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    Depuis le temps que j'en connaissais le titre, de ce roman ! Je le voyais régulièrement dans la bouquinerie où je vais de temps à autre, et puis un jour je l'ai acheté, mais il s'en est fallu de plusieurs mois encore pour que je l'ouvre. J'ai comme ça dans ma bibliothèque trois-quatre bouquins qui m'attendent.

    Le Vieux quil lisait des romans d'amour, de Luis Sepulveda, est un petit roman d'une centaine de pages, et il pourrait donc être une excellente façon de rentrer dans la littérature sud-américaine, pour qui est un peu effrayé par les pavés de Garcia Marquez par exemple.

    Ce vieux, c'est Antonio José Bolivar Proano, venu de la Cordillière, poussé vers l'Amazone par le destin, la mort de sa femme dans leur village natal. Parvenu au bord du fleuve alors qu'il vieillit, il va s'y installer, dans un de ces petits villages de roseaux où vivent les pêcheurs, le cacique local, un arracheur de dents itinérant, village ravitaillé par bâteau lorsque le temps le permet. Il a vécu quelques années au sein même de la foisonnante forêt amazonienne, parmi les indiens Shuars, qui l'ont accueilli en lui disant qu'il n'était pas un des leurs, mais qu'il était comme eux.

    La vie dans la forêt avait trempé chaque centimètre de son corps. Il avait acquis des muscles de félin qui se durcirent avec les années. Sa connaissance de la forêt valait celle d'un Shuar. Il nageait aussi bien qu'un Shuar. Il savait suivre une piste comme un Shuar. Il était comme un Shuar, mais il n'était pas un Shuar.
    C'est pourquoi il devait s'absenter régulièrement : ils lui avaient expliqué qu'il était bon qu'il ne soit pas vraiment l'un des leurs. Ils aimaient le voir, ils aimaient sa compagnie, mais ils voulaient aussi sentir son absence, la tristesse de ne pouvoir lui parler, et les battements joyeux de leur coeur quand ils le voyait revenir.

    Avec l'âge, il a quitté la forêt, et alors qu'il vit tranquillement dans le petit village, il va découvrir la lecture. Et plus précisemment celle des romans d'amour, des romans dans lesquels les héros doivent se battre pour voir leur amour s'accomplir. Il vit tranquillement, entre la pêche pour la nourriture du corps, et les romans pour la nourriture de l'esprit. Mais un jour un évènement survient qui rompt la tranquilité du village. Un gringo venu chasser les fauves pour leurs peaux, va tuer les petits d'une femelle ocelot. Celle-ci, folle de douleur, va tuer tous les hommes qu'elle trouvera sur son chemin, en se rapprochant toujours davantage du village. Le maire va donc décider d'organiser une expédition dans la forêt, pour tuer le fauve. Antonio José Bolivar voudrait bien ne pas y participer, il comprend trop la douleur de cette femelle. Mais ses connaissances de la forêt étant précieuses, le maire ne lui laisse pas le choix. Et voilà que part l'expédition, mais qui, de la bête ou des hommes, poursuit l'autre ? Et lorsque l'affrontement final mettra Antonio José Bolivar face à la femelle, lequel triomphera ?

    Un beau roman, luxuriant, foisonnant, comme la plupart des romans sud-américains, dans lesquels la magie du conte n'est jamais très loin. Pour les amateurs du genre, je conseille également les nouvelles de l'auteur uruguayen Horacio Quiroga, Cuentos de la Selva/Contes de la forêt, nouvelles tout à la fois enchanteresses et rudes - comme la vie en ces lattitudes.

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  • Il faisait un froid de canard aujourd'hui, on a bien dû perdre quinze degrés entre hier  et aujourd'hui. Un temps à manger chaud. Et puis j'avais une envie de penne rigate. J'ai commencé à les faire cuire, puis tout d'un coup j'ai regardé mes tomates (bio) et je me suis dit que ça serait une bonne idée, de cuisiner des tomates pour aller avec les penne. S'il y a bien quelque chose que j'ai apprécié il y a deux ans, en Italie, ce sont les pâtes cuisinées avec des sauces délicieuses, même quand il s'agissait de "simples" sauces à la tomate.

    Et comme j'avais aussi un poivron (bio ;-)  qui traînait par là, j'ai mis tomates et lamelles de poivron dans une poêle, avec un peu d'huile, puis, en fin de cuisson, ai rajouté un peu d'ail en poudre (j'aime bien l'ail en poudre, c'est moins piquant que l'ail en gousse), du sel et du poivre.

    Dit comme ça, ça a l'air appétissant.

    En fait ça a failli être "dégueu", parce que tomates et poivron ont un peu crâmé, feu trop vif, ça a même failli être franchement mauvais, il faut le dire. Les tomates et les poivrons trop cuits, c'est amer. Il ne suffit pas d'avoir l'idée et les ingrédients, encore faut-il avoir la bonne idée et la bonne manière de faire.

    J'ai rattrapé la sauce en rajoutant un peu d'eau pour déglacer la poêle, l'ail et le poivre ont également été bienvenus, mais heureusement que j'étais seule pour manger mon plat, j'aurais eu honte de servir ça à quelqu'un !

    Il me faudra encore beaucoup d'entraînement pour égaler les pâtes à l'espagnole de... Gabrielle !  ;-)


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  • C - Compagnon. Le voilà donc :

     
    C'est donc un mâle, et c'est bien le seul qui m'intéresse en ce moment. Un beta Splendens. J'ai failli le prendre violet, pour être assorti à la déco de l'appart, puis je me suis dit que ça ferait un peu too much, et de toute façon les bleus sont vraiment très beau. Bon, il m'inquiète un peu, pour l'instant il ne veut pas manger, et ce soir il m'a fait pleins de bulle à la surface de l'eau, va-t-il falloir que j'équipe le vase qui lui sert de bocal d'une pompe  ? J'attends les conseils du spécialiste, s'il veut bien passer par ici en rentrant de vacances !

    C - Chaud. J'ai ouvert le frigo tout à l'heure, je serais bien restée dedans. Parce qu'un appartement plein sud, l'été, cela pose un petit problème, problème qui devrait se révéler un avantage l'hiver prochain. Ce matin il faisait une température assez remarquable sur Bordeaux et sa banlieue, qq chose comme 25° à 9 h du matin, ce qui m'a permis de profiter longuement du petit déjeuner sur ma terrasse.

    C - Crépuscule. Un soir d'été vu de ma terrasse...

     
    Au deuxième étage, je suis un peu dans les arbres, ce qui me vaut le plaisir des chants d'oiseaux, qui compensent les bruits de la circulation hélas toute proche.

    D - Dimanche à Bordeaux. Il faisait trop chaud, hier après-midi, pour sortir, sauf pour aller se rafraîchir dans les salles obscures ! Une chaleur incroyable, même l'air respiré était brûlant. Un aller-retour en tramway, chaud en dépit de la climatisation. Une comédie française façon comédie italienne, un bon moment. Et puis en sortant, descente de la rue Sainte Catherine, un kilomètre de long tout entièrement voué au shopping. En ce dimanche écrasé de soleil, peu de monde, et seuls quatre/cinq magasins avaient osé l'ouverture pour les soldes. Etonnant, cette rue Sainte-Catherine quasiment vide, mais dont la saleté, malheureusement, se voyait d'autant plus .
     
    E - Epicerie "bio". C'est la deuxième fois, ce soir, que je m'arrête dans la petite épicerie bio à portée de pieds de chez moi. J'y suis allée la première fois un soir de la semaine dernière, un soir où j'avais besoin de tomates, qu'il était presque 19 h et que je n'avais pas envie, pour trois tomates, de faire la queue en grande surface où les tomates sont, de surcroit, rarement bonnes. Ce soir là, ils avaient des tomates d'une variété ancienne, délicieuse. Ce soir, pas de chance, pas de tomates anciennes, l'épicier va les chercher chez le producteur le mardi et le jeudi. Bon à savoir ! Ce qui me plait dans cette boutique ? l'ambiance "épicerie d'antan". Il y a un peu de tout, les fruits et légumes sont en quantité limitée, dans des cageots de bois, on les met dans de petits sacs en papier marron, bien sûr. Pas de tapis roulant, deux petites caisses sans "douchette" électronique. Cela sent bon, comme, dans mes souvenirs de petite enfance, cela sentait dans l'épicerie de quartier où m'emmenait ma grand'mère. Il n'y manque que les sucettes "Pierrot Gourmand" au caramel au lait. Je ne suis pas une adepte du bio, mais la démarche m'intéresse, savoir que l'épicier va chercher ses tomates directement chez un producteur, qu'il ne s'agit pas de vastes serres dont on ne garde que la production calibrée, me plait bien.

    K - King. Je viens de terminer le premier tome de Dôme, son dernier roman. Le fantastique y est présent, bien sûr, mais on a comme l'impression que le fantastique n'est cette fois-ci qu'un pretexte, une façon pour King de se livrer à une extrapolation sociologique, qui n'est pas sans rappeler La Vague, le roman de Todd Strasser.

    T - Terrasse. Samedi matin, l'envie m'a pris de la mesurer. Puis l'après-midi, comme il venait gentiment me porter un meuble qu'il m'a fait, et me poser une étagère, mon père l'a également arpentée, afin d'en prendre, en gros, les dimensions. Nous sommes arrivés à la même conclusion : elle doit faire 42 m². La même superficie que l'appartement. Un peu incroyable quand même, un peu "trop" même. Cette année, pas question de pousser l'aménagement plus loin qu'une table de jardin, un hamac et un parasol. Mais l'an prochain, j'espère pouvoir consacrer une petite somme à l'achat de davantages de plantes. Et maintenant, le soleil s'étant voilé, je vais aller y dîner, et ça, c'est toujours un peu magique.
     
    Z - Zen. C'est presque ça. Ce n'est pas évident, je suis coincée entre la culpabilité énorme que j'éprouve vis à vis de mes fils, et ma sensation d'être bien, assez souvent maintenant. Pour moi, un paradoxe douloureux, difficile à surmonter.

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  • Du moins si je me décide, et si Processeur, le grand Dieu du PC, le veut bien.

    Des photos !

    Déjà, deux-trois :

    La mer des Caraïbes :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et, un peu plus loin, les maisons colorées d'un petit village de pêcheurs de tortues, reconvertis aujourd'hui dans l'éco-tourisme (on ne mange plus les tortues, les méchants pêcheurs sont devenus de gentils guides).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis, majestueux, "le" volcan, celui comme on en a toujours rêvé, le volcan Arenal, un immense cône s'élevant au-dessus d'une forêt, qui daigne jeter quelques fumerolles de temps à autre.

     


     


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  • C - Compagnon. Un nouveau compagnon vient d'entrer dans ma vie. Je l'ai déjà pris en photo. Mais je n'ai provisoirement pas mon lecteur usb pour cartes mémoires, alors il faudra attendre (suspense...).

    K - Kermesse. Je ne sais pas où elle est, sûrement d'une école non loin, la musique vient jusqu'à moi en ce moment même, je trouve ça sympa et joyeux.

    L - Lecteur de carte, donc. Je l'ai passé à un des collègues qui participait comme moi au voyage au Costa Rica. Pour qu'il me passe quelques photos, il était bien mieux pourvu que moi question APN. Il semblerait qu'il ait réussi à prendre un colibri ! Si c'est le cas, il y aura, exceptionnellement des photos qui ne seront pas de moi, sur ce blog. En attendant, c'est dommage, j'avais déjà quelques photos à mettre.

    L - Lunettes. D'abord,  mon astygmatisme a évolué. Ensuite, je suis devenue presbyte. Et pour tout arranger, mes lunettes se sont abîmées ces derniers mois, rayures, déterioration du film anti-reflets... c'est la première fois qu'une de mes paires de lunettes se dégrade ainsi, et c'est franchement désagréable car j'y vois vraiment très mal. Les délais de rendez-vous chez les ophtalmo étant ce qu'ils sont, j'ai enfin une ordonnance pour de nouveaux verres. L'occasion de changer de monture, ce qui est toujours quelque chose de très important pour moi. Une sacré galère aussi, car il faut que ma nouvelle monture m'aille, mais me plaise aussi et surtout. Là encore, je fonctionne au coup de coeur.

    M - Merles. Si j'avais le talent de Colette, j'écrirais des pages sur la beauté du chant des merles. Ce sont des oiseaux assez laids, mais dont la beauté s'exprime toute entière dans leurs trilles puissantes. Il y en a plusieurs dans les arbres autour de ma terrasse, et les entendre me donne beaucoup de plaisir.

    P - Paris. En ce moment même, un téléfilm qui se passe dans Paris. J'avais envisagé d'y aller, en août, je pense que je vais plutôt attendre l'an prochain, finances obligent. A moins que, courant juillet, je ne tienne plus en place ! En attendant, je tente un strabisme divergent, un  oeil sur l'ordi l'autre sur la télé, pour profiter des rues parisiennes, toujours si belles... et puis il m'est déjà arrivé, dans un film, de voir... un space invader !

    P - Plaisirs. C'est vrai, je devrai/devrais, futur et conditionnel, retrouver le goût des petits plaisirs. Je goûte fort les petits plaisirs de la vie quotidienne, chants des oiseaux, chaleur d'un rayon de soleil, lumière de petites bougies le soir, vision de mon orchidée aux fleurs violettes sur le mur blanc de mon appartement...

    T - Travail. Ouh la ! je suis crevée. Je dois tenir un certain rythme de productivité, et ce n'est pas facile, puisque je suis toujours en phase d'apprentissage. J'étudie des demandes de prêts, je prends une décision : je prends un dossier, je l'étudie, je décide, je prends un dossier, je l'étudie, je décide, je prends un dossier... etc. C'est toutefois assez intéressant, mais cela me demande une attention soutenue, et je ne fais pas de pauses (pas  d'endroit agréable pour en faire).

    V - Vacances. J'ai posé une semaine en juillet (la première), puis deux en août. En juillet, je pars dans un camping dans les Landes. J'avais espéré que mes fils pourraient m'y rejoindre, au moins une journée ou deux, mais cela ne se fera pas. Peut-être que ma mère, elle, en profitera pour passer au moins une journée à la plage avec moi. J'espère qu'il fera assez beau pour que je profite, en effet, de la plage, sinon, je risque de m'ennuyer ferme. Encore un coup de tête, alors que j'aurais pu rester tranquille chez moi, en profiter pour aller au ciné tous les jours. Mais je craignais d'avoir, comme l'été dernier, des crises d'angoisse. C'est décidemment dommage, elles me laissent tranquilles, en ce moment. C'est donc en août que je profiterai du ciné et des ballades, glace à la main, dans Bordeaux. Sans compter une virée au bout du Médoc pour voir une copine et, j'espère, pousser jusque de l'autre côté de l'estuaire,côté Charentes, pour aller passer une journée avec ma soeur.

    V - Voisins. Dimanche dernier, alors que je profitais du début de la matinée pour arroser mes fleurs, en robe de chambre (so sexy), pas maquillée, j'ai aperçu mes voisins de gauche, dont la terrasse est visible depuis la mienne. Sans lunettes j'ai juste vu qu'ils sont blacks, ce qui me permettra de les reconnaître et de leur dire bonjour quand je les croiserai dans l'escalier. Je n'ai pas encore vu ceux de droite, même pas entendus ! En me penchant un peu (curieuse, moi), j'ai aperçu des fauteuils de jardin, l'appartement est donc occupé. Mais ils vraiment discrets ! Juste dessous, j'ai, semble-t-il, un amateur de musique "boum boum", qu'il écoute le mercredi ou le jeudi, de 23 h à 23 h 15. Cela me convient tout à fait. Par contre, je suis contente d'être au-dessus, au moins je ne vois pas (sauf en me penchant) ses torchons qui sèchent sur la rambarde de son balcon. A propos de balcons, dont sont pourvus les appartements du 1er étage, ils sont petits, je ne comprends pas pourquoi le constructeur ne les a pas faits plus grands. Au rez-de-chaussée, les appartements ont des jardinets et, tout autour de la résidence, nous profitons d'un bel espace vert laissé par le constructeur, c'est la tendance actuelle, faire de petits immeubles de deux étages, avec un espace vert tout autour (alors qu'il y aurait eu la place de construire deux bâtiments), avec des arbres laissés en place s'ils étaient déjà avant la construction de la résidence. L'appartement au rez-de-chaussée, que je surplombe, doit avoir été acheté, et non loué. Car les résidents y ont aménagé un superbe coin terrasse en bois, dans lequel est inclu un beau bassin, avec des plantes aquatiques et des poissons (probablement des carpes Koï), un vrai travail de pro ! Je regrette de ne pas pouvoir en profiter, mais il faudrait que je passe mon temps perchée sur la rambarde de ma terrasse ! J'ai bien envisagé de mettre, justement sur la terrasse, un très grand pot avec un nénuphar et deux poissons rouges, mais cela nécessiterait un certain investissement, alors pour l'instant ça n'est même pas un projet, juste une idée comme ça (mais c'est bien, d'avoir des idées).


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  • ... c'est d'avoir une pensée positive tous les jours !  ;-)

    D'abord, mon horoscope de l'année, sur Madame Figaro, m'annonçait qu'après des mois difficiles, juin annoncerait le retour des beaux jours dans ma vie. On est en juin ! On y croit, on y croit !!! (bonne vieille méthode Coué).

    Oui, je lis Madame Figaro. Mon père l'achète toutes les semaines, Le Figaro, Le Figaro Magazine, le supplément économie, le supplément culture (pas de supplément sport, trop "peuple"), et Madame Figaro. Plusieurs heures de lecture en perspective, et... un bourrage de crâne réactionnaire. Complètement à droite, ce truc. Impressionnant. Il me les passe chaque semaine quand ma mère et  lui ont fini de les lire (du coup je lis mon horoscope avec une semaine de retard). Magazine réactionnaire mais lecture communautariste.

    Mais : il faut reconnaitre que les pages cultures sont vraiment intéressantes. Une large place consacrée aux expositions parisiennes, aux livres, au théatre, à l'art plus généralement, je prends beaucoup de plaisir à lire cette partie là. Quand à Madame Figaro... c'est un autre monde. Un monde où tout est très très beau, et très très cher. Dans les articles beauté, aucun produit à moins de 300 euros le pot. J'ai l'air ridicule, avec ma crème de jour à 9 euros le tube... Dans Le Figaro on ne parle jamais de montre. On parle de "chronographe". Et  Madame Figaro, c'est "un Chanel, sinon rien".

    Et à part ça ? A part ça, je suis sur mon pc, il est 23 heures et je vais encore me coucher tard, mais il fait encore bon dehors, l'air du soir rentre par ma porte fenêtre grande ouverte, et tout en écrivant, petites bougies autour de moi, j'écoute Eric Clapton, album From the Cradle, du blues, du blues du blues....


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  • Eh bien ! je constate que ça vous inspire, cette histoire de Télécran !  :-D

    Julie, je ne connais personne, en effet, qui ait tenté une autopsie de la chose. Et pourtant j'imagine bien que tout le monde devait bien se poser la question "comment ça marche ?".

    De fait, je suis allée sur Google (Google est mon ami, comme disent les geeks) vite fait aujourd'hui, j'ai tapé "Télécran comment ça marche" et... je n'ai rien trouvé, aucune explication du pourquoi du comment. Sur Wikipédia, ils parlent d'"une poudre" et d'un curseur, et il est vrai que ça a l'air plus fin que du sable, plus doré aussi. Toutefois, comment tient-elle sur l'écran ? Et comment fonctionne le curseur, ça fait toujours un bruit bizarre quand on remue les boutons, comme s'il y avait des élastiques ?

    Et la question du jour, est donc, en effet : "mais pourquoi personne n'a-t-il jamais regardé dedans ?"

    ;-)


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    A Bordeaux, on n'a pas de vrai Space Invader. Mais on a de l'humour. Celui d'en bas était là depuis déjà un certain temps, et il a désormais de la compagnie.

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  • Chez mes parents, hier et aujourd'hui, le dernier jouet en vogue, c'était... le Télécran. Petits et grands, on en a tous eu dans les mains un jour ou l'autre. C'est pourtant étrange, autant que simple, ce truc avec deux boutons, et un curseur qui ne peut se déplacer qu'horizontalement ou verticalement. Mais voilà, les vieilles recettes sont parfois toujours les meilleures, et de mon fils aîné, qui est le premier des petits-enfants, jusqu'au plus jeune de mes neveux, le Télécran est passé dans toutes les mains. Y compris dans les miennes.


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  • Ceci dit, la journée avait bien continuée. J'ai bien avancé dans le rangement de mes affaires encore en carton, amélioré le rangement du vaste placard qui est dans ma chambre, pareil pour celui qui est à côté de la porte d'entrée... une bonne après-midi, terminé en beauté au cinéma devant "La Conquête".

    Je fais un aparté cinéma tant que j'y pense : vendredi soir, quand tout le monde attendait Minuit à Paris, on a eu droit aux premières minutes de Le Gamin au Vélo. Panique dans la salle, la majorité des gens pensant s'être trompée de salle, c'était très rigolo.

    La Conquête, donc. Intéressant. Décidemment, il faut vraiment que je me remette la tête dans le guidon, pour écrire tous les articles que j'ai en retard, ceux consacrés au Costa Rica, ceux consacrées aux films et bouquins vus/lus ces derniers temps.

    La soirée a continuée chez mes parents, comme prévu, pour l'anniversaire de mon frère.


    Pour répondre à Tonax : je suis l'aînée de quatre. J'ai une soeur, qui a récemment décidé de ne plus avoir de relations avec mes parents, et deux frères, un sur la région, avec qui, pendant un temps, j'ai eu des liens assez forts, et puis mon plus jeune frère, qui vit à Poitiers dans une maison en paille que sa femme et lui ont construits entièrement seuls, du sol au plafond.

     

    Bref, repas familial, ambiance de fête, mon frère a soufflé ses quarantes bougies et nous avons passé une bonne soirée. J'ai dormi chez mes parents, boire ou conduire il faut choisir, mes fils étaient là aussi et puis mes neveux et nièces aussi bien sûr, ça fait une belle tablée pleine de bonne humeur.

    Dormir chez mes parents quand mon frère vient me permet également de profiter un peu de lui, je ne monte jamais à Poitiers et je ne le vois que trop rarement.
     

    Je suis repartie de chez mes parents en milieu d'après-midi, j'avais décidé de profiter du temps redevenu beau pour faire du vélo, comme j'ai toujours aimé le faire le dimanche.

    Qu'est-ce qui a provoqué la "redescente non climatisée" ? Je ne sais pas trop. Pourtant c'était sympa, au début, cette balade dans un Bordeaux surpeuplé en raison de la Fête du Fleuve, avec la venue du voilier Le Belem dans le port de la lune... Et puis, je ne sais pas pourquoi, en prenant le chemin du retour, descente du moral. Oh, pas les trente-sixièmes dessous ruisselants que j'ai pu connaître, mais une grosse descente tout de même, avec un début de crise d'angoisse. Quoiqu'en fait, je sais. C'est le fait de repenser à la soirée d'hier, ma soeur, mes frères... je l'ai déjà écrit sur mon blog, je vis très mal l'éclatement de la structure sororale.

    Je suis rentrée chez moi - autre problème, j'ai perdu le rythme, je ne plus rouler trois heures comme avant, je roule deux heures, pas plus, ça limite énormément mon champ de déplacement, vivement que je retrouve la forme, aujourd'hui pouvoir rouler plus m'aurait grandement fait du bien - avec le moral dans les chaussettes, l'angoisse m'étreignant la poitrine, les larmes au bord des yeux.

    Je savais précisemment ce qui était le noeud du problème. J'aurais aimé pouvoir en parler. Parler. Etre écoutée. C'est pas beaucoup, et c'est pourtant beaucoup, parfois. Mais je n'ai pas osé appelé les personnes à qui j'aurais aimé me confier. Peur de déranger, peur de m'entendre répondre que non, on n'avait pas envie de me voir aujourd'hui, pudeur, aussi, ça ne se fait pas de débarquer chez les autres pour raconter qu'on en a gros sur la patate. Je suis restée longtemps, mon téléphone dans la main, avec l'envie d'appeler, ma soeur en particulier. Puis finalement j'ai allumé mon ordinateur et laissé couler mes larmes en face de mon écran.


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  • Quelques mois passés ailleurs, et je constate que l'urbanisation déjà galopante s'est encore accélérée. Le moindre bout de terrain est colonisé de maisons - et pas qu'une ! Le pire : les maisons existantes dont le jardin est partagé en deux afin  de permettre la construction, en première ligne, de nouvelles maisons dites "de ville" parce qu'elles n'ont pas de terrain. Des cages à lapin, qui cachent désormais les petites maisons anciennes, qui se retrouvent sans soleil (mais après tout ce sont les propriétaires qui veulent bien vendre leurs bouts de jardin). Et il ne faut pas croire que pour un de ces jardins, on ne construise qu'une maison. Non, ce sont forcément au moins deux maisons, mitoyennes, à étage pour gagner de la place. Les terrains plus grands sont quant à eux colonisés par de petites résidences - mais de quoi je me plains, puisque j'habite justement une de ces nouvelles résidences !

    Pouf pouf pouf, ça pousse comme les champignons magiques de l'île mystérieuse dans la bédé de Tintin.

    Mon coup de gueule ? d'abord ça défigure le paysage urbain, et surtout, surtout, les infrastructures routières ne pouvant être extensibles alors même que les communes sont de plus en plus surpeuplées, la cub bordelaise est désormais un seul et même vaste embouteillage, surtout en fin d'après-midi. Hier soir, en sortant du boulot, les voitures étaient à touche-touche, j'ai dû prendre un itinéraire autre que l'habituel, la circulation y était à peine moins dense, total presque 40 minutes pour faire les quelques kilomètres qui séparent Mérignac de Pessac. En vélo, le dimanche, je mets moitié moins de temps. Mais les automobilistes sont trop furieux et dangereux pour que je me hasarde à prendre le vélo en semaine.

    Je prends donc mon mal en patience, et puis, j'en profite pour écouter Michel Onfray.

    Mais quand même, ça me fait râler.


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  • Pluie et vent, ça se confirme, pas un temps à aller à Bordeaux. Ce sera donc La Conquête, à Pessac, après un début d'après-midi au chaud, du reste j'ai encore des cartons à ranger...


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  • Voilà une journée qui a mal commencé. D'abord, j'ai dû mettre mon réveil (un samedi !) parce que je me suis inscrite à une séance de découverte au Pilates, à Bordeaux. Ensuite parce que j'étais un peu à la bourre quand je suis descendue de chez moi. Arrivée à ma voiture, un truc qui m'a mise franchement en colère : un petit mot "c'est notre place de parking merci de vous garer à la vôtre". D'abord, les places de parking, elles ne sont pas matérialisées, et puis franchement, qu'est-ce qu'on en a à faire, des places ? J'espère au moins que la personne qui m'a mis le petit mot pense à fermer la porte d'entrée de la résidence, parce qu'en ce moment, portail d'entrée à la résidence en panne, portail d'accès au parking souterrain en panne, grand ouvert lui aussi, la porte d'entrée que personne ne referme derrière soi... en fait de "résidence sécurisée, c'est plutôt "journées portes ouvertes" !  Certes, l'an dernier, la résidence ouverte à tous les vents, là où j'avais le studio, ça ne m'a jamais inquiétée, même quand je rentrais tard. Mais cette résidence ci m'inquiète un peu plus, avec son parking souterrain et puis - et tant pis si je passe pour une extrémiste de droite - elle est située pile en face, à cent mètres grand maximum, d'une "cité" ghetto, huit tours de 18 étages, datant des années 70, tours de Babel délabrées, dangereuses de part leur structure qui a mal vieillie, et peuplée d'une faune qui n'inspire pas confiance. Cette cité, j'y ai vécu 6 mois il y a 5 ans, alors je sais de quoi je parle, j'aurais long à témoigner, on ne sort pas indemne d'une telle expérience, urine dans les ascenseurs, pitbulls sans muselières.... Ma voiture avait été "visitée" alors que je venais de m'installer, et j'avais dû aller voir les "grands frères" pour leur expliquer que je vivais là moi aussi, moyennant quoi ils m'avaient répondu "mais fallait le dire, que vous étiez de la cité !" et m'avaient dit de la garer à proximité de la place où ils se réunissaient le soir, dans leurs voitures tunées, dans le noir des lampadaires cassés...

    Bref, pour tout arranger, j'ai dû me contorsionner pour rentrer dans ma voiture, parce que la charmante personne qui m'avait mis le petit mot s'était bien sûr garée au plus près, histoire d'appuyer par les faits le mécontentement exprimé dans son mot.

    Le gps a mis du temps à s'allumer, bref, quand j'ai mis le contact, j'étais tellement en retard que j'ai carrément abandonné, et que je suis rentrée chez moi. Une journée qui commence donc mal, surtout que je n'arrive pas à me décider, quel film vais-je aller voir cet après-midi, Pourquoi tu pleures (quoique pour aller à Bordeaux aujourd'hui, il faudra s'y prendre tôt, perturbations du tram aujourd'hui, décidemment !)ou La Conquête, dont c'est la dernière séance, mais qui est tard dans l'après-midi, alors que l'on fête les 40 ans du plus jeune de mes frêres, ce soir chez mes parents.

    Pour tout arranger : il fait moche, vent et pluie.

    Pensée positive du jour : allez voir le film de Woody Allen, Minuit à Paris. Je l'ai vu hier soir, il est génial.


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  • Des perles de rosées, encore.

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  • Je ne sais pas comment je me débrouille, mais je ne suis presque pas sur le net en ce moment. Déjà, je ne peux plus y aller depuis le boulot, et ça limite bien (d'accord,  le boulot c'est pas fait pour ça, n'empêche, j'avais pris l'habitude, quand j'étais dans le service informatique, de surfer régulièrement). Ensuite, mon pc rame, et c'est pénible, tant de lenteur. Pour autant, je ne me résous toujours pas à en changer.

    Donc, en vrac : mes nouveaux horaires ne me laissent pas beaucoup de temps en soirée. Certes, je commence tard le matin, 9 heures, ou 10 heures, et même 11 heures une fois par semaine, mais en contrepartie je ne quitte le boulot à 17 h qu'une fois dans la semaine, le reste du temps c'est 18 h, voire 19 h. Or 17 h et 18 h, ce sont les moments où la circulation est la plus intense, je mets donc plus de temps qu'auparavant pour rentrer chez moi. C'est très compliqué pour prendre des rendez-vous, chez le médecin par exemple, aller chez le coiffeur, faire des courses, faire du sport. Certes, j'apprécie de pouvoir dormir plus tard, d'autant que je ne suis pas du matin, comme on dit. Mais cela fait  de longues après-midi ; il faut que je m'habitue à ce nouveau rythme. Côté négatif : adieu les séances de ciné à 17 h ! Côté positif : je crois que cela m'évite les angoisses de la fin d'après-midi.

    Je m'habitue à mon nouvel appartement, j'y suis bien. Il sent "le neuf" et j'aime bien ça. Il est bien plus petit que mon appartement à Pau, mais Pau... je ne peux pas y repenser sans repenser à quel point cette période a été noire pour moi. J'ai toutefois encore plusieurs cartons à déballer, il faudrait que je le fasse rapidement car je n'aime pas le provisoire qui dure.

    Je vis seule. Ce n'est pas le fait d'être seule, je veux dire, célibataire, qui me dérange. Ce qui me dérange, c'est que c'est galère d'être une femme seule, j'aimerai souvent être un homme d'1 m 80, avec des muscles. La vie est moins difficile quand on est un mec d'1,80 m, pour porter les courses ou les cartons made in Ikea, ou mettre une ampoule au plafond, ou porter un pied de parasol. C'est moins inquiétant, aussi. Je me suis habituée au parking souterrain de la résidence, mais c'est parce qu'il fait jour longtemps. Cet hiver j'imagine que cela risque d'être plus difficile, quand il fera noir dès 17 heures.

    Mon  pc étant de plus en plus lent, je n'ai toujours pas trié mes photos du Costa Rica, ni commencé d'article sur le sujet. Il faudrait pourtant que je m'y mette, sinon ce sera du réchauffé.

    J'ai trouvé le dernier Stephen King à la médiathèque ! (merci Julie) Un total d'environ 1200 pages, voilà qui devrait me tenir en haleine durant plusieurs semaines, y compris, je l'espère, durant ma semaine de vacances, début juillet, dans un camping dans les Landes. J'espère qu'il fera beau, j'ai l'intention de lézarder au soleil, ou plus exactement sous un arbre au soleil, à défaut de parasol (c'est lourd, un parasol).

    J'ai renoué avec mes séances de ciné du samedi après-midi, là encore, quelques articles en retard ! Comme pour mes lectures.

    J'ai passé un long quart d'heure ce midi au téléphone avec SFR. Mais cela valait le coup, SFR venant de mettre sur le marché de nouveaux forfaits, je vais réduire ma facture de téléphone portable de moitié. Pour mon budget serré, c'est apréciable.

    J'ai fait mes courses de célibataire qui mange pas souvent chez elle : des yaourts, des yaourts et encore des yaourts. Au moins, je ne me fait pas de souci pour mon taux de calcium. Quand j'ai quitté l'hypermarché ce soir, les boutiques de la galerie marchande fermaient leurs rideaux, et il n'y avait plus grand'monde dans les allées et avec mes nouveaux horaires, cela devrait m'arriver désormais assez souvent. Mais ça ne me rend pas triste, je trouve ça plutôt pratique.

    Nouveau psy, ce soir. Il a l'air bien, mais un peu compliqué. Il m'a expliqué qu'il est plus proche d'une démarche de psychothérapie analytique et que de ce fait, il n'aime pas s'occuper également du côté "pratique" de la psychiatrie, à savoir les prescriptions de médicaments. Dit autrement, il aimerait bien que je m'occupe de ça avec mon généraliste. Ce que je ne veux pas faire, parce que je pars du principe, moi, qu'un généraliste a autre chose à faire que de simplement renouveler des ordonnances d'une part, et qu'il  n'est pas forcément qualifié (à chacun sa spécialité) pour bien évaluer le besoin et le suivi d'un patient en matière de médicaments relevant de la psychiatrie. Histoire à suivre.

    Le mot de la fin (pour ce soir) ? Aucun. Comme d'habitude désormais je vais encore me coucher tard moi qui, autrefois, était toujours au lit à 21 h 30 au grand maximum (mais toujours avec un bouquin). Drôle de chose, ce changement radical de ma façon de vivre. Mais je ne m'en plains pas, c'est agréable d'avoir des soirées.


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