• Je me suis couchée passablement énervée hier soir, par les résultats de la cérémonie des César. Certes, le pari d'un film en noir et blanc et, surtout, muet, était risqué, et de ce point de vue là, The Artist méritait efffectivement le prix du meilleur film, bien que le film en lui-même ne soit pas meilleur qu'un autre. Et en l'occurence, que Bérénice Béjo rapporte le prix de la meilleure actrice, et bien non, je ne suis pas d'accord. D'accord, elle joue bien, mais sans plus, elle n'est pas "habitée" par son rôle, au contraire de Karine Viard et Marina Foïs, qui auraient mérité d'être consacrées meilleures actrices, ex-aequo..  Et je suis bien contente que Intouchables ne soit reparti qu'avec une seule récompense - mais, zut alors ! Omar Sy, meilleur acteur, ça me fait râler. Ca aurait pu être pire, vu que Cluzet était lui aussi nommé dans cette même catégorie, mais tout de même, Omar Sy meilleur acteur... J'imagine que, vu le succès populaire du film, il fallait absolument lui remettre une récompense.... :-/   Les autres acteurs nommés méritaient pourtant bien plus ce César, même si je n'ai pas vu tous les films concernés.

    Je suis déçue que Polisse ne soit pas reparti avec le César du meilleur film, il le méritait bien. Et je suis encore plus déçue par l'absence de récompense - de reconnaissance - pour le pourtant remarquable La Guerre est déclarée, de et avec Valérie Donzelli. Le César du meilleur scénario original aurait été tout indiquer pour un film audacieux, tant sur le fond que sur la forme.

    Côté film étranger, je suis contente du César remporté par Une Séparation  (j'ai revu il y a quinze jours A Propos d'Elly, du même réalisateur, avec autant de plaisir et d'intérêt que la première fois, et peut-être même un peu plus encore). Que Le Cochon de Gaza remporte lui aussi un César (meilleur premier film) me comble également. Carmen Maura en meilleur second rôle féminin pour Les Femmes du 6ème étage me déçoit un peu, même si au demeurant c'est une actrice que j'aime beaucoup, car j'aurais préféré que ce César récompense Zabou Breitman pour son rôle dans L'Exercice de l'Etat. De ce côté là, je suis absolument comblée : Michel Blanc remporte le César du meilleur second rôle, et ce n'est que justice. Il est magistral dans ce rôle, c'est l'apothéose de sa carrière d'acteur. Un sacré chemin depuis les comédies des années 80 ! J'espère le revoir dans ce genre de rôle. A défaut de Michel Blanc, que Joey Starr soit récompensé pour ce même César m'aurait également fait extrèmement plaisir.

    Bref, passablement énervée, comme je l'ai dit, mais, en même temps, bien contente que tous ces films soient des films que j'avais vus et aimés cette année (euh... pas Intouchables)    :-)


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  • Je suis allée au cinéma cet après-midi. Mais j'ai déserté les fauteuils du Jean-Eustache et de l'Utopia, pour aller dans un complexe grand public, en l'occurence le Mégarama de Bordeaux Bastide. Il faisait beau et doux à Bordeaux cet après-midi, j'ai renoué avec le plaisir de jouer les touristes dans ma ville.

    La Bastide, c'est "l'autre côté de l'eau" comme disent les bordelais, autrement dit le quartier de la rive droite de la Garonne. Il y a trente ans personne ne voulait y habiter, c'était un quartier populaire, mal vu, vite traversé par l'avenue Thiers débouchant de la route de Paris pour traverser la Garonne par le pont de pierre. Aujourd'hui l'arrivée du tramway a désenclavé ce quartier, c'est tout un nouveau quartier qui a émergé, habitations, bureaux, université... je crois d'ailleurs que j'y avais consacré un ou deux articles.

    Bref, j'ai donc fait un tour cet après-midi sur le pont de pierre, ainsi nommé parce qu'il fut le premier pont enjambant la Garonne, et en pierre. Il date du 1er empire, et a autant d'arches que le nom Napoléon Bonaparte comporte de lettres. Je n'en n'ai pas pris de photos aujourd'hui, ce sera une de mes prochaines balades.

    Une image que j'adore : les eaux limoneuses de la Garonne, puissamment agitées par les courants, au fil des marées, puisque les marées de l'océan proche remontent loin sur les deux fleuves qui se rejoignent pour former l'estuaire de la Gironde, Garonne et Dordogne. Certes, ces flots boueux ne donnent pas envie de s'extasier, et on a dû me prendre pour une illuminée quand je les ai pris en photo, et pourtant j'aime en contempler les remous puissants.

     
    J'ai baissé les yeux pour contempler le fleuve, puis je les ai relevés pour contempler le ciel, ou plutôt les lampadaires du pont de pierre, qui mettaient en valeur le ciel bleu de cet après-midi, à moins que ce ne soit le contraire. Je les aime aussi, ces lampadaires, ce pont de pierre, qui pour moi est un des symboles de Bordeaux.
     
     
    Du pont de pierre, on a bien sûr une vue imprenable sur les quais, en particulier sur la place de la Bourse, édifiée par l'architecte Gabriel, qui fut un des architectes de Versailles. La photo est légèrement floue, hélas, mon zoom n'est pas un zoom digne de ce nom.
     
     
    Quand je suis sortie du cinéma, je me suis longuement attardée sur le pont, pour profiter du coucher du soleil, qui illuminait les rails du tramway.
     
     
    Puis ensuite j'ai marché, il faisait bon et plutôt que reprendre le tram de suite, j'ai traversé la moitié de Bordeaux à pied, tranquillement. J'ai toujours la tête en l'air, alors les petits papiers d'un des bureaux du tribunal d'instance m'ont attirés l'oeil. Papiers découpés ou post-it, je ne sais pas, mais j'ai bien aimé ce petit bout de poésie dans un endroit qui est a priori peu propice à cela.
     
     
    post_it_deux
     
    Il y avait longtemps que je n'avais pas flané dans Bordeaux, le temps pas plus que les circonstances ne s'y prétaient, j'ai été contente de pouvoir retrouver une habitude perdue.
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  • J'ai pris un peu de retard dans mes photos. Cela faisait longtemps que je voulais mettre celle-ci sur mon blog. Il s'agit d'une église romane, dans un tout petit village (dont j'ai oublié le nom), à la sortie de l'ïle d'Oléron. J'en ai aimé l'aspect massif et les lignes épurées. Cela m'a fait penser aux peintures cubistes, mais cela n'engage que moi.

     

     


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  • Je travaille désormais dans un service qui traite des demandes de financement de clients. Nous ne sommes pas en contact direct avec les clients, nous recevons les demandes et les étudions (et donnons une réponse ensuite, bien sûr).

    Et les dossiers, c'est du papier, même au 21ème siècle. On les reçoit maintenant par fax et mail, et non plus par courrier, mais c'est bien le seul progrès.

    Mais c'est bien beau, de les recevoir... mais ils ne vont pas arriver par enchantement sur nos bureaux !

    Eh non. Il faut imprimer ces dossiers, les agrafer, les dispatcher. Et même, les enregistrer dans un fichier excel (ça c'est nouveau) pour assurer une traçabilité de chaque dossier.

    Alors comme ce n'est pas vraiment une activité très intéressante, chacune de nous doit s'y coller, on a même un planning pour ça (comme pour les permanences téléphoniques).

    Aujourd'hui, c'était moi qui étais "d'impression".

    Je ne sais pas combien nous recevons de dossiers par jour. En tout cas il a fallu que je recharge l'imprimante à cinq reprises, et je rappelle qu'une ramette de papier fait 500 feuilles.

    Bref, on prend les mails au fur et à mesure de leur arrivée, on lance l'impression du mail et de toutes les pièces jointes (le dossier de demande de financement, avec tous les justificatifs que l'on peut imaginer), on va chercher les documents imprimés, on les agrafe par dossier, on les enregistre sur le fichier, et on les dispatche dans différentes bannettes. Passionnant. Et pas question d'en profiter pour laisser l'esprit vagabonder : il faut se concentrer pour ne pas imprimer un dossier deux fois, ou, pire, en oublier un.

    Non seulement ce n'est pas passionnant, mais, on s'en doute, c'est franchement fastidieux, et même stressant, car les mails (et les fax) n'en finissent pas d'arriver. D'ailleurs ça ne finit jamais, c'est juste qu'on arrête en quittant le boulot, et une autre s'y colle le lendemain en arrivant.

    Et il faut bien tenir compte du matériel plus ou moins capricieux. Et bien sûr, au mauvais moment. C'est ainsi que mon agrafeuse a décidé de se coincer à 17 heures, et que l'imprimante a fait un bourrage à 17 h 45. Alors que je devais débaucher à 18 heures. J'ai dû mettre les mains dans l'imprimante, or c'est quelque chose dont j'ai vraiment horreur, car j'ai très peur de me brûler ou de m'électrocuter, en plus il m'a fallu me battre contre l'imprimante qui couinait à chaque fois que je voulais la remettre en route parce qu'il y avait encore des feuilles coincées, que je n'avais pas vues, et il fallait que je remette mes mains dans les entrailles de cette foutue machine. J'en ai cassé mon collier qui s'est coincé dans mon genou, parce que bien sûr il faut se mettre à genou sur la moquette sale pour explorer les entrailles de l'imprimante.

    Quand à mon agrafeuse, une agrafe a fini par se coincer, impossible de la déloger, je ne connais rien de plus archaïque qu'une agrafeuse, je ne comprends pas qu'on n'ait pas inventé quelque chose de mieux, j'ai l'impression d'être une cro-magnonne avec un silex.

     

    Sinon, ma chef m'a trouvé pâlichotte ce matin, mais j'allais pas étaler mes états d'âme et encore moins me mettre à pleurer sur ses chaussures, ma dépression je la garde pour moi tant que j'y arrive, et quand elle a raconté qu'elle avait sa place pour  le concert de Madona à Barcelone le 21 juin, j'ai fait ma crâneuse en déclarant que ce jour-là, je serais à New-York.


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  • Certains nageaient sous des lignes de flotaisons intimes

    à l'intérieur des foules

     

    Ouais. De fait, je me suis sentie, une bonne partie de la journée, comme un noyé luttant pour remonter à la surface.

    Comme disent les djeuns, je déprime "grave".

     

    Sinon, à part ça ? un beau coucher de soleil, ce soir, et puis les papouilles du kiné, bien au chaud sous la  lampe à infrarouges.


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  • affiche-louise-wimmer
     
    "Je vais avoir 50 ans et je vis dans ma voiture". C'est ce que crie Louise à cet homme qui veut en savoir plus sur elle. Louise, on devine qu'elle a eu une autre vie, une vie "normale", avec mari, enfant, maison. Et puis ce qu'on appelle un accident de la vie, un divorce qui l'a laissee sur le carreau, et la dégringolade, un boulot qui ne paie pas assez pour avoir un appartement, un huissier sur le dos, quelques affaires dans un garde-meubles, qu'elle vend petit à petit pour éponger ses dettes. Du temps d'avant il lui reste sa voiture, un break dans lequel elle vit désormais, en attendant un logement dont l'attribution est sans cesse reportée, parce que "je vois des cas tellement plus graves que le vôtre" selon l'assistante sociale. Pourtant Louise se bat, rien dans apparence ne laisse voir sa précarité, elle garde la tête haute, peut-être même un peu trop haute, et ça ne facilite pas ses rapports avec son employeur, ses amis, son assistante sociale. On aimerait lui expliquer qu'un peu plus d'amabilité lui faciliterait la vie, mais on sent bien qu'on est mal placé pour lui faire la leçon. On sent aussi qu'elle vit sur le fil du rasoir, qu'il suffirait de pas grand'chose pour la faire basculer dans l'exclusion totale, sa voiture qui la lâcherait, ou au contraire la ramener à une vie  normale, une assistante sociale qui se déciderait enfin à considérer sa situation comme une priorité.
     
    Un beau film, rude comme son personnage principal, qui tient ses promesses, et une actrice, Corinne Masiero, qui n'interprète pas le rôle de Louise, mais qui est Louise.
     
     
    Cérémonie des Césars la semaine prochaine, n'ayant pas Canal je ne pourrais malheureusement pas la voir, je serais à l'affut des résultats dès le lendemain matin. Ayant vu cette année une bonne partie des films nommés, je suis impatiente de connaitre ces résultats.

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  • Fiesta chez ma cousine hier soir, officiellement pour les quinze ans de son fils, mais tous les prétextes sont bon pour faire la fête, d'autant que ma cousine a un sens de l'accueil incroyable. Chez elle, c'est beau, on se sent bien, elle aime recevoir et ça se ressent, quoiqu'on mange, c'est bon et bien présenté. Hier soir, le gâteau d'anniversaire était aussi beau que bon, original, énorme, et c'était elle qui l'avait conçu et réalisé. Elle est très douée. Elle a perdu son mari en mai dernier, mais remonte courageusement la pente.

    Je me suis retrouvée à danser dans son salon, nous n'étions plus que quatre ou cinq, mais l'ambiance était là. Un peu trop alcoolisée côté garçons, pas de mon côté car je trouve que "sans alcool, la fête est plus folle", je préfère profiter des bons moments à fond, et l'alcool me mettant très vite dans la brume ou le coton, ce n'est finalement pas si drôle. Comme souvent, j'ai regretté de ne pas savoir danser, je sais me remuer mais rien de plus.

    Les parents de ma cousine étaient là. Ma tante est la soeur de mon père. Elle vient d'avoir 81 ans, mon oncle en aura 90 à la fin de l'été prochain. Ecrit, ça parait énorme, ces chiffres. Dans la réalité, ils sont d'un dynamisme incroyable. Je ne les vois pas vieillir. De temps à autre, ils ont bien un coup de fatigue, mais hier soir ils étaient en pleine forme. J'espère être comme ça à leur âge. J'ai longuement discuté avec eux hier soir, pour moi qui ai un problème avec l'âge, le fait de vieillir, ils m'apportent optimisme et réconfort. Ils sont autonomes, beaux, simples mais toujours bien mis, ma tante est toujours maquillée, c'est très important pour moi qui aurait souhaité avoir une mère plus sensible à son apparence.

    Bref, je me suis couchée tard, à deux heures du matin. Total, je me suis réveillée... à 11 h 30 ! Ouille, moi qui voulais aller au marché ! mais... j'étais vraiment bien reposée !  :-)  J'ai quand même décidé d'aller au marché. D'habitude, il me faut une heure et demie pour me préparer, mais je suis parfois capable de me préparer en moitié moins de temps, et ce matin j'étais prête en trois quart d'heure, maquillage compris. Une préparation "hard discount" en qq sorte, petit déjeuner rapide sans "rêvassage" devant la baie vitrée, et pas de brushing. Evidemment, je suis arrivé trop tard au marché pour y trouver les samoussas du vendeur sénégalais, ni les pâtes fraiches des vendeurs italiens.  J'en suis tout de même repartie avec une potée de primevères multicolores, pour remplacer la jardinière de cyclamens qui ont mal supporté la neige de la semaine dernière.

    Dimanche tranquille, un peu de vélo cet après-midi en dépit du vent froid. Il y avait longtemps que je n'avais pas fait de vélo, je suis bien rouillée, si le temps se remet au beau il va falloir que je m'y remette de façon sérieuse, j'en ai bien besoin pour maigrir et me remuscler.

    Un oeil sur le pc, l'autre sur la télé, un candidat aux présidentielles à l'écran. Là encore, il va falloir que je m'y mette sérieusement, si je veux savoir pour qui je vais voter dans deux mois ! Pour le meilleur ou pour le moins pire ?


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  • Un cauchemar, encore une fois, cette nuit. Et j'ai l'imagination fertile, apparemment. Avec toujours le même problème, me rendormir en essayant de contenir ma frayeur, de ne pas me laisser envahir par celle-ci. Je donnerai cher pour avoir quelqu'un à mes côtés, dans ces moments là.

    Gros chagrin, ce soir, en quittant le boulot, bouhouhou. J'essaie d'en rire, mais le coeur n'y est pas. Quitter le boulot à 19 h, dans le noir, c'est déjà pas très drôle. Mais rentrer dans un appartement vide ça l'est encore moins. Ce n'est pas un mec qui me manque, c'est une famille, ce n'est pas la même chose, ma famille, c'est bien pire. Mes fils sont venus dîner hier soir, ceci explique certainement cela.

     

    Nous sommes le 17 du mois, je suis à découvert. Mais c'est nettement mieux que d'habitude. Certains mois, je suis à découvert dès le 10. Je perds l'espoir de remettre mes comptes à zéro, je conserve celui d'arriver un jour à contenir mon découvert dans la limite autorisée par ma banquière. Car le problème est là, c'est d'arriver à maintenir mon découvert toujours dans la même limite, en évitant de l'aggraver de mois en mois. Turbulences dans ma tirelire.

    Problème important cette année : en raison des mauvais résultats de l'entreprise, nous n'aurons pas de prime d'intéressement. Dur dur pour tous ceux - dont moi - qui attendent cette prime avec impatience, pour mettre du beurre dans les épinards. En l'occurence, cette année je comptais dessus pour payer une partie du voyage à New-York. Je vais donc devoir piocher dans mes économies.

    Car paradoxalement, j'ai des économies. Mon divorce, puis la vente du studio, l'an dernier, m'ont permis d'acheter ma voiture, puis de mettre de l'argent de côté. En fait, j'ai de quoi payer des frais de notaire, de la peinture et quelques rouleaux de tapisserie pour l'achat d'un appartement. Sauf que je n'ai pas l'argent pour acheter ledit appartement ! dit comme ça, je trouve ça assez drôle. Quoiqu'il en soit, avoir un peu d'argent de côté me rassure, tout en m'énervant parce que trop souvent je m'en sers pour combler mon découvert, et que cela me parait alors une perte sèche. Et comme cela me rassure d'avoir de l'argent de côté, et bien... je le garde de côté, parce que ça me rassure. En fait je n'ose pas y toucher, pire, je m'engueule et je stresse de ne pas arriver à en mettre encore plus de côté ! il parait que notre rapport à l'argent a une signification, je me demande bien ce que mon rapport à mes économies dévoile de moi-même, ce que veut dire le fait que je me balade dans un pull qui a des trous alors que je pourrais m'en payer un neuf... Je me sens un peu Scrooge parfois  :-) 

    Je suis le fantôme des Noël passés. Un Scrooge un peu déprimé.

     

    J'aimerais terminer ce billet sur une note plus gaie, mais, si ma journée n'a pas été mauvaise, il n'y a pas eu de quoi sauter au plafond. La bonne nouvelle du jour, c'est que nous allons peut-être cesser de travailler jusqu'à 19 heures. En fait la vraie bonne nouvelle serait d'apprendre que nous allons sortir à 17 heures plus souvent; mais ça, ce n'est même pas la peine d'y penser. Les séances ciné de la fin d'après-midi me manquent bien.


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  • NYC

    New York City with my son, ça se précise, l'agence de voyage m'a confirmé aujourd'hui ma réservation, départ le 21 juin. Trois petits jours sur place, ce sera vite passé mais j'ai l'intention d'en profiter au maximum. Comme j'y suis allée il y a deux ans avec mon fils aîné, je sais exactement ce que je veux montrer cette fois-ci à mon cadet.

    Je stresse (maladie au  dernier moment), je stresse (avion loupé), je stresse (grève des contrôleurs aériens), mais je suis tout de même très impatiente !


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  • Je rappelle que mon ancien bureau était gris, sombre, que je donnais sur un mur de béton gris, et que je ne voyais qu'un tout petit bout de ciel.

    Alors j'étais très contente d'être installée, désormais, dans un grand et beau bureau bien clair, avec une fenêtre à côté de moi, même si la vue (toit métallique de l'étage du dessous) était plutôt tristounette. Mais au moins, le coin de ciel était bien plus grand que précedemment.

    Mais ce matin, comme j'arrive au bureau... tous les stores étaient baissés ! Pareil que dans l'ancien bureau. Mes collègues... ont mal aux yeux...

    PuT1 de bOr03! de m3r2 !

    J'ai explosé avant même d'avoir posé mon sac à main, à tel point que ma chef est venue voir ce qui se passait.

    Ces chieuses trouvent qu'il y a trop de lumière, que ça les gêne pour bosser sur l'écran, l'une d'elle se plaint des migraines que ça lui donne, cette lumière qui lui arrive... dans le coin de l'oeil gauche (authentique)...  Alors que le bureau est bien orienté, lumière naturelle, sur le côté, ni en face, ni derrière, donc aucun reflet sur les écrans, et en plus, orienté au nord (à mon grand regrêt), donc pas de problèmes avec le soleil qui se lève ou se couche, qui éblouit, qui donne chaud... Une d'entre elles m'a conseillé... d'allumer les néons si je manque de lumière.

    Je l'admets volontiers, je n'aimerai pas travailler dans un bureau individuel, j'ai trop besoin de contact pour ça. Mais le bureau collectif, quelle galère !


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  • D - Déménagement. Au boulot, nous avons donc changé de bâtiment ce week-end. Ce matin, nous avons pris possession des lieux, déballé nos cartons, une sacrée foire. Pour une fois qu'on pouvait échapper à la productivité ! J'ai commencé par faire un grand ménage : désinfection du clavier (la souris est une souris qui me suit depuis des années, mais ce n'est pas le cas du clavier, ni du pc et des écrans, bien sûr), désinfection du bureau, dépoussiérage derrière l'écran... parce que côté ménage, une entreprise, c'est cra-cra. Pas question que je mette les doigts sur un clavier qui a déjà servi sans le nettoyer auparavant. De mon ancien bureau, j'avais vue directe sur  un mur de bêton gris. Désormais j'ai aussi du bêton en ligne de mire, mais avec un grand coin de ciel (gris aujourd'hui). Pas de soleil en perspective, la  fenêtre est située plein nord, mais assurément une belle luminosité.

    N - New York. J'ai commencé à faire le tour des agences de voyage, et en suis ressortie attérée par les prix annoncés, qui outrepassent allègrement le budget que je m'étais fixée. Il y a deux ans, j'avais profité du voyage organisé par le comité d'entreprise du boulot pour y aller. Coût du voyage, départ Bordeaux, avec mon fils aîné : 2000 €.  En ce moment, je trouve des voyages aux alentours de 3500 €.... minimum. Et puis tout à l'heure, alors que j'étais en train de discuter avec une agence, la dame, sympa, a fini par me sortir un package bien plus intéressant, plus proche de ce que je cherche, surtout côté tarif. C'est l'occasion à saisir, il faut que je finalise cela cette semaine. Mais j'avoue que je traîne un peu des pieds, tellement ça me donne du stress, cette histoire. Comment font les autres pour vivre sans être stressés ? moi, tout me stresse.

    M - Moral. C'est pas ça. Je reboucle avec de sombres pensées existentielles. Je vis (pour quoi ?) sans plaisir ni déplaisir, sans émotions, encéphalogramme plat,  sauf l'hypersensibilité, à fleur de gorge en permanence. Mais on  a encore besoin de moi, je le sais maintenant que je me suis rapprochée de mes fils. Alors je continue le chemin.

    O - Orchidée. L'orchidée paloise est de nouveau en fleurs. Bien sûr, il n'y a pas autant de fleurs que lorsque mes collègues me l'ont offerte, mais deux branches ont toutefois refleuri, et une nouvelle hampe a poussé, ornée de bourgeons floraux.  Finalement, c'est plus simple que je le craignais, comme entretien. De l'eau tiède une fois par semaine et bcp de lumière. Je vais peut-être en acheter une pour le bureau. En effet, mon bureau étant très bien éclairé, j'arriverai peut-être à tenir une orchidée aussi bien que chez moi, et puis maintenant les prix de ces fleurs sont devenus plus abordables. Le seul problème : il y a trop de choix dans les couleurs, je n'arrive pas à me décider !

    P - Photos. Hier soir je me suis attaquée à ce que je voulais faire depuis déjà plusieurs mois. Faire le tri de quelques unes de mes photos, pour en sélectionner certaines afin de les imprimer. Deux-trois photos de mes fils, de moi pour les leur donner (je ne suis pas sûre qu'avoir des photos de moi les transportent de joie, mais peut-être un jour seront-ils heureux de les retrouver), et, surtout, et c'est pour ça que je me suis mise, des photos de la famille d'une de mes cousines dont je suis proche. Je vais dîner chez elle samedi soir, c'est l'anniversaire de son fils, c'était donc l'occasion de lui offrir ces photos que j'avais faites lors d'une occasion familiale. J'ai donc pour l'occasion tester les systèmes d'impression en libre-service d'une grande surface. C'est relativement rapide, pas cher. Mais la qualité laisse nettement à désirer, rien à voir avec les belles photos sur papier glacé que l'on tirait autrefois. La bonne surprise, c'est que mon pc a accepté de travailler, fatigué comme il l'est je craignais de même plus pouvoir accéder à mes photos stockées sur des cartes mémoires. Mais ça a tout de même été laborieux.

    P - Poids. Tous les jours je me dis qu'il faut que je me reprenne en main. Mais je n'arrive pas à contrôler gourmandise et appétit.. Et c'est le cercle vicieux, je suis mal dans ma peau, et je mange pour compenser, je grossis, et je suis mal dans ma peau...  J'ai honte de ne pas arriver à avoir suffisamment de volonté pour rééqulibrer mon alimentation, et aller à la salle de sport plus souvent.

    P - Projet. Immobilier. Mes parents ont finalement vendu (ou presque) leur maison au Barp. Je regretterai cette maison, et l'odeur incomparable qui règne dehors le matin quand on ouvre la porte-fenêtre. Le jardin, aussi, magnifique. Ils vont s'installer dans un appartement, sur la CUB bordelaise. J'ai eu du mal à me faire à cette idée, mais ils ont raison : ils ont soixante-dix ans, besoin de se rapprocher des commerces, des médecins... J'ai toujours des sentiments aussi mitigés, à leur égard, entre ressentiments et (légère car trop méfiante, après tant d'années difficiles) affection. Mais ce n'est pas facile d'admettre que les parents vieillissent.

    V - Voiture. Samedi, sur un parking de grande surface, je me suis fait emboutir mon pare-choc arrière. Et bien sûr, le ou la conductrice concerné(e) ne m'a pas laissé ses coordonnées. J'attends la réponse de l'assurance, pour savoir si j'aurais, ou non, encore la franchise à ma charge. Si c'est le cas,  cette fois-ci, je ne fais pas réparer, je n'ai pas les moyens de sortir encore 200 euros. Seul le pare-choc est endommagé, pas la carrosserie ni le feu arrière, alors tant pis pour le look.

    V - Voyage. Oui, je sais, ça va paraitre paradoxal alors que je suis à cinq euros près. Mais dans la brochure d'une agence de voyage, j'ai vu un circuit en Ouzbekhistan. Et ça, c'est une destination qui me plairait bien. Les steppes et déserts d'Asie centrale, les mosquées bleues de Samarkande, ça me fait rêver depuis déjà plusieurs années. Mais rêver, déjà, c'est bien !


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  • RAP

    Y a une musique de sexion d'assaut qui est pas mal. Avant qu'elle parte. C'est dedier au maman =)

    SMS de mon fils aîné hier midi. Alors hier soir, je suis allée sur Youtube écouter Sexion d'assaut (c'est bien le nom du groupe). La chanson s'appelle Avant qu'elle parte, et oui, c'est "dedier au maman". Comme je suis hypersensible, surtout dès qu'il s'agit de mes fils, je me suis retrouvée en train de sangloter devant mon écran, en écoutant la déclaration d'amour d'un rapeur aux mères du monde. Les rapeurs ont un coeur ! Mon fils aussi !


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  • La tension est retombée dans l' entreprise qui m'emploie. Les syndicats font ce qu'ils peuvent pour entraver (légalement) la mise en place du PSE, du coup, ça nous parait un peu plus lointain. Malgré la CGT qui s'agite toujours beaucoup, les salariés restent calmes et n'entendent pas se mobiliser avant  que les choses ne se précisent. De mon côté, après avoir beaucoup stressé à ce sujet (j'ai même fait deux ou trois cauchemars), je me suis moi aussi calmée. Ce qui me préoccupe c'est de n'avoir aucune idée de ce que je pourrais faire si je me retrouve au chômage et que je sois amenée à chercher du boulot, et peut-être devoir me réorienter professionnellement. Questions que je me pose un peu trop tôt d'ailleurs, puisque d'après les informations que nous avons, mon service fait partie de ceux qui ne seront pas concernés par le PSE. N'empêche, je suis inquiète pour l'avenir.


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  • Facile de découvrir que Renault délocalise une fois que l'usine est construite, équipée, et déjà en marche. J'ai trop souvent l'impression que les médias ne sont pas plus crédibles que toutes ces fictions que je vais voir au cinéma, c'est toujours un écran que j'ai devant les yeux. Cela me donne une espèce de nausée à l'idée que je ne sais pas vraiment dans quel monde je vis.


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  • Mon fils cadet est venu dîner, hier soir. Pour l'occasion, et pour changer des repas fast-food ou pizza que nous faisons trop souvent ensemble par commodité, j'ai cuisiné. En l'occurence, un risotto au poulet. Je ne suis pas tout à fait satisfaite du résultat, je n'ai pas mis assez de bouillon et le risotto était un peu compact, par contre je suis satisfaite côté goût : j'ai eu l'idée de rajouter, au dernier moment, une rasade de.... Bailey's et cela a agréablement parfumé le risotto, c'était original autant que bon. J'étais très contente de cette idée là. Côté poulet, j'ai utilisé des aiguillettes, et je te remercie, Fabrice : je les ai cuites à feu doux, comme tu me l'avais dit, et en effet, ça change tout, le poulet gagne nettement en moelleux. Je vais entamer des recherches pour trouver un appartement plus grand, ou surtout, mieux conçu. En effet, une "vraie" cuisine est quelque chose qui me manque beaucoup. A défaut de terrasse, je me contenterai d'un grand balcon, en échange d'une cuisine. A suivre...


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