• Mon fils aîné, fan de VTT, part une ou deux fois par an dans un petit village au-dessus de Lourdes, pour faire de la descente. Week-end entre garçons, rigolades, descentes et gadins au programme. C'était le cas ce week-end et, sur le chemin du retour, il a spontanément fait un détour par Pau pour venir me voir. J'apréhendais un peu sa venue, de peur de jouer les niagara en le voyant. Mais heureusement, j'ai tenu le coup, et j'ai été bien sûr très heureuse de le voir  :-)


    4 commentaires
  • Difficile. C'est déjà particulièrement difficile en ce moment, je craque dès que je pense à mes fils. Chagrin, culpabilité. Je ne vois pas trop comment je pourrais aller de l'avant, être heureuse quand j'ai l'impression de les avoir privé de la présence d'une mère. Et puis ils me manquent terriblement. Alors tout ce que je n'ai pas su leur dire, je le leur ai écrit, hier soir. Un mail dont je ne sais s'ils le liront.

    Alors ce matin, comme d'habitude le samedi à Pau, j'étais très mal. Je me suis quand même forcée à aller faire les courses - je n'avais pas été les faire ces derniers jours pour justement pouvoir les faire ce matin, de façon à m'obliger à sortir et à me changer les idées, je savais que rester à Pau ce week-end ne serait pas facile. Petit à petit, ça a été mieux, je me suis acheté un bouquet de fleurs, c'est quelque chose que j'aime faire régulièrement. Ensuite, je suis allée acheter des timbres et jouer au loto, à pied, il ne pleut pas et un peu de fraîcheur, après la fièvre de cette nuit, était agréable. Hélas, le quartier, pourtant qualifié de résidentiel, est moche, et sale. Il faut dire qu'à Pessac, j'étais idéalement placée, centre-ville refait et réaménagé recemment, petits commerces presque au bas de l'immeuble, le ciné, un fleuriste... J'aimerai retrouver un appartement dans ce périmètre là. Si j'avais pu retrouver ça à Pau, ça aurait été déjà un peu moins difficile. A la boulangerie, il y a, dans la devanture, de gros cactus en pot. Ils sont jolis, et quand je reviendrai sur Bordeaux, si j'ai la place, je m'en achèterai. Pas question de le faire maintenant, des cactus, à déménager, ce n'est pas bien pratique ! Maintenant,  il pluviote régulièrement, alors, malheureusement, pas question de prendre le vélo pour aller au cinéma. Ca aussi, c'est qq chose que je regrette, je ne fais plus de vélo, du coup, mon frein arrière s'est complètement grippé, c'est donc d'autant plus ennuyeux qu'à Pau, il n'y pas de pistes cyclables et qu'il vaut mieux être prudent et avoir un vélo en bon état de fonctionnement. Donc, comme d'habitude, je prendrai la voiture. Par contre, à Pau, il y a un truc qui m'impression toujours autant : où que tu ailles... tu peux toujours te garer à côté. Et quand je dis à côté, c'est vraiment à côté. Par exemple, quand je vais dans une grande surface, je trouve toujours une place sur le parking, juste à côté d'une des portes d'entrées. Toujours. Inimaginable à Bordeaux.

    Au cinéma, tout à l'heure, c'est True Grit.


    6 commentaires
  • Je ne dirai jamais assez combien la vie en solo se révèle compliquée au quotidien, surtout pour moi qui ne suis pas costaud. Faire les courses, par exemple. Il faut que je fasse attention à ne pas prendre plus que je ne peux en porter. Je ne prends pas de chariot, je me contente de deux grandes poches et quand je ne peux plus les porter, eh bien, il faut que j'arrête les courses, tout simplement. Je fais donc mes achats alimentaires en premier. Aujourd'hui, il fallait que j'achète aussi du liquide à vaisselle, et, heureusement, ça, c'est conditionné en petit flacon. Le papier toilette, rarement par paquet de quatre rouleaux, me prend bcp de place dans ma poche. Je laisse tomber lessive et adoucisseur : ça, ça devra faire l'objet de courses séparées. Sur ma liste, il y avait aussi du terreau pour rempoter une de mes plantes, et des tapis de sol pour ma voiture : quelle idée ! je n'ai pas encore certains réflexes. Bien sûr, je suis repartie sans ces articles là. Rajouter un bouquet de fleurs sur mes deux poches encombrées et lourdes relevait de l'utopie, mais je me suis obstinée. Autre obstacle : à la caisse du magasin. La caissière scanne les articles à vitesse grand V, même quand je lui demande d'aller moins vite, et j'ai du mal à suivre le rythme, alors que j'ai besoin d'organiser mes produits dans mes poches de façon à répartir le poids aussi bien que possible. Je ne cache pas que, dans ces conditions, les caisses automatiques me conviennent, même si je suis contre le système qui diminue le nombre de caissières (mais augmente les bénéfices de la grande surface), cela me permet d'aller à ma vitesse. Ensuite vient le moment où je repars, je pose mes deux grosses poches à côté de la voiture pour ouvrir celle-ci, pour les charger. J'arrive à la résidence, je repose une nouvelle fois mes deux grosses poches pour ouvrir la porte d'entrée "sécurisée" de l'immeuble, je monte mes deux étages et je repose une dernière fois mes deux grosses poches pour ouvrir ma porte.

    Au bureau, tout le monde tousse, se mouche, éternue... épidémie de grippe. Je passe au travers, mais ne coupe pas au "gros" rhume, celui qui  donne de la fièvre et congestionne la tête. Je n'ai plus aucun médicament chez moi, j'ai pris la précaution d'aller acheter du doliprane hier soir. Déjà un peu dans les vaps je n'ai pas pensé à prendre autre chose. Cette nuit, grosse fièvre. Ce matin, après un solide petit-déjeuner pour pouvoir avaler le doliprane sans problème d'estomac, je vais mieux. Heureusement : si j'ai la grippe, clouée au lit, je pourrai toujours faire venir le médecin à domicile. Mais qui ira me chercher les médicaments ?

    Cela ne me dérange pas forcément, de vivre seule. Mais bien des choses prennent un tour plus difficile, sans parler des inquiétudes que je peux avoir, avec l'âge : si j'ai un malaise un jour, qui s'en apercevra ? Pour monter à la mezzanine, l'escalier, mal fichu, est particuilèrement raide : je fais toujours extrèmement attention quand je le descend, car si j'en tombe, qui me ramassera ?

    Ce genre de choses, ça peut paraitre insignifiant pour tous ceux qui vivent en famille, en couple. Et c'est vrai que je vois peut-être facilement les choses en noir. Quand aux courses... il faudrait peut-être que je me mette à la muscu !  ;-)


    4 commentaires

  • 2 commentaires
  • Les mimosas sont bien en fleurs, maintenant, et je regrette de ne les voir qu'en passant en voiture, sans pouvoir en sentir le parfum, inimitable et éphémère.

    Par la fenêtre du salon, je vois un arbre qui doit être un magnolia, de l'espèce qui met ses fleurs avant les feuilles. Il a de gros bourgeons roses, et ceux au bout des branches commencent à s'ouvrir. D'ici quelques jours, il sera magnifique. Les prunus sont maintenant bien visibles, blancs ou roses. J'aime beaucoup le printemps, les couleurs qui reviennent, l'énergie qui remonte. Si en plus le soleil se montrait un peu plus, ce serait parfait !


    3 commentaires
  • "Renault j'écoute !"

    - Bonjour, je vous appelle pour un renseignement : j'ai acheté une twingo en août, elle va avoir 10 000 kms, j'ai pris une garantie/entretien, j'aimerai savoir si je peux passer n'importe quand pour une révision.

    - Ne quittez pas je vous passe la mécanique (sic)"

    Tuuuuuuuut

    Tuuuuuuuut

    Tuuuuuuuut


    Je suis coriace : j'ai tenu pendant deux minutes de tuuuuut (en regardant l'heure sur mon pc)

    "Allo ?

    - Bonjour Monsieur, je vous appelle pour un renseignement : j'ai acheté une twingo en août, etc, etc "


    - ah non, c'est seulement sur les préconisations du constructeur, je vous passe l'atelier."  (hein ?)

    Tuuuuuuuut

    Tuuuuuuuut

    Tuuuuuuuut

    Là, j'avoue, j'ai craqué : j'ai raccroché au bout d'une minute. Même pas de musique pour patienter ! (style, Les Quatre Saisons de Vivaldi)


    C'est bête à dire, mais ça m'aurait rassurée, qu'un mec en combinaison grise ouvre mon capot et se penche sur mon moteur, même si ma voiture n'a "que" 10 000 kms, et que la révision est prévue à 30 000.

    Ceci dit, je n'ai pas dit mon dernier mot. Demain,  j'appelle le concessionnaire qui me l'a vendue.


    1 commentaire
  • A - Angoisse. Il y avait longtemps, c'est le retour de la petite crise d'angoisse le soir en quittant le boulot. Ca fait quelques années, en fait, que j'éprouve cela, ce n'est donc pas spécifique à mon séjour à Pau, c'est un mélange de plusieurs choses, le fait que je retrouve un appartement où je suis seule, le fait que je sois inactive en m'y retrouvant. En revenant sur Bordeaux, il faudra que je reprenne le chemin de la salle de gym, et l'année scolaire prochain, que je me trouve des cours à suivre par correspondance, peut-être, une fois encore, tenter la reprise de la licence de Lettres modernes, en espérant que, cette fois-ci, aucune grève ne vienne perturber le déroulement des cours.

    A - Appartement. Je me sens enfin bien dans le mien. Ca tient à peu de choses, la télé, la mini-chaine, une petite guirlande lumineuse dans un photophore, le tapis, un plaid sur le canapé, une nouvelle housse de coussin... un peu moins de dépouillement monacal, un peu plus de chaleur.

    G - Gaétan Roussel. J'écoute enfin son album (jusqu'à présent, c'est Mogwai qui tournait en boucle dans l'autoradio), je trouve ça sympa mais sans plus, pour l'instant. C'est rigolo, depuis que j'entends une de ses chansons, je croyais que le titre en était "Impatient !" ("sans prendre le temps/de s'arrêter"...) alors qu'en fait c'est "Help myself". Ce qui prouve : un, que je n'entends vraiment pas bien, deux, que le cerveau fonctionne par rapprochement, par analogie sonore. Ainsi, à ma mère qui disait à mon fils cadet, lorsqu'il était tout petit "tu es un petit rouquin !", celui-ci lui répondit "non, je ne suis pas un petit requin !". Pour en revenir à Gaétan Roussel et son "help myself" que je préfère appeler "impatient !" , je me souviens qu'il m'a bien accompagné en juin dernier, alors que je refaisais le studio et que je n'avais que mon radio-réveil pour m'accompagner et me soutenir !

    K - Kawai. S'il y a bien un mot japonais qu'on ne peut plus ignorer, c'est celui-là, même si on ne sait pas toujours bien ce qu'il signifie. J'y vais moi aussi de ma petite note "kawai"...

     
    M - Mars. Au moment où j'écris, il y a un type sur France Inter qui déclare "si l'homme ne va pas sur Mars, ça veut dire qu'il arrête de rêver." J'aimerai bien en effet que l'homme arrête de rêver, qu'il regarde à ses pieds, et qu'il consacre tout ce fric à lutter contre la misère et la faim dans le monde.
     
    T - Télé. Mais non, je ne la regarde pas tout le temps. La preuve : à cette heure-ci, comme souvent, je suis encore sur mon blog ! (et j'ai toujours autant mal au dos, d'être si mal installée)
     
    Y - Rien à dire sur les yetis qui sont, comme chacun le sait, des gens extrèmement charmants, quoique très discrets.

    5 commentaires
  •  
     

    Ces Femmes du 6ème Etage sont fort joyeuses. Dans les années 60, la soubrette bretonne n'a plus la côte : elle n'est pas assez disponible. C'est le temps des espagnoles, qui débarquent à Paris et peuplent les chambres de bonnes froides, toilettes et point d'eau sur le palier, corvéables à merci. Jean-Louis Joubert, bourgeois d'un quartier chic, va incidemment découvrir des "femmes qui vivent au-dessus de nos têtes, et dont on ne sait rien.". Curiosité, puis intérêt... cette découverte va changer sa vie. C'est une comédie, Lucchini et Kiberlain mènent le jeu, c'est joyeux et léger. Il ne faut pas trop chercher la vraisemblance de l'histoire, mais on passe un très agréable moment. J'aime beaucoup ce genre de films.
     
    Santiago 73 Post-Mortem est noir, d'une noirceur extrème même. Sexe et violence, une constante du cinéma chilien, m'a expliqué un de mes collègues, chilien lui-même. Comme dans Tony Manero, vu l'an dernier, le réalisateur Pablo Larrain met en scène un personnage étrange, brutal. Si Tony Manero était une brute sans foi ni loi, prêt à tout pour atteindre son but, Mario Cornejo est un personnage lunaire, presque difficilement crédible. Amoureux de sa voisine, mais incapable de comprendre qu'il ne lui plaise pas, il ira lui aussi jsq bout de sa folie. Comme dans son film précédent, Larrain n'évoque le coup d'état de 73 que par quelques scènes, un peu théatrales, justement pour souligner à quel point ses personnages sont étrangers à qui se passe autour d'eux. Un film dérangeant, moins bon que Tony Manero, et qui met très mal à l'aise en raison de certaines scènes très difficiles à voir.
     
    Que dire d'Another Year, le nouveau film de Mike Leigh ? Il tient l'affiche depuis déjà plusieurs semaines et attire pas mal de spectateurs. Tom et Gerri (mais oui) forment un couple uni, un de ces couples qui nous rendent envieux ou admiratif. Autour d'eux gravitent des amis bien moins gâtés par la vie. Ce film m'a laissée intérogative. J'en suis sortie sans savoir trop qu'en penser. Faut-il admirer Tom et Gerri, dont le bonheur s'accompagne d'un certain égoïsme ? Faut-il plaindre Mary, seule et alcoolique, sans penser qu'elle pourrait faire quelque chose pour essayer de changer de vie ? Peut-être est-ce tout ça à la fois. Et admirer Mike Leigh qui peint admirablement bien toutes les nuances de ses personnages.

    7 commentaires
  • J'ai oublié mon téléphone portable au bureau, ce soir. Je vais flipper jsq à demain matin :-(


    4 commentaires
  •  
    Essai, parce qu'en fait je fais des essais de retraitement de certaines de mes photos via une petite application rigolote, qui retraite des photos "normales" comme s'il s'agissait de photos prises par un appareil Polaroid. Parallèlement à ça, je cherche des polices de caractères le plus proche possible de l'écriture manuscrite.

    votre commentaire

  • 4 commentaires
  • Vendredi matin. Mon chef m'a enfin donné son accord, jeudi après-midi, pour que je puisse prendre mon vendredi en congé, afin de remonter sur Bordeaux. Je pars vendredi matin, il fait beau, les Pyrénées sont splendides dans le retroviseur. Il fait beau et j'ai le temps. En sortant de l'autoroute, je décide de prendre le chemin des écoliers. Je fais la nique à mon gps, qui n'est pas d'accord, et je musarde sur les petites routes des Landes, et traverse des petits villages aux noms bien d'ici, Commensacq, Labouheyre. Fenêtre ouverte, j'espère sentir l'odeur des pins et du sable. Il ne fait pas encore assez chaud pour ça, tant pis, ce n'est que partie remise.

    Vendredi en fin d'après-midi, j'emmène mes parents au ciné. Depuis combien d'années n'y sont-ils pas allés ? Ca ne se compte plus en années, mais en décennies ! Je le leur ai proposé par mail la veille, ils ont spontanément accepté, ce qui m'a bien étonnée, mais il s'agit du dernier film avec Lucchini, et Le Figaro en dit du bien ;-)   Avant d'y aller, mon papa me demande s'il y a encore des ouvreuses ! Nous avons passé un moment agréable, ils étaient contents et cela m'a fait plaisir.

    Samedi : cinéma, mais toute seule, je renoue avec l'Utopia et le ciné latino-américain. Je me rachète un nouveau carnet de tickets, comme hier soir j'ai ré-alimenté ma carte au Jean-Eustache. Les affaires reprennent !

    Dimanche : j'hésite entre une après-midi canapé au soleil ou cinéma, j'opte pour le ciné, encore à l'Utopia. 140 sur l'autoroute pour être sûre d'être à l'heure, je mets un temps record pour aller du Barp à Bordeaux centre. Pas forcément très malin, mais j'avoue que je trouve ça plaisant d'avoir enfin une voiture qui tient la route et roule bien. Bien entendu, c'est au détriment de ma carte bleue, car rouler vite, c'est consommer plus.

    Lundi matin, et c'est la raison de ma venue sur Bordeaux ce week-end, entretien annuel avec mon ancienne manager, puis entretien avec une drh pour un poste en centre d'appel (l'entreprise qui m'emploie faisant pas mal de choses, entre autres de la relation client par téléphone). L'entretien avec ma manager ? j'aurais pu lui donner un chèque en partant, parce que l'entretien a vite viré à la séance de psychothérapie. Et d'un très bon niveau. Elle m'a dit des choses particulièrement pertinentes, percutantes aussi. Mieux que bien des séances chez les psys de tous bords que j'ai pu consulter ces dernières années. Il aurait fallu que je puisse l'enregistrer pour me passer en boucle tout ce qu'elle m'a dit. Entre autre chose, d'en finir avec la culpabilité que je me trimballe depuis que j'ai choisi de quitter mon ex-mari il y a cinq  ans, et qui me conduit à une auto-destruction ravageuse, alimentée par les remarques de certains membres de ma famille. Vraiment bien vu. C'est une femme des plus extraordinaires que je connaisse. L'entretien avec la drh en suivant s'est bien passé, là encore il y a eu des choses importantes, sur ce départ vers Pau qui aura été plus une fuite qu'un nouveau départ. En ce qui concerne le poste en centre d'appel, elle devrait revenir vers moi rapidement. Je croise les doigts...

    Je reviens chez mes parents, qui m'ont attendu pour déjeuner, crevée par ces deux entretiens successifs. Après le café, alors que j'enfile mon manteau pour partir, ma mère sort des albums photos. Je reste trois quart d'heure de plus (après tout, personne ne m'attend) à regarder avec elle toutes ces photos, dont certaines de mes fils lorsqu'ils étaient tout petits. En farfouillant hier dans les cartons qui sont restés chez mes parents, je me suis aperçue que mon ex-mari (c'est lui qui a mis mes affaires en cartons après notre deuxième et définitive séparation l'an dernier) m'a donné pas mal de nos photos. J'espère d'ailleurs qu'il en a gardé pour lui aussi. J'ai réalisé que je n'avais jamais mis de photos de mes fils, dans des cadres, sur les murs. Dans mon prochain appartement, c'est quelque chose que  je ferai rapidement. Ce sera important pour moi, mais aussi pour eux, je pense, lorsqu'ils viendront. Ce que mon ancienne chef ne sait pas, c'est à quel point je culpabilise d'avoir laissé mes fils, et c'est bien cela qui m'empêche d'avancer. Elle m'a dit "il faut assumer ses choix, même s'ils sont mauvais, tout le monde fait des erreurs." Je lui ai répondu "ce n'est pas ça, le problème. Pour moi, c'est de devoir tous les jours vivre avec la conséquence de mes mauvaises décisions".

    Retour vers Pau. Je ne verrai pas les Pyrénées aujourd'hui, il pleut sans discontinuer sur la route. De façon acceptable dans les Landes, ce qui me permet de tester un nouvel itinéraire - je ne suis jamais pressée de rentrer. Je m'arrête pour prendre une photo d'une église, d'une porte - le thème de ma prochaine collection de photos. Je reprends l'autoroute en soupirant, reprendre l'autoroute c'est vraiment le signe que je vais/dois rentrer sur Pau. J'arrive, je pose mon sac et l'angoisse monte, mais pas trop, c'est tout de même toujours aussi désespérant, cette montée de mal être. Je ne retourne pas sur Bordeaux avant deux semaines, j'apréhende déjà le week-end prochain sur Pau, surtout s'il fait mauvais temps. Peut-être des heures sup' samedi matin. Mon dieu comme j'aimerai que tout ça se termine enfin.


    4 commentaires

  • 2 commentaires
  • Avant-hier, je me suis  coupée le bout du petit doigt. Assez classique, quand on bosse avec des feuilles de papier et des chemises cartonnées. Et ça fait mal. Mais, hier, je me suis de nouveau coupée, et au même endroit.

    Hein, vous aussi ça vous fait mal à l'estomac rien que d'y penser !?    ;-)


    Sinon, depuis que je suis à Pau, je ne peux plus aller sur mon blog depuis le bureau. Ca me manque, j'aimais bien écrire des articles dans la journée (ah oui, c'est vrai, je dois bosser, au boulot). Les journées me paraissent longues sans internet, ou, du moins, presque sans internet. Je continue tout de même à surfer en douce. Pas évident dans un open-space où les chefs sont parmi nous.

    Dans le genre bavardages divers, cette nuit, j'ai mal dormi. Rêves et cauchemars. En particulier un cauchemar avec de l'eau, des vagues, c'est récurrent pour moi, cela fait plusieurs années que ça revient régulièrement, des vagues qui m'arrivent dessus et me déséquilibrent et qui menacent de m'entraîner. Depuis tant d'années que ça dure, je me demande comment j'ai pu échapper à la noyade ! en fait, je crois que mon cerveau "zappe" toujours quand le cauchemar devient trop intense, parfois même je me réveille à ce moment là.

    Je suis une fainéante. J'ai arrêté la gym il y a un mois - marre de faire gym avec pull et écharpe dans une salle à 17°. Et comme je suis pratiquement tous les week-end chez mes parents, je ne fais plus de rando, ou presque. Total, j'engraisse, je  ramollis, et j'ai de moins en moins envie de faire des efforts. Ce soir, j'ai renoncé à aller à la pharmacie à pied. Pour me donner bonne conscience - et parce qu'il  y en avait besoin - j'ai fait un grand ménage dans l'appartement.

    Quand à mon retour vers Bordeaux, ce n'est pas que ça se précise, mais ça avance. Il faut que je retrouve un poste sur Bordeaux. La semaine dernière, j'étais sur Bdx qq jours en plus du week-end, parce que j'avais différentes réunions syndicales, j'ai été passé quelques heures dans un service de relation clientèle, qui recrute, et où je pourrais être réaffectée. J'ai rendez-vous lundi prochain avec la drh du service concerné. Et ça me donne une bonne excuse pour remonter sur Bordeaux encore une fois. Ceci dit, je suis fatiguée de ces allers-retours. Bien sûr, je  ne suis absolument pas capable de passer un week-end à Pau. Mais remonter à Bordeaux, ça veut dire faire mon sac de voyage à chaque fois, des frais d'essence, des frais de péage, des kms supplémentaires pour ma voiture. Elle affiche déjà 9 000 kilomètres !

    Ah ! au fait : j'ai réussi à faire fonctionner la télé ! je ne me suis pas encore penchée sur le fonctionnement de la mini-chaîne ; je l'ai allumée tout à l'heure, elle s'est mise d'office sur France Inter, ça me va bien. J'ai vraiment horreur des notices. Pour tout dire : depuis le mois d'août que j'ai ma voiture, je n'ai toujours pas lu la notice de l'auto-radio, je ne sais donc pas le mettre à l'heure (ce matin à 8 heures moins le quart il affichait 19 heures !), je sais juste chercher les stations, les mettre en mémoire. Et écouter un cd !

    Hier soir, comme la télé fonctionnait, j'ai redécouvert M6. Avec l'application tv sur pc, je n'avais pas accès à toutes les chaînes. Si ne pas avoir la 1 ou canal me manquait peu, la 6 me manquait un peu. Et hier soir, ça tombait bien, c'était Valérie Damidot pour l'émission "une semaine pour tout changer". J'aime bien cette émission, même si je n'aime pas toujours le résultat final, n'ayant pas les mêmes goûts que Valérie Damidot, mais j'aime bien voir la transformation de la maison, les différents travaux, les différents corps de métier qui interviennent. J'aime bien la déco, je me précipite sur le catalogue Ikéa dès sa parution et les travaux que j'avais fait dans le studio m'avaient vraiment bien plu. Il faudrait d'ailleurs que je mette à jour ce blog-là, même si c'est un peu tard, après tout j'ai bcp de photos et j'avais plein de choses à dire sur les travaux et la mise en déco, ce serait bête de laisser tomber tout ça. Le seul problème c'est la lenteur de mon pc.

    Voilà, c'était le bla-bla du jour, je suis une bavarde quand j'en ai le temps et que je vais bien. Car oui, je vais bien, même si je saute pas partout chaque seconde (j'aimerai sauter partout à chaque seconde, c'est un état génial, mais il parait que les psys ne sont pas d'accord), je ne suis plus au trente-sixième dessous, et j'apprécie, même si je sais que cet état est dû à mes remontées fréquentes sur Bordeaux et non pas à une amélioration de mon état en lui-même. Mais en attendant, ça fait du bien de ne plus être mal  ;-)


    3 commentaires
  • Dans un nouveau travail, il y a le moment où l'on sort de formation, et on ne comprend pas grand'chose, on a même l'impression d'avoir été jeté dans le grand bain et d'être en train d'essayer de surnager, et on sollicite pas mal la personne à côté. Il y a ensuite le moment où l'on commence à émerger à défaut de savoir nager. Puis vient le moment où l'on commence une brasse hésitante, puis on nous met un nouveau à côté, et on se retrouve dans la position de la personne à côté à qui l'on demande des explications. J'en suis à ce stade là. Mais j'ai encore l'impression (à mon avis justifiée) de faire énormément d'erreurs. Alors si en plus, je raconte des c**** à la nouvelle...  mais je ne me sens plus en train de me noyer, et c'est déjà qq chose !


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires