• A  - Agenda. J'ai cherché partout un agenda 2012. "En fait, les agendas, les gens les achètent en septembre, alors en décembre, on n'en n'a plus." Dixit une vendeuse de la Fnac. Ah oui mais non. Moi, mon agenda, je l'achète en décembre. Donc, évidemment, je n'ai pas trouvé d'agenda qui m'aurait convenu, j'ai du me rabattre sur un petit agenda assez minimaliste, sans illustrations (j'aime bien les agendas illustrés), mais il a l'avantage de ne pas être encombrant. Un agenda, ça me sert à noter mes  rendez-vous, ceux avec les médecins comme ceux avec les copines, à noter les expositions vues, et depuis qq mois, à noter mes horaires journaliers. En effet, mes horaires ne sont jamais les mêmes. Le planning est défini un mois auparavant - enfin, ça c'est la théorie, en réalité c'est plus souvent quinze jours avant - alors il faut se noter nos horaires pour éviter de se demander la veille au soir "au fait, à quelle heure j'embauche demain ?". Et pour prévoir les rendez-vous, médecins, etc.

    A - Athrose. Bonne nouvelle. Je suis moins atteinte que je ne le craignais, et on peut en ralentir la progression, pour peu qu'on mettre en place différentes choses, compléments alimentaires et kiné. Moins réjouissant, le médecin voudrait me faire des séances de mésothérapie pour les articulations qui me font souffrir, aux pieds. Les séances ne sont pas remboursées, et mon budget ne me le permet pas.

    B - Barbecue. S'il y a une date à laquelle on peut être sûr de pouvoir organiser un barbecue d'hiver, à Bordeaux, c'est le 24 ou le 25 décembre. En effet, quel qu'ait pu être le temps dans les jours précédents Noël, il fait invariablement beau ces deux jours là. Un barbecue en guise de réveillon, ce serait une idée originale !

    C - Coiffeur. J'ai profité de ma journée d'ATT aujourd'hui pour y aller. Ce n'est pas tant pour me faire couper les cheveux que j'y allais, que pour.... le massage du crâne !!! en effet, le salon où je vais propose systématiquement un soin/massage après le lavage des cheveux, et je ne me prive jamais de ce plaisir là. Un moment de plaisir et de lâcher-prise que j'adore et qui me fait beaucoup de bien.  Mes parents ont l'habitude de me faire un chèque comme cadeau de Noël, je profiterai peut-être de celui de cette année pour m'offrir un massage en institut de beauté.

    C - Courses. Et bien non, contre toute attente il n'y avait pas grand monde samedi matin quand je suis allée faire mes courses pour les réveillons, celui du 24 toute seule, celui du 25 avec mes fils. Les gens avaient peut-être anticipé ou, probablement, ils ont investi les rayons des supermarchés plus tard dans la journée. Je m'étais bien organisée la veille, liste de courses pour ne rien oublier, et pas de grasse matinée ! J'ai pu faire tout ce que je voulais, sans stress, et même me balader dans l'après-midi à Bordeaux, pour profiter du beau temps et de l'ambiance.

    D - Déprime, hivernale. Ces quatre jours à voir la lumière du jour, et même le soleil, m'ont fait du bien. Et la perspective d'être en vacances, la semaine prochaine, est bien agréable !

    D - Dos. Mal au dos. Je ne connaissais pas, puis c'est arrivé tout d'un coup, samedi après-midi, sans que je comprenne ni comment, ni pourquoi. Depuis, j'ai mal au dos, et je comprends les gens qui se plaignent d'avoir mal au dos. Mes habituelles douleurs articulaires dûes à l'arthrose sont rarement aussi douloureuses.

    J - Jeu. J'ai acheté un jeu de société, pour le réveillon d'hier soir avec mes fils. C'est Dobble, un jeu d'observation et de rapidité, un peu sur le principe du jeu de Mémo auquel on joue avec les jeunes enfants, et on a passé un bon moment. Pour l'anecdote, Dobble, c'est une petite boîte en métal et 55 cartes. Et pas moins de quatre emballages et suremballages successifs à défaire.

    H - Hammam. Pas trop les moyens d'y aller, et surtout, pas trop l'envie, en plein hiver, de passer à la chaleur du dedans et le fois du dehors. Et j'ai découvert que je pouvais transformer ma salle de bain en hammam, alors je ne m'en prive pas. Radiateur soufflant à fond et carrelage de la douche italienne à ras le sol pour l'ambiance, gommage pour le corps et soin aux huiles essentielles pour les cheveux... je m'y crois presque ! D'accord, pas très écolo côté eau et électricité.

    H - Hiver. L'hiver parfait. Froid et sec. Assez froid pour se dire qu'on est en hiver, et pas assez froid pour que je grelotte et que mes cervicales se tétanisent.

    L - Lundi. Je ne travaillais pas aujourd'hui. Si la semaine dernière était celle des deux samedis, celle-ci est donc la semaine des deux dimanches ;-)

    M - Menu. Prévoir un repas est devenu chose quasi impossible. J'ai un blocage là-dessus, que je ne m'explique pas. J'ai pourtant réussi à organiser un réveillon de Noël pour mes fils, et je m'en suis bien sortie. La bonne idée : un pain surprise commandé à l'avance dans une boulangerie. Je savais que la veille ils avaient dîné de façon très traditionnelle, dans la famille de mon ex-mari, et je n'allais pas tenter de rivaliser avec le chapon de mon ex-belle-soeur, qui est fine cuisinière. Au pain suprise j'ai rajouté une petite salade, mâche avocats (à point !) et tomates surprises, servie dans des ramequins individuels et tous différents - je ne suis pas douée en cuisine, mais je sais dresser de jolies tables, même quand je suis seule. Celle d'hier soir était tout en violet et blanc.

    M - Messe. Eglise bondée samedi soir, pour la messe de Noël. Du monde jusqu'aux portes, une bonne partie de l'assemblée était donc debout. Beaucoup de personnes âgées, mais aussi pas mal d'ados, ce qui m'a suprise. Ceci explique-t-il cela ? A côté de l'église, le plus grand groupe scolaire de Pessac... une institution catholique. Je n'ai rien contre l'école privée, mais que ce lycée là s'agrandisse, quand l'éducation nationale voit s'éffondrer ses budget et effectifs, navre mon "républicanisme". La messe, oui. Retour à la spiritualité, m'avait prédit l'horoscope de Madame Figaro, en début d'année. C'était sympa, ces gens qui se pressaient dans les rues, dans le noir et le froid, convergeant tous vers l'église éclairée.

    R - Réveillon. Il y en avait donc deux, cette année, celui de samedi toute seule, et celui d'hier avec mes fils. J'avais eu pas mal de proposition pour samedi, c'est d'ailleurs de voir à quel point mon entourage, familial et amical, s'est inquiété de me savoir seule ce soir là. Mais j'ai rassuré tout le monde : être seule ne veut pas dire être triste, et je passerai également mon réveillon du 31décembre toute seule, sans problème mais avec une bonne assiette ! Et une flute de champagne. Consommée avec modération, bien sûre. L'occasion pour moi d'ouvrir une bouteille de champagne toute seule comme une grande, pour la première fois de ma vie. La vie est pleine de premières fois.

    S - Solitude. Justement. J'ai trouvé samedi, chez Mollat (LA librairie de Bordeaux) un bouquin consacré à la solitude, ou plus exactement à L'incapacité d'être seul, de Catherine Audibert. J'avais également acheté, il  y a plusieurs mois, Les nouvelles solitudes de Marie-France Hirigoyen. Deux approches du phénomène, l'un sociologique (Hirigoyen) et l'autre psychanalytique (Audibert). Le bouquin d'Hirigoyen se concentre surtout sur les explications sociologiques de la solitude, et pas assez -à mon goût - sur la façon de vivre la solitude, et puis j'ai été agacée par son discours, que je trouve trop orienté, expliquant que si beaucoup de femmes vivent seules, c'est parce que la femme moderne fait peur à l'homme. Ouais. Le livre de Catherine Audibert étudie, comme je l'ai dit, le phénomène du point de vue psychanalytique, c'est assez technique mais intéressant, toutefois le livre porte non sur la solitude mais sur l'incapacité à être seul, ce qui est légèrement différent. Un regrêt : je trouve que le bouquin ressemble trop à une compilation d'études déjà faites sur le sujet, cela me parait un peu trop théorique, l'auteure ne fait pas assez référence à son expérience propre de psychanalyste. Je me suis intéressée à ces deux livres en raison des crises d'angoisse provoquées par le fait d'être seule lorsque je vis, paradoxalement, une relation amoureuse. Celui de Hirigoyen ne m'a donc rien apporté, celui de Audibert m'a plus intéressé et se rapprochait plus de ce que je cherche, mais que je n'ai pas trouvé : je cherche, non la cause de mes angoisses, mais le remède, si je puis dire, la façon de supprimer ces crises d'angoisse si fortes qu'elles ont débouché par deux fois sur des tentatives de suicide. La psychanalyse entreprise depuis septembre m'apportera-t-elle quelque chose de ce point de vue là ? J'aimerai.

    U - Urgences. Une série qui m'a beaucoup fait d'effet quand elle a été diffusée. Pour la première fois, je trouvais à la télé quelque chose capable de me captiver autant - sinon plus - qu'un livre, or la lecture a toujours été une chose fondamentale dans ma vie. Je n'ai pas honte de le dire, j'en ai suivi les différentes saisons pendant plusieurs années, complètement "accro". J'ai outrepassé le pincement au coeur que cela me procurait - Urgences, c'est une époque de mon ancienne vie - pour me remettre à en regarder les dvd. J'ai en effet acheté les quatre premières saisons, il y a trois ans, à un moment où j'avais des crises d'angoisse, m'étant rendu compte que me concentrer sur quelque chose de très prenant (ou captivant) m'aidait à traverser la crise. Finalement, à l'époque, je n'en n'avais pas eu besoin, et les dvd étaient encore dans leur emballage cellophane. La petite déprime de ces dernières semaines m'a poussée à les ouvrir, et je ne le regrette pas, ça me change les idées en effet. Le hasard, vendredi l'épisode que je regardais se passait un 24 décembre.

    V - Violet. Couleur qui s'est imposée comme la mienne, au fil des années. Pour le réveillon de cette année, nappe violette et vaisselle blanche. Et... chips violettes !!! J'ai trouvé des chips de pommes de terre Vittelotte, j'ai trouvé ça très rigolo. Accessoirement, elles sont goûteuses et surtout moins salées que les chips traditionnelles.

    V - Voiture. Je viens de réaliser que j'aurais mieux fait d'acheter un Kangoo plutôt qu'une Twingo. Dans un Kangoo j'aurais pu mettre mon vélo, ce qui m'aurait permis d'explorer les pistes cyclables de la Gironde. Il est en effet plus sympa - et, pour moi, beaucoup plus rassurant - de faire du vélo "au vert" sur les pistes que de marcher toute seule dans les bois.

    V - Voeux... avenir à venir...  :-)


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  • C'est donc Noël.

    Ma terrasse donne sur un jardin, en contrebas (j'habite au second étage), d'une maison qui me parait être une colocation. Trois ou quatre jeunes gens entre 25/30 ans, du moins je pense. Une grande maison, comme j'aime bien, années 60 ou 70, sur le modèle carré, garage et appartement indépendant en rez de rue, cuisine, pièces à vivre et chambres à l'étage.

    Ce doit être une colocation internationale. Accrochés aux rambardes des terrasses de l'étage, trois grands drapeaux, français, anglais et américain. L'été, ils flottent au vent, pour autant qu'il y ait du vent. Cet hiver, ils ont été soigneusement enroulés autour de leur hampe. Et ils servent, pour la saison, de support à de grandes guirlandes lumineuses qui font tout le tour des terrasses.  C'est plus joyeux que les lumières de la pharmacie et du supermarché à proximité.

    Je suis allée chez mon médecin (l'arthrose !) et à la pharmacie, cet après-midi, à pied, un bon moment de marche. Après un très court rayon de soleil, le gris est revenu, légèrement brumeux, et légèrement froid. Un temps de Noël. Ici, dans le bordelais, il fait trop souvent beau temps à cette époque de l'année, c'est un peu frustrant, le grand soleil sur les sapins. Cette année, c'est parfait. Et quand je dis parfait, c'est vraiment parfait : la température est pile-poil celle qu'il me faut. 8° d'après ce que j'ai vu sur un panneau lumineux. C'est plus froid que frais, sans être froid au point d'avoir... froid ;-)  Et dans la fin de l'après-midi, le ciel est devenu bien gris, de ce qui gris légèrement bleu et ouaté, que j'aime beaucoup.

    J'ai terminé l'après-midi devant un thé parfumé, un thé de Noël, tranquillement. Demain ça va être... l'enfer. Je dois faire les courses pour le repas du 25 avec mes fils, et la seule idée d'affronter la cohue d'un samedi, et qui plus est, un samedi 24 décembre, m'énerve déjà. Heureusement, je ne travaillais pas aujourd'hui (encore une semaine aux deux samedis) et je ne travaille pas non plus lundi, histoire d'avoir un week-end de Noël un peu plus long qu'un  simple week-end.

    Je n'ai en effet pas pu avoir mes congés la semaine prochaine, comme je l'avais souhaité. A l'heure où les autres services étaient déjà en train de programmer les congés de février, ma manager travaillait tout juste sur le planning de la fin décembre. Et comme tout le monde voulait bien sûr avoir ses congés entre Noël et le jour de l'An, il a fallu faire des arbitrages. Total, je serai en congés la première semaine de janvier. Mais comme mes parents ont prévu de faire le repas familial de Noël le... 8 janvier, ça me fait l'impression de profiter des fêtes de fin d'année plus longtemps, ce qui n'est pas désagréable. Et pratique quand on n'a pas terminé ses cadeaux !


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  • A - Achats. Comme beaucoup de personnes, j'ai fait au moins un de mes achats de Noël sur le net. En l'occurence un tee-shirt pour mon fils cadet, merci Erick pour le lien vers le site de tee-shirts, tellement immense que j'ai forcément trouvé mon bonheur. Ou plutôt, celui de mon fils, du moins j'espère. Je verrais ça le 25. Bon, je sais, ça va paraitre ringard, ou "trop". Je lui offre un tee-shirt rouge avec... une faucille et un marteau jaunes, et le sigle CCCP. Il va avoir 20 ans, il est en plein trip "C'est la lutte finale...", c'est de son âge, ça me rappelle mes jeunes années, quand la Russie s'appelait encore l'Union Soviétique. En tout cas : j'ai passé ma commande sur internet lundi dernier, j'ai envoyé mon chèque mardi matin (j'ai préféré ne pas payer par carte bleue), le mercredi j'ai reçu un mail m'informant que  mon chèque avait bien été reçu et que ma commande était donc confirmée, et j'ai été livrée samedi matin. J'ai trouvé ça pratique, d'autant que je ne voyais pas où trouver ce tee-shirt sur  Bordeaux.

    A - Argent. Mon découvert était abyssal, mon 13ème mois n'a pas suffit à le combler. Je me suis connectée sur mon compte bancaire aujourd'hui, décidée à regarder la réalité en face et faire un virement (une fois de plus !) de mon compte épargne vers mon compte courant. Ma banquière m'avait devancé. Avec les courses alimentaires à venir pour  le week-end de Noël, je serais de nouveau à découvert lundi prochain. Cela ajoute largement à mon stress et ma baisse de moral.

    D - Doux. Gris, certes, et déprimant, mais doux. Comme je suis particulièrement frileuse, j'apprécie tout de même le temps qu'il fait. Bien sûr, comme d'habitude dans le Sud-Ouest, Noël se fera dans la douceur, et peut-être même en plein soleil.

    F - Fils. Encore un motif de stress. Pour récupérer la situation de mon cadet, puisqu'ayant loupé inscription en BTS ou en fac, il ne fait rien cette année, je l'ai fait s'inscrire au CNED. Il doit également s'inscrire dans des agences d'interim. Il n'a pas encore ouvert les livres envoyés par le CNED, et ne s'est inscrit que dans une seule agence d'intérim. Cette nuit, j'ai rêvé que je m'engueulais avec lui. Je le houspille à chaque fois que je le vois ou que je l'appelle, c'est pénible et frustrant.

    L - Lectures. J'ai emprunté trois bouquins à la médiathèque et je n'arrive pas en franchir la première page. Alors je redécouvre Mauriac. Mauriac, c'est un mystère. Des récits plus que des romans, relativement cours, une ambiance plutôt triste, des personnages qui sont, d'une certaine manière, monstrueux, une écriture simple autant que littéraire, et voilà, quelques heures dans lesquelles je plonge en oubliant tout, bluffée par la façon dont cet auteur a su pénétrer la vérité de certaines âmes et des tourments humains. Entre deux Mauriac, j'ai lu un Zola que je n'avais jamais lu, Le Ventre de Paris. Finalement,  Zola, c'est un peu toujours la même chose, je prévois toutefois de lire La Joie de vivre (roman pas du tout joyeux en fait) prochainement.

    M - Maison. Je suis passée chez mon ex-mari avant hier, récupérer quelques décorations de Noël que j'avais achetées un peu avant notre séparation, dans une autre vie. Pas facile. Les contacts sont délicats, il m'en veut toujours d'être partie, j'en ressors toujours avec un sentiment d'amertume et de culpabilité.

    N - Noël. Je serai, comme prévu, seule le 24. Au départ, je pensai que ça ne me déprimerait pas trop, et puis maintenant que ça approche, je trouve ça un peu triste. En plus, je m'étais préparé des idées de menus, et pas de bol, j'ai perdu le petit papier. Je verrais donc ça le jour même. Le soir du 25, mes fils seront avec moi. Je stresse en cherchant ce que je pourrais bien leur préparer. J'ai perdu l'habitude de faire la cuisine, mon coin kitchenette s'y prête peu, et, surtout, je bloque, je ne comprends pas pourquoi, à l'idée de cuisiner. Je prévois un samedi particulièrement stressant, avec les courses à faire dans la foule et la cohue d'un samedi 24 décembre.

    N - Nouvelles. Une mauvaise et une bonne. La mauvaise, c'est que je déprime. La bonne, c'est que je ne suis pas diabétique. Vu la razzia que je fais en ce moment sur les chocolats (ceci expliquant cela) je serais déjà en coma diabétique si je l'étais ! Je m'inflige une mortification punitive, en prenant désormais mon café sans sucre.

    Psy - Ce n'est pas une psychothérapie, mais de la psychanalyse et le principe est donc que je parle de ce que je veux, pour en tirer des fils porteurs de sens. Total, alors que j'arrivais en disant que j'étais mal en ce moment, on a passé la séance à parler de stylos plume et de Pierre Soulages. Je suis bavarde et je paie qq'un pour m'écouter bavarder... mouais. Heureusement que les séances sont habituellement tout de même plus fructueuses. Là, j'étais mal et j'ai parlé d'autre chose pour éviter les larmes, mais de la part d'un psy je m'attendais à autre chose qu'une séance de considérations sur l'esthétisme des objets et la beauté plastique de l'outrenoir de Soulages...

    S - Sport. Je me suis accordée une semaine sans, pas envie de rentrer trop tard chez moi comme d'habitude. Je soigne ma déprime devant Un dîner presque parfait, une émission que j'adore, moi qui ne cuisine donc plus.

    T - Téléphone. Dans mon service, on étudie des demandes de prêts. On ne peut pas se concentrer sur les études et répondre en même temps aux clients qui veulent savoir où en sont leurs dossiers. Donc une de nous est "de téléphone" une à deux fois par semaine, en ne faisant que ça de toute la journée, et ce, à tour de rôle, bien sûr. Aujourd'hui, c'était mon tour. Très intense (et pourtant je n'ai pris "que" 58 appels, c'était une journée... calme) mais finalement j'aime bien ça, à la limite je préfère même ça aux études, puisque je stresse toujours autant de ce côté là, car je  n'arrive pas au nombre d'études quotidien qui nous est fixé. Les études, c'est toujours la même chose, on prend un dossier, on l'étudie, on donne une décision, et on prend le dossier suivant. Et pas d'inquiétudes à avoir sur l'activité du service : des dossiers, il y en a toujours. Je me sens un peu Sisyphe. Note pour moi-même : entre deux Mauriac, lire Camus.


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  • ... les jours rallongent d'un saut de puce, m'a appris mon père. Luce, lux, luz ? je me suis demandé s'il y a un rapport. En tout cas, il fait noir. Je commençais à déprimer un peu ces deux dernièrs semaines, avec une certaine inquiétude, un blues qui ne me plaisait pas du tout.

    C'est hier après-midi que j'ai compris (du moins, j'espère), en prenant la voiture pour aller faire une course : il faisait jour.

    En fait, depuis quelques semaines, je vis dans le noir et la lumière artificielle. Je pars de chez moi il fait encore sombre, j'arrive au bureau et j'y passe la journée sous les néons, la seule fenêtre devant mes yeux donnant sur... un mur de bêton gris. Je ressors du bureau il fait déjà nuit. Quand je vais à la salle de sport, c'est pareil, noir dehors, lumière artificielle dedans. Le week-end dernier le temps étant gris et pluvieux, ça n'a rien arrangé.

    Chance formidable : aujourd'hui, dans le Sud-Ouest, grand beau temps. Je suis partie déjeuner chez mes parents ce midi, et j'ai filé sur le Bassin d'Arcachon prendre un grand bol d'air et de lumière.

     
    Je me suis baladée, puis me suis installée sur un coin d'escalier, un de ces petits escaliers qui mènent des jardins des maisons que l'on aperçoit sur le front de mer, à la plage, à l'abri du petit vent qui soufflait, et j'ai pris un bain de soleil et de chaleur, chaleur relative, mais j'étais bien couverte. J'ai fermé les yeux, ai écouté les bruits autour de moi, les oiseaux de mer, le sable crissant sous les pieds des promeneurs, les bribes des conversations échangées... Sous mes paupières, une lumière chaude, orangée. Les après-midi sont courtes, en ce moment, mais j'ai quand même rechargé les batteries pendant une heure. Vivement le  prochain week-end de beau temps !

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  • Je ne me souviens plus du nom. Je l'ai trouvé au rayon des fruits exotiques, il m'a paru alléchant. Le prix était excessif pour un truc inconnu dont je ne savais même pas si j'allais l'apprécier (un peu plus de 2 € pièce). Arrivé à la caisse, la caissière ne le trouvait pas dans ses références, alors elle me l'a passé au prix des caramboles, bien moins cher. Une caissière sympa et commerciale.

    La chose en question :

    fruit1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    fruit2

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fait, c'est fade. Cela fait comme les grenades, ce genre de grosses poches de pulpes. Moins acide que la grenade, ça rappelle un peu le concombre. C'est plein de graines, impossible de les enlever j'en ai conclu qu'il fallait les manger.

    C'était une expérience à faire, ce n'est pas désagréable mais à deux euros pièce, ça fait un peu cher l'expérience pour un truc qui n'a pas vraiment de goût. A moins qu'un de mes lecteurs ait une recette pour le rendre vraiment attractif ?

    Par contre, pour un peu plus de 2 euros également, j'ai trouvé un truc original et bon : des chips aux quatres légumes : patates douces, panais, carottes et betteraves. A peine salées, non grasses, ces chips sont délicieuses. C'était au rayon gastronomie spéciale fêtes, et j'espère qu'il y en aura encore à mon prochain passage, car j'ai prévu d'en acheter quelques paquets pour les apéritifs des repas familiaux à venir.


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  • En fait je n'ai pas de balance. Ou plutôt, j'en ai une, mais je n'ai pas de piles (j'évite toute dépense que je juge inutile), donc je ne m'en sers pas. Du coup, je ne sais pas où j'en suis côté poids, sauf qu'à mes vêtements, et mon image dans la glace, je sais que j'ai beaucoup grossi. Mon poids s'était stabilisé il  y a quelques mois, stabilisé de plusieurs kilos supplémentaires, mais stabilisé quand même. Et là, je sens bien que je repars à la hausse, très nettement. Il faudrait que je réduise mes portions alimentaires, que je limite les aliments sucrés (très difficile pour moi qui suis très gourmande), et que je fasse beaucoup plus de sport. Ca, c'est la théorie. En pratique, c'est plus difficile. Du sport une fois par semaine, ce n'est pas suffisant, mais en faire davantage est difficilement envisageable compte-tenu de mes horaires. Et côté nourriture, c'est là encore un problème. J'ai toujours peur d'avoir faim durant mes longues après-midi, et je mange donc un peu trop, trop vite également. Très peu de légumes, ceux de la cafèt le midi sont rarement bons. Le soir, c'est soupe en sachet (c'est criticable mais cela me convient), et parfois un yaourt (nature, non sucré), autrefois cela m'aurait permis de stabiliser mon poids, mais aujourd'hui cela ne suffit plus. L'âge joue, je n'aime pas parler de cela mais la ménopause va me tomber dessus un de ces jours je présume, la période où la femme grossit généralement et s'empâte, où les kilos se prennent et ne se perdent plus, et j'ai bien peur d'en être là. Je ne vais pas exagérer en disant que cela me déprime, mais cela  me travaille pas mal, d'autant plus que je me sens mal dans mon corps, les kilos excédentaires ne se laissent pas oublier, ils se voient bien et je me sens serrée, non seulement dans mes vêtements, mais aussi dans ma propre peau. "Bougez plus, bouffez moins" m'avait dit sèchement un médecin il y a qq années lors d'un précédent épisode de surpoids. La recette parait simple...


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  • On ouvre toujours la boîte du mauvais côté. Celui qui est fermé par la notice. Et la notice... la notice, on la déplie, on la lit et... on n'arrive jamais à la replier dans le bon sens. On veut la remettre dans la boîte, ça coince, on s'obstine un peu, pas possible de remettre la tablette de médicaments. Alors on s'obstine encore et on rentre la plaquette en force, et la boîte se referme plus ou moins bien. Et quand on veut reouvrir la boîte du médicament, le lendemain, on l'ouvre... dans le mauvais sens, celui de la notice.

    En ce moment, entre les médicaments que je prends pour être bien dans ma tête, et ceux pour être bien dans mon corps, cela me fait quatre boîtes...


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  • lapins
     
    Dans mon armoire, ils attendent bien sagement que Noël arrive.Ce sont les peluches les plus douces et moelleuses que j'ai jamais vues et touchées. Mais pourquoi des petits lapins ? Pour faire une surprise à mes petits lapins à moi, puisque c'est ainsi que j'appelle mes fils (en évitant de le faire devant leurs copains ou collègues). D'accord, à l'âge qu'ils ont, ils sont un peu grands pour avoir des peluches... mais cela ne m'étonnerait pas que celles-ci soient posées comme par mégarde à côté d'un oreiller. Et puis même quand on est grand, on est content de rester encore un peu petit.

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  • marteau_dec2
     
    Et décidemment, il faudrait que j'apprenne à régler ce fichu appareil photo, surtout pour l'utilisation du flash et les photos de nuit !

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  • marteau_dec

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  • Vendredi, je ne travaillais pas. J'ai eu l'impression d'être samedi. Et samedi... c'était encore samedi ! J'aime bien les semaines comme ça. Depuis octobre, j'ai fait plusieurs semaines de quatre jours, et j'ai bien apprécié. J'avais des heures d'avance. Malheureusement, les compteurs sont remis à zéro le 31 décembre, et je repars sur un rythme d'un jour de repos par mois simplement. Et encore, pas en janvier car ma chef vient de faire le planning, trop vite (pour une fois !) pour que j'ai le temps de poser un jour. Un mois complet, ça ne va pas être rigolo.

    Vendredi, j'en ai profité pour voir JB, mon fils cadet. Nous avons déjeuné ensemble à midi, car nous avions des choses à faire ensemble l'après-midi. Aller déposer sa demande de renouvellement de carte d'identité, déposer sa demande de passeport (ouïlle le timbre fiscal), aller faire du shopping... Nous sommes revenus avec une chapka (!) pour lui, un tee-shirt pour son frère pour Noël. Chapka et bonnet sont à la mode chez les ados. Ils auraient tous hurlé à l'idée de porter un bonnet quand ils étaient enfants, mais la génération actuelle d'ados n'est pas à un paradoxe près, et n'a pas peur du ridicule. Certains se promènent même avec des bonnets péruviens sur la tête !

    Vendredi soir, je suis sortie avec mes copines, marché de Noël en nocturne et resto italien, une adresse que je me suis notée car les pâtes y étaient délicieuses, dans un décor de vieilles affiches de films italiens.

    Du coup, c'est vrai, avec vendredi qui ressemblait tellement à un samedi, me réveiller le lendemain matin a été un vrai bonheur. Je suis retournée au marché de Noël - il faut penser aux cadeaux pour les frères et soeur. En fin d'après-midi, séance ciné pour Carnage (intéressant mais peut mieux faire), et séance dvd après dîner, Un Américain à Paris, je me suis autant ennuyée que la première fois que  je l'ai vu, il y au moins trente ans, et je n'aime décidemment pas Gershwin.

    Hier matin, bien sûr, c'était l'incontournable visite au marché. J'ai changé, cette fois-ci, pas de visite au marchand sénégalais. Je me suis arrêtée à l'étal des pâtes fraîches, tenu par deux italiens. Il faut dire qu'ils ont vraiment un concept original. Des pâtes fraîches, et plus particulièrement des ravioli aux saveurs inédites, vendues au poids. Pratique pour moi qui suis toute seule. J'achète 100 g de pâtes, ça me permet d'éviter l'excès de gourmandise. Hier, j'ai craqué pour des ravioli aux... fleurs de courge et courgettes. Un délice. J'ai également découvert un stand incroyable. Sur une bonne dizaine de mètres, de grandes poêles, des rôtissoires. Poulets grillés, poélés, en entier, en wings, en émincées, des rôtis de porcs, des pommes de terre, en frites, en cubes, en long, en large, à la belge, à l'américaine....Et puis de vastes poêlées, de champignons de paris (frais) avec des haricots beurre, de poivrons multicolores, de pommes de terres avec lardons et oignons, et bien d'autres encore... Je n'ai, hélas, pas le talent de Zola (je suis en train de lire Le Ventre de Paris, dont l'action se situe aux Halles), pour décrire ce stand par lequel il faut vraiment faire un détour.

    Accessoirement, entre les pâtes, accompagnées de bouquets de mâche fraîche, à midi, et les pommes de terre/poulet le soir, le tout acheté au poids, j'ai mangé, équilibré et goûteusement, pour pas cher du tout. Sans oublier le pain, de campagne, là encore acheté au poids. On peut en effet se faire couper du pain, dans une grosse miche à la croute brune, pour le poids que l'on souhaite. Au risque de paraître un peu ringarde, un peu gnan-gnan, parce qu'en plus je  me répète, j'aime bien le marché du dimanche matin.

    Pas de vélo hier après-midi, pour compenser j'ai fait un grand ménage, et surtout je suis allée au cinéma à pied, en fin de journée, voir Les Noces éphémères, premier film d'un jeune réalisateur iranien, venu en personne présenter son film.

    Evidemment, c'était dur de reprendre ce matin. J'ai horreur, mais vraiment horreur, de me réveiller, tôt, et avec le réveil. Quand je dis tôt... ce matin, c'était huit heures. Je sais, j'ai de la chance, quand tant d'autres se réveillent bien plus tôt. Hier j'ai zappé sur une émission qui parlait du sommeil, justement. J'ai appris que si Napoléon ne dormait que quatre heures par nuit, Einstein avait besoin de onze heures de sommeil. Cela m'a bien déculpabilisé. En effet, mon prof d'histoire de 1ère nous avait déclaré un jour qu'à l'instar de Napoléon tous les grands hommes dormaient peu, alors j'avais toujours eu l'impression que je n'arriverais jamais à rien, moi qui ai besoin de huit heures de sommeil par nuit - et neuf c'est encore mieux.

    Pour tout arranger, aujourd'hui j'étais "de téléphone", ce qui  est décidemment très rock'n roll pour commencer la semaine  :-/  semaine qui se terminera vendredi à 19 heures :-(

    J'ai décidemment une vie palpitante... en fait complètement inintéressante pour quiconque d'autre que moi. Mais c'est normal, je dors beaucoup trop pour être Wonder Woman !


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  • Mon dernier article date du 28 novembre ! Je ne suis passée qu'une fois depuis, juste pour un commentaire. Voyons, qu'ais-je donc pu faire depuis ? D'abord, j'ai essayé de me connecter. Et j'ai mis une demi-heure à arriver à me connecter. Mise à jour de l'anti-virus, d'accord, mais même après ça j'avais encore des lenteurs. PC qui, décidemment, vieilli ? virus qui se balade dans mon disque dur ? connection internet ralentie ? Alors forcément, une demie heure pour se connecter, et ramer quand même, ça n'incite pas à se connecter. Mais finalement ce soir, ça va.

    Alors... la semaine dernière, j'ai encore fait deux heures supplémentaires, mais j'ai quand même réussi à aller à la salle de sport. Je ne suis pas allée chez le psy, mais je suis allée chez le médecin spécialisé dans la rééducation fonctionnelle, pour mes cervicales. Mes fils et moi n'arrivions pas à trouver un créneau pour nous voir un soir, et finalement nous nous sommes vus un midi.

    Cette semaine... pas d'heures supplémentaires. Je souffle. Un peu. Je suis allée au sport, j'ai été faire les radios des cervicales prescrites par le médecin. Mon horoscope m'annonçait que le signe de l'argent est dans mon signe cette semaine, aujourd'hui j'ai touché un chèque attendu plus tard.

    Côté cinéma, je suis allée voir La Couleur des Sentiments. Salle comble. J'avais perdu l'habitude des salles combles, ça m'a fait bizarre.

    Côté collègues, ça y est. On blague, on discute. Même trop, alors que je voudrais tenir la cadence et atteindre une productivité qui me conviendrait, la productivité maximale, en fait. Ma chef en a discuté un peu avec moi cette semaine, elle a bien compris que cette histoire de productivité, ça me travaille (c'est le cas de le dire !).

    Côté boulot, je me suis retrouvée, lundi, "de téléphone". Dans mon  boulot, il y a deux activités : l'étude des dossiers de demande de prêts, et la prise d'appels téléphoniques, et chacune est à tour de rôle sur l'une ou l'autre activité, de façon tournante. Au téléphone, les partenaires qui veulent savoir où en sont les dossiers, pourquoi certains sont refusés, les commerciaux qui appellent aussi, pour les mêmes raisons, une pression de chaque instant. C'est pour cela qu'on ne fait pas de l'étude et du téléphone en même temps. En principe, j'aurais dû avoir, dès le départ, une formation pour le téléphone. Faute de temps, on n'a jamais trouvé le temps de cela, or on avait bien besoin de moi aussi sur le téléphone. Alors vendredi dernier, ma chef m'a dit "lundi tu es de téléphone". Oh là ! de quoi me stresser tout le week-end. Non, en fait, juste un peu. Et oui, lundi ça a été "du sport", j'ai terminé la journée sur les genoux, à penser "je hais le monde entier". Je suis partie me défouler sur le tapis de marche de la salle de sport - comme m'a dit une de mes collègues : "vois le bon côté des choses, le téléphone ça va te donner envie d'aller au sport."

    Côté santé, les radios des cervicales font apparaitre qq chose, je n'ai pas retenu le nom, et ai eu la flemme de chercher sur le net. Rien de grave à priori, du moins je crois, et de l'arthose, ça s'est sûr. Pour une fois je suis moins hypocondriaque que d'habitude. J'ai confiance, non dans le médecin qui me traite, mais dans les prescriptions à venir : séances de kiné et compléments alimentaires à base de produits naturels (plantes et huiles de poissons).

    Côté argent, on est presque le 10 du mois et je ne suis pas encore à découvert, normal, j'ai touché le treizième mois fin novembre. La moitié est partie dans les impôts locaux de l'appartement de Pau, j'ai essayé d'en mettre un peu de côté, et le reste va partir dans les fêtes de Noël. J'essaie de redresser mes comptes depuis des mois, mais c'est peine perdue, de toute façon même en vivant au strict minimum, il en sort plus qu'il n'en rentre.

    Côté humour (j'espère), je me suis baladée toute la journée avec un ruban bleu-blanc-rouge et une médaille en argent (République Française) accrochée au tee-shirt. Et oui, c'est la médaille du travail (vingt ans !), remise à la va-vite dans une enveloppe en kraft par ma chef.  J'ai trouvé rigolo de la porter quelques heures, sans complexes, parce que, n'est-ce-pas, c'est pas le genre de truc qu'on a l'occasion de porter, alors c'était aujourd'hui ou jamais ! J'ai  surtout apprécié le (petit) chèque (la rentrée d'argent annoncée par l'horoscope, bien sûr !). Est-ce que la médaille est  vraiment  en argent ? je pourrais la revendre ? Sinon, je la lègue à la postérité... j'imagine bien la tête intriguée de mes fils en découvrant ce truc dans mes affaires !

    Côté musique, livres... Brel dans l'autoradio, je découvre la plupart de ses chansons. Je ne connaissais que les plus connues. J'écoute et je réécoute Mathilde, la plus belle chanson d'amour qui soit, pour moi. Côté bouquins, j'ai de nouveau une "pile à lire" qui s'entasse à côté de mon lit. Après avoir lu un "vieux" Mauriac peu connu, je viens de finir un polar d'Alain Wagneur, auteur que j'aime bien, qui situe ses romans dans la ville de Royan, de l'autre côté de l'estuaire de la Gironde. J'aime bien les intrigues, j'aime bien l'auteur, j'aime bien l'ambiance. Alain Wagneur est sympa, j'ai eu l'occasion d'échanger un mail avec lui il y a qq années, après avoir lu un de ses romans, il s'est montré très gentil et abordable. Ce soir, comme j'arrivai, j'ai mis la radio et suis tombée sur une partita, de Bach. J'adore Bach, c'est un musicien qui me fait beaucoup d'effet, qui m'intrigue toujours. Je trouve sa musique mathématique (qu'on ne me demande pas de m'expliquer !) et religieuse en même temps. Pendant l'émission, l'animatrice a dit que Bach aimait beaucoup Vivaldi. Ca tombe bien, moi aussi ;-)  Dans le lecteur cd de la chaîne, Monk, album Monk Alone. Je n'aime pas tous les styles de jazz, mais c'est une musique que je découvre avec beaucoup de plaisir, depuis plusieurs années, grâce à l'émission Jazz à Fip et mes explorations dans les bacs de la médiathèque. Ladit médiathèque étoffe considérablement son rayon cd et vient enfin de créer une - petite mais c'est déjà ça - section Dub. Encore de belles explorations en perspective. A la médiathèque la semaine dernière, papotage sympathique avec une des bibliothécaires, au sujet du très sympathique roman La Gifle - il faudrait que j'en parle. Le roman est récemment sorti, il faut le découvrir.

    Côté moral : ça va. Nouvelle vie, nouveau rythme. J'ai l'impression de vivre la nuit, et ça me fait bizarre, moi qui autrefois débauchais assez tôt pour profiter encore de la lumière du jour, et me couchais très tôt. C'est désormais très différend. Je suis rarement chez moi avant 19 heures, et encore ! L'air extérieur, je ne le sens même pas. Je m'engouffre dans la voiture, traverse le parking au pas de course pour rentrer dans le bureau, en ressort pour rentrer dans la voiture. Je gare ma voiture à deux mètres de la salle de sport, et ressort de celle-ci pour rentrer chez moi, où je gare la voiture dans le parking souterrain. C'est peut-être ce qui me manque le plus, en ce moment, cette absence d'air extérieur, alors que le temps est doux et que l'air doit exhaler de délicieuses odeurs de feuilles pourrissantes et de champignons, dans les bois. Si le temps le permet, j'irais bien faire un tour de vélo dans les bois, dimanche.

    Côté surprise... Mon orchidée paloise, qui a tout de même terminé sa floraison, en octobre (floraison sans cesse renouvelée depuis avril !), et que j'avais remisée dans un coin de ma pièce à vivre, arbore une nouvelle tige, en cours de pousse. Fleurira-t-elle, d'ici quelques mois ?

    C'est bientôt Noël. Je vis seule, mes fils ne vivent pas avec moi, mes frères et soeurs sont éloignés, je n'ai pas de vacances à ce moment là... je suis pourtant impatiente de voir les fêtes arriver, avec leur cortège de lumières et d'animation dans les rues. Pour Noël, je m'offrirai une théière en verre, et du thé aux épices. Et du champagne.


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