• L'horoscope, ça me laisse toujours rêveuse... ça parait assez peu crédible, cette histoire de planètes qui influeraient sur nos caractères, nos humeurs, nos destins... En même temps j'avoue me reconnaître dans bien des caractéristiques du signe astral qui est le mien...

    Bref. Hier, réunion inter-syndicale informelle (entendez par là : autour d'un bon repas - et non je ne culpabilise pas parce qu'un bon repas quand on se prend la tête sur certains sujets, c'est plus agréable que se prendre la tête autour d'une table de réunion dans un algéco... du reste je laisse ma place à qui la veut), en fin de repas on évoque nos différentes manières de réagir pendant les réunions syndicats/DRH. Je commence à dire à une déléguée syndicale que je trouve qu'elle parle aux DRH d'une façon assez "hard" et là elle me répond "tu plaisantes ? tu as vu comment tu leur parles ?". Il parait que ce n'est pas tant les termes que j'utilise, mais c'est surtout la façon dont je dis les choses, qui témoigne d'un dédain extrème... Je n'en n'avais pas du tout conscience, mais je l'admets bien volontiers car un de mes problèmes est de ne pas savoir dissimuler sentiments ni émotions, et je pense qu'effectivement la mauvaise opinion que j'ai de ces DRH qui, salariés comme nous, se rangent systématiquement du côté des actionnaires...  On n'en n'a pas conscience quand on est "simple" employé, mais je vous assure que lorsqu'on est représentant du Personnel, on assiste à des choses pas sympathiques du tout. Un salarié est un "ETC" (effectif temps complet) ou un ETP (temps partiel donc), un service tranquille est une "planque" qu'il faut vite réorganiser en y nommant un chef, pardon, un manager névrosé...

    En attendant, la réflexion de ma collègue m'a remuée. Je n'aime pas ce genre de remarques, j'ai déjà bien du mal à m'aimer moi, alors forcément, ce genre de remarque me travaille. Même si j'ai remarqué que, souvent, par un curieux effet miroir, ce qu'on me reproche (généralement mon manque de savoir faire en matière de communication justement) est aussi ce que je reproche à mon interlocuteur... Est-on plus sensible à certains défauts des autres quand soi-même on a ces mêmes défauts ?

    Revenons à mon horoscope... Eh bien j'ai commencé ce matin, devant mon lavabo, à me remémorer cette réflexion, et comme d'hab j'ai broyé un peu de noir donc. Ma journée au boulot s'est passée moyennement jusqu'à ce ma chef (pardon, manager) me reproche véhément une connerie (et elle avait raison, j'avais oublié de transmettre une facture à la compta). Rentrée à la maison j'ai passé une heure devant les fourneaux (rôti de dindonneau aux tomates et vin blanc accompagné de pommes de terres cuites dans la sauce)... et mes gamins ont tordu le nez devant le plat... sorti des frites et du steack c'est difficile. J'ai dû merder qq part là aussi, question éducation...

    Mon horoscope ? "Vous entrez dans une phase de profonde remise en question, et il y a du travail."

    Sans commentaire, n'est-ce-pas....:-/

    C'est un peu tard pour abandonner mes gosses à la DDASS, mais lundi je file ma dem' au syndicat, et je m'achète une conduite au boulot (faut pas déconner, j'ai besoin de fric !)...


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  • A ma connaissance, il va de nulle part vers nulle part, ou presque... Il traverse un bois, et la taille des chênes plantés de part et d'autre prouve qu'il servait il y a longtemps déjà. A qui ?

    Au XIXème siècle, les communes entourant Bordeaux étaient très peu peuplées, et de nombreux bordelais y avaient des propriétés, plus ou moins vastes, au centre desquelles un "château" avait été bâti. En fait de château, n'allez pas imaginer quoique ce soit de gothique, fossés et tourelles en prime... Plutôt de très belles demeures bourgeoises. Des terres consacrées aux cultures vivrières de la propriété, beaucoup de bois aussi, et pas les forêts de pins comme on les voit aujourd'hui à la télé. Des bois d'essences diverses : chênes, châtaigners, bouleaux... Plus près du château, des platanes, des cèdres.

    Pessac : 2000 habitants en 1900, 57 000 en 2000. Les propriétés ont été démantelées, loties. Les noms des chateaux (généralement celui des familles qui les possédaient) survivent dans les noms donnés aux nouvelles voies de circulation, ou aux lotissements. Quelques demeures sont encore debout, généralement reconverties en bâtiments municipaux annexes des mairies, médiathèque par exemple. Les bois sont petits à petits grignotés par les lotissements, s'ils subsistent ils sont aménagés, policés, transformés en parcours-santé,  de bons petits bois bien fréquentés à vocation utilitaire. Celui où je me promène conserve encore quelques endroits un peu sauvages, mais où on entend le souffle de la rocade toute proche... Je pose mes pieds sur une terre élastique, fruit de la décomposition, année après année, des feuilles des arbres que je vois tomber à chaque automne. Une belle terre noire et légèrement sableuse en même temps, qui sent bon l'humus. J'en profite chaque fois que je le peux, éperdue que je suis en pensant que peut-être, mes arrières grand-parents ont foulé ce chemin aussi, eux qui étaient d'ici comme moi, et désespérée de voir, chaque année davantage, ce bout de nature rétrécir inexorablement.


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  • Pour la fac cette année (bon dieu, ça me coûte cher la plaisanterie !) j'ai dû acheter pas mal de bouquins. Mon pari : en acheter le moins possible de neufs pour limiter les dégâts financiers de ma tentative de reprise des études puisqu'il s'agit avant tout d'un loisir (j'en reparlerai...). Je ne sais pas au final si les comptes s'équilibrent vraiment, mais j'ai quand même réussi à en trouver pas mal d'occasion. D'ailleurs il faut savoir que, en dehors des grandes librairies comme Mollat, les librairies d'aujourd'hui sont pas très bien fournies, trouvè-je. Par contre, chez les 2/3 bouquinistes que je fréquente assidûment, je suis quasiment sûre de trouver mon bonheur.

    Par contre, j'avoue ne pas y avoir trouvé qq livres anciens dont j'avais un besoin urgent. Entre autres, une édition ancienne de La Divine Comédie de Dante, ainsi qu'un livre de grammaire des années 30 qu'une amie m'a conseillé afin de venir à bout (elle y croit pour moi) de cette foutue grammaire syntaxique. Pour ce genre de recherches, on ne dira jamais assez de bien d'internet, en l'occurence d'Amazon (oui je fait de la pub car j'en suis contente non je ne touche rien pour cela) qui, outre le commerce de livres neufs, met à la disposition de l'internaute désespéré le catalogue d'un certain nombre de libraires et de bouquinistes dans toute la France. Je trouve cela absolument génial, d'autant que les bouquins que j'ai reçus (en 48 h !) étaient accompagnés d'un petit mot sympa de la part des libraires concernés. A une époque où le petit commerce a du mal à faire face à la concurrence de la grande distribution, je trouve le principe extrèmement judicieux. 


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  • Ballade en vélo cet après-midi, avec un temps idéal : ni trop froid, ni trop chaud. De quoi faire pas mal de kms, pour regarder les façades qui m'entourent. Pas trop en fait aujourd'hui car il y avait plus de monde que d'habitude qui circulait dans Bordeaux, et j'ai dû faire attention aux voitures qui me frôlaient de trop près... Et dire que certains ne comprennent tj pas pourquoi je suis contre le travail du dimanche... Et bien justement, parce qu'entres autres choses le dimanche (en principe) on peut faire du vélo sans bouffer autant de gazoil qu'en semaine...

    Bref.

    Avez-vous déjà prété attention aux coins de rue ? En fait ils sont très moches. Je me suis arrêté devant celui-là, très révélateur. Autrefois coin de chemin (comme en témoigne la plaque la plus ancienne), maintenant coin de rue fréquenté, livré à la lèpre de la pollution urbaine : poussières, publicités, fils électriques et/ou téléphoniques dans tous les sens... Le matin, en allant bosser, voilà qui n'inspire pas à la joie de vivre lorsqu'on contemple de plus près les coins de rue où trônent les feux de circulation...


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  • Pas vraiment une recette, juste un petit plaisir vite fait, de petits champignons de Paris bien frais, arrosés d'un filet de jus de citron et d'un peu d'huile, dans des poteries trouvées il y a qq temps dans un petit village des Pyrénées Orientales. Pas de recette, juste de quoi partir sur un blabla à propos des champignons de Paris et de Villefranche de Conflent.

     

    A propos des champignons de Paris, s'il y a une chose à visiter c'est bien une champignonière, comme celles qui se trouvent un peu partout aux alentours de Saumur. Anciennes carrières de pierre, elles ont été reconverties en champignonières. Dans le silence froid des anciennes galeries de grandes planches sur tréteaux, à hauteur d'hommes, recouvertes de terre : c'est là que poussent, à touche-touche, des milliers de champignons, adorables petites boules blanches. Au détour d'une galerie, qq blocs de pierre par terre, et même, si vous êtes chanceux, la spirale d'une ammonite qui se détache de la paroie...

    Quand à Villefranche de Conflent... 200 habitants, et certainement bien plus de fantômes. Au confluent de deux rivières venues de deux versants des Pyrénées, au pied du massif du Canigou (dont les neiges éternelles ont disparu, une sombre histoire de réchauffement climatique parait-il), Villefranche fut fondée au Moyen-Age. Les remparts qui l'enserrent ont donc mille ans (à l'exception de qq endroits refaits par Vauban), de même que le marbre des trottoirs et de l'église. C'est extrèmement émouvant de marcher sur ces dalles, polies tant par des milliers de pas avant les nôtres que par les ruisseaux qui courent le long des deux (!) rues principales de ce village atypiques. La plupart des maisons (à l'ancienne, échoppe au rez-de-chaussée et pièces d'habitation aux étages, façades étroites) sont aussi vieilles que les remparts, et il m'est arrivé, par une fenêtre au ras du sol, d'entrevoir une cave aux voutes profondes. C'est un village qu'il faut découvrir, d'autant qu'il y a de très belles balades à faire alentour, dans les collines où se mélange étonnament végétation méditerranéenne et alpestre. L'emplacement étant stratégique en des temps où royaumes d'Espagne et de France se combattaient l'un l'autre, Vauban y fit construire, un peu plus haut, un fortin qui servit également de prison à quelques empoisonneuses célèbres de l'époque. On y monte à pied, l'air y embaume résine et camomille. On en redescend par un escalier de 800 et qq marches, qui va, souterrain, directement du fort au village. Le massif du Queribus n'est pas très loin, j'y ai découvert des fleurs que je n'avais jamais vues...

    Si une ballade à Villefranche de Conflent vous tente, la mairie loue des gites communaux, des appartements  très bien aménagés, tout confort et avec fantôme, à des tarifs raisonnables. A éviter l'hiver, car outre que le climat doit y être rigoureux, ce village ne survit que grâce au tourisme et à l'artisanat d'art, essentiellement l'été donc. Bonne visite !

     

     


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  • Encore un  marteau de porte, sur le battant d'une porte monumentale ouvrant sur la cour intérieure d'un immeuble qui a connu des jours meilleurs. Aujourd'hui, vu le nombre de noms inscrits, rayés, surchargés à côté de la dizaine de sonnettes, il ne doit plus rien rester des parquets et moulures de ce qui fut certainement un bel hôtel particulier bordelais...

     


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  • Dans un vide-grenier, une carte postale de la Tour Eiffel. Jusque là, rien d'extraordinaire, surtout que c'est une vue avec l'horrible version XIXème siècle du Trocadero.

     

    Mais le timbre a attiré mon attention, non que je sois philateliste,  mais j'adore l'art des années 30, et ce timbre en est une petite mais très belle illustration, sur le thème de la France coloniale.


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  • Si vous la connaissez, la reconnaissez-vous vue de cette façon-là ? Aucun trucage, il s'agit réellement de qu'on voit, depuis l'intérieur, lorsqu'on lève la tête depuis le niveau le plus bas.

    Pour moi qui suis fan d'architecture autant que de photo, c'est forcément un endroit qui me comble... mais j'ai encore bien des progrès à faire en photo !

     

     


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  • Ras le bol de cette foutue grammaire syntaxique. La grammaire syntaxique et ses parataxes, c'est ce que les maths modernes et leurs bijections furent dans les années 70, avec le succès que l'on sait : le fruit de la masturbation intellectuelle de quelques énergumènes. C'est le genre de choses qui, je l'avoue, me font voir rouge, et révèlent chez moi un tempérament intolérant, du style à regretter le goulag ou les camps de rééducation pour intellectuels période Révolution Culturelle. Oui, sous mon allure apparemment débonnaire je dissimule en réalité une féroce réactionnaire.

    Bref, voilà que je m'échine sur cette foutue grammaire syntaxique, alors qu'enfant déjà je m'échinais à essayer de déchiffrer en vain les arcanes de la grammaire traditionnelle. J'avais d'ailleurs alors décidé unilatéralement de diviser le monde des mots en choses très simples, mais très fonctionnelles : les mots, les verbes. Point. Et, du point de vue de la syntaxe, j'avais fait tout aussi simple : des sujets, des verbes, des compléments. Des COD (mes préférés, on s'en doute), des COI, à la rigueur quelques compléments circonstanciels... s'il n'avait tenu qu'à moi, celà eut été largement suffisant. D'autant que mes lacunes grammaticales ne m'empêchaient nullement d'être excellente en orthographe. Ceci dit j'en conviens : mon faible niveau de grammaire m'a quand même pénalisée, notamment pour l'apprentissage du latin, problème que je retrouve d'ailleurs cette année. 

    C'est vous dire ma déconvenue de me retrouver, en fac de Lettres Modernes, à devoir renouer avec une grammaire, encore plus abstraite et totalement dépourvue du moindre intérêt pratique (on ne peut même pas s'appuyer sur la grammaire syntaxique pour apprendre le latin !). J'éprouve même un certain agacement à constater que c'est ce genre de programme qu'on enseigne aux futurs profs de collèges et lycées. De la grammaire syntaxique, voilà qui va bougrement leur servir quand ils seront face à une classe de quatrième ne sachant écrire qu'en langage SMS...  Il faut d'ailleurs constater que le SMS est là, accompagné d'un certain dilletantisme orthographique, si j'ai bien lu le corrigé que nous a adressé le prof du commentaire que nous avions à rendre sur Proust. Il commençait son corrigé en rappelant qu'en fac de Lettres notre niveau en langue française doit être impeccable, et que, par exemple, nous ne devons pas confondre à et a.  Oui mais voilà : la grammaire (la simple, la "vraie", sujet verbe complément !), l'orthographe, on n'en fait plus guère au lycée... et je doute qu'aujourd'hui on sorte du collège avec un niveau formidable.  

    Et voilà donc que les profs de fac qui n'enseignent que des choses hautement intellectuelles telles que la grammaire syntaxique se plaignent de voir arriver des élèves, formés par d'autres profs passés eux-même par la fac, incapables de s'exprimer correctement en français...


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  • Février 2008, j'ai fait un voyage en Italie, destination Venise en plein Carnaval. J'ai découvert une ville extraordinaire, aux habitants très accueillants et courtois, un vrai plaisir. Je suis revenue avec de belles images plein la mémoire, depuis les étonnantes verrières des serres accrochées aux côteaux escarpés de la côte ligure, jusqu'aux mosaïques dorées chargées d'ans de la basilique de Torcello, sur la lagune vénitienne. Sans oublier bien sûr la Serennissime elle-même, encombrée de touristes venus voir ces parades de masques et de costumes chamarrés. J'espère y retourner un jour, hors du carnaval pour découvrir plus tranquillement cette cité hors du commun.

    Au détour d'une "route" sur la lagune, j'ai découvert cette image extraordinaire, qui m'a fait penser à l'allumeur de réverbères du Petit Prince. Et oui, sur la lagune les voies maritimes bénéficient, comme nos routes, d'un éclairage public...


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  • La recette de ce soir c'était donc : Papillottes de dinde 

    Avec, dans le rôle de la dinde : 4 escalopes de dinde

    dans le rôle de la papillotte : du papier d'aluminium

    et dans l'ordre d'apparition sur le plan de travail : 1 grand pot de crème fraîche, 4 tomates, sel, poivre, herbes de provence et tout ce qu'il vous plaira d'ajouter.

    Faire revenir rapidement les escalopes dans une poêle (perso, sans matière grasse c'est aussi bien), de façon à les dorer pour éviter l'aspect rosé un peu désagréable d'une cuisson entièrement en papillotte. Déposer chaque escalope sur un grand morceau de papier d'aluminium, la recouvrir de crème fraîche, saler, poivrer (attention, il vaut mieux avoir la main légère sur le poivre car la cuisson en papillotte va en renforcer le piquant), déposer par dessus une tomate coupée en tranches, saler de nouveau, assaisonner d'herbes de provence. Enfourner, four chaud, une bonne vingtaine de minutes. Servir avec des pâtes fraîches par exemple.

    Buen provecho !

     


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  • Je me suis aperçue cet après-midi avec horreur que je dois rendre le prochain devoir de latin lundi prochain... Bref je m'y suis attelée ce soir dare-dare, tout en préparant paupiettes de veau et crêpes suzette. C'est moi qu'on appella Shiva lors d'une précédente incarnation ;-))   J'ai réussi à ne rien faire crâmer, même quand j'ai répondu à mon frère qui m'appelait au téléphone. Je suis donc une femme farpaite, quoique des fois je me fasse plutôt songer au lapin complètement speedé d'Alice au Pays des Merveilles...

    En tout cas, reprendre la fac, passé un moment de découragement fin décembre (le problème étant que bosser au boulot, et bosser le soir pour la fac, cela laisse peu de temps pour les loisirs...), les exams de janvier m'ont remotivé, bien que je n'ai pas encore les résultats. Et puis, passé les premières déceptions à l'idée de devoir étudier ces éternelles et vieilles barbes de Stendhal ou Proust, j'ai apprécié de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, Azorin, et surtout Eugenio Montale, poète italien, prix Nobel de littérature. A l'époque où en France de joyeux potaches s'amusaient à l'écriture automatique (joyeux potaches au programme de ce nouveau semestre du reste), Montale livrait une poésie étrange, sèche et désespérée, d'une originale beauté, comme dans le recueil Os de Seiche (Ossi di Seppia)  par exemple :

    Descendons le chemin qui dévale

    parmi les ronces enchevêtrées ;

    le vol d'un papillon nous guidera

    face aux horizons que brisent les rivières.

    Refermons derrière nous comme une porte

    ces heures de doute et de noeuds dans la gorge.

    De nostalgies non dites que nous importe ?

    Même l'air autour de nous vole !

    Et voici qu'à un détour

    surgit la ligne argentée de la mer ;

    nos vies anxieuses jettent encore l'ancre.

    Je l'entends plonger - Adieu, sentier ! A présent

    je me sens tout fleuri, est-ce d'ailes ou de voiles...


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  • Il y avait donc du monde dans la rue, ce jeudi, mais pas assez.... Nul n'étant prophète en son pays, j'étais la seule de mon service à faire grève et à manifester... faire grève, pourquoi, et dans tous les cas ça ne sert à rien me disent mes collègues. Les lendemains vont être difficiles pour certains, mais il sera trop tard... En attendant, une photo de la manif. Non je ne fais pas partie de la CGT. Mais j'avoue que, certains jours, je me dis que je finirais par quitter mon syndicat, que je commence à trouver trop modéré, pour rejoindre le drapeau rouge.

     Le seul point sur lequel je rejoins mes collègues, c'est que toujours choisir un jour en semaine pour manifester est dommage. Une manif comme celle de jeudi, unitaire, et en une période où les motifs de ras-le-bol sont nombreux, aurait peut-être attiré encore plus de monde un samedi...

     

     


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  • Encore un chat de papier, pas très loin du premier aperçu en train de dévaliser une agence bancaire, mais celui-ci est bien tranquille.

     


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