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Sinon il y a aussi ceci :
Une pluie de guérisons et de délivrances, et des prières atomiques. Yeah, priez pour moi !
Ceci dit, j'ai assisté à une célébration évangéliste il y a quelques années et crois-moi, tu en sors converti et regonflé à bloc ! Dieu te veut du bien ma Soeur !
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... Miles Davis sur la chaîne, Kind of blue... parce qu'il me faut bien ça en ce moment.
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Je ne sais même plus où j'en étais... Résumé : voiture accidentée le mois dernier, et panne en suivant. Un deuxième expert est passé ce matin, la panne n'a rien à voir avec l'accident. C'est finalement un joint défectueux au niveau du kit de distribution (la fameuse courroie qu'il faut changer régulièrement et qui coûte un bras mais qui pourrait te coûter un moteur si elle casse alors tu la changes préventivement tous les xmille kilomètres ou tous les cinq ans). Sauf que la distribution, je l'ai faite changer il y a deux ans et que je n'ai fait que 10 000 kms depuis. Le monsieur chez Renault est décidemment très gentil, il a ouvert un dossier de demande de ristourne auprès du service commercial. On attend la réponse. Et puis ce soir comme je n'avais pas reçu de sms pour me prévenir que ma voiture était réparée je suis allée de moi même chez Renault... où le gentil monsieur m'a dit "je suis sincèrement désolé, j'avais laissé le message à mon collègue pour qu'il vous prévienne, on n'a pas la bonne pièce on l'a commandé on ne l'aura que demain matin...". Bon, je suis rentrée en tram chez moi. La chance d'habiter en ville : pas de petits écureuils ni de petites biches, mais un tram à cinq minutes de chez moi qui m'emmène où je veux.
J'ai passé une partie de la matinée à chercher un plombier pour mes toilettes, j'en ai un qui passe demain matin. Au téléphone il avait l'air gentil, j'espère surtout qu'il est efficace.
Comme m'a dit Monsieur Mon Cadet hier soir au téléphone "dis toi que quand tout sera tombé en panne, ça ne pourra qu'aller mieux ensuite". C'est pas faux. En espérant que ça se calme un peu, pas trop envie de devoir changer un frigo ou un lave-vaisselle (la machine à laver qui m'inquiétait il y a quelques mois fonctionne mieux depuis que je programme un essorage un peu plus rapide).
J'ai reçu ma facture d'électricité ce mois-ci, exactement la même consommation que l'an dernier à 10 kwh près, mais 120 euros de plus... Réparation de la chaudière, électricité de la salle de bain, freins de la twingo, régul EdF,... et demain le plombier et Renault... Je compterai plus tard. Honnêtement je ne me plains pas, l'héritage de mes parents me permet de prendre les choses avec moins de stress, je le reconnais avec beaucoup de reconnaissance et d'humilité. C'est juste l'accumulation de tous ces tracas qui m'épuise.
La fatigue, comme toujours après une dépression, encore plus après un mois de grippe, de merdouilles en tout genre et de trois semaines de reprise du travail. S'il n'y avait pas les travaux de la résidence dont on ne connait toujours pas le planning je serai volontiers partie une semaine au soleil, mais même pour ça je crois que je serais trop crevée. Faire face, et continuer la vitamine C - les petites gummies à l'acérola sont délicieuses. Les travaux de la résidence, justement, il y a tout de même un poste qui avance c'est celui de la plomberie, et c'est dans mon entrée qu'ils ont commencé ce matin. Résultat la perceuse à percussion une bonne partie de la journée (changement des colonnes d'eau froide, il faut donc percer les sols qu'elles traversent pour pouvoir les changer), notamment pendant la pause repas... Petite fatigue supplémentaire...
Allez, dans trois mois c'est l'été, je me plaindrais d'avoir trop chaud, j'espère que les travaux prendront suffisamment de retard pour me laisser profiter du hamac jusqu'en septembre, ah les siestes dans le hamac !
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Mes toilettes sont en train de se boucher, malgré deux flacons de Destop. Demain matin, après avoir amené la twingo chez Renault, trouver un plombier disponible le plus tôt possible.
Bah, plombier, chauffagiste, garagiste... Je vais bien finir par trouver l'Homme de ma vie un de ces jours !
Sinon, il fait beau, j'ai fait un grand tour de vélo cet après-midi, il devait faire 24 ou 25°, presque trop chaud pour le pantalon, beaucoup trop de voitures sur les routes mais dans les arbres le long des pistes cyclables les oiseaux chantaient et ça faisait plaisir. Beaucoup de boue sur les petits chemins, normal après les pluies de ces dernières semaines, et puis des arbres en fleurs et un soleil voilé mais suffisant pour ressortir les lunettes de soleil. Sans voiture ce week-end j'ai dû renoncer à aller à un spectacle de danse moderne, j'ai offert ma place à une de mes anciennes voisines de la Cité avec qui je suis encore en contact de temps en temps. Je lui ai porté la place hier matin, l'occasion de discuter deux bonnes heures autour d'un café, c'était bien sympa.
Ce matin je suis partie au petit supermarché du centre pour aller acheter du Destop. Evidemment, évidemment, j'ai croisé Le Voisin qui bien sûr en a profité pour essayer de discuter, et le sujet des travaux de la résidence est un sujet facile. Evidemment aussi il n'a pas pu s'empêcher d'en profiter "mais si tu veux pendant les travaux de ton balcon je t'héberge dans ma petite maison de campagne"... Je me pose beaucoup de questions depuis quelques temps , le mouvement MeToo, la lourdeur de certains hommes, la question du consentement... Au boulot quand David était encore là il avait un discours à propos des femmes assez lourd, souvent cru sous un enrobage prétendument humoristique, et je n'ai jamais su comment réagir... Je n'ai pas pu m'empêcher, tout de même, de dire au Voisin qu'il était complètement paranoïaque. Figure-toi qu'il était ennuyé à l'idée de laisser seuls chez lui les ouvriers qui vont changer les colonnes d'eau froide "Et s'ils en profitent pour ouvrir mes tiroirs ?" "Et s'ils en profitent pour faire un double de mes clés, ni vu ni connu ?". Il n'a pas beaucoup de tiroirs Le Voisin, mais je préfère ne pas savoir ce qu'il a dedans...
Le temps de la balade à vélo oublier le Voisin, oublier la fuite de la twingo, mes toilettes qui se bouchent, profiter du beau temps, de la nature (tant qu'il en reste), du plaisir du vélo qui glisse sur le goudron lisse des pistes cyclables... Et puis faire des photos, encore et toujours...
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Alors oui, la grippe, la voiture accidentée, la chaudière en panne...
Mais des médecins disponibles et à l'écoute, un carrossier sympa, un chauffagiste hyper réactif...
On peut voir le verre déjà à moitié vide ou encore à moitié plein, je trouve que le mien est encore bien plein...
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J'ai donc repris le travail la semaine dernière, sur les chapeaux de roue tant il faut que j'intègre de nouveautés. J'ai attaqué cette nouvelle semaine un peu moins en forme, je suis très fatiguée, je me pose - comme toujours - des questions sur ma capacité à arriver à la hauteur des autres - de Théo cette fois. Théo, que j'ai connu hésitant et peu sûr de lui sur un autre poste, se révèle à l'aise dans ce poste nouveau pour lui, alors qu'il a intégré l'équipe il y a tout juste deux mois.
Contexte de ce qui va suivre : depuis que je suis dans cette équipe, je m'occupe régulièrement de la boîte mail de l'équipe, supprimant les mails qui n'ont pas d'importance (de simples informations où nous ne sommes qu'en copie), classant les autres. J'ai pris l'habitude, les jours où je termine un peu plus tard que les autres ("les autres" il faut savoir que nous ne sommes que trois dans l'équipe, Chen, David puis Samee, et moi) je leur laisse un message sur Teams si un mail important est arrivé, qu'on traitera le lendemain. Je fais ça parce que la boîte mail est polluée par pas mal de mails d'une part, et que les deux autres, Chen en particulier, la regardent un peu moins que moi.
Ce qui s'est passé : mardi soir j'ai donc laissé un message sur Teams (nous y avons une discussion commune) leur parlant d'un mail qui venait d'arriver et dont d'ailleurs je ne me souviens plus du sujet. Mercredi, dans un des échanges que nous avons régulièrement au fil de la journée entre nous, via Teams, Chen m'a alors dit "écoute, on se connait bien maintenant, au bout de trois ans on peut se dire les choses, alors voilà : tes messages que tu nous laisses le soir sur Teams, ça nous agace. Ca agaçait David, ça agaçait Samee, et moi ça m'agace aussi. On sait bien que tu n'en n'as pas conscience et que ça part certainement d'une bonne intention, mais franchement, c'est agaçant. " Et il a poursuivi en me disant qu'il avait été briefé par notre manager, lors de son arrivée, sur le fait qu'il fallait prendre soin de moi parce que j'étais fragile, que j'étais en fin de carrière... bref qu'il devait être "bienveillant" avec moi...
Je me suis effondrée et, à l'autre bout de l'écran, il ne s'en est pas aperçu. La conversation s'est terminée et je suis allée pleurer dans les toilettes, Théo qui avait suivi la conversation m'a regardée, je pense qu'il ne savait pas quoi dire - parfois se taire est la meilleure des choses à faire. En fin de journée j'ai envoyé un mail à Chen - je n'étais pas en état de lui parler - en lui disant que oui, il avait eu raison et mais que non, ce n'étais pas le bon moment. Le bon moment c'était il y a trois ans, j'aurais rectifié le tir et ils ne seraient pas excités contre moi. Et surtout ça m'aurait évité d'apprendre maintenant qu'ils m'avaient bonne figure depuis trois ans tout en me descendant par derrière. Joie des relations humaines.
Bref, la """"bienveillance"""" c'est un super truc qui te permet de balancer de vacheries tout en souriant et en enfonçant l'autre. Si ma psy m'avait vu le soir même, elle m'aurait de nouveau mise en arrêt aussitôt et elle aurait eu raison. Bosser encore quatre ans de plus ça ne m'intéresse plus, je vais au travail tous les jours à contrecoeur, j'avais réussi à me remotiver avec l'arrivée de Théo, et voilà que je replonge.
Une chose presque positive au moins : ça me conforte dans l'opinion que j'avais déjà de Chen.
Je suis repartie au travail le lendemain, repartie façon de parler je suis restée chez moi, dans la continuation des petites galères ma voiture avait un problème de fuite dans le circuit de refroidissement, suite de l'accident du mois dernier (mais heureusement j'avais rdv chez Renault ce matin pour le changement des freins ça m'a donc permis de leur demander de se pencher sur ce nouveau problème), mais de toute façon je n'étais pas en état d'aller au bureau. Le télétravail est pratique pour bien des choses, même celles qu'on n'imagine pas au premier abord.
J'avais un rdv téléphonique avec l'assistante sociale dans l'après-midi pour faire le point sur mes indemnités journalières (petite galère encore, j'ai eu du mal à comprendre les indemnités qui m'ont été versées lors de mon arrêt maladie à temps partiel en novembre denier), j'avoue m'être un peu épanchée sur son épaule téléphonique et elle m'a alors dit de ne pas hésiter à m'arrêter de nouveau, ou au moins de voir avec le médecin du travail pour passer mon temps partiel thérapeutique de 80 % à 60 % - proposition qu'il m'avait faite mais que j'avais déclinée pour ne pas laisser Théo tout gérer deux jours par semaine. Bref, non seulement je suis fatiguée mais la dépression est toujours là.
Bref, sujet clos. Renault vient de m'appeler pour me confirmer que l'expert passé voir ma voiture lors de l'accident du mois dernier n'avait pas vu tous les dégâts, et que ça va me coûter mille euros... Je viens de laisser un message à mon assurance leur demandant de me rappeler le plus rapidement possible puisque c'est une défaillance de l'expert... les petites galères deviennent un peu plus grosses.... Respirer un grand coup et faire face.
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Terrasses, balcons, je l'ai déjà dit, c'est compliqué à aménager, à fleurir, et à maintenir propre.
Cette année, pas de plantes ni de fleurs sur le balcon, parce qu'on ne sait toujours pas quand les travaux seront réalisés. En attendant c'est sûr, je n'aurai pas à me préoccuper d'enlever les fleurs mortes ni de balayer les feuilles...
Je garde un bon souvenir du balcon que j'avais à Caudéran, petit, certes, mais que je prenais beaucoup de plaisir à fleurir au fil des saisons et c'est parfois avec un petit serrement de coeur que je revois les souvenirs que m'en donne Facebook. Peut-être qu'il était plus facile à fleurir parce que justement il était petit. Je me souviens que j'avais eu un coup de coeur dès la première visite en voyant le rebord de la fenêtre de la cuisine qui donnait sur le balcon, en imaginant de suite une jardinière fleurie sur ce rebord, et c'est en effet une des premières choses que j'avais faite en arrivant dans l'appartement, poser une jardinière sur ce rebord, dont je profitais chaque jour en prenant mon petit-déjeuner sur la petite table face à la fenêtre.
Ceci dit, cette longue "non disponibilité" du balcon cette année me permet de réfléchir à de nouveaux plans d'aménagement, on se console comme on peut !
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Savourer l'odeur du thé, un mélange de Strong Breakfast et de Lapsang Souchong de chez Dammann, flemmarder, faire le câlin à Loukoum qui n'attend que ça, me dire que ce sera trop tard pour aller à la salle de sport, envisager une séance de yoga chez moi, me souvenir que je dois aller à la médiathèque récupérer un bouquin que j'avais réservé et que j'ai rendez-vous à midi chez la coiffeuse, regarder le programme du ciné pour cette après-midi... Pas de stress, profite...
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Lundi. Je me suis connectée de bonne heure le matin, pour aider Théo sur le fichier des opérations du week-end. Que je l'aide à progresser me permet d'avoir le sentiment d'une relation - de travail - plus équilibrée : il me montre comment on bosse depuis la réorganisation, mais je peux encore lui apporter une certaine expérience du travail. Visite chez la psy "je vous trouve un peu anxieuse..." Ah ben quand même ! ça fait des années que je lui dis que je souffre d'un trouble anxieux qui s'accroît et voilà qu'elle en prend enfin conscience ! Comme quoi il ne faut jamais désespérer de rien, même les psys peuvent s'améliorer !
Mardi. La reprise donc, reprise aussi de ma routine quotidienne, les étirements au lever pour réveiller les articulations et le cerveau aussi, le quart d'heure de marche autour du quartier avant d'attaquer le télétravail et l'heure de marche après la journée de boulot. De nouveau plus le temps de flemmarder, ne pas regarder le smartphone, ne pas faire - à notre grand désespoir mutuel - le câlin du matin à Loukoum. Je termine la journée crevée d'avoir dû me concentrer plusieurs heures durant, j'avais oublié ce que c'était.
Mercredi. Ca fait du bien de retrouver le chemin du bureau. Avec la réorganisation de l'équipe, je m'installe avec Théo et Chloé. Et, accessoirement, avec Bernard qui ne sait pas vivre sans Chloé et donc prend toujours la place qui est en face d'elle, même s'il est censé travailler dans son équipe au rez-de-chaussée. Ca me fascine toujours, ces couples qui vivent collés comme ça H24, je me demande toujours ce qu'ils peuvent bien avoir encore à se raconter le soir quand ils rentrent chez eux... Bref, je quitte le second étage pour rejoindre le premier, il faut donc que je trouve un casier libre au premier étage et que j'y installe mes affaires qui étaient dans celui du second. Huit mois plus tard j'avais oublié ce que j'avais dans mon casier, je l'ouvre, j'y trouve six ou sept paquets de tisanes, deux vieux cahiers de notes prises lors d'un précédent changement de process, une boîte plastique avec des post-it, des stylos, un mug et une tasse à café, bref un petit bordel (les casiers ne sont pas bien grands) qui ne me sert plus parce que ces dernières années nos modes de travail ont bien changés. Je vais garder le mug "I love NYC", cadeau de Monsieur Mon Cadet lorsque nous sommes allés à New-York pour ses vingt ans, mais je vais virer le reste. Comme tout le monde d'ailleurs. Nous nous sommes petit à petit habitués à travailler avec de moins en moins d'affaires et je suis une des dernières (un dinosaure !) à ne pas arriver à lâcher papier et stylo pour prendre quelques notes quand je travaille. Le casier c'est désormais essentiellement pour le sac à main pour les filles, et le casque de moto pour les garçons. Oui nous sommes encore très genrés. Je termine la journée crevée, mais cette fois ci autant par le travail que par le bruit environnant, j'avais oublié ce que c'était que d'avoir autour de soi plein de gens qui passent leur journée à parler dans un casque (le téléphone ça n'existe plus, on utilise Teams) et souvent plutôt fort.
Jeudi. Deuxième jour de la semaine sur site. J'ai expliqué à Théo que si on n'a pas vraiment d'horaires imposés, on s'arrange pour que l'un de nous arrive si possible un peu avant 9 h 00 (il ne se passe pas grand chose avant, surtout quand on bosse essentiellement avec des parisiens) et qu'un autre reste connecté jusqu'à 18 h 00, parce que les chefs se réveillent toujours plutôt l'après-midi. Du coup, je m'organise, les jours où je suis au bureau, pour quitter celui-ci vers 16 h 45 afin d'éviter les bouchons. Si je pars à 16 h 45 au plus tard, je mets vingt minutes pour rentrer chez moi et le temps de relancer le pc je suis de nouveau connectée à 17 h 15 et je reste à proximité du pc jusqu'à 18 h 00. Alors que si je pars à 17 h 00 je mets 3/4 d'heure minimum à rentrer chez moi... Et bien jeudi j'ai bien fait, parce que vers 17 h 45 ma manager m'a appelée - et Théo et Chen n'étaient plus là - pour me parler d'un incident de production survenu le matin même et pour lequel elle m'a demandé des explications. Je m'en suis plutôt bien sortie - elle est un peu sèche et je perds souvent mes moyens face à elle - et j'étais plutôt contente d'avoir bien analysé le problème.
Petit aparté : tu vois la panne d'une certaine banque française et de Facebook cette semaine ? Mon boulot consiste précisément à éviter ce genre de choses. Notre équipe est chargée de vérifier que les opérations faites sur le système informatique de la Big Bank soient sous contrôle et leur impact maîtrisé. Du coup, quand quelque chose foire, c'est souvent à nous qu'on demande des comptes en premier. Et c'est pas vraiment confortable.
En attendant les journées sont très chargées, et Théo et moi avons eu du mal à trouver un créneau pour planifier et réserver train/hôtel pour notre déplacement à Paris de mi-avril, et à deux jours près nous n'avons pas réussi à être dans le même hôtel que Chloé et Bernard, en plein Paris. Nous nous sommes rabattus sur l'hôtel où je vais habituellement, à Vincennes. C'est dommage j'aurais apprécié de goûter un peu l'air de la capitale cette fois-ci. Cela va devenir de plus en plus rare, je n'ai plus envie de stresser à chaque fois que je dois aller y travailler.
J'ai terminé ma mini-semaine de travail crevée mais plutôt contente parce qu'au final ça s'est mieux passé que ce que je craignais. Certes il faut que je reparte presque de zéro, mais pour une fois j'assimile un peu mieux, plus rapidement et plus facilement, les explications que me donne Théo et je me sens moins stressée aussi. Théo est un garçon qui a de bonnes ondes (oui je sais, ça fait un peu ésotérisme à deux balles mais j'ai pu constater qu'il y a des gens qui émettent des ondes désagréables et qui te stressent et d'autres qui dégagent une sérénité communicative et avec qui il est agréable de travailler. Cyrille, dont je parle de temps en temps, est de ceux-là) et je me sens à l'aise avec lui. Cyrille, justement, le retour sur site est l'occasion de renouer avec les déjeuners pris avec les collègues proches ou lointains, et j'ai donc déjeuné avec lui et Cléante, cela m'a fait plaisir. Ils viennent de me rejoindre dans la filiale informatique de la Big Bank, un changement d'organisation pour eux aussi, le sujet d'une longue discussion sur les avantages et inconvénients de ce changement.
Vendredi. Matinée tranquille, j'ai pu dormir deux heures de plus que les jours où je travaille et ce sont les deux heures qui me manquent toujours pour être reposée. Ce sont aussi deux heures où je rêve beaucoup. Cette nuit, de mes parents. Prendre mon petit déjeuner tranquillement, prendre le temps de faire le câlin du matin à Loukoum, aller faire mes courses hebdomadaires tranquillement. Pas de doute, trois jours de week-end ça change tout et j'espère que ça va durer le plus longtemps possible. Ce vendredi non travaillé c'est aussi l'occasion de poursuivre la réflexion entamée ces derniers jours : que mettre en place pour retrouver l'équilibre que j'avais trouvé lorsque la crise du covid a tout bouleversé ? Ma vie s'en est trouvée chamboulée dans ses moindres détails - j'ai changé de boulot, j'ai changé d'appart, la salle de sport a fermé, la prof de yoga a changé de studio, je ne fais plus mes courses pareil, je ne mange plus pareil, et j'ai perdu mes parents... Je ne me demande pas d'où vient la dépression que je viens de vivre. Retrouver des repères, donc, des rituels, des façons de vivre désormais différemment.
Dernière visite chez le médecin de la clinique de jour cet après-midi, pour fermer le dossier. C'est rigolo, il m'a dit exactement la même chose à propos de retrouver un équilibre dans l'organisation de ma vie. Et puis on était contents tous les deux que j'ai quitté la clinique puisque je vais bien mieux. Je l'ai chaleureusement remercié, je ne m'en serais pas sortie s'il n'y avait pas eu cette hospitalisation. Il a plaisanté une dernière fois sur mon béguin pour Jean-Matthieu - je lui en avais parlé - et puis nous nous sommes dit non pas au revoir parce qu'on espère bien ne pas se revoir !
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Je me suis connectée au boulot régulièrement ces deux derniers mois, mais le choc a été rude. Travailler toute une journée et en plus en devant reprendre à zéro, j'ai terminé la journée sur les rotules. Et aujourd'hui c'était encore pire, j'étais au bureau et au bureau, il y a plein de collègues autour de toi qui parlent, non plus au téléphone car on n'a plus de téléphone, mais dans leur casque. Sans parler de tous ceux qui ne m'avaient pas vus depuis longtemps et qui voulaient discuter, ça m'a fait plaisir mais c'était compliqué de tout concilier.
Je reprends donc tout à zéro ou presque, comme si je prenais un nouveau poste. Tout a changé, l'organisation, les interlocuteurs, les process, l'outil informatique... Et en me connectant de temps en temps je n'imaginais pas à quel point j'allais devoir digérer autant d'informations, et si possible, rapidement.
Heureusement que j'ai l'habitude de ce genre de choses, ma carrière professionnelle est jalonnée de changements, de postes, de métiers, de services, d'outils... A chaque fois, il faut recommencer à zéro, accepter d'être débutante, et surtout accepter d'avoir l'air bête plusieurs mois le temps de l'apprentissage d'un nouveau boulot. D'autant que je suis plutôt lente à acquérir de nouvelles compétences et connaissances. Je suis toujours fascinée par la facilité de la majorité des gens à comprendre tout de suite ce qu'on leur explique. Le petit Corentin il y a quelques années, Samee l'an dernier, et d'autres encore dont j'ai croisé la route m'ont impressionnée - et conforté le sentiment de ma médiocrité. A mon âge, j'en ai pris mon parti et je fais avec. C'est néanmoins pénible, et fatiguant car cela nécessite à chaque fois un gros effort d'attention, de compréhension, de mémorisation. Et puis j'espérais que cela n'arriverait plus, à quatre ans de la retraite ! Avoir l'air bête une dernière fois... Et j'espère surtout que c'est bien la dernière fois... sans trop y croire. Quatre ans, ça laisse encore bien le temps d'une nouvelle réorganisation, d'un énième changement d'outils informatiques...
Bref, je suis contente de pas travailler le vendredi pendant quelques mois, et je pense que ça va durer encore un peu... La mauvaise nouvelle du jour c'est que je dois aller à Paris courant avril, ce qui est pour moi de plus en plus stressant et fatiguant :-( Mais cela me permettra de faire connaissance "en vrai" avec mes nouveaux collègues parisiens, et ça c'est toujours bien, rencontrer les gens avec lesquels on est tous les jours en communication via Teams fluidifie les choses. Le travail à distance a ses limites comme nous le constatons tous.
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Il pleut. Il pleut et il pleut.
Gnangnangnan il pleut, gnangnangan il fait froid, gnangnangnan il fait trop chaud. On n'est jamais content. J'essaie de ne pas trop me plaindre, parce qu'il faut du froid, de la pluie et de la chaleur. Mais depuis quelques jours j'ai froid, et heureusement que la chaudière est réparée, mais j'ai surtout froid quand je sors, pourtant bien couverte. Un effet de la fatigue probablement. Et puis l'été reviendra bien.
L'été, justement. J'ai repris le boulot ce matin, et il faudrait qu'on commence à parler des congés d'été, parce que c'est le moment - notre manager a déjà demandé aux prestataires de poser leurs congés jusqu'en décembre. C'est normal, il faut anticiper surtout quand on travaille en équipe. Par contre cette année ça s'annonce compliqué : les travaux de la résidence à peine commencé ils ont été mis à l'arrêt pour x bonnes et mauvaises raisons. Or dans le plan de rénovation il est prévu la refection complète des balcons, remise en état de la couche d'isolation du sol, remplacement des parois entre les balcons des uns et des autres, peintures, sans parler bien sûr de l'isolation par l'extérieur... Du bruit en perspective, et puis aussi et surtout il faut prévoir de fermer les volets roulants pendant une grosse partie des travaux (celle où les murs séparatifs vont être cassés, celle où l'isolation actuelle des sols va être enlevée, le tout à grands coups de masse voire de marteaux piqueurs...) pour éviter toute projection de matériau qui pourrait casser les fenêtres. Et pour l'instant on ne sait ni quand ces travaux seront faits ni combien de temps ils dureront pour chaque balcon. Parce que non, on n'arrive toujours pas à obtenir le moindre planning de la part de la société qui intervient sur les différentes isolations et le travaux des balcons. Et pourtant, comme j'ai pu le constater lors des réunions de chantier, ce n'est pas faute de le demander. Mises en demeure, courriers en recommandés... rien ne bouge. Les premiers échafaudages ont été mis en place en décembre. Et c'est tout, parce que les problèmes se sont enchaînés, une descente de l'inspection du travail, du retard sur l'installation des algécos destinés aux pauses repas des ouvriers, des sous-traitants pour lesquels tous les contrats n'étaient pas encore finalisés... sans parler de la pluie, bien sûr.
Donc, les congés, je ne sais pas comment ils se passeront, et j'espère que je ne vais pas me retrouver à passer trois semaines dans le noir et dans le bruit. Déjà qu'être privée de balcon plusieurs semaines ne va pas être très agréable... L'été, le balcon est une pièce à part entière où je passe l'essentiel de mon temps.
Les congés, c'est encore loin tout de même, et la reprise du travail, c'était ce matin, même si ces dernières semaines je me suis souvent connectée pour aider Chen et Théo. Alors, la reprise... nouvelle organisation, nouveaux interlocuteurs, nouveaux process, nouvel outil de travail... Ben c'est un peu comme si je commençais un nouveau job, sauf qu'heureusement je connais mes collègues :-) Une première journée fatigante, autant pour moi que pour Théo, qui doit me former en plus de faire le boulot. Demain, nous nous retrouvons au bureau, ça va me faire plaisir de le voir, et de travailler avec un vrai collègue en face de moi ! C'est chouette, et heureusement car sinon reprendre le travail aurait été plus difficile. Reprise à temps partiel, je ne travaillerai pas le vendredi pendant quelques mois et je vais être honnête : j'espère que ce sera le plus longtemps possible. J'ai toujours été facilement fatiguée, et avec l'âge ça ne s'arrange pas. Ne pas travailler le vendredi, comme c'était le cas lorsque j'avais opté pour travailler à temps partiel l'année d'avant le covid, c'était vraiment une bonne chose. Je suis contente de pouvoir recommencer. Ca va juste être un peu galère pour suivre la cohérence entre salaire et IJSS mais je dois contacter l'assistante sociale du boulot pour qu'elle m'explique, j'apprendrai encore quelque chose !
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Après un mois de février un peu galère, la grippe, la voiture, l'électricité de la salle de bain non conforme,... voilà que la chaudière me lâche hier soir.
J'attends le réparateur...
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Mon petit frère est descendu chez moi ce week-end, samedi midi dimanche midi 24 heures entrecoupées de quelques heures de sommeil, et des discussions à bâtons rompus, un bon restau, beaucoup d'émotion, quelques fous rires aussi. Gros coup de blues quand il reparti, nous nous voyons trop rarement, et pour des moments toujours trop courts.
Il faut dire ce qui est, depuis deux semaines je sens un retour de dépression, rien qui m'inquiète pour autant, la simple constatation que c'est toujours là et la constatation que ça pourrait même revenir, un peu comme des braises qui reprennent, sauf que c'est moins sympa qu'un feu de cheminée.
Cet après-midi, visite à ma tante dans son ehpad. Faut-il que je m'inflige ça, cette vue de ces petits vieux - on ne s'imagine pas ce que c'est tant qu'on n'a pas visité un ehpad - que j'ai déjà tant subi les dernières années de ma mère ? Je suis attachée à ma tante mais j'avoue me poser la question de ne plus y aller du tout, de ne plus aller la voir, de rompre ce dernier lien avec ma famille, mon enfance. Le monde qui m'entoure qui m'effraie, la vieillesse qui m'épouvante, parfois je n'ai pas envie de vivre encore très longtemps. Le passé m'a trahi, le présent me blesse et le futur m'épouvante, je me souviens bien de cette phrase de Patrice Roulleau, un dessinateur disparu depuis.
Je vois la psy demain matin on fera le point, je ne l'ai vue que deux fois en février compte tenu de la grippe et de mon problème de voiture, et puis on parlera surtout de la reprise du travail, à temps partiel c'est décidé.
Je ne suis pas la seule à avoir des problèmes, ma soeur a de gros soucis de santé depuis le mois de novembre, au point de m'avoir appelé mercredi dernier parce qu'elle avait besoin d'en parler. Quand à Gabrielle elle enchaîne elle aussi les problèmes de santé depuis un certain temps, au point de dépasser ses limites - jusqu'à quand ?
Mon fils aîné m'a amené ma petite fille jeudi, pour quelques heures de jeux, de coloriages, de pâtisserie,... un vrai bonheur. Recherches Google : "Quel est le nom du cheval de la Reine des Neiges" (essentiel) et "vidéo de poisson volant" (ça vole pas un poisson mamie !) Elle a l'âge où l'on pose des questions sérieuses - tu es la maman de mon papa mais où est ta maman à toi ? et où l'on pique les affaires de mamie pour se déguiser...
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Nous étions deux pour accompagner notre père dans ses dernières semaines, deux à lui tenir la main. Hier nous étions deux - les mêmes - pour un dernier adieu à notre mère, sur une plage océane où nous l'avons toujours vu heureuse...
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