• Finalement, la dame, elle était bien embêtée, et d'ailleurs elle me l'a dit de suite : elle ne s'attendait pas à ce quelqu'un(e) d'ici postule pour Mars. Parce que c'est compliqué. D'abord, on ne sait pas si le poste va être perenne (!), parce qu'au départ on pensait qu'il ne s'agissait que de renforcer momentanément une personne surbookée. Et pour cause qu'elle devait l'être, surbookée : le poste à pourvoir occuperait déjà bien deux personnes ! Ensuite, parce que faire partir un salarié sur Mars, c'est toujours le bazar, faut prévoir la navette pour le déménagement, trouver une cellule terraformée disponible sur place, et puis le climat martien, on est jamais bien sûr que les terriens s'y habituent. "Vous comprenez, ici, si on est stressé, on prend la voiture, et une demi-heure plus tard, on est sur l'océan !". C'est vrai que question océan, sur Mars...

    Elle m'a quand même parlé du poste à pourvoir : si j'ai bien compris faut être à la fois une super secrétaire habituée aux hautes sphères de la très haute Direction (je suis même étonnée qu'elle ne m'ait pas dit qu'il fallait être bilingue - au minimum), hyper organisée, hyper disponible, et savoir encaisser sans broncher qu'on vous parle comme à une poussière inexistante, et en même temps un contrôleur de gestion à part entière, capable de jongler avec des tableaux croisés dynamiques et des clés de répartition, tout en recevant le réparateur de l'ascenseur coincé entre deux étages - même que si le grand manitou est coincé dedans, il va falloir que qq'un paye pour ça, et ce pourrait bien être vous...

    Bref, elle m'a fait une joyeuse description de l'Enfer, version 50 heures par semaine, sans oublier les brumes martiennes en prime (je peux vous assurer qu'elle a bien insisté sur ce point - elle avait peine à croire que je postule réellement et sérieusement pour Mars, voilà encore quelqu'un qui me considérera désormais comme étant un peu bizarre).

    Ca ne m'a pas affolé plus que ça, parce que j'ai vite compris que, ne manipulant Excel que comme la majorité des  gens, à savoir comme s'il s'agissait juste d'une calculatrice améliorée, j'avais d'entrée un zéro éliminatoire. C'est dommage, ça m'aurait bien plu ce genre de job complètement speed. Quand j'ai commencé à bosser c'était justement comme secrétaire de direction, d'un directeur oscillant entre stress et super stress dès que son boss (parce que tout le monde, sauf Dieu, a forcément un boss au-dessus) l'appelait.  Du coup, j'avais développé une super technique : toujours dire "oui monsieur", et toujours donner un délai - surestimé - lorsqu'on me demandait qq chose. Porter le dossier trucmuche ? "oui monsieur, je vous le porte dans dix minutes". Aller chercher le dossier trucmuche, aller faire pipi, se laver les mains, se repeigner, et porter le dossier trucmuche avec deux minutes d'avance. Le pré-requis évident : être très bien organisée au niveau du classement, de façon à toujours savoir où tout est classé. A l'époque, ça marchait pas mal pour moi. Pas de bol : les actionnaires sont passés par là, ont décidé, ces chiens, ces rats, ces ingrats, qu'on pouvait délocaliser l'activité et hop ! fermeture. Ca m'a appris une chose essentielle : qu'il ne faut pas attendre autre chose d'un boulot qu'un salaire à la fin du mois.

    Pour en revenir à ma candidature pour ce poste sur Mars, elle n'a pas donné de réponse. Elle va en discuter avec la responsable du service (service qui je le rappelle comprend la responsable et le poste de Shiva à pourvoir). Laquelle responsable est enceinte, et doit former la Shiva avant son départ en congés mat'... début juillet. Waouh. Mon petit doigt me dit qu'après mon passage, les candidatures ne se bousculant pas vraiment, elle a dû appeler toutes les agences d'intérim sur Mars...

     

    Voilà qui m'aura au moins changé les idées quelques jours...

     

    Oh man! Wonder if he'll ever know
    He's in the best selling show
    Is there life on Mars?


    votre commentaire
  • Un des avantages de travailler dans une entreprise avec des sites un peu partout ailleurs (ailleurs... qu'ici, lol), c'est de pouvoir éventuellement postule pour ailleurs, donc. Bien sûr, encore faut-il qu'il y ait des annonces (ce n'est pas si fréquent) et, surtout, qu'une annonce puisse un tant soit peu correspondre à que qu'on semble capable de faire. 

     

    Or donc, hier est paru une annonce pour un recrutement sur un poste qui pourrait m'aller, ou pour lequel je pourrais convenir, tout dépend de la façon de voir. Le poste est à pourvoir à... disons sur Mars. Ou à Tombouctou, ou le lieu qu'il vous plaira d'imaginer. Ca tombe bien, avec l'humeur sombre qui est la mienne en ce moment, j'ai trouvé divertissant de m'imaginer en train de vivre sur Mars. Mars plutôt que Tombouctou d'ailleurs, je suis restée traumatisée par un Tarzan vu étant enfant, et vu mon âge je ne parle pas de la version avec Christophe Lambert, mais d'une version précédente en noir et blanc, avec tam-tam coloniaux, pygmées menaçants et araignées géantes.  Donc exit Tombouctou ou toute autre destination susceptible d'abriter araignées, serpents ou autres bestioles.

    Pour en revenir à nos moutons martiens, j'ai pris le temps de la réflexion (pure formalité en fait), puis ai envoyé ce matin un mail à la GRH correspondante. Evidemment, je me suis creusée la tête pour formuler le mail, de façon claire, de façon concise mais pas trop courte quand même. Bon. Comme il s'agit d'une annonce pour Mars, bien sûr il fallait que je laisse entendre que j'ai bien compris que le poste à pourvoir est sur Mars. Mais quand même, on est entre gens intelligents, alors j'ai simplement mis en objet "Annonce XXX - Mars".

    Une heure plus tard, la nana me passe un coup de fil :

    "Je viens de recevoir votre mail pour l'annonce XXX

    - oui, en effet, je suis intéressée

    - mais vous savez que le poste est sur Mars ?

    - euh oui, j'ai bien noté que le poste est sur Mars, c'est pour ça que je l'ai rappelé dans l'objet du mail.

    - alors ce sera une mobilité interne ?

    - oui oui, c'est ça, ce sera bien une mobilité interne."

     

    Je sais pas vous, mais je trouve que ça commence mal... Elle m'a quand même fixé un rdv pour un entretien, dès demain matin. Du coup, ce soir, il faut que je révise intensément les parties "qualités" et "défauts", ce sont les parties des entretiens qui me gonflent toujours. Et oui, parce que les DRH en sont toujours à vous demander vos qualités et vos défauts... Et, pour en avoir fait l'expérience il y a qq mois lors d'un autre entretien (avec une autre GRH), il faut vraiment en passer par là...

    Joie de l'open-space, mes collègues ont profité de la conversation.

    "Mars ? et pourquoi Mars ?" ben pourquoi pas. Si j'ai envie d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, c'est mon problème, et de toute façon ça fait déjà un certain temps qu'ils me trouvent bizarre, finalement ils commencent à s'y habituer. Qui sait, peut-être que si finalement j'étais mutée sur Mars, je leur manquerais...

    Je ne me fais pas trop d'illusions, j'ai appris à me méfier des annonces internes : postes déjà pourvus, postes supprimés en cours de recrutement, postes réservés aux seuls collaborateurs du service concerné, incompatibilité d'humeur entre GRH et candidat... J'aimerais bien que ça marche, quand même (en plus j'ai horreur de l'échec), même si partir sur Mars, ce serait changer de vie totalement. Changer de vie, qui n'en rêve pas ? mais rêver, c'est facile, ça ne coûte rien et c'est agréable, même si c'est parfois un peu frustrant. Changer vraiment de vie, c'est... et bien à mon avis, c'est pas facile pour tout le monde, et je sais bien qu'en ce qui me concerne, ce serait un sacré défi à relever... On verra bien. J'essaie de ne pas trop stresser, pas évident pour moi.

    Et puis, d'abord, comment vais-je m'habiller demain ?

    Sailors fighting in the dance hall
    Oh man!
    Look at those cavemen go
    It's the freakiest show
    Take a look at the Lawman
    Beating up the wrong guy
    Oh man! Wonder if he'll ever know
    He's in the best selling show
    Is there life on Mars?


    votre commentaire
  • Voilà quelque chose que je ne connaissais pas du tout : les 100 Vues de Paris, de Henri Rivière, estampes inspirées des 100 Vues du Mont Fuji. A la fin du XIXème siècle, les peintres ont été très inspirés par les arts orientaux, du moyen orient jusqu'à l'extrème orient, mais c'était bien la première fois que je voyais une oeuvre s'inspirant autant de l'art japonais. Ca m'a beaucoup plu ! L'expo ne présente que trois de ces estampes, le catalogue, bien plus complet, leur consacre un chapître entier.

    votre commentaire
  • Vu que que je rencontre quelques problèmes actuellement avec Kazéo, je vais fractionner mes articles consacrés à l'expo vue hier au musée des Beaux-Arts de Bordeaux.

     

     

    Tout d'abord : Paul Signac. Signac, le grand nom du "pointillisme". L'avantage d'une expo, c'est de pouvoir  découvrir ces petites touches de peinture : vu de près, on reste émerveillé devant toutes ces petites touches, sur lesquelles figurent les traces du pinceau du peintre, et qui semblent toutes pareilles et sont toutes différentes.

     


    votre commentaire
  •  

     Marquet. Marquet, bordelais, et peintre des ports, incontournable pour cette exposition. J'aime beaucoup cet artiste. Ces traits sont simples, ces couleurs claires. Ses paysages me font penser à ceux de Hopper, par leur planéïté. Pourtant, là où Hopper me provoque toujours un certain malaise, une sensation de solitude planant sur ces toiles, Marquet me réconforte au contraire. A bien y regarder, si le trait semble similaire, avec ces personnages pas toujours très détaillés, il n'utilise pas la même palette que Hopper, ses bleus sont plus doux, il travaille beaucoup dans des camaieux d'ocre, et il se dégage de ses toiles une chaude simplicité. Bonne nouvelle glanée lors de l'expo : d'ici la fin de l'année, une expo "Matisse-Marquet" !

     

    Voilà, ce n'était que quatre photos, je ne voulais pas en faire plus, j'ai préféré passer beaucoup de temps à regarder les oeuvres, pour pouvoir bien m'en souvenir en regardant le catalogue. Il y avait beaucoup de peintres célèbres dans cette expo, Boudin bien sûr, Kokoschka aussi (mais ce n'est pas une toile exceptionnelle ais-je trouvé), quelques Dufy aussi, bref du beau monde. Si vous êtes bordelais, c'est l'expo à ne pas manquer !


    votre commentaire
  • Heu, quel titre mettre ??? Bof.

     

    Des nouvelles de la guerre tout d'abord... Tout va généralement bien jusqu'à... ce que je me lève. C'est après le petit-déj que ça dégénère. Qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je... Le passage à la salle de bain traîne, surtout les jours où je ne bosse pas bien sûr, la douleur va crescendo.  Je ne devrais peut-être pas me lever ? Il y a une nouvelle de David Lodge qui s'intitule L'Homme qui ne voulait plus se lever. J'ai bcp d'affection pour cette nouvelle. Un jour, tout simplement, un type décide de ne plus se lever, et passer sa journée sous la chaleur réconfortante de sa couette. Je voudrais bien moi aussi. Je suis toujours bien tant que je suis horizontale. Au XVIIème siècle, j'aurai peut-être attiré l'attention des Diafoirus de l'époque : "on observe que la malade est bien-portante tant qu'elle git dans son lit. Il apert que la station debout provoque une élévation des humeurs malignes, jusqu'alors réparties dans l'ensemble du corps, vers la tête. La concentration des humeurs sombres provoquent alors, chez la malade, une mélancholia qui ne cède que difficilement..." Mmmmhhhh, si je me retrouve au chômage je pourrais toujours me reconvertir en écrivain du XVIIème... Bref, la douleur finit par passer et j'émerge alors avec la sensation désagréable d'avoir été absente au monde qui m'entoure.

     

    Tant qu'à être debout, et puisqu'il faut survivre, autant se changer les idées. Je suis allée voir l'expo Sur les Quais, organisée par les musées de Bordeaux (Musée et galerie des Beaux-Arts réunis pour l'occasion) et c'est une exposition qui est très belle ! Il s'agit de retracer, dans la peinture de la fin du XIXème siècle et du début du XXème (peinture et aussi photographies anciennes), l'importance des ports dans la peinture française. Il faut aller voir cette expo : même si le catalogue est très bien, les photos ne rendent nullement la beauté des oeuvres exposées.

    J'ai pu (à ma grande surprise) prendre des photos, mais Kazéo étant plus ou moins en rade ce soir, je les posterai un peu plus tard.

     

    Et puis sinon, vous savez quoi ? Eh bien il y a d'autres questions existentielles que les sempiternels "d'ouviensje etc...". Il y a aussi la poule et l'oeuf. Mais vous étiez-vous posé celle de la fleur de vigne ? Et oui, j'ai beau être née entre les vignes du Pape-Clément et celles du Haut-Brion, je n'avais jamais vu de fleur de vigne. Chose faite cette semaine, avec moult désapointement : la fleur de vigne n'a pas de couleur... Reste à espérer que le raisin sera bon...<o:p></o:p>

     

     


    votre commentaire
  • et de mon moral qui joue "redescente non climatisée".

    De tout, et pourquoi pas du boulot, avec un grand B comme boulet (je suis polie). Comme j'étais encore en vacances, j'ai regardé une partie de l'émission sur la 6 hier soir, consacrée aux conflits sociaux chez Continental et Caterpillar.
    Il y a qq semaines, j'ai été appelée à la rescousse par certaines collègues d'un service voisin du mien. Elles subissaient un stress important dû à une réorganisation interne et, qui dit réorganisation, dit nouveaux managers, nouvelles méthodes, nouveaux objectifs, etc.  J'ai rencontré une première fois le manager du service, lui ai fait remonter les problèmes. Comme rien ne changeait vraiment et que les filles craquaient sérieusement, avec arrêts maladie pour dépression en chaîne, je suis remontée au niveau de la DRH. J'ai été reçue par la DRH du service, et par le DRH qui chapeaute les relations avec les IRP. J'ai expliqué le problème, et ai fait remarqué à un moment : "ce service, avant, tout le monde voulait aller y travailler... (sous entendu, aujourd'hui pas mal de monde voudrait en partir") et, là, ce c****** de DRH qui me sort "pourquoi ? c'était la planque ?". Voilà qui est tt à fait représentatif de l'état d'esprit d'un certain nombre de DRH de nos jours. Un service où l'on se sent bien, c'est "une planque". Aucune once d'émotion chez ce genre de personnes. Le pire : ce n'est pas tant le fossé de salaire qui sépare désormais dirigeants et salariés qui m'irrite, m'énerve, m'inquiète... et qui fera exploser la situation. C'est le fossé de mentalité : pour la grande majorité des dirigeants et encadrants (je ne parle même pas des actionnaires !), les salariés sont une sous-catégorie de l'humanité, point-barre, et cette notion d'humanité est d'ailleurs ce qu'il y a de plus génant : ils donneraient n'importe quoi pour remplacer les salariés par des machines. Las ! les machines ne consomment pas...

    De rien, et pourquoi pas de ma nouvelle paire de chaussures : pas de miracle, il n'y avait pas de 35 disponible, je me coltine donc une pointure 36 d'une belle couleur bleue à la mode certes, et assortie à mon collier et à ma veste (zut, pas de stagiaire pour prendre la photo !), mais inconfortables au possible. Il faut souffrir pour être belle comme disait ma mère lorsqu'elle m'arrachait les cheveux lorsqu'elle les brossait. Qq cheveux en moins et qq aphorismes de la même profondeur plus tard, qu'on ne me demande pas pourquoi j'ai des difficultés relationnelles avec ma mère. Rien comme vide, néant, donc.

    Il faut dire que j'ai en effet le moral en chute libre, façon redescente non climatisée. J'ai un salaire en fin de mois, des gosses sympas et bien portants, des ami(e)s, un tas de bouquins à lire et  de nouveaux films à découvrir chaque semaine - pourquoi faut-il que je me sente comme un oiseau en train de se cogner contre une vitre ? J'ai tenté qq incursions chez les psy- en tout genre, je suivrais peut-être un gourou s'il en passait un par là, devrais peut-être tenter de fumer une herbe quelconque. A force de m'introspecter à longueur d'années, de jours, de minutes (je n'en finis pas de regarder à l'intérieur de moi-même, dans une sorte de dédoublement assez vertigineux parfois), j'ai fini par en savoir un peu plus sur moi, être un peu plus lucide surtout. Je sais désormais qu'il ne me servirait à rien de partir au bout du monde - parce qu'au bout du monde je serai tj mal si je ne résous pas avant tout ce problème de mal-être. Et ça s'avère être autrement plus difficile que de trouver une paire de chaussures en 35 !
    Avis à mes lecteurs/trices : si vous connaissez la recette miracle (style le vinaigre de cidre sert  à tout y compris éloigner la déprime), si vous êtes l'heureux possesseur du livre "comment vivre en paix avec soi-même", faites-moi signe. Avis aux lecteurs : déprimée mais pas naïve (quoique.....) ou, du moins, naïve jsq à un certain point. Donc la solution "viens sous mon tipi je te montrerai comment c'est bon d'ouvrir ses chakhras ensemble" : à exclure.

    Bon, demain sera un autre jour. Mouais.
    Je ne peux même pas me faire un plan "sortie avec les copines et j'me saoule pour oublier" : c'est généralement moi qui conduis...

    votre commentaire

  • Au secours !  il me pousse des fleurs sur les jambes. C'est grave docteur ?  :-D


     


    1 commentaire
  • Au fait, une autre recette, testée avec succès la semaine dernière. C'est un ami de mon fils aîné qui nous l'a donnée et j'avoue que c'est à tomber par terre ! Simple et délicieux - tout simplement génial.

    Les ingrédients : quatre escalopes de poulet, un oignon, un bocal de chataîgnes et un pot de crème fraîche de 500 ml, voire deux. J'ai dit simple et délicieux, je n'ai pas dit léger...

    Emincez les escalopes de poulet, faites-les revenir avec l'oignon dans une poêle ou une sauteuse (perso je préfère la sauteuse), quand la préparation commence à roussir, rajoutez les chataîgnes, faire revenir qq minutes de plus, puis rajoutez la crème fraîche, à feu doux. Salez, poivrez, mélangez bien afin que la crème fraîche prenne bien tous les sucs de cuisson, couvrez et laissez cuire encore quelques minutes. A servir avec des pâtes fraîches, ou du riz.
    J'avoue que quand mon fils m'avait parlé de cette recette, j'étais un peu sceptique, je ne voyais pas bien le résultat. Une fois dans l'assiette : plus aucun doute. Le genre de recettes qui est l'ennemi absolu de tout régime, mais qui est aussi très gratifiant pour la cuisinière car le plat retourne complètement vide à la cuisine ! Bon appétit !



    3 commentaires
  • C'est là que je me rends compte de la limite de ce qui me sert d'appareil photo : lumière difficile à régler, temps de déclenchement bcp trop long... résultat, juste qq clichés.

    Le premier : le Louvre et la pyramide de verre. Je suis fan d'architecture, et je trouve que la confrontation de ces deux monuments tellement différents est une parfaite réussite. Mitterand a été inspiré, bien plus - à mon avis - que pour la très moche Grande Bibliothèque (aux proportions complètement loupées).
     

     















    Sur ce second cliché (et zut, comme d'habitude pas possible de prendre la moindre photo sans humain !) ce qui m'a plu c'est la quasi-monochronie due à la couverture nuageuse de cette fin de samedi. J'aime bcp ces atmosphères grises.



    Et puis, bien sûr, l'art urbain que j'apprécie particulièrement : graphs en tous genres, Quetzacoatls d'Ore, Spaces invaders... j'ai été gâtée  !

      






























    Et dire que certains disent que vivre à Paris, c'est l'enfer !!!   ;-))



    5 commentaires
  • L'idée du jour, c'était de déjeuner végétarien. J'avais un pepino (le pepino c'est un mini-concombre) qui trainait dans ma corbeille à légumes, ainsi qu'un poivron vert. J'ai eu l'idée de mixer pepino, un quart du poivron, avec un yaourt nature (style "velouté"). J'ai ajouté un peu de sel et de poivre, puis j'ai relevé de quatre gouttes de sauce soja.

     Ensuite, comme il me restait un yaourt, et que j'avais trouvé des framboises pas trop chères au marché, j'ai mixé le yaourt avec une cuillère à soupe de sucre et une barquette (250 g) de framboises.  Comme ce n'était pas très équilibré comme menu, j'ai préparé un bol de céréales "bio" (mélange de riz, quinoa, sésame et je ne sais quoi encore, j'aime bcp !) que j'ai agrémenté, une fois cuites, d'une lichette de beurre. Pendant que les céréales cuisaient, j'ai mis mes préparations au yaourt au frais.

    Le résultat :
     
     


    Appétissant, non ?  On peut aussi servir ces préparations façon verrine, dans des verres anciens chinés en brocante :


    Au final : j'ai préparé ça au pif. Il s'avère que le mélange pepino-poivron-yaourt est excellent, la prochaine fois je tenterai juste d'y ajouter une ou deux gouttes supplémentaires de sauce de soja. Je dois aussi tester le mélanger pepino-piment-yaourt, qui me tente bien aussi. Très frais, c'est vraiment une entrée estivale très agréable !  La version framboise est moins heureuse (mais perfectible) : d'une part parce que je n'ai pas filtré le mélange, on a donc dans la bouche tous les petits "grains" de la framboise. Et, surtout, parce que la framboise est très acide. Je me dis qu'il faudrait que je retente, en ajoutant, non pas plus de sucre, mais du miel ? A suivre, donc. En ce qui concerne les proportions : les trois plats ainsi préparés sont suffisants pour deux personnes. En ce qui concerne l'équilibre nutritionnel : en principe tout y est : les protéines grâce aux yaourts, les vitamines et les fibres des fruits et légumes frais, les sucres rapides de la préparation à la framboise, les sucres lents des céréales... La noix de beurre dans les céréales doit apporter les lipides nécessaires, ni plus ni moins... quand à la quantité de sel, elle est raisonnable : qq gouttes de sauce au soja, et un peu dans l'eau de cuisson des céréales. A expérimenter un lendemain de repas un peu trop riche !



    Quelques jours plus tard... C'est fou ce que je m'amuse avec mon mixer. Après le mélange pepino-poivron (vert, au fait), j'ai testé le mélange pepino-piment (vert bien sûr), et c'est pas mal non plus. Mais ce midi, le pepino venant à manquer, j'ai simplement mixé la moitié d'un poivron avec le yaourt et finalement, si le mélange est un peu plus liquide, il a plus de goût. Relevé avec du sel et du poivre, tout simplement, mis au frais avant la dégustation : parfait ! délicieux, rafraichissant, une recette à conserver.
    Côté framboises, j'ai tenté différentes versions : sans yaourt mais avec lait, un peu plus de sucre aussi... bof. Ce midi j'ai eu l'idée de mixer : les framboises, un abricot moelleux (j'en rafole), deux pruneaux (j'ai du mal avec les fruits frais, alors que j'aime bcp les fruits dit "secs"), une bonne rasade de lait, un peu de sucre et une bonne cuillerée de crème fraîche. Résultat : une nette amélioration au niveau goût ! Ceci dit, je préfère nettement mes tentatives salées, et je pense que je vais continuer dans cette voie là. Je vous en reparlerai !  :-D


    votre commentaire
  • J'ai pris une grande décision cette semaine : me mettre à courrir. D'abord, je trouve ça rigolo de prendre des décisions comme ça, sans attendre le début de l'année ou le début de l'année scolaire. Et puis ensuite... eh bien ensuite point.

      

     

    Donc, petit tour chez l'enseigne de trucs de sport du coin (coin droit ou coin gauche, en fait j'ai le choix, c'est le seul petit avantage d'une grande calamité : vivre sur la CUB bordelaise, moyennant quoi le moindre espace de libre est vite envahi par la grande distribution, les magasins de fringues, de bricolage, de piscines, beurk). Bref. Chaussures ! et puis tant qu'à se la jouer, autant prendre aussi le tee-shirt à capuche qui va bien, et la brassière qui empêchera mes seins de danser la rumba de droite à gauche, c'est vraiment un truc inesthétique au possible. (évidemment, le pantalon et les chaussettes, j'ai déjà, je vous rassure, je ne cours pas à moitié à poil).

    Ne sont-elles pas belles ? non, en fait, je m'en fous totalement. L'essentiel étant : qu'elles amortissent, et qu'elles m'emm... pas à me faire des ampoules.




    J'ai donc attaqué ce soir. Parce que c'est pas le tout d'avoir des godasses, encore faut-il s'en servir si on veut que ça marche. Ah oui, parce qu'il y a quand même un but à cette opération : lutter contre le ramollissement sournois et les kilos qui voudraient me faire la peau aux alentours de la ménopause. Entre l'âge et moi, c'est un bras de fer. Toujours aussi futile, l'Acanthe ! Voire. Chacun comble son vide existentiel comme il veut.

    Alors voilà : je cours à côté de chez moi, sur un chemin qui entoure un bassin de rétention des eaux pluviales. C'est sympa. Selon d'où vient le vent, on oublie presque la rocade de l'autre côté du mur, on entend les oiseaux, en ce moment ça sent les prunus en fleurs, l'endroit sympatoche quoi. Je ne sais pas combien de mètres fait la circonférence du bassin (assez grand quand même), en fait je m'en fiche, tout comme je me fiche de savoir combien de temps je vais courrir, à combien vont monter mes pulsations cardiaques et tout le toin-toin. Amateure je suis, amateure* je demeure ! J'ai décidé d'alterner course et marche, et me suis juste fixée comme but, pour cette première séance, de faire un tour complet. Ca part mal : dès les dix premiers mètres, point de côté. Je continue en douceur, me concentre sur ma respiration, me fixe qq repères visuels pour me mettre à la marche ou reprendre la course... la limite que je me suis fixée : ne pas avoir mal à l'estomac ni aux poumons. Finalement, je m'en sors bien. Je fais un deuxième tour, décide de pousser sur un troisième... et j'en termine un quatrième ! Wouaouh ! je m'épate.
    Je repars tranquilou vers chez moi, un escalier mène sur la passerelle piétons qui enjambe la rocade, et là, je me sens comme Rocky Balboa quand il se tape je ne sais plus quel escalier gigantesque en courant. La musique est dans ma tête, et la vie est belle !
    Je sens déjà les courbatures arriver, ça m'étonnerait que je puisse remettre ça demain. Mais demain, de toute façon, c'est ciné...



    * d'abord, amatrice, c'est pas beau, ensuite amateure ça rime avec demeure. Et toc.

    1 commentaire
  • Alors que le printemps est bien là, l'hiver laisse encore quelques traces. Témoin, cette fleur d'hortensia de l'été dernier, dont la fragile structure subsiste et ressort sur le vert des feuilles fraichement déployées.

     


    votre commentaire
  • J'ai trouvé l'an dernier dans des vide-greniers deux livres anciens de géographie. Le plus ancien "La France et ses colonies" date de 1914, le second "La géographie au Certificat d'Etudes" de 1950.

    Vous admirerez, j'espère, la typographie de la couverture du 1er, dans le plus pur style Art Nouveau.

     




    Datant de 1914, il ne fait pas apparaitre dans la carte des départements français, bien sûr, l'Alsace et la Lorraine qui sont alors encore des territoires annexés à l'Allemagne depuis la défaite de1870.  Le livre mentionne à ce sujet "La funeste guerre de 1870-71 a mutilé notre frontière de l'Est. (...) Les deux provinces d'Alsace et de Lorraine qui forment aujourd'hui une terre d'empire, s'étaient données librement à la France. C'est par la force qu'elles ont cessé d'être françaises.Sur ce territoire de 14 500 kms carrés, vivaient et prospéraient 1 600 000 habitants laborieux, intelligents, loyaux, dévoués à la France et qui, depuis l'annexion, lui sont restés obstinément fidèles".


    Obstinément fidèles certes, mais qu'on soupçonnera, lors de 2nde Guerre Mondiale, alors qu'ils seront redevenus français depuis la victoire de 1918, d'être peut-être trop proches des allemands...

    Sur la question des colonies, le laïus est tout aussi emphatique : "L'acquisition des colonies est toujours une oeuvre longue et difficile : la conquête, les révoltes des indigènes, le climat font périr beaucoup d'hommes. La mise en valeur du pays nouveau exige beaucoup de persévérance, de travail et d'argent. (...) Mais, avec le temps, ces sacrifices ne sont pas perdus. (...) Par ses qualités naturelles de loyauté, de droiture, de sociabilité et d'humanité, par son activité et sa hardiesse, la race française à réussi à fonder des colonies dans toutes les mers du globe." 

    On imagine mal ce genre de prose dans les livres d'aujourd'hui... Disparues, les évocations des "sites délicieux et pittoresques des lacs d'Annecy et du Bourget", fini le lyrisme qui attribuait à l'habitant du Dauphiné un caractère "brave et jaloux de son indépendance : il a l'intelligence vive, l'esprit fin et avisé."


    Le second livre est beaucoup plus rigoureux : grands titres, chapîtres et sous-chapîtres, chiffres et diagrammes, et résumés en fin de chapitres. Ces résumés que l'on apprenait par coeur lorsque j'étais à l'école primaire. Plus question du moindre  lyrisme pour décrire les paysages. On parle désormais de relief, de climat, de productions et de commerce. . Et... eh oui, c'était la glorieuse époque de l'U.R.S.S. !  (si si, glorieuse !) L'URSS qui a accompagné toute ma jeunesse, et me fait désormais passer pour une survivante de l'âge de glace aux yeux de mes fils ! 
     







    J'ai chiné ces petites merveilles, en excellent état, un euro pièce ! Un euro le voyage dans le temps, qui dit mieux ?!


    votre commentaire
  • A chaque départ, c'est la même chose : je suis saisie d'une frénésie de rangement. Il faudrait même que je parte plus souvent d'ailleurs : je me suis aperçue avec horreur que mes bulletins de salaire, relevés de banque, avis de remboursement de la sécu, etc. s'entassaient depuis le mois d'octobre. J'aurais avoué deux-trois mois de retard dans mes papiers, en aurais consenti quatre, mais je n'avais pas conscience d'avoir procrastiné autant. Du coup, évidemment, je n'ai pas : acheté la bouffe pour la chatte, rangé le linge repassé, repassé le linge séché aujourd'hui. Et surtout : je n'ai pas préparé mon sac de voyage. Je me creuse d'ailleurs la tête pour savoir quoi  y mettre, et la température sur Bordeaux aujourd'hui ne favorisait pas l'imagination d'un week-end sur Paris qui s'annonce bien plus frais parait-il. Voire pluvieux. Rajouter sur la liste : parapluie. Ne pas oublier : tél portable, trousse maquillage, chaussures de rechange, chargeur du téléphone, plan de Paris... argh tant de choses. Et zut : j'ai oublié de retirer des espèces. (j'ai horreur de le faire dans les DAB en pleine rue au dernier moment). Dire que je ne pars que trois jours !
    En plus, il faut que je teste ce soir une recette dont mon fils me dit qu'elle est délicieuse, préparée par un de ses copains : des aiguillettes de poulet qu'on fait revenir avec des oignons, de la crème fraiche et des marrons. Si j'ai le temps (oups) il faudrait que je pense à la mettre sur le blog ! (du moins si je ne loupe pas le truc, style faire cramer les oignons pdt que je prépare ma trousse de toilette !).
    Et bien sûr, si je traîne sur mon blog, je vais forcément oublier qq chose ou ne pas pouvoir tout faire. Ceci dit, mon fils aîné m'a gentiment dit qu'il serait toujours à même de se repasser un tee-shirt lui-même.
    Vivement les vacances, la semaine prochaine ! Et cette année, je suis la reine-carotte : presque deux semaines de wouacances !!!!!!!!!! lire, aller au ciné, dormir. Yeah !!!!!!!


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires