé, et je me suis dit que c'était bien dommage, passer notre soirée solitaire chacune de notre côté, alors que nous habitons à un kilomètre l'une de l'autre ! "Si tu as le café, j'ai le gâteau" lui ais-je dit. Et on a passé une super soirée, à parler de mecs, de la vie en célibataire, de religion, de bouquins, de chats...  Je me suis couchée gonflée à bloc d'une si riche journée.

    Je n'ai rien fait de mon dimanche, du moins "rien" à mon sens à  moi. Je voudrais reprendre le vélo le dimanche, j'ai décidemment du  poids à perdre, des muscles à refaire. Mais il y avait du vent (j'ai horreur du vent), je n'étais pas en forme (j'ai de nouveau des problèmes de fatigue récurrente), et des bouquins passionnants à lire. J'ai passé l'après-midi dans mon hamac, à l'abri du vent, dans la chaleur du parasol.

    J'ai attaqué le boulot lundi sans réelle motivation, un peu saisie par le froid du matin, une journée normale, sans relief.

    Hier, je prenais le boulot à 11 heures, comme tous les mardis, après la séance hebdomadaire chez le psy. Un sale temps, gris, pluvieux, très froid. Avant d'embaucher, j'ai fait un détour dans un supermarché. Je suis arrivé au boulot avec des poches de bonbons dans les bras, c'était mon anniversaire. Début de journée sympa, les collègues qui me souhaitent un joyeux anniversaire, et les sms qui arrivent aussi. Mais en fin de matinée, on a appris le brusque décès d'un garçon, dans un autre service, sur le lieu même du boulot, crise cardiaque. Ca m'a presque traumatisée. Au moment où j'arrivais au boulot, plutôt contente, il y avait un garçon qui venait de mourir, dans un autre service. La vie, la mort. Aujourd'hui encore, j'y ai beaucoup pensé. Même si je  ne le connaissais que de vue, ça me travaille.

    J'ai repris le boulot ce matin. Mauvaise journée, cette fatigue qui revient régulièrement pèse lourdement sur moi. Moral en berne, aussi. Je n'aime pas ma vie. J'en ai marre de devoir regarder ma vie du bon côté. Oui, j'ai un boulot, un toit sur ma tête, une santé correcte. Non, je ne me lamente pas : objectivement ma vie n'est pas marrante. Je n'aime pas mon boulot, je n'aime pas mes conditions de travail, mon entourage au boulot. Mon appartement est petit, mal foutu. Tout en vivant chichement,  je ne boucle pas mes fins de mois. Je suis bouffée par l'arthrose, j'ai du mal à maîtriser mon poids et mon corps se porte mal et j'en ai honte, oui je suis influencée par les images des médias. J'ai encore un peu plus de quinze ans à bosser, à mon âge ma mère était déjà à la retraite et profitait de ses premiers petits enfants. Ce ne sera pas mon cas. Je vis plus mal que mes parents, et ce n'est pas une vue de l'esprit. Ce n'est pas se lamenter que de considérer objectivement la réalité.

    La vie, la mort, et d'autres choses. Pendant mes vacances je me suis occupée de la terrasse. J'ai passé un bon coup de balai pour enlever les feuilles accumulées cet hiver, feuilles des arbres alentours amenées par le vent, et j'ai installé plusieurs pots dans  lesquels j'ai planté différentes graminées. J'ai optée pour des graminées après en avoir vu beaucoup dans les rond-points environnants. J'ai pensé qu'elles doivent consommer peu d'eau, et bien résister à la chaleur. L'idéal pour ma terrasse, exposée plein sud. Mes plantations semblent avoir pris, j'en attends beaucoup pour cet été. Mes deux bambous apprécient le printemps, quand au rosier, il explose de dizaines de petites roses simples mais colorées. Le fuschia, planté au pied du rosier, repart bien, quand à la jardinière fleurissant la fenêtre de ma chambre, elle fleurit de façon exubérante. Les plantes poussent, la pile de livres à côté de mon lit aussi. Ces derniers mois, j'ai retrouvé un rythme de lecture qui me convient, me permettant d'enchaîner auteurs et styles différents. Un peu au détriment de mon sommeil, mais avoir retrouvé un bon rythme de lecture fait du bien au moral. Hier au boulot, j'ai échangé quelques phrases avec le seul garçon de l'équipe. Lui aussi lit. Je m'en étais aperçue en voyant des bouquins dans le tiroir de son bureau. Il lit Steinbeck, m'a conseillé Hemingway (honte à moi, j'ai lu un seul bouquin de lui, il y a vingt cinq à la fac et je n'avais pas aimé, question de maturité peut-être). Il vient de lire... Don Quichotte. Don Quichotte, un mauvais souvenir pour moi, bouquin au programme de mon année de licence en fac d'espagnol, j'avais trouvé ça lourd et ennuyeux. Lui a trouvé ça intéressant, original et humoristique. Je regrette de ne pas être assise à côté de lui, ça m'aurait du bien d'être à côt d'un garçon, et d'un garçon qui lit qui plus est.

    Demain, je ne travaille pas, et j'apprécie cette journée chez moi. Mon fils cadet, lui, travaille. Payé double, ce qui est évidemment attractif. Que lui dire. Je suis farouchement opposée au travail du dimanche et des jours fériés. Mais je comprends que pour lui, à temps partiel, travailler plus pour gagner plus s'avère tentant. Sans parler du "volontariat" qui n'en n'est pas vraiment. C'est l'apprentissage de la vie du travail. Mais pour lui, au moins, cela se fait dans une bonne ambiance.

    Pour mon anniversaire, j'ai dîné hier soir au restaurant avec mes fils. Après des années de pudeur et de retenue, maintenant, je prends la parole et je leur dis que je les aime.

    La vie, la mort, et l'amour, aussi.


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  • Un peu comme le verre à moitié vide, ou à moitié plein.

    Le réveil a sonné ce matin, et il fallait que je me lève. Après une semaine et demie de grasses mat', je n'en n'avais pas envie. Et autant tordre le cou une bonne fois pour toutes à une idée qui pourrait être sympa pour moi : s'il n'y avait pas un salaire à la fin du mois, je ne me lèverais pas. Rentière serait un état qui me conviendrait parfaitement. Hélas, trois fois hélas.

    Les actualités sur la radio locale m'ont vite remis dans le bain, en parlant de nouveau du plan social, toujours en cours de négociation.

    Douchée, habillée, maquillée, je suis descendue au parking et, comme le chante Cabrel, j'ai repris ma place dans le trafic. Etonnamment, depuis mon retour de Pau, je trouve qu'il y a moins de circulation sur Bordeaux, ou qu'elle est plus fluide.

    A midi, j'ai retrouvée une amie fidèle pour notre repas hebdomadaire. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais nous en sommes venues à parler des élections. Elle a voté pour Sarkozy au second tour.  Elle fait partie des gens que le socialisme effraie. Beaucoup plus surprenant, elle a voté pour Marine Le Pen au premier tour. Cela m'a beaucoup, beaucoup étonnée. Elle me l'a dit d'emblée : c'est un vote de ras-le-bol, devant les promesses des uns et des autres, en réaction à un quotidien qui se dégrade, avec des inquiétudes pour l'avenir de ses enfants, et un désenchantement vis à vis des politiques, de quelques bords qu'ils soient. Dans la foulée, elle m'a fait une remarque à laquelle je n'avais pas  pensé : si les socialistes ne sont pas à la hauteur des espérances pendant les cinq années à venir, et puisque la droite traditionnelle vient d'échouer, ce sera un vote massif en faveur de Marine Le Pen aux élections de 2017, et l'arrivée de celle-ci au second tour et pourquoi pas une victoire ? Compte-tenu du vote de 2002, je ne me hasarderai pas  à dire que c'est un scénario impossible.

    Pour ma reprise du boulot, j'étais aujourd'hui "de téléphone" et, Dieu merci, il n'y a pas eu trop d'appels, à peine quarante, c'était une petite journée. Le casque sur la tête toute la journée est très préjudiciable pour le brushing, hélas ;-)

    S'il a plu toute la nuit dernière, ce qui a été fort bienvenu pour mes graminées fraîchement plantées d'hier, le temps est brusquement passé au très chaud cet après-midi, et il faisait une chaleur étouffante dans l'appartement ce soir. On arrive à la saison où je vais pouvoir partir le matin en laissant la baie vitrée entr'ouverte. Le beau temps m'a permis de dîner ce soir dehors, pour la première fois de l'année.

    Comme prévu, les fleurs de l'acacia en face de ma terrasse sont à ma hauteur. J'ai ainsi découvert que les pigeons en sont friands, au contraire des autres oiseaux. Je suis cependant déçue, j'espérais profiter davantage du parfum de ces fleurs. Si hier j'ai profité de leur odeur, ce n'était pas le cas ce soir.

    Comme je dînais, dans la chaleur de cette soirée et accompagnée par les chants des oiseaux, je me suis mise à observer une graminée que j'ai depuis cet automne, dans une jardinière. Les plantes poussent-elles par en haut, ou par en bas, me suis-je soudain demandée. J'ai taillé cette graminée cet hiver, et elle a poussé, tout en conservant la trace bien nette de mes coups de ciseaux. J'en déduis que la graminée pousse par le bas. Comme les cheveux, en fait. C'est à dire par la racine. Mais le rosier, à côté, pousse par le haut, à partire de  bourgeons terminaux. J'ai étudié le sujet pendant de longues minutes. Puis je me suis tout un coup aperçue que je n'étais peut-être pas tout à fait normale, à me poser ce genre de question : les plantes poussent-elles par le haut, ou par le bas. Je suis donc vraiment bizarre, par nature, mais la solitude ne doit pas arranger ce genre de choses. En tout cas, si je devais rencontrer quelqu'un (je veux dire, un homme), j'aimerais que ce soit quelqu'un qui puisse entendre ce genre de choses sans se moquer, voire en s'intéressant, voire même (oh bonheur total) quelqu'un qui pourrait lui aussi avoir ce genre d'interrogations. Petite annonce : recherche mec sympa, un peu barré dans sa tête.

    Sur le pas de la porte de la baie vitrée du séjour, il y a plein de fourmis. J'en ai ramassée une et l'ai offerte à Marcel toute gigotante (ok c'est cruel). Il n'a absolument pas réagi. Idem avec une minuscule araignée, trouvée quelques minutes plus tard. Voilà ce qui arrive, après des années de reproduction en milieu artificiel et de nourriture synthétique, les poissons ne savent même plus ce qu'est la nourriture vivante. Petite annonce : recherche mec sympa, un peu barré dans sa tête, intéressé par les expériences in-vivo in-utiles.


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  • Les colocataires de la maison en contrebas de l'immeuble ont redéployé le drapeau français, hier soir, drapeau qu'ils avaient replié pour l'hiver. De fait, entre le beau-temps venteux du moment, et l'élection d'hier, c'était le moment où jamais de le faire.

    J'ai été voté, hier midi, et comme prévu j'ai voté blanc.

    Après le passage par le bureau de vote, je suis allée chercher mes parents pour aller au restaurant. Pour Noël, je leur ai offert un repas dans un bon restaurant, repas que nous n'avions pas encore un le temps de faire. Je les ai emmené hier midi dans un restaurant que je ne connaissais pas, mais dont une amie m'avait dit beaucoup de bien : Le Pitey, à Arès, sur le bassin d'Arcachon. Ce restaurant propose une formule que j'y jugée attrayante : le menu "dégustation". Il s'agit d'un menu en cinq plats, qu'on ne découvre que lorsqu'ils sont servis. Autrement dit, on ne sait pas ce qu'on va manger, avant que l'assiette ne nous arrive. Il y a deux formules, la dégustation simple et la dégustation avec vins, dans cette formule là chaque plat est servi avec un verre de vin adapté au plat, double découverte donc, celle du plat et celle du vin. Ma mère et moi avons choisi la formule dégustation simple, mon père la formule avec vins, mais nous les avons goûtés nous aussi.

    C'est une excellente découverte, à faire. Les plats servis sont simples mais originaux (roulé de veau aux pointes d'asperges, foie frais poellé aux agrumes, dos d'esturgeon en bisque, magret de canard et sa galette parmentière, avec riz sauvage et sauce au foie gras), les vins d'un très très bons niveau, et également originaux, et j'ai adoré le fait de ne pas savoir à l'avance ce qu'on allait me servir. Côté plats rien à redire, qualité, cuisson, quantité, présentation, le tout est très très bien et comme je l'ai dit, les vins sont de très bons vins. Un bémol, côté dessert c'est également bien mais j'aurais aimé plus d'originalité (le pavé au chocolat est bon mais pas extraordinaire, la tartelette aux fraises sur lit de crème au basilic pareil). Côté addition, c'est tout à fait correct compte-tenu de la qualité et l'originalité du menu et des vins servis. Mes parents et moi en sommes sortis comblés, l'adresse est donc à conserver soigneusement. Un regret, être si près du Bassin d'Arcachon mais ne pas en être directement en bordure. Mais je pense qu'avec vue sur la mer, l'addition ne serait pas la même.

    Après avoir raccompagné mes parents, je suis allée acheter quelques pots de graminées pour la terrasse, qui attendent que je les rempote. J'ai pensé que des graminées pourraient supporter le climat caniculaire qui règne sur la terrasse, l'été.

    Que dire, tout de même, de ces élections (dont on notera qu'elles ne m'auront pas coupé l'appêtit !) ? J'ai vu le portrait de Hollande s'afficher sans surprise, mais avec une certaine apréhension. Le mariage homosexuel, le vote des immigrés sont par exemple des projets qui, pour autant qu'ils seront bien conçus et encadrés, me paraissent progressistes. Mais l'annonce de la création de plusieurs milliers d'emplois de profs m'inquiète. Je ne suis pas sûre que la réussite comme l'échec scolaire ne soit qu'une question de nombre d'enseignants, et avons-nous les moyens d'un tel budget ? Quand à la retraite à 60 ans, je ne suis pas d'accord avec ce point là. Pour moi l'important n'est pas l'âge du départ à la retraite, mais la qualité de vie et de travail pendant les dernières années de la carrière de chaque travailleur, quand l'âge et la fatigue se font sentir. Comme beaucoup de gens, je n'aurais pas mes annuités à 60 ans, il me faudra travailler encore plusieurs années après. Ce qui serait réellement un progrès, ce serait que je puisse par exemple opter pour un travail à temps partiel durant les cinq dernières années d'activité professionnelle, sans diminution de salaire, ou au moins avec le maintien par l'employeur des cotisations retraites.

    Bon, de toute façon, maintenant Hollande est là, attendons donc de voir.


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  • Encore un jour de vacances, et bien rempli.

    Il a fallu que je mette mon réveil, bien que je n'aime pas ça. Mais c'était pour la bonne cause. Visite conférence ce matin à la bibliothèque municipale de Bordeaux, qui dévoilait pour l'occasion quelques uns de ses manuscrits et incunables. Un coup de bol que je sois en vacances. Cette conférence n'est donnée que rarissimement, pour des groupes de 10 personnes seulement, et la bibliothèque va prochainement fermer pour de très longs mois de rénovation. J'étais donc d'autant plus contente de pouvoir profiter de mes vacances pour m'inscrire !

    Conférence très très intéressante, animée par un bibliothécaire passionné et enthousiaste. J'ai beaucoup appris. Mais, surtout, c'était l'occasion probablement unique pour moi de voir de près ces documents uniques. Côté photos, ce n'était pas facile, je ne pouvais pas toucher les livres, bien sûr, juste m'immiscer au premier rang pour essayer de glisser mon objectif.

    Le manuscrit le plus ancien détenu par la bibliothèque, il date du 7ème siècle :

     
    Un manuscrit médiéval :
     
    J'ai toujours été fascinée par les lettrines, ces grandes lettres ornées.
     
    Et là, un incunable de la fin du XVème siècle. Les incunables sont les premiers livres imprimés, entre 1450 et 1500. Seules sont imprimées les parties en noir, car on ne sait pas encore imprimer avec plusieurs couleurs. Les lettrines et les parties colorées sont donc rajoutées ensuite, à la main, par des copistes.
    incunable
     
    Et là, je ne pouvais pas passer à côté, un détail d'un livre d'heures : des feuilles d'acanthe !
     
     
    La conférence devait durer une heure, on y est resté deux heures. Ces conférences en petits groupes sont très agréables, on dialogue beaucoup plus avec le bibliothécaire et lui-même est heureux de nous faire partager ses connaissances.
     
    Sortie de la bibliothèque, je me suis rendue à la préfecture, juste à côté (ça tombait bien). Et oui, je ne me suis jamais préoccupée de faire mes changements d'adresse successifs sur la carte grise de ma voiture, il fallait bien que je le fasse.
     
    La visite à la préfecture, donc. Où je n'avais jamais mis les pieds. Bâtiment des années 70, moche, pas pratique. Je vois un panneau pour les cartes grises, avec une machine à donner des tickets, je prends mon ticket. Je m'assieds devant un écran sur lequel défilent les numéros des tickets, et fini par m'apercevoir qu'il y a deux écrans, et que "le mien" n'est pas celui là, mais l'autre. Donc je vais m'asseoir devant l'autre écran. A peine le temps de m'assoir d'ailleurs, c'est déjà à moi. Je vais au guichet mais là, pas de bol, la dame m'apprend qu'en fait il fallait d'abord que j'aille faire la queue à un guichet de "pré-accueil" pour remplir une fiche de renseignements. Mais comme elle est sympa, elle me donne le formulaire parce que je ne suis pas la seule à louper le premier guichet, et enregistre ma demande de changement d'adresse. Puis m'oriente vers un autre guichet pour accuser réception de ma demande. A ce guichet là, une dame très gentille également  confirme ma demande puis m'explique que je vais recevoir un petit auto-collant à coller sur ma carte grise, par courrier recommandé. Au final, j'ai mis une demi-heure pour faire mon changement d'adresse, j'ai trouvé ça rapide, les fonctionnaires ont été sympas, comme tous les fonctionnaires que je rencontre d'ailleurs, et comme nous sommes dans un état de droit et un grand pays démocratique, le service est totalement gratuit !
     
    A un peu plus de 13 heures, que faire d'autre à part aller déjeuner ? Direction la petite crèperie où je vais de temps à autre, toujours avec plaisir. Une galette au beurre salé, une autre oeuf-jambon, un grand verre de cidre, une crèpe aux pommes caramélisées flambées au calvados, un café "breton" (café/chantilly/calvados). Les pommes caramélisées et flambées étaient divines. J'en suis ressortie joyeusement pompette, l'estomac bien rempli (pour le régime, on attendra la semaine prochaine) et le sourire béat. Au passage, le couple qui tient la crèperie n'a pas vieilli d'un iota depuis des années que j'y vais, la galette ça doit conserver.
     
    Un passage par l'Utopia car la nouvelle gazette vient de sortir, et pour regarder le programme des séances de l'après-midi, puis direction Rue Sainte-Catherine, la mecque du shopping bordelais. Shopping ! Tant pis pour les économies, je me suis rhabillée pour l'été. Du reste, avec mes kilos surnuméraires, cela devenait un peu nécessaire. Dans un magasin de fringues d'occasion, j'ai louché sur un manteau de la collection Bazar, de Christian Lacroix. Dommage, il était trop petit, sinon j'aurais bien cassé ma tirelire.
     
    Quelques heures bien remplies plus tard, re-direction l'Utopia. Avant le film, un orangina en terrasse au soleil. Au programme, Le Fils de l'autre, un excellent, mais vraiment excellent film, l'histoire de deux enfants intervertis à la naissance, l'un, arabe, étant élevé par une famille israélienne, l'autre juif par une famille palestinienne. J'en reparlerai. Ce qui me fait penser que je n'ai pas eu le temps de faire ce que je voulais faire pendant ces vacances, à savoir faire le tour des magasins pour me trouver un nouveau pc plus rapide que celui-ci, qui me pose de plus en plus de problème pour la rédaction de mon blog. Passons. Question ciné : je n'y suis pas allée samedi, j'y suis allée dimanche, lundi, mardi, mercredi. Je n'y suis pas allée hier jeudi, mais j'y suis allée aujourd'hui. Et je dois y aller demain. Je ne pense pas y aller dimanche, mais je compte bien y aller lundi ou mardi, ou lundi et mardi. Ensuite, eh bien ensuite, il faut reprendre le boulot.

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    Roses et freesias

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  • A - Anniversaire. C'était donc les 20 ans de mon cadet lundi, mais je ne l'ai pas vu. Nous avons fêté ça, lui et moi, mardi soir, junk-food et séance ciné (Bellflower), puis ce midi avec mon fils aîné dans un restaurant sympa, dans un environnement magnifique (un jardin très vert, bien entretenu, face à un immense pré avec des vaches) et une ambiance agréable. Pour le grand repas familial, il faudra attendre. J'espère qu'on fera ça en juillet, on pourrait fêter en même temps la pendaison de crémaillère de mes parents, les vingt ans de mon fils, les dix ans d'un de mes neveu.

    B - Bar. Sortie entre copines samedi soir, j'ai photographié ce comptoir de bar, ça m'a toujours plu, ces alignements de verres et de bouteilles.

    BAR

    C - Chat. Finalement, j'aimerai bien en adopter un. Mais ce n'est pas si facile. Je cherche un chat à poils longs, une femelle de préférence, et ça ne court pas les rues.

    D - Défilé. J'ai du mal à récupérer, ces vacances-ci, et je n'ai pas été défiler mardi. Après coup, je m'en suis voulue, c'est un jour important, même en dehors des années électorales. Cette année j'aurais bien aimé défiler avec le front de gauche. Tant pis.

    E - Elections, justement. J'ai regardé hier une partie du débat entre les deux candidats. Bataille de chiffres. Mais qu'est-ce que je peux bien en savoir, moi, de la véracité de ces chiffres ? Le programme de Hollande m'énerve un peu. L'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, le gel des carburants pendant trois mois... c'est clairement démagogique. L'augmentation du nombre d'enseignants... je ne crois pas que la lutte contre l'échec passe par l'augmentation du nombre d'enseignants. Le problème est bien plus complexe. Pour autant, je n'apprécie pas que Sarkozy tape sur les enseignants en leur reprochant de ne pas faire assez d'heures. A ce propos, je viens de lire Entre les Murs, de François Bégaudeau, j'en reparlerai. Bref, je vais probablement voter blanc, même si ce vote là me laisse un sentiment d'amertume, d'inachevé.

    H - Hirondelles. Ce midi j'ai vu les premières de la saison. J'aime beaucoup les hirondelles, leurs longs vols en rase-motte, leurs ailes effilées. D'ailleurs, je dis hirondelles, mais je ne m'y connais que peu, si ça se trouve ce sont des martinets. Leur cri n'est pas mélodieux, plus un cri qu'un chant, mais j'aime bien l'entendre, les soirs d'été.

    L - Lectures. Achevé La Mort est mon métier, de Robert Merle, j'ai dévoré Entre les Murs, donc, puis ai commencé un vieux bouquin, La Jument Verte, de Marcel Aymé.

    M - Muguet. Comment ne pas croire en Dieu quand on regarde ces délicates petites clochettes blanches, comme de petits bonnets d'autrefois ?   ;-)

    P - Photos. J'aurais dû mettre une photo du bouquet de muguet que j'ai justement. Mais ces temps-ci, mes photos sont merdiques. Je les prends trop vite, je suis mal stabilisée, je ne prêt plus assez attention au cadrage, certaines sont même floues ! Total je suis très mécontente de mes photos. Il faut que j'améliore cela.

    P - Poids. Visite annuelle chez la gynéco, hier. Les cinq minutes les plus intenses et désagréables de l'année. Cinq minutes d'examen, montre en main,  réellement. J'espère que l'examen est tout de même efficace, qu'elle ne passe pas à côté de quoi que ce soit. Pour l'occasion, passage sur la balance, pour la première fois depuis plus d'un an. Je m'espérais à 46 kg, sans y croire, me pensait à 47, me craignait à 48. La situation est catastrophique : 51 kg. Ca me fait 8 kg à perdre, le pire étant qu'après plus d'un an d'inactivité physique, j'ai perdu de la masse musculaire et gagné du mou, et du gras. Le travail à faire sur moi-même me parait insurmontable. Il faudrait que j'aille à la salle de sport au moins, au moins ! deux fois par semaine, et encore ça ne serait pas assez. Trois fois serait l'idéal. Mais en quittant le boulot presque tous les jours à 18 heures, et avec deux séances de kiné par semaine, ça me parait compliqué. Aller faire du sport en sortant à 18 heures, ça veut dire rentrer chez moi à 20 heures. Evidemment, vivant seule, sans contraintes (et sans chat à nourrir !) je pourrais, mais j'ai cependant beaucoup de mal à l'envisager, sans trop comprendre pourquoi. Pas trop envie de manger tard, d'avoir une soirée trop courte, de me coucher tard... Pourtant, il n'y a pas d'autre solution : sport intensif et rééquilibrage alimentaire (comme beaucoup de gens seuls je ne mange pas forcément bien, et, surtout, je mange trop).

    R - Renouveau charismatique. C'est donc le mouvement chrétien qui organise les deux séances auxquelles j'ai assisté et participé, et dont j'ai eu l'occasion de parler. Au cours de ces séances de louange, on chante, on danse. Mais il est vrai qu'il s'y est passé également des choses bizarres, que  je n'avais pas compris, des sortes d'imposition des mains, des sortes d'évanouissement... Et puis lundi soir, j'ai assisté à des choses qui m'ont déplue. D'abord, la séance a débuté par un échange sur la foi, qui a dérapé sur la question politique du moment. Et là une nana a dit qu'elle rappelait que l'Eglise appelle(rait ?) à voter pour Sarkozy, puis elle a continué de façon quasiment hystérique à vilipender Hollande qui promet le mariage aux homosexuels. Ca, j'avoue que ça m'a fait une méchante impression, et même une très méchante impression, qui m'a perturbée pendant les prières qui ont suivi. Mais le plus perturbant, c'est ce qui a suivi les habituels chants. Une séance de "prière" individuelle et mutuelle (?) a suivi. En fait l'animateur de la séance, accompagné d'un de ses accolytes habituels, a posé ses mains sur certains participants, et ceux-ci, après quelques prières et incantations, sont tombés dans les pommes. Il parait que c'est le signe qu'ils sont touchés par le Saint-Esprit.  J'y ai eu droit moi-même. Bon, aussi incroyable que cela puisse paraître, j'affirme qu'il se passe vraiment quelque chose. Il y a une espèce de sensation qui monte, dans le corps et dans l'esprit, une sorte d'engourdissement. J'ai dû lutter intensément pour ne pas tomber dans les pommes (est-ce une sorte de transe ?) à mon tour. J'ai trouvé l'expérience très, très désagréable, encore plus perturbante que l'autre conne hystérique, et je ne me suis pas du tout sentie visitée par le saint esprit. Le comble a été atteint quand j'ai assité à un exorcisme, et là, c'en était trop pour moi, ça ne m'a pas fait rire du tout, mais franchement inquiétée. En fait ils se réfèrent aux Ecritures, qui annoncent que ceux se réclamant du Christ et agissant en son nom "pratiqueront l'imposition des mains, guériront les malades, et auront le don des langues". De fait, pendant les séances, ils parlent parfois une sorte de charabia (la première fois j'ai pensé qu'il s'agissait d'hébreu dont ils connaitraient quelques mots, maintenant j'ai des doutes).  Bon, au final, l'expérience me laisse un goût amère. Je n'ai aucun doute sur leur Foi, mais  ce n'est pas la façon dont j'entends vivre la mienne. Ce sont des illuminés, dont je pense toutefois qu'ils ressemblent certainement aux premiers chrétiens qui devaient se réunir ainsi en petits groupes et pratiquer ce genre de cérémonies. Bref, cette troisième séance sera la dernière pour moi.

    V - Vacances. Paragraphe plus agréable que le précédent  :-)  Je suis donc en vacances, en plein milieu même. Je ne m'ennuie nullement, le problème c'est que quand je me réveille, je me trouve fatiguée. Mais je suis bien contente quand même, les vacances, c'est le pied, on est payé à rester chez soi pour faire plein de choses, dont on a envie, ça me va. Pas très "vrai travail", comme mentalité  ;-)   Et comme à chaque fois, je n'ai pas le temps de faire tout ce que je voudrais ! L'essentiel : pendant les vacances, je vis à mon rythme, ce qui est très important pour moi.

    V - Ville. C'est beau une ville la nuit, parait-il. Samedi soir il pleuvait (en fait il a plu toute la journée, un vrai temps de chien) et les lumières de la ville se reflétant sur les pavés mouillés, c'était très beau. Par moment, passants et parapluies, cela faisait même une ambiance à la Caillebotte, mais je ne suis décidemment pas assez douée pour rendre cela en photo.

    Cela faisait au moins cela :

    BORDEAUX

    T - Terrasse. Comme je suis donc en vacances, j'en profite pour faire le tour des jardineries pour m'acheter deux-trois plantes pour la terrasse. Cet après-midi je me suis trouvé une splendide jardinière, pour mettre sur le rebord extérieur de la fenêtre de ma chambre, une potée de grandes fleurs échevelées, bien plus originale et sauvage que les traditionnels géraniums. Mon regret : l'exposition plein sud de la terrasse m'oblige à n'acheter que des fleurs et des plantes résistant à la forte chaleur, et m'interdit bien des plantes que j'aime, tels les fuschias. Je prendrais une photo de la jardinière en question demain, en espérant que le temps s'y prêtera bien, en étant aussi beau qu'aujourd'hui.


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